Multiplicité des lecteurs et des comportements de lecture supposés 

UNE DEFINITION DE LA CENSURE

Suite à cette rapide analyse des textes de loi et des invariants repérés dans les différents discours sur la censure, on peut dire qu’elle se caractérise dans sa définition officielle et politico-législative par trois grandes caractéristiques :
– une autorité non judiciaire.
– une absence de motifs explicites.
– une intervention préalable à la diffusion des documents.
Les deux premières ne semblant pas poser de problème, c’est sur la dernière que je souhaiterais revenir : les gouvernements totalitaires et les monarchies ont régulièrement instauré la censure, les démocraties actuelles (dans notre cas la France) s’en défendent puisqu’elles n’instaurent généralement qu’un contrôle a posteriori.
Pourtant ce contrôle fonctionne sans doute aussi bien puisqu’il suppose au départ un consensus sur les bonnes moeurs et que, si ce consensus n’est pas respecté, le pouvoir politique se laisse la porte ouverte sur la répression de par ses lois. Si les censeurs ne sont plus constitués en bureau (sauf dans le cas du cinéma), ils sont tout un chacun, ils sont tout le monde et personne. Ce point a déjà été développé et si j’y reviens, ce n’est que pour les besoins d’une définition, et pour citer (encore une fois) Maxime Dury14 : « Même si la censure « n’existe plus », là où elle subsiste , c’est toujours sous la même appellation insaisissable : les bonnes moeurs ».
Le côté législatif semble être bien chimérique devant les faits : les lois qui « fonctionnent » actuellement datent du milieu du siècle puisque les modifications apportées par les suivantes sont somme toute très minimes par rapport au fonctionnement général du système répressif. Elles sont nécessairement en décalage avec les interdits officieux puisque premièrement elles ne les précisent pas, et deuxièmement, personne ne le contredira je pense, la notion de bonnes moeurs, ou tout du moins ce qu’elle tolère comme écart et déviance, a bien évolué depuis une quarantaine d’années. Il convient donc dans mon cas, soit de ne pas parler de censure si l’on veut rester fidèle au dictionnaire, soit d’élargir la définition vers une double acception :
censure = censure a priori + censure a posteriori.
C’est cette deuxième solution qui me semble la plus pertinente. Vu la connotation du mot censure dans les esprits, vu que chacun se défend bien d’être un censeur et que « l’affirmation d’y être opposé s’accompagne très souvent d’une exception : « bien évidemment je suis contre, sauf… »15, il n’est certainement pas mauvais de rappeler, par l’utilisation même du mot, que nous sommes tous soumis aux bonnes moeurs, que nous sommes tous des censeurs, tous les jours et que cela est certainement tout à fait inévitable.
Avant d’aller plus en avant dans la définition, je mentionnerai rapidement les travaux de Jacques Ellul sur l’autocensure qui aurait lieu « lorsqu’un individu (ou un groupe très minoritaire) a la conviction parfois après expérience que ce qu’il a à dire ne peut pas être entendu ». Entendu par une communauté, sans « qu’il y ait de pouvoir en face de soi, sinon le pouvoir non déclaré, la pesanteur plutôt, jamais directement contraignante, soit de l’opinion publique, soit de règles non formulées, tacites, admises par tous dans un milieu. » Ces règles peuvent sans doute se rapprocher de la notion des bonnes moeurs mais aussi opérer une réduction ou un agrandissement de celle-ci quand elles se définissent dans une communauté spécifique de la société.
La définition de la censure donnée par Marie Kuhlmann en introduction à Censures et Bibliothèque au XXème siècle est la suivante :
« Nous nommons « Censure » toute intervention – qu’elle émane de l’autorité gouvernementale, des administrations de tutelle, des bibliothèques ou de lecteurs – consistant à empêcher ou à limiter volontairement la diffusion de livres, de périodiques ou de journaux, pour des raisons d’ordre moral, religieux, philosophique, politique, idéologique ou culturel ».

BIBLIOTHEQUES ET BIBLIOTHECAIRES, LECTURES ET LECTEURS.

Nous étudierons dans cette deuxième partie le « milieu bibliothèque » envisagé dans des perspectives multiples : la première sous partie sera consacrée aux acteurs qui jouent un rôle dans la bibliothèque, la deuxième aux documents en eux-même.

AU NIVEAU DES ACTEURS

Les personnes jouant un « rôle » dans la bibliothèque se scindent naturellement en deux groupes : les lecteurs et usagers de la bibliothèque (qui présentent, nous allons le voir, de multiples facettes en tant que lecteurs d’une part et en tant qu’usagers de la bibliothèque d’autre part) et les professionnels (conservateurs, bibliothécaires,…)

Multiplicité des lecteurs et des comportements de lecture supposés

Nous ne sommes encore actuellement sûrs de rien, en raison de l’opacité du fonctionnement cognitif du cerveau humain, mais, suite aux théories développées par Umberto Eco1 et Wolfgang Iser qui introduisent les concepts de pragmatique, de contexte, d’inférence…. les recherches récentes en matière de lecture tendent à se détacher radicalement de l’idée d’une lecture unique, inscrite dans le texte en lui-même, qui impliquerait que chaque lecteur ne ferait que suivre un chemin balisé du premier mot du texte jusqu’au dernier.
Ainsi Roger Chartier avance que « Chaque lecteur à partir de ses propres références, individuelles ou sociales, historiques ou existentielles, donne un sens plus ou moins singulier, plus ou moins partagé aux textes qu’il s’approprie »
Il en ressort qu’une réelle différence existerait donc entre le « lecteur virtuel » implicité par le livre et le lecteur réel et qu’il convient, dans les recherches sur la lecture, de trouver d’autres voies d’entrée dans le sujet que celles qui s’attachent à réfléchir sur les documents en eux-même, sur les indications en texte; stratégie propre à la linguistique.
Les travaux de Jean Hebrard4 ainsi que ceux de Michel Peroni s’attachent à rattacher un comportement donné face à l’objet écrit à une biographie de lecteur dans laquelle de nombreux éléments ressortiraient et permettraient d’expliquer sur certains point, ce comportement.
M Burgos dit que chaque lecteur « mène pour son propre compte un dialogue avec le texte organisant lui-même son propre réseau de corrélations thématiques ».
L’idée de la lecture univoque (un texte = un sens = une façon unique de lire : chaque texte agira d’une façon précise, invariante sur l’individu) suppose une étroite surveillance de la production et de la circulation de l’écrit, une réglementation de la diffusion des livres ou de tout autre support écrit par rapport à un système de normes et une certaine idée (quelle qu’ elle soit) de 1′ éducation.
Une majorité de personnes impliquées dans le champ de l’écrit s’étant depuis plusieurs années détachée de cette idée, un comportement ouvert et une grande tolérance serait alors devenu la règle face à cette diversité des lectures et des lecteurs. Car, comment pourrait-on connaître a priori l’effet qu’aura un ouvrage sur un individu si l’on ne sait pas comment celui-ci va se comporter face à sa lecture et a fortiori si l’on sait qu’il va se comporter d’une manière différente de la nôtre. Ce comportement se retrouverait un peu partout dans nos bibliothèques publiques, marque de cet idéal de démocratisation culturelle dont on parle tant.
Tout ne semble pourtant pas être aussi simple et si les écrits sont moins contrôlés d’une manière classique, peut-être sont-ce plus aujourd’hui les comportements de lecture qui le sont en application du principe de distinction : « les modalités d’appropriation des matériaux culturels sont sans doute autant, sinon plus distinctives que 1′ inégale distribution sociale de ces matériaux eux-même. ». « Lorsque le livre devient un objet moins rare, moins confisqué, moins distinctif par sa seule
possession ce sont les manières de lire qui ont charge de montrer des écarts, de manifester des différences socialement hiérarchisées »

Multiplicité des comportements dans la bibliothèque et des motivations des venues.

La lecture n’est pas un acte isolé, elle nécessite un médiateur qui n’est la plupart du temps – nous pourrions même dire jamais – pas neutre, médiateur qui est dans notre cas la bibliothèque : tout comme les comportements adoptés face à la lecture varient, ceux adoptés face aux bibliothèques publiques varient de la même façon. On peut se reporter aux variables classiques de la sociologie des pratiques culturelles pour illustrer ces variations :
d’après Jean François Barbier Bouvet et Martine Poulain, en règle générale, on observe une « égale fréquentation apparente des trois classes sociales. Mais si l’on se réfère d’une façon proportionnelle à la population globale, la classe supérieure puis la classe moyenne fréquentent plus les bibliothèques que la classe populaire ».
Les classes sociales basses auraient donc une nette tendance à fréquenter les bibliothèques (qui peuvent être autres que publiques) alors qu’elles y sont peu inscrites. Même si ici tous les types de bibliothèques sont pris en compte, le phénomène a les plus grandes chances (vue l’ampleur des chiffres) de rester valable pour les bibliothèques municipales. D’une manière générale, ces classes sociales fréquenteraient plus le lieu pour le moment de présence sur place (et les activités qui y sont liées) que pour ramener chez elles des documents.
Les femmes représentent la part la plus importante des usagers, elles jouent un rôle d’approvisionnement culturel familial que l’on peut rapprocher de leur rôle d’éducation dans la famille.
Il est aussi souhaitable de se détacher de ces variables instituées et d’ouvrir ainsi des perspectives complémentaires. Même s’il est très difficile de savoir pourquoi les gens viennent (ou ne viennent pas) dans les bibliothèques, il convient de se méfier de certaines représentations courantes, par exemple de la dichotomie travail / loisir qui est souvent utilisée pour expliquer les motivations de venue. Elle est normative, tout comme beaucoup d’autres représentations dichotomiques, et les usagers d’une bibliothèque publique (certainement plus que dans les autres types de bibliothèque comme les bibliothèques universitaires ou les bibliothèques spécialisées) mêlent sans doute les optiques si ce n’est en venant, du moins en pratiquant. Jean François Barbier Bouvet et Martine Poulain distinguent la « démarche exploratoire » (« prêt à s’arrêter devant toute indication qui éveillera son intérêt, rappellera ses souvenirs, interrogera sa curiosité ») et la « démarche interrompue » (« conduite de sécurisation qui peut selon les cas amener le visiteur à se limiter à des supports déjà maîtrisés (…) ou 1′ amener à se limiter à des sujets déjà balisés »).
On peut distinguer dans le même ordre d’idée les « emprunteurs » et les « séjourneurs ». Ou encore les partisans du « je lis ce qu’il y a » ou du « je prends ce que je veux » : « sans doute ces deux représentations ont-elles à voir avec des différences de capitaux scolaires, de capacité à sélectionner, à se positionner comme agent actif dans ses lectures ». Ces différentes pratiques seraient donc caractéristiques d’un habitus culturel relatif à l’intégration plus ou moins prononcée de la « culture savante ».
Le lieu n’est donc pas vécu de la même façon par les différents visiteurs puisqu’ils ne mettent pas en jeu les mêmes modalités de fréquentation, et n’y viennent pas dans le même objectif. Il serait très intéressant de savoir combien de personnes viennent dans les bibliothèques publiques sans objectif défini préalablement : ce public serait plus soumis à l’influence et au contrôle qu’exercerait le lieu bibliothèque que ceux qui viennent avec un but bien précis (par exemple prendre tel ou tel document).

La profession de bibliothécaire

Quittons maintenant le public pour nous intéresser aux bibliothécaires des bibliothèques publiques en essayant de dégager un portrait type de la profession, ces acteurs étant beaucoup moins diversifiés.
D’après les analyses de Bernadette Seibel14 la finalité de la profession au niveau des représentations serait la « réalisation des idéaux de l’encyclopédisme et de la démocratisation : satisfaction de tous les intérêts, absence de discrimination quelle qu’elle soit (sociale, politique, économique…) » Ces représentations partagées à l’intérieur de la profession sont en phase avec les « discours » plus institutionnels tenus sur le rôle que doit remplir la bibliothèque publique :
D’après la charte des bibliothèques du Conseil Supérieur des Bibliothèques (citée par Anne Marie Green15) la bibliothèque « doit assurer l’égalité d’accès à la lecture et aux sources documentaires à tous les citoyens », « assurer la représentativité de l’ensemble des connaissances, des courants d’opinion et des productions éditoriales ».
Le « Que sais-je » sur les bibliothèques mentionne qu’elles doivent être « ouvertes à l’ensemble de la population du pays sans distinction », qu’elles « dépendent d’une collectivité publique garantissant un but désintéressé d’intérêt général ».
Cette finalité se manifesterait par deux tendances de représentation qui sont toutes deux situées par rapport à la demande et non par rapport au fonds de documents de la bibliothèque publique :

AU NIVEAU DES DOCUMENTS

Après les acteurs, portons dans cette deuxième partie notre attention sur les documents en précisant que si les notions d’acteurs et de documents sont séparées dans un souci de clarté au niveau de la présentation, ils forment bien un « tout », accompagné de « l’ensemble architectural bibliothèque » : le lieu social bibliothèque. Le premier élément qui sera présenté sera d’ailleurs le contexte, indissociable du texte. Seront étudiés ensuite successivement l’effet du texte sur le lecteur, le fonctionnement de la « valeur littéraire », la sélection des documents, l’animation dans les bibliothèques, les systèmes de classement et la mise en espace et enfin la relation à l’économie et au politique.

Le texte et le contexte

La question du statut d’un texte n’est envisageable que dans la mesure où l’on y réfléchit dans la perspective de son intersion dans un contexte plus global.
Ainsi, lorsque l’on parle de « niveau des documents », c’est en fait aux documents et à la façon dont ils s’insèrent dans un ensemble plus vaste que l’on fait référence. Sans cet ensemble, les documents ne sont rien (l’ensemble « minimal » étant le couple texte – lecteur individuel).
Le texte existe en lui-même (et cela quel que soit l’opinion que l’on a de l’effet qu’il aura sur le lecteur) mais indéniablement, il s’inscrit dans un contexte plus large qui lui donne aussi un certain sens, il ne devient vivant, parlant, que par l’acte humain ou les structures (institutionnelles par exemple) qu’il crée autour du texte.

L’implication de la fiction et plus généralement de l’écrit sur la réalité : effets supposés

Dans les pratiques quotidiennes, la lecture est le plus souvent vécue sur la base du couple texte – lecteur individuel : la question de l’effet du texte sur le lecteur est assez récurrente. Qu’est-ce donc que demander « Tu as aimé ce livre? » sinon se préoccuper de l’action du texte sur le lecteur, donc sur la réalité?
Il semble communément admis que « par mimétisme, par persuasion, les fictions auraient la propriété d’agir sur les esprits, d’autant plus qu’elles le feraient en séduisant, sans contrainte ni effort « .
Plus généralement c’est la croyance généralisée qu’un écrit, film, ou autre document puisse avoir un effet sur la personne réceptrice (et même le sentiment de savoir quel sera cet effet sur tel ou tel public : tel livre sera forcément « mauvais » pour les enfants) qui justifie toute sorte de contrôle sur les écrits.
Claude Lafarge parle de l’existence d’un « représentable »19. Même s’il utilise ce concept dans le champ de la littérature, on peut dire que ce « représentable » participe d’une façon globale au fonctionnement d’une société donnée, de tous les éléments (perspective structuraliste) qui la composent et de chacun des individus qui y sont insérés : il est donc présent dans la bibliothèque publique (au même titre que dans toute autre institution avec certainement une marge de variabilité) et participe intégralement à sa réalité et à son fonctionnement quotidien.
Il existe donc, par définition, à l’opposé de ce « représentable » un « non-représentable » construit autour d’un consensus social et idéologique qui fonctionne en partie grâce à celui-ci, qui le génère et le renouvelle. L’évolution des concepts « représentable » / « non représentable » est régie par une dynamique diachronique difficile à saisir ayant tendance à masquer les faits objectifs. On peut par contre déceler ces derniers en considérant la situation dans un milieu précis d’une façon synchronique (tout comme cela peut se faire dans une recherche historique).
Sur l’objection possible de l’apparente libéralisation au niveau des thématiques et des tabous depuis un certain nombre d’années, Claude Lafarge dit que dans la littérature, il semble que ce soit la définition sociale de la littérature qui est la véritable limite du représentable plus que le sujet traité.
Or, chaque fiction s’inscrit dans un corpus de textes (ou autre document) : effet de la catégorisation qui caractérise le champ littéraire (donc dans un style identifiable avec ses clichés); chaque catégorie d’écrit ayant un public socialement prédéfini on peut penser que de cette façon, tous les individus n’ auront pas accès sur un mode égalitaire à tous les sujets. A l’extrême, le texte transcendant tous les clichés et qui ne peut ainsi s’inscrire dans un style identifiable sera qualifié d’avant-gardiste et présenté selon les modalités qui en découlent : il ne se retrouvera ainsi (pendant tout le temps de sa légitimation si il y en a une) qu’entre les mains des plus « érudits », de la classe la plus intellectuelle, et sera écarté de la vue d’une part de la population.
En comparaison à d’autres champs comme celui du cinéma par exemple, le champ de la littérature et de la fiction semble être celui qui permet les écarts au représentable les plus importants. Il semble aussi être celui dans lequel existe le plus grand nombre de catégories de document. La lecture est une pratique des plus distinctives au sens bourdieusien : elle offre les meilleures possibilités de non-accès au document pour une grande partie du public.

Littérature et valeur littéraire

Au début de cette sous-partie, nous avons étendu le concept de « représentable » à une structure sociale très vaste, la société, pour ensuite revenir vers la littérature. Peut-être avons-nous oublié de nous poser une question importante : qu’est-ce que la littérature?
La pratique entraîne une valeur, et la valeur de cette pratique n’est pas l’application d’une norme stylistique. « La littérature est d’abord un objet perçu qui se forme sur la perception qu’on en a pour réaliser une définition particulière de l’art littéraire » : il est un phénomène de « sacralisation conférée par les usages sociaux ».
Martine Poulain dit de la même façon que « la valeur littéraire accordée aux oeuvres est autant une valeur sociale que l’estimation d’une qualité qui leur serait intrinsèque et éternelle ». Nous ne pouvons manquer ici de faire référence à Pierre Bourdieu et à ses travaux sur la valeur symbolique des pratiques culturelles, desquels « découlent » ces types de réflexion sur la valeur littéraire.
Le critère d’excellence littéraire n’étant pas intrinsèque à l’oeuvre, étant le produit d’un usage créateur de la valeur symbolique de l’objet, il existe une « nécessité d’adaptation constante du mode de perception de la littérature à la forme désignée comme consacrée ».
Ainsi si l’on trouve dans nos bibliothèques publiques des « polars » et de la science-fiction, ce serait parce que ces catégories d’écrit auraient été légitimées récemment. Mais un « polar » n’est plus UN « polar » et un livre de science-fiction n’est plus UN livre de science fiction : collections, éditeurs, auteurs, … un nouveau classement sélectif à l’intérieur de ces genres d’écrit est né de cette légitimation car « toute divulgation, octroyée ou conquise, produit du même coup la recherche d’une nouvelle distinction ».

 

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Table des matières

INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE DE DEPART
2. METHODE ET PLAN
– I – LA CENSURE 
1. UN CADRE LEGISLATIF ET ADMINISTRATIF GLOBAL
2. VERS UNE DEFINITION DE LA CENSURE
3. POURQUOI ET POUR QUI INTREDIRE ?
LES INVARIANTS DU CONTROLE
4. UNE DEFINITION DE LA CENSURE
– II – BIBLIOTHEQUES ET BIBLIOTHECAIRES, LECTURES ET LECTEURS
1. AU NIVEAU DES ACTEURS
a. Multiplicité des lecteurs et des comportements de lecture supposés
b. Multiplicité des comportements dans la bibliothèque et des motivations des venues
c. la profession de bibliothécaire
2. AU NIVEAU DES DOCUMENTS
a. Le texte et le contexte
b. L’implication de la fiction et plus généralement de l’écrit sur la réalité : effets supposés
c. Littérature et valeur littéraire
d. Le fonds de la bibliothèque et sa dynamique : sélection, politique de l’offre ou de la demande?
e. Animations dans les bibliothèques
f. La différenciation des supports
g. Les systèmes de classement et la mise en espace
h. La relation à l’économie et au politique
– IÏI – BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE ET CENSURE 
1. DU COTE DES BIBLIOTHEQUES PUBLIQUES : TYPES DE CONTROLES OFFICIELS
2. DU BUDGET A LA SELECTION EN PASSANT PAR LA CENSURE ?
3. LES CRITERES DU CHOIX : DU BON LIVRE AU MAUVAIS LIVRE
4. UNE SELECTION EN FONCTION DE QUI, POUR QUI ? : LA VARIABLE PUBLIC
5. PRESENTATION ET MISE A DISPOSITION DU CHOIX
6. L’IMAGE
7. LE CAS SPECIAL. DE LA JEUNESSE
– IV – METHODOLOGIE : PRESENTATION 
1. PREMIERE VARIABLE : LES DOCUMENTS
a. La légitimité littéraire
b. Le neorésentabla
c. La variation de l’acceptable en fonction d’autres critères
d. Le fonds politique
e. L’image
f. Les « Best-SeUers »
2. DEUXIEME VARIABLE : LES STRATEGIES DE PRESENTATION ET DE MISE A DISPOSITION
a. Le prêt indirect / le prêt direct
b. L’agencement de la bibliothèque et la signalisation
c. Les documents écrits
d. Les présentoirs / les ravons
e. les fichiers, la classification
f. Les genres
g. Les systèmes de marquage
h. Les « enfers nouveaux »
3. LES APPROCHES COMPLEMENTAIRES
a. La politique de sélection
b. La relation avec l’autorité de tutelle
c. Le cas de la jeunesse
– V – ANALYSE DES DONNEES UN BILAN MITIGE 
1. CENSURES, LEGITIMITE CULTURELLE ET LITTERAIRE
2. CENSURES, LIMITES DU REPRESENTABLE
3. APPROCHES ET ANALYSES COMPLEMENTAIRES
a. Les « Best-Sellers », « les présentoirs »
b. Le fonds politique
c. Politique d’acquisition et comité de sélection
d. Les rapports avec la municipalité
e. L’agencement général de l’espace
e. L’agencement général de l’espace
4. POUR CONCLURE
5. LE COMITE DE SELECTION DU LIVRE DE LA MEDIATHEQUE DEPARTEMENTALE DE PRET
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES

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