Multiplicité des regards : l’oeil et ses dysfonctionnements 

Quand la vue fait défaut : le report sur les autres sens

A l’instar de cet animal de la famille des Talpidés, lorsque la vue fait défaut, cette privation sensorielle majeure provoque un report sur les autres sens des personnages.
L’emphase portée sur les sens est une des caractéristiques majeures des Adventures of Sherlock Holmes. Cette corporalité aigüe est infusée tout au long des passages de description du Docteur Watson, faisant de la question de la perception un des aspects fondamentaux de ses récits. Privée de vision, la volonté de perception n’a d’autre solution que de faire appel aux autres sens dans le but de pouvoir continuer à “visualiser” les choses. A cause de la nature temporaire de cet aveuglement, la réorganisation de la “vision intérieure” du monde décrite par Oliver Sacks dans le chapitre de son ouvrage éponyme
L’Œil de l’esprit n’a pas entièrement lieu, et le mode de représentation (“l’imagerie et la mémoire”) de ce qui est extérieur à soi reste éminemment ancré dans le visuel au lieu d’évoluer de manière significative vers une vision corporelle.
En d’autres termes, seules les prémices de ce “ ‘voir de tout son corps’ [qui] veut dire déplacer son attention, son centre de gravité, vers d’autres sens qui acquièrent de ce fait même une richesse et une puissance nouvelles” sont ici perceptibles.
L’hyperacuité sensorielle de Watson pendant la longue période d’attente dans l’obscurité dans ‘The Red-headed League’ illustre bien “cette réaffectation de composantes du cortex visuel que l’audition, le toucher et les autres sens des aveugles peuvent acquérir” : “my hearing was so acute that I could not only hear the gentle breathing of my companions, but I could distinguish the deeper, heavier in -breath of the bulky Jones from the thin singing note of the bank director”.
Cette sensibilité auditive et olfactive accrue est néanmoins mise au service d’un mode de perception définitivement fondé sur un système visuel. Watson peut non seulement “entendre” la respiration de ses compagnons, mais il en arrive même à “distinguer” la respiration des différents individus. Cette projection de la vision au travers des autres sens est particulièrement mise en évidence par Willis qui considère que :“vocabularies of vision permeate language and are often foundational in the writing of exploratory disciplines […] [and] offers access to knowledge: it shines a light upon, makes clear, opens one’s eyes to, illuminates, highlights, emerges from the dark and, of course, brings into focus.”
Ici, vision et savoir sont sur un pied d’égalité. L’inconnu et sa matérialisation sous forme d’obscurité, sources d’une inquiétude quasi-viscérale, ne peuvent être vaincus que par la confiance aveugle (ici l’odorat) placée en la “lumière”, et par conséquent la vision : “The smell of the hot metal remained to assure us that the light was still there, ready to flash out at a moment’s notice.”
La volonté de voir (et par conséquent de savoir) est la force motrice de l’investigation. Tout le travail du détective consiste à scruter les ténèbres entourant le mystère dans le but de “faire la lumière” sur l’affaire : “Holmes […] held up the lantern and gazed about him”.
Ce geste en apparence anodin s’avère extrêmement symbolique, dans la mesure où il illustre parfaitement la fonction du détective. Il paraîtrait même plausible d’affirmer que, sur le même modèle d’adaptation à la cécité que Sacks a évoqué précédemment, on assiste à une sorte de report, une réaffectation des “capacités sensorielles”. Devenus aveugles, les personnages, mais également le lecteur s’en remettent à “l’œil de l’esprit”, qui se trouve être l’œil holmésien.

Et la lumière fut

La dissipation du mystère, évoqué plus haut et décrit comme une sorte de corps opacifiant en suspension dans l’esprit, est comparable à une espèce d’opération de la cataracte. Il est question d’une soustraction ; le voile du mystère se lève en se désagrégeant, afin d’arriver à une meilleure “résolution”. Après le ciel orageux du mystère, les perturbations météorologiques laissent place au beau temps, et donc, à la lumière : “It had cleared in the morning, and the sun was shining with a subdued brightness through the dim veil which hangs over the great city.”, constate Watson dans ‘The Five Orange Pips’.
Dans ‘The Boscombe Valley Mystery’, alors que l’investigation suit son cours de manière relativement fluide, le temps reflète cette aise : “There was no rain, as Holmes had foretold, and the morning broke bright and cloudless.”
Il n’est pas non plus rare que Sherlock Holmes utilise lui-même cette image afin de faire référence aux progrès de son enquête : “Well, Mrs St Clair, the clouds lighten”, affirme-t-il dans ‘The Man with the Twisted Lip’ après que Mrs St Clair lui ait présenté une lettre supposément écrite par son mari, disparu dans des circonstances plus que mystérieuses.
Dans ‘The Boscombe Valley Mystery’, le détective commente à propos de la remarque faite par Mr McCarthy junior -considérée par Watson comme un aveu – qu’au contraire : “it is the brightest rift which I [he] can at present see in the clouds”.
Pour reprendre les mots de Delphine Cingal dans “Lectures du corps : De Sherlock Holmes à Kay Scarpetta” : “[Mais] dès que Sherlock Holmes apparaît, le message s’éclaircit et le détective peut alors résoudre l’affaire.”
Cette dispersion est inextricablement liée à un certain éclaircissement, un remplacement par la clarté : “Could he throw no light ?”, s’enquiert Watson à propos du témoignage d’un suspect.
La question d’agentivité impliquée dans la dissipation du mystère n’est néanmoins pas claire. Il semblerait que cette “responsabilité” soit partagée entre les indices ou évènements et les personnages eux-mêmes. Cette oscillation complexifie la vision plus binaire selon laquelle le détective serait le seul agent de l’éclaircissement d’une situation.
Au début de ‘The Five Orange Pips’, Watson insiste sur le rôle de Sherlock Holmes quand il fait référence au rôle prépondérant du détective dans les investigations, plus précisément de sa capacité à raisonner lors du “Camberwell poisoning case” au cours duquel il avait effectué une déduction de haute importance dans la résolution de l’affaire (“a deduction which was of the greatest importance in clearing up the case”).“Well, I think, Doctor, that we may let some light into this dark place” déclare Holmes, impliquant ainsi que Watson et lui sont les acteurs directs de cette clarification tout au moins partielle.
Néanmoins cette agentivité apparente peut-être remise en question par certaines instances au cours desquelles le détective est complètement omis du processus d’élucidation. Dans ‘The Blue Carbuncle’, Holmes établit que quelques éclaircissements vont servir à boucler l’affaire (“that little may as well be cleared up to make the case complete.”) en utilisant une forme passive qui lui permet d’exprimer son apparent manque d’implication.
Dans ‘The Speckled Band’, il est question de savoir si l’examen de la chambre de la cliente permet de les éclairer (“throws any light upon the matter”).
Cette ambivalence de l’implication véritable du détective est particulièrement intéressante dans ‘The Bo scombe Valley Mystery’ lorsque Holmes déclare : “I see my way to clearing James McCarthy”.
Ce type de construction en “X’s way”, proche parente des constructions résultatives, suit la structure suivante : “Sujet + verbe + phrase nominale post-verbale (X’s way) + phrase prépositionnelle”.

Quand les indices parlent d’eux-mêmes (“Evidence”)

Intrinsèquement liée à l’ambiguïté de l’agence évoquée précédemment, la question de l’évidence des indices est également pertinente dans la conception de la vision à l’intérieur du canon Holmésien. A maintes reprises, il apparaît que les indices sont dotés d’une capacité de communication. “My eyes tell me”, révèle Holmes dans ‘A Scandal in Bohemia’, établissant de ce fait une distinction entre sa personne propre et ses yeux, tout en attribuant à ces derniers l’aptitude de parler, comme s’ils lui faisaient part de ce qu’ils avaient observé, sur le ton d’une confession.
Il arrive également que les indices euxmêmes soient dotés de cette faculté de parole ; dans ‘The Red-Headed League’, Holmes explique à Watson le véritable objet de sa visite à l’assistant de Mr Wilson : “His knees were what I wished to see. […] They spoke of those hours of burrowing.”
Plus qu’un pouvoir de vision, il semblerait ici que la véritable habileté du détective soit en fait l’interrogation. Il est par conséquent question d’un échange, une sorte de conversation entre les indices et le détective : à la question muette de Holmes répondent les murmures des faits au travers des preuves elles-mêmes. Il s’agit dès lors de “tendre l’oreille” ou plutôt de “lire” les indications, chose qui ne s’avère absolument pas évidente pour la majorité des personnages. “I question whether Mr Lestrade would have noted even so self-evident a thing as that”, commente Holmes dans ‘The Boscombe Valley Mystery’.
En s’enquérant de l’avancée de l’investigation, Miss Turner questionne directement le détective et affirme : “But you have read the evidence.”
En lui demandant s’il a pris connaissance des preuves de cette manière, cette dernière renforce l’importance de la lecture des indices, sur laquelle commentera Watson un peu plus tard : “To Holmes, as I could see by his eager face and peering eyes, very many other things were to be read upon the trampled grass.”
Le personnage de Sherlock Holmes acquiert donc des qualités de “voyant” là où les autres sont aveugles. Le détective holmésien exhibe donc les symptômes inverses de ceux observés par Oliver Sacks chez Lilian Kallir dans le chapitre “Lecture à vue” de son ouvrage L’Œil de l’esprit. Sacks décrit les maux de sa patiente en expliquant qu’elle “ne pouvait plus voir que les composantes des objets et des images : ne les synthétisant plus, elle ne comprenait plus qu’elles appartenaient à un tout et était beaucoup moins à même encore de les interpréter correctement”, et souffrait par conséquent d’une agnosie visuelle.
Chez Holmes, l’inverse semble se produire : “it became clear to me ” , “I very clearly perceive” , commente-t-il fréquemment. L’immédiateté et l’exactitude de la perception sont de ce fait établies et de l’ordre de l’absolu. Selon Sacks, “la reconnaissance des représentations peut exiger en effet une espèce d’apprentissage, la saisie d’un code ou d’une convention allant bien au-delà de ceux que la reconnaissance des objets nécessite”.
Ceci est bien visible dans la description faite par Willis dans Vision, Science and Literature, 1870-1920: Ocular Horizons.

Le double et le conflit intérieur

L’évolution comportementale du détective est présentée comme un conflit intérieur entre deux entités distinctes : “In his singular character the dual nature alternately asserted itself and his extreme exactness and astuteness represented, as I have often thought, the reaction against the poetic and contemplative mood which occasionally predominated in him.”
Il est question d’une véritable tension, une lutte au sein de l’espèce de double personnalité du détective. Son être est décrit comme scindé en deux parties qui rivalisent pour affirmer leur domination de l’esprit du détective. La face “contemplative et poétique”, c’est à dire plus humaine, bascule vers l’animal, si bien que le primal semble être hors du  contrôle de Sherlock Holmes qui devient alors le “patient” de son propre esprit. Cette transition semble soudaine, et provoquée par un facteur externe au personnage : “the lust of the chase would suddenly come upon him”.
La “soif”, “l’appétit” de la traque s’abattent donc sur lui à l’instar d’un instinct quasi-vampirique réveillant le prédateur qui sommeille en Holmes. Il s’agit d’une pulsion instinctive qu’il lui est impossible de résister. Dans ‘The Boscombe Valley Mystery’, lorsque Holmes part en chasse, le logicien posé (“quiet thinker and logician of Baker Street”) est complètement métamorphosé.
Le dédoublement de la personnalité qui est à l’œuvre ici n’est pas sans rappeler celui de The Strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde de Robert Louis Stevenson, paru en 1886, soit quelques années seulement avant la parution des Adventures. Au travers de la dualité du personnage holmésien, Conan Doyle cristallise le déchirement entre l’empirisme et le rationalisme caractéristique de l’époque Victorienne en les faisant cohabiter au sein du même individu. Bien que ces deux facettes soient présentées comme distinctes et contenues séparément, c’est à dire que la transition de l’une à l’autre soit en apparence un processus complété de manière intégrale, les éléments gothiques liés au procédé de la transformation physique et cognitive trahissent un état médian, hybride, et soulignent le paradoxe ainsi présenté. Il est dit du détective que sa puissance de raisonnement devenait intuitive (“his brilliant reasoning power would rise to the level of intuition” ), quand bien même la “mutation” fait état d’une sorte de “retour” à l’animal et à ses capacités sensorielles développées.
L’impression d’élévation intellectuelle qui se dégage du texte laisse penser que le pouvoir de raisonnement du détective holmésien atteint son paroxysme au travers de l’intuition, qui par définition constitue : “the power or faculty of attaining to direct knowledge or cognition without evident rational thought and inference”.
Cette association paradoxale fait écho à la multiplicité, à la tension constante entre les différentes facettes du détective qui se fait sentir à plusieurs niveaux, tels que celui du passage d’un état à un autre, caractérisé par un véritable élan, une oscillation pendulaire (“the swing of his nature”) mais également au niveau de la communication entre le détective et ses “semblables”. Pourtant, un corps oublié

Obsession

La simplification de l’esprit et des capacités cognitives qui fait écho au fait que le détective ne soit concentré que sur ce qui le précède (“the matter before him”) implique une obsession.
Contrairement à la corporalité exacerbée du détective (dans sa description), le corps de ce dernier tombe dans un oubli relatif, notamment en ce qui concerne ses fonctions biologiques, et ses besoins primaires tels que la faim, la soif et le repos. A plusieurs reprises, Sherlock Holmes rentre à Baker Street après avoir passé du temps sur le terrain et semble alors être soudainement rattrapé par sa condition humaine.
Dans ‘The Five Orange Pips’, Watson relate ainsi : “It was nearly ten o’clock before he entered, looking pale and worn. He walked up to the side-board, and tearing a piece from the loaf, he devoured it voraciously, washing it down with a long draught of water. ‘You are hungry,’ I remarked. ‘Starving. It had escaped my memory. I have had nothing since breakfast.’ ‘Nothing ?’ ‘Not a bite. I had no time to think of it.’ ”
Ici, Holmes admet que ses besoins essentiels lui ont échappé. Les considérations corporelles sont donc situées à l’extérieur du cadre des préoccupations du détective (ici, la mémoire). Il semblerait que le détective s’arrête de “vivre” lorsqu’il se consacre à l’affaire.
Cette interruption fait écho au processus de déshumanisation qui a eu lieu en amont : lorsque le prédateur se met en quête de sa proie (métaphorique), il en oublie sa propre faim (littérale). “I have been too busy to think of food, and I am likely to be busier this evening.”, admet-il à Watson dans ‘A Scandal in Bohemia’.
L’esprit holmésien est donc complètement accaparé par son occupation : il s’agit d’une véritable lubie qui lui permet d’entrer dans une sorte d’état second ; le travail d’investigation phagocyte le détective tout
entier. Ainsi dans ‘The Man with the Twisted Lip’, on apprend que :“Sherlock Holmes was a man, however, who when he had an unsolved proble m upon his mind would go for days, and even for a week without rest, turning it over, rearranging his facts, looking at it from every point of view, until he had e ither fathomed it, or convinced himself that his data were insufficient.”
Dans sa poursuite acharnée de la solution, le détective est si obsédé par l’énigme à résoudre qu’il néglige de se reposer. La description qui est faite de son attitude face au problème qui pèse sur son esprit est réminiscente d’une réelle obsession qui mène invariablement à deux aboutissements : la compréhension (c’est-à-dire le succès), ou bien le manque de données (et non pas l’échec). De la description de cette poursuite acharnée se dégage l’impression d’une certaine noblesse, dans la mesure où le détective tout entier se dédie à la tâche, tant au niveau intellectuel que physique, mais également par son comportement. Le travail d’investigation est élevé à un rang tel qu’il prend le pas sur les fonctions cérébrales et les besoins vitaux : il habite littéralement le détective qui se retrouve comme “encombré” par sa condition humaine et les limites que celle-ci implique.

‘THE HOLMESIAN RITUAL’

Maniérismes et excentricité(s)

Force vitale & énergie potentielle

Le passage de l’état “naturel/fondamental” à l’état “temporaire/second” est caractérisé par des transferts d’énergie, notamment au niveau vertical, ainsi que des variations que l’on retrouve dans les mouvements du corps du détective. A plusieurs reprises lors de leurs aventures, Holmes est décrit par Watson comme quelqu’un de vigoureux par essence. Dans ‘The Boscombe Valley Mystery’, Lestrade affirme : “I knew your energetic nature, and that you would not be happy until you had been on the scene of the crime.”
Lorsque Holmes est présenté dans ‘A Scandal in Bohemia’, Watson mentionne l’énergie ardente de la nature holmésienne (“the fierce energy of his own keen nature” ), une expression qu’il emploie de nouveau dans ‘The Engineer’s Thumb’ en faisant référence au caractère avide et passionné (“keen and eager nature” ) du détective.
La figure holmésienne est par conséquent établie au travers de son dynamisme et de sa robustesse, qui semblent être intrinsèques. Dans ‘A Case of Identity’, Watson souligne : “my [his] friend’s subtle power of reasoning and extraordinary energy in action”. Dans ‘The Red-Headed League’, après avoir entendu un détail important du récit de son client Mr Wilson, qui vient semble-t-il de confirmer ses soupçons : “Holmes sat up in his chair, in considerable excitement.”
L’intérêt, la curiosité du détective qui est la force motrice de son entreprise est caractérisée comme quelque chose d’interne, qui le “ronge” presque de l’intérieur. Il est question d’une énergie dévorante (“devouring energy” ), le corps du détective est présenté comme une sorte de récipient pour son attention : “You fill me with interest”, dit Holmes, alors qu’il s’apprête à écouter le récit de John Openshaw dans ‘The Five Orange Pips’.
Cette attention semble peu à peu se convertir en énergie, au terme d’une accumulation qui n’est pas sans rappeler l’idée d’une batterie mise en charge.

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Table des matières
INTRODUCTION 
PARTIE 1 “A CASE OF KINAESTHESIA” FOR THE PRIVATE EYE/I
CHAPITRE 1 : OBSCURITÉ ET LUMIÈRE
Les zones d’ombre du mystère
Transparence et opacité
CHAPITRE 2 : L’OEIL COMME ORGANE OPTIQUE
Une machinerie de précision
Un instrument de recueil de données
CHAPITRE 3 : MULTIPLICITÉ DES REGARDS : L’OEIL ET SES DYSFONCTIONNEMENTS
Trompe-l’œil & perturbations
Une détectivité intrinsèquement empirique ?
Plot-holes : la structure lacunaire de la narration
PARTIE 2 “DR WATSON & MR HOLMES” : PARTNERS IN CRIME
CHAPITRE 4 : ANIMALISATION & DÉSHUMANISATION
Bloodhounds and werewolves
Rapprochement au sol et réduction
Pourtant, un corps oublié
CHAPITRE 5 : ‘THE HOLMESIAN RITUAL’
Maniérismes et excentricité(s)
The armchair detective
CHAPITRE 6 : L’ENTRÉE DANS LE MONDE INTÉRIEUR
“Champagne, cocaine, gasoline / And most things in between”
L’accès au monde intérieur
PARTIE 3 “WATSON AS SCHRÖDINGER’S SPYHOLE” : LE JUDAS DONNANT SUR L’ESPRIT HOLMESIEN
CHAPITRE 7 : BIBLIOTHÈQUE INTÉRIEURE ET GÉOLOGIE
Géographie du monde intérieur et déplacements
Google Holmes : encyclopédie mentale, le travail de l’archiviste
“Sedimentary, my dear Watson!” : strates du savoir et du raisonnement
CHAPITRE 8 : DISCOURS DE LA MÉTHODE ET VULGARISATION SCIENTIFIQUE
Petit manuel à l’usage de l’apprenti détective
Fil d’Ariane et raisonnement à l’inverse
Cognitive leaps and the ungraspable
CHAPITRE 9 : L’ANATOMISTE, LE (NOR)MAL ET LE PATHOLOGIQUE
Le normal et le pathologique
Un détective sans divertissement
Watson écrivain des nerfs
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 
INDEX

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