Notion de pyramide sanitaire

NOTION DE PYRAMIDE SANITAIRE

   La stratégie de développement sanitaire est basée sur le concept de soins de Santé Primaires adopté par la conférence mondiale d’Alma Ata en 1978. Afin d’accélérer la mise en œuvre des soins de santé primaires, une quadruple stratégie a été adoptée dans le cadre ou selon les concepts énoncés dans l’initiative de Bamako :
o Faire évoluer la notion de pyramide sanitaire d’une conception hiérarchique et administrative vers une conception plus fonctionnelle qui différencie les niveaux opérationnels, d’appui et d’orientation. Le cercle représente le niveau opérationnel et constitue l’unité chargée de planifier le développement de la santé, de le budgétiser et d’en assurer la gestion. Tandis que le niveau régional est chargé d’appuyer les cercles sur le plan technique. Le niveau central, chargé de l’appui stratégique, détermine les investissements et le fonctionnement du secteur, les standards qui tiennent compte des principes d’efficacité, d’efficience, d’équité et de viabilité. Il veille à l’application de ces standards par tous ses partenaires à l’action sanitaire. Il s’efforce de mobiliser les ressources privées, celles de l’Etat et celles des bailleurs de fonds pour le financement de soins de qualité accessibles à tous.
o Assurer en permanence la disponibilité et l’accessibilité des médicaments essentiels à travers une série de mesures dont la réforme de la pharmacie populaire du Mali (PPM) et de l’usine Malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), la levée du monopole d’importation, la rationalisation de la distribution et de la prescription et le recouvrement des coûts du médicament.
o Renforcer la participation communautaire à la gestion du système, les individus, les ménages et les communautés assurant leur propre santé. Malgré la modicité de leur pouvoir d’achat, ces derniers peuvent, grâce au développement de techniques nouvelles, peu coûteuses et efficaces favoriser grandement le suivi de leurs enfants et réduire l’importance des maladies. Afin de garantir l’accessibilité aux soins et à l’information nécessaires à l’amélioration de la santé, les bénéficiaires seront associés à la gestion des services au niveau opérationnel.
o Mobiliser les ressources nécessaires au financement du système de santé, y compris par le recouvrement des coûts dans les formations sanitaires, et rationaliser l’utilisation de ces ressources à tous les niveaux.

LA TOUX 

   La toux est un mécanisme physiologique d’épuration des voies aériennes. Elle s’observe rarement chez un individu en bonne santé, l’épuration physiologique des voies aériennes s’effectuant principalement par le système muco-ciliaire bronchique et les macrophages alvéolaires. Habituellement, la toux est un symptôme. Elle est un signe d’appel isolé ou associé d’une maladie généralement O.R.L., broncho-pulmonaire, gastrique plus rarement sousphrénique ou péricardique. Après enquête étiologique, la toux peut être un symptôme isolé, une complication, ou une maladie en soi. La toux est sèche ou productive. La toux est le troisième motif le plus fréquent de consultation d’un praticien généraliste et la première cause de consultation en Pneumologie. Dans la plupart des cas, elle est la complication d’une infection respiratoire aiguë saisonnière, d’évolution favorable spontanément en quelques jours. La persistance d’une toux au-delà de trois semaines définit par convention la toux chronique [rapport-gratuit.com].

LA DIARRHEE

   La diarrhée se définit comme l’émission, trois fois ou plus, de selles liquides,molles, ou anormales par jour. [10] De par leurs conséquences, notamment la déshydratation et la malnutrition, les maladies diarrhéiques constituent, directement ou indirectement, une des principales causes de décès des jeunes enfants dans les pays en développement. L’OMS recommande, pour lutter contre les effets de la déshydratation, la généralisation du traitement de réhydratation par voie orale (TRO), en conseillant l’utilisation soit d’une solution préparée à partir du contenu de sachets de sels de réhydratation par voie orale (SRO), soit d’une solution préparée à la maison avec de l’eau, du sucre et du sel. [EDSM IV 2006]. Plus d’un enfant de moins de cinq ans sur dix (13 %) a souffert de diarrhée pendant les deux semaines ayant précédé l’enquête. [4] La diarrhée représente 18% des causes de mortalité chez les moins de cinq ans. [15] Selon leur caractère on distingue :
• La diarrhée aqueuse ou profuse de consistance très liquide,
• La diarrhée glaireuse contenant du mucus,
• La diarrhée sanguinolente contenant du sang,
• La diarrhée glairo-sanguinolente ou dysenterie, qui se caractérise par l’émission du sang et du mucus, est l’un des types de diarrhée les plus tenaces. [5] Dans 80% des cas elle est d’origine virale (rota virus, adénovirus). [16] Les bactéries responsables des diarrhées sont les E. coli, les salmonelles, les shigelles et les campylobacters. Les maladies diarrhéiques constituent en général un motif fréquent de consultation dans les services de santé avec une incidence nettement élevée dans les pays en développement où les conditions d’hygiène et d’approvisionnement en eau potable ne sont pas adéquates. SY.O a montré qu’au Mali, la diarrhée constitue la cinquième cause d’hospitalisation pédiatrique avec 18%. [17]

RETARD DE CROISSANCE OU MALNUTRITION CHRONIQUE

   La malnutrition chronique ou retard de croissance se manifeste par une taille trop petite par rapport à l’âge. Cet indicateur anthropométrique traduit un problème alimentaire et/ou nutritionnel chronique, en particulier pendant la période de développement fœtal. Il est révélateur de la qualité de l’environnement et, d’une manière générale, du niveau de développement socioéconomique d’une population. Il traduit une situation structurelle et donc n’est pas influencé par une amélioration conjoncturelle de la situation nutritionnelle des enfants. Il constitue le meilleur indicateur de suivi de l’état nutritionnel des enfants dans une population donnée et traduit le niveau de développement socioéconomique de la population. Selon la classification de l’OMS, un taux de prévalence du retard de croissance compris entre 10 et 19% est jugé moyen, élevé entre 20 et 29% et très élevé au-delà de 30%. [24] Au Mali, un enfant sur deux (38 %) souffre de retard de croissance : 19 % sous la forme modérée et 19 % souffrent de retard de croissance sévère. Ce niveau est classé comme étant très élevé.

LA MENINGITE

   La méningite est un processus inflammatoire, d’origine généralement infectieuse, atteignant les méninges, c’est à dire l’ensemble des formations recouvrant l’encéphale et la moelle épinière. [25] En dehors des épidémies, au moins 1,2 millions de cas de méningite bactérienne se produisent chaque année selon les estimations, dont 135 000 mortels. Environ 500 000 des cas et 50 000 des décès sont imputables au méningocoque. Le diagnostic est donc une urgence. [25] L’incidence des méningites bactériennes dans les pays industrialisés, est située entre 2,5 et 10 pour 100 000 habitants. Elle est cependant dix fois plus élevée dans les pays en voie de développement. Les deux tiers de ces méningites surviennent chez des enfants âgés de moins de 5 ans. [25] Dans 70 à 80 % des cas, les méningites sont d’origine virale. Elles sont généralement bénignes, le rétablissement étant le plus souvent spontané Les entérovirus (Echovirus, Coxsackie) sont responsables d’environ 80 % des méningites virales identifiées. Dans 20 à 25 % des cas, les méningites sont d’origine bactérienne. Elles sont graves car l’évolution spontanée est pratiquement toujours mortelle. Les méningites bactériennes sont dues à des bactéries pyogènes, principalement trois germes : Haemophilus influenzae b, méningocoque et pneumocoque

Les parents

 L’âge de la mère : les mères avaient le plus souvent entre 20 et 35 ans soit 79,4%. Ce résultat est conforme à celui de l’EDSMV qui atteste que la tranche entre 20 et 35ans représentait l’essentielle de la population féminine avec 53,6%
 Parité : 77% des mères étaient multipares
Ce résultat est similaire à celui de Mohamed.B Maïga [6] qui avait trouvé 23,4% de mamans primipares. Cette prédominance des multipares pourrait s’expliquer par l’expérience que ces mamans ont développée au fur du temps.
 Statut matrimonial : La majorité des parents étaient mariés soit 316 sur 325. Ce résultat pourrait s’expliquer par le fait que le plus grand nombre des enfants vivent avec leurs deux parents ; lorsque c’est le cas ils bénéficient d’une meilleure protection donc d’un suivi médical régulier.
 Profession et niveau d’instruction de la mère : 55,4% des mères étaient des ménagères, 30,2% des mères n’étaient pas scolarisées. Mohamed. B Maïga [6] et Maïga.B [7] ont trouvé dans le service de pédiatrie du CSRéf CI et dans le service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré des résultats légèrement en dessus avec respectivement 66,5% et 66,9%. Ce résultat pourrait s’expliquer par la faible scolarisation des filles et le fait la plupart des femmes arrêtent les études après le mariage.
 Profession et niveau d’instruction du père : 38,5% des pères étaient des fonctionnaires ; la plupart des pères avaient fait des études supérieures soit 140 sur 325. Notre résultat diffère de celui de Mohamed. B Maïga [6] qui a trouvé dans le service de pédiatrie du CSRéf CI 36,9% de pères commerçants. Cette différence de résultats pourrait s’expliquer par les différences de zones et des années d’étude.

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Table des matières

INTRODUCTION
HYPOTHÈSES
OBJECTIFS
I. GENERALITES
1.1. Notion de pyramide sanitaire
1.2. Consultation médicale
1.3 Les principaux motifs de consultations
1.3.1 La fièvre
1.3.2 la toux
1.3.3Le vomissement
1.3.4 le prurit
1.3.5 La douleur abdominale
1.3.6 La diarrhée
1.4 Les pathologies
1.4.1 Le paludisme
1.4.2 Les infections respiratoires
1.4.3 Les pathologies dermatologiques
1.4.4 La malnutrition
1.4.5 La méningite
II.METHODOLOGIE
2.1. CADRE D’ETUDE
2.2. TYPE D’ETUDE
2.3.PERIODE D’ETUDE
2.4. ECHANTILLONNAGE
2.5. CRITERES D’INCLUSION
2.6. CRITERES DE NON INCLUSION
2.7. OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES
2.8. Saisie et traitement des données
2.9. Considération éthique
III. RESULTATS
IV. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
4.1. Contraintes et faiblesses de l’étude
4.2. Caractéristiques sociodémographiques
4.3. Motifs de consultation, prise de décision
4.4. Moyens thérapeutiques
4.5. Diagnostics retenus
4.6. Modalités de prise en charge
V.CONCLUSION
VI.RECOMMANDATIONS
6.1. Aux populations
6.2. Aux agents socio-sanitaires
6.3. Aux autorités
VII. REFERENCES
ANNEXES
Annexe 1: Fiche d’enquête
Annexe 2 : Fiche signalétique
Annexe 3 : Serment d’hippocrate

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