Non fiabilité des enregistrements comptable des achats à l’importation

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Le Chef Comptable et son adjoint

Ils supervisent et encadrent leurs subordonnés dans leur travail. Ils prennent les décisions nécessaires au niveau de la comptabilité, effectuent journalièrement la vérification des écritures enregistrées par les comptables sur brouillard et apportent des corrections.

L’opératrice de saisie

Elle aide le chef comptable et son adjoint à saisir les corrections apportées sur les écritures passées lorsque celles-ci paraissent nombreuses. Egalement elle se charge du classement de tous les dossiers.

Les Comptables

Ils effectuent toutes les opérations relatives à la comptabilité entre autres l’enregistrement des transactions dans les journaux, le suivi de la trésorerie, des comptes fournisseurs étrangers et locaux, le rapprochement bancaire, la tenue des fiches des immobilisations et des fiches de stock de toutes les marchandises entrant dans l’activité de la société.

La norme « éléments probants » 

Elle a pour objet de déterminer la quantité et la qualité des éléments probants à réunir pour l’Audit des états financiers et les procédures permettant de les obtenir L’Auditeur doit réunir des éléments probants suffisants et adéquats pour parvenir à des conclusions raisonnables sur lesquelles fonder son opinion .
D’après les normes IFAC : « on entend par éléments probants les documents justificatifs et de documents comptables supportant les états financiers et qui corroborent des informations venant d’autres sources.

Procédure analytique (ISA 520)

Les procédures analytique désignent l’analyse des tendances et de ratios significatifs comprenant l’examen des variations et des examens de cohérence avec d’autres informations pertinentes ou qui présentent un trop grand écart par rapport au montant prévisible (exemple le rapport vente-créances).

Les éléments essentiels du rapport d’Audit

le rapport comprend :
· Un intitulé.
· Le destinataire.
· Un paragraphe de présentation ou d’introduction.
· Rappel des responsabilités respectives de la direction de l’entité et de l’Auditeur.
· Un paragraphe portant sur l’étendue de l’audit (décrivant la nature de l’Audit).
1) Référence aux normes appliqués (ISA)ou pratique nationales applicables.
2) Description des diligences mis en œuvre par l’auditeur.
· Un paragraphe d’opinion exprimant l’avis de l’auditeur sur les états financiers.
· La date du rapport.
· La signature de l’Auditeur.

LA NECESSITE DE L’ EVALUATION DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE DANS LES TRAVAUX D’AUDIT.

L’approche par le système ou approche systématique est utile pour un Auditeur pour trois raisons : Le Contrôle Interne conditionne déjà la fiabilité et la régularité des informations à Auditer notamment en ce qui concerne :
La validité de l’opération c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’enregistrement d’opérations fictives.
L’évaluation des opérations à leur bonne valeur et selon les principes comptables admis.
L’imputation dans les comptes concernés et le rattachement à la bonne période.
L’impossibilité d’une vérification intégrale. En effet, puisque le volume de la transaction peut être considérable, l’évaluation de la qualité du système de contrôle interne permet déjà à l’Auditeur de déterminer l’étendue de travail de vérification à effectuer.
L’approche par les systèmes permet d’identifier les postes où les contrôles peuvent être limités et où ils doivent être importants. Ainsi, l’Auditeur est déjà en mesure d’évaluer les moyens requis pour la réalisation de la mission et le temps qu’il faut.

La prise de connaissance détaillée du dispositif du contrôle interne

La deuxième étape consiste à l’obtention des procédures utilisées pour chaque cycle (Achats – fournisseurs, ventes – clients, stocks, paie – personnel, trésorerie) ainsi qu’au suivi préalable du début jusqu’à la fin de quelques transactions pour bien s’assurer de la bonne compréhension du système et de la correspondance de la description du système à la réalité.
A cette fin, le réviseur peut avoir le choix entre quelques techniques, entre autres :
– La prise de connaissance de documents existants. (exemples :organigramme, diagramme de circulation de documents), la conversation d’approche, les questionnaires de contrôle interne ( cf. annexe) Ils peuvent être fermés ou ouvertes (la réponse est accompagnée nécessairement par des observations détaillées).

L’évaluation du dispositif de contrôle interne

La troisième étape revient à identifier les points forts et les points faibles du système examiné. Ici, il ne s’agit pas de tester mais seulement de recenser à partir de la description détaillée du système de contrôle interne les forces et les faiblesses éventuelles pour mieux déterminer la nature, l’étendue et le calendrier de la vérification à effectuer lors de l’examen des comptes.

Le contrôle de l’application des procédures

En pratique, cette étape s’effectue en même temps que la description du système lors de la prise de connaissance détaillée des procédures de l’entreprise et du dispositif du contrôle interne.
Il s’agit seulement de bien s’assurer que le système décrit existe réellement tel qu’il a été décrit mais non pas d’identifier les erreurs ou les faiblesses dans le fonctionnement du système.

La conclusion de l’évaluation du contrôle interne.

Le but que poursuit l’Auditeur en évaluant le niveau de qualité du contrôle interne est de déterminer dans quelle mesure il pourra s’appuyer sur ce contrôle interne pour définir la nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux. Selon les faiblesses rencontrées, il approfondira son contrôle sur les points délicats et, éventuellement, des recommandations pourront être formulées et adressées à l’entreprise en vue d’une amélioration.

Non respect du principe du coût historique

D’après le plan comptable général 123-5 : « Les éléments de l’actif et du passif de charges et de  produits sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états financiers au coût historique, c’est-à-dire sur la base de leur valeur à la date de leur constatation, sans tenir compte des effets de variations de prix ou de l’évolution du pouvoir d’achat de la monnaie ».
La non application des principes généralement admis ne donne pas une image fidèle de la situation financière existante et des résultats escomptés par la société.
Si nous reprenons le précédent exemple nous pourrons noter des écarts significatifs entre le montant à la date de la facture ( 4167 *11 860 = 49 420 620 Fmg) et celui à la date de la saisie du fait de l’évolution du cours de la devise ( 4167 *12 762= 53 179 254 Fmg.)
Ces principes généralement admis sont d’une importance capitale et conditionnent le fondement d’une comptabilité transparente et régulière le fait de déroger à ce principe de base fait q’il y a une variation de coût qui pourrait être négative ou positive selon le cas non portée en comptabilité.

Informations financières non fiables

En conséquence de la situation précédente les informations financières sont erronées car les montants figurant sur les pièces à comptabiliser ne reflètent pas les opérations réellement effectuées par la société. En effet il y a un écart en plus que la société est supposée de s’acquittée car au lieu de payer aux fournisseurs.
De ce fait les états financiers seront faussés et des irrégularités pourront se produire quant à la traduction des informations financières en prise de décision par leurs utilisateurs qui peuvent être les :
– Actionnaire afin d’évaluer les performances des dirigeants.
– Les dirigeants afin de faire les prévisions nécessaires à l’activité d’exploitation.
– Les banquiers dans le but d’octroyer des prêts à la société.
– Les auditeurs externes dans le cadre des certifications des comptes.

Inexistence de fiche de sortie de vente des articles.

Il n’existe pas de bon de commande ; le vendeur rédige la commande du client sur un simple papier sur lequel est mentionné les quantités, le montant, le libellé ainsi que les coordonnés personnel de l’acheteur ces papiers sont classés dans une chemises, les classements se font quotidiennement. Ainsi, il y a un risque de perte de documents qui entraînera évidemment l’omission d’une commande et cela aura une incidence sur le chiffre d’affaires.
La facture et le bon de livraison sont fournis par l’Administration de vente. En effet, on ne peut s’assurer de l’exactitude de leur contenu.
Le Responsable des pièces de rechange vérifie la sortie de stock mais sans aucune matérialisation. En effet, au cas où il y a une sortie de stock par détournement, on suppose qu’il l’a consenti et il est toujours tenu comme responsable avec le Chef magasinier.

Absence de document permanent.

La non matérialisation des ventes à l’ateliers implique une absence de documentations utiles à la société afin que plus tard lors des recoupements et des travaux de contrôle elle puisse justifier les opérations enregistrées.
En l’absence d’éléments probants, la personne effectuant la transaction est tenue responsable des sorties de matériels en magasin et pourrait être accusée de complicité de vol ou de détournement.

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Table des matières

PARTIE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
Chapitre I : Aperçu géneral et organisation
Section 1 : Apercu general
Section 2 : Organisation de la societe
Chapitre II : Quelques aspects sur le contrôle interne
Section 1 : L’audit
Section 2 : Le contrôle interne
PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION ACTUELLE
Chapitre I : Problèmes rencontres au niveau du cycle achat – fournisseurs
Section 1 : Inadequation du mode d’approvisionnement à l’importation.
Section 2 : Non fiabilite des enregistrements comptable des achats à l’importation
Chapitre II : Problèmes rencontres au niveau du cycle vente – clients
Section 1 : Non materialisation des ventes à l’atelier.
Chapitre III : Problèmes rencontres au niveau du cycle stock
Section 1 : Procedure d’inventaire non écrite.
Section 2 : Non réferenciation des articles en magasin
Chapitre IV : Problèmes rencontres au niveau du cycle paie
Section 1 : Non mise à jour du registre de l’employeur.
Section 2 : Inexistence de feuilles de pointage des heures supplementaires.
Section 3 : Confusion des tâches entre la préparation et la distribution de la paie.
Chapitre V : Problèmes rencontres au niveau du cycle immobilisation
Section 1 : Absence de travaux d’inventaire physique des immobilisations
Section 2 : Absence de critere d’imputation des charges en immobilisation
PARTIE III : APPRECIATION ET PROPOSITIONS D’AMELIORATION DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE
Chapitre I : Solutions concernant le cycle achat – fournisseur
Section 1 : Comparaison des prix.
Section 2 : Numérotation des factures d’achats .
Chapitre II : Solutions concernant le cycle vente – client
Section 1 : Etablissement de pièces internes pré numerotées
Section 2 : Emargement des documents internes
Chapitre III : Solutions concernant le cycle stock
Section 1 : Documentation de l’inventaire physique
Section 2 : Faire le comptage périodiquement
Section 3 : Proceder à une réferenciation des articles
Chapitre IV : Solutions concernant le cycle paie – personnel
Section 1 : Tenir à jour le registre de l’employeur .
Section 2 : Etablissement de formulaires constatant les heures Supplementaires
Section 3 : Bien répartir les tâches
Chapitre V : Solutions concernant le cycle immobilisation
Section 1 : Effectuer l’inventaire physique des immobilisations
Section 2 Définir des critères de classement des immobilisations/charges
Chapitre VI : Solutions retenues et resultats attendus
Section 1 : Solutions retenues
Section 2 : Résultats attendues
Section 3 : Recommandations generales
CONCLUSION GENERALE

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