Soutenance mémoire
Qu’est ce qu’un didacticiel et pourquoi le concevoir ?
Le souci d’améliorer la qualité et la finalité de l’enseignement incite les enseignants et les chercheurs à trouver des méthodes plus pertinentes pour compléter ou améliorer les anciennes méthodes habituelles. Aujourd’hui, avec l’incessant et rapide progrès de la technologie, l’accès au savoir a aussi évolué. Les enseignants, surtout ceux des matières scientifiques et techniques doivent suivre ce rythme, c’est-àdire ils doivent mettre au profit de l’enseignement les merveilleux et performants fruits des découvertes technologiques actuelles. Tout ceci constitue une raison qui a poussé les chercheurs à concevoir des logiciels de didactique. Ceux-ci ne sont pas encore assez nombreux et leurs exploitations ne font que commencer : il existe de nombreuses perspectives à exploiter.Un didacticiel est un logiciel spécialement conçu pour l’enseignement assisté par ordinateur (E.A.O).Actuellement à Madagascar, les établissements secondaires malagasy sont encore pauvrement équipés de matériels pour la nouvelle technologie de l’information et de la communication (NTCI). L’idée d’importer ou d’acheter des didacticiels déjà conçus est donc insensée parce qu’il en faut plusieurs alors que le prix d’un seul qui est considérable peut d’abord être utilisé pour l’équipement en matériels d’une école. Pour cela, nous nous engageons à mettre en œuvre tout ce que nous disposons pour concevoir nous même un didacticiel. Le problème d’équipements et de matériels dont on connaît la solution ne doivent pas être un empêchement pour faire le travail à la ligne. Nous savons tous que tout nouveau mode d’accès au savoir exige une nouvelle pratique pédagogique et une nouvelle gestion d’apprentissage ; donc il faut se préparer,on peut utiliser déjà les logiciels déjà disponibles, les améliorer, continuer à créer et élargir le domaine d’utilisation de l’EAO.
Avantages, limites de capacité du logiciel
Certes, tout didacticiel a ses avantages, mais il a aussi ses limites. Donc, il n’est pas autonome et il ne peut pas remplacer le professeur. Ce logiciel est transportable. On peut facilement l’installer dans les microordinateurs qui utilisent le système d’exploitation MS-DOS ou Windows 98 et ses versions antérieurs.. Il est facile de les diffuser dans les différents établissements scolaires disposants des micro-ordinateurs. Mais ce qui est aussi avantageux, c’est qu’il peut être utilisé personnellement à la maison pour une auto apprentissage ou pour une initiative de recherche personnelle. On ne peut pas se passer des travaux pratiques réels pour des apprentissages.Or, nous savons qu’il est aussi difficile d’avoir les matériels indispensables (prix, conception, variétés…) pour atteindre les objectifs voulus avec les travaux pratiques, l’épanouissement de la recherche est de ce fait limité.Avec l’EAO et l’EXAO, on a une possibilité de transmettre les différentes notions et même les plus difficiles dont la mise en évidence au laboratoire est impossible ; par exemple les mouvements des corps célestes… On peut aussi prévoir et savoir la valeur de certains paramètres qu’on ne peut pas déterminer facilement au laboratoire. [3] Un didacticiel, cependant n’est pas pour autant indépendant. Il joue le rôle d’interface entre l’élève et la connaissance mais il ne peut pas assurer toutes les différentes fonctions d’enseignement. L’enseignement n’est pas seulement une transmission de connaissance mais aussi et surtout une éducation qui doit former des citoyens compétents et dignes de la société.Certes, on peut avec le temps élaborer un didacticiel très puissant et capable de tout faire mais ceci ne remplacera pas le professeur dans tous les domaines.
Problèmes rencontrés pour l’utilisation et l’intégration de la médiation informatique dans l’enseignement
Le problème d’insuffisance de temps peut être résolu car on peut faire une compensation si on utilise un système de gestion pour éviter la perte de temps en dictée ou au copie de la leçon (distribution de fascicule ou de disquette ou de CD…). Mais le grand problème réside sur le manque des matériels. Ce qui est correcte, c’est d’avoir au maximum trois étudiants devant un microordinateur. On peut envisager l’utilisation d’un seul micro-ordinateur avec emploi d’une vidéo projecteur mais cela empêche l’investigation personnelle et l’atteinte des comportements psychomoteurs et socio affectif souhaités. L’enseignement serait presque magistral car il n’y aurait dans ce cas qu’un seul manipulateur et pour être efficace, celui-ci doit être le professeur même ou quelqu’un de compétent maîtrisant déjà le logiciel. Il faut aussi parler de la préparation. Tout nouveau mode d’accès au savoir exige une nouvelle pratique pédagogique et une nouvelle mode de gestion d’apprentissage. Il faut donc faire une exploitation progressive et petit à petit, même avec le peu de moyen qu’on peut disposer. Aussi, est donc à mettre en considération la formation des enseignants sur la nouvelle méthode. Certes toutes ces taches constituent une grandiose œuvre surtout dans le contexte Malagasy. Sa réalisation ne dépend pas seulement des efforts des professeurs et chercheurs. L’Etat doit intervenir mais jusqu’à maintenant, le projet de soutien n’est pas encore en vue bien qu’on entend des murmures sur un projet du ministère de l’éducation nationale sur les cours en lignes. Mais ceci ne doit pas constituer pour nous des raisons de découragement car nous avons aussi entendu dire la possibilité de Madagascar d’avoir des dons d’ordinateurs d’occasion pour les établissements scolaires. Les résultats des travaux de recherches déjà pourraient sûrement devenir des motifs convaincants comme on connaît déjà la solution à ces problèmes de manque de matériels. On connaît déjà les initiatives de quelques établissements scolaires privés pour s’approprier de matériels informatiques et cela mérite des encouragements.
Comment peut on rendre opérationnel un objectif pédagogique ?
Un objectif pédagogique peut être exprimé tout simplement avec un but ou une finalité ; cependant, avec les objectifs généraux qui sont plus précis, qui sont liés à des matières et à un cycle plus ou moins long de formation, on bénéficie de la connaissance des comportements cognitifs et psychomoteurs des apprenants.Pour rendre opérationnel l’objectif pédagogique, on divise l’objectif général en plusieurs et différents objectifs intermédiaires. A chaque objectif intermédiaire correspond une série d’activités qui visent des compétences spécifiques relatives au savoir et au savoir-faire et c’est à ce stade là qu’on fait intervenir les différentes méthodes d’enseignement. [1] Il faut ajouter à cela d’autres facteurs : démarche à suivre par l’apprenant, durée de l’apprentissage au bout de laquelle un objectif intermédiaire spécifique serait atteint …, pour obtenir un vrai objectif opérationnel. Cependant il convient de préciser ici que c’est après une exploitation du logiciel dans les établissements scolaires que l’on peut vraiment élaborer des vrais objectifs opérationnels standardisés avec le logiciel si cela est nécessaire (car il y toujours des cas et des cas selon les niveau d’étude et ce mémoire n’est pas étendu jusqu’à l’essai et l’exploitation). Nous tenons à faire connaître aussi que le contenu de ce didacticiel peut s’adresser à plusieurs niveaux, de la classe de seconde jusqu’en terminale. Ceci n’empêche pas les enseignants de maîtriser et de connaître au préalable ce logiciel et d’établir des objectifs opérationnels selon leurs besoins (illustration du cours ou travaux pratiques EXAO ou activité préparatoire…).
|
Table des matières
CHAPITRE I : INFORMATIONS SUR LE LOGICIEL ET METHODE UTILISEE POUR SA CONCEPTION
I-1 Informations sur le logiciel
I-1-1 Qu’est ce qu’un didacticiel et pourquoi le concevoir ?
I-1-2 Choix du langage de programmation
I-1-3 Avantages, limites de capacité du logiciel
I-1-4 Problèmes rencontrés pour l’utilisation et l’intégration de la médiation informatique dans l’enseignement
I-2 Méthode pédagogique utilisée pour la conception du logiciel
I-2-1 Qu’est ce qu’un objectif pédagogique?
I-2-2 Comment peut on rendre opérationnel un objectif pédagogique ?
I-2-3 Quelques mots sur la pédagogie nouvelle
I-2-4 Stratégie adoptée pour la conception du logiciel
CHAPITRE II NOTION DE VITESSE
II-1 Etude théorique
II-1-1 Introduction
II-1-2 Vitesse moyenne
II-1-3 Vitesse instantanée
II-1-4 Vecteur vitesse
II-1-5 Interprétation graphique de la vitesse moyenne et de la vitesse instantanée
II-1-6 Remarques pour un mouvement uniforme
II-2 ELABORATION DES PROGRAMMES
II-2-1 Introduction
II-2-2 Structure générale du programme principal
II-2-3 LES MESSAGES D’ERREURS ET LES REMEDES CORRESPONDANTS
II-2-4 Procédure d’animation
II-2-5 Section 12 : Calcul de la vitesse moyenne entre l’instant initial to et un instant t après.
II-2-6 Section 13 : Interprétation et détermination par dérivation graphique de la vitesse moyenne et de la vitesse instantanée.
II-2-7 Cas d’un mouvement uniforme
II-3 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES
II-3-1 Introduction
II-3 2 Section 11 : Notion de vecteur vitesse.
a) Objectifs spécifiques
b) Manipulation
II-3-3 Section 12 : calcul de la vitesse moyenne entre l’instant initial to et un instant t après et identification de la vitesse moyenne à un instant t.
a) objectifs spécifiques
b) Manipulation
c) Variables fixes initiales (paramètres du mouvement)
d) Résultats
e) Calculs et raisonnement demandé
f) Autres possibilités
II-3-4 Section 13 : Interprétation et détermination par dérivation graphique de la vitesse moyenne et de la vitesse instantanée
a) Objectifs spécifiques
b) Manipulation
c) Résultats
d) Conclusion attendue
e) Interprétations complémentaires de l’enseignant
II-3-5 Cas d’un mouvement uniforme
b) Manipulation
c) Conclusions attendues
II-4 Conclusion du chapitre
CHAPITRE III : NOTION D’ACCELERATION
III.1. Etude théorique
III.1.1. Introduction
III.1.2 Vecteur accélération d’un mobile et ses propriétés
III.1.3. Expression du vecteur accélération dans un référentiel
III.1.4. Relation entre vecteur position, vecteur vitesse et vecteur accélération
III-1-5 Interprétation et détermination graphique
III-1-6 Remarques pour un mouvement uniformément varié
III-1-7 Méthode d’intégration graphique pour avoir la distance parcourue
III-2 ELABORATION DES PROGRAMMES
III-2-1 Introduction
III-2-2 Section 21 : calcul de l’accélération moyenne entre l’instant initiale to et un instant t
III-2-3 Section 22 : interprétation et détermination graphique de l’accélération moyenne am et de l’accélération instantanée a(t).
III-2-4 Cas d’un mouvement uniformément varié
III-2-5 Section 23 : détermination de la distance parcourue entre deux instants par méthode d’intégration graphique
III-3 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES
III-3-1 Section 21 : calcul de l’accélération moyenne entre l’instant initial to et un instant t après.
a) Objectifs spécifiques
b) Remarque
c) Manipulation
d) Calculs et raisonnement demandé
III-3-2 Section 22 : interprétation graphique et détermination par dérivation graphique de l’accélération moyenne et de l’accélération instantanée
a) Objectifs spécifiques
III-3-3 cas d’un mouvement uniformément varié
a) Objectifs spécifiques
b) Manipulation
c) Conclusions attendues
III-3-3 section 13 : détermination par intégration graphique de la distance parcourue entre deux instants t1 et t2
a)Objectifs spécifiques
b) Manipulation
c) Conclusion
CHAPITRE IV : MOUVEMENT ACCELERE – MOUVEMENT DECELERE – IMMOBILITE – MOUVEMENT UNIFORME
IV-1 ETUDE THEORIQUE
IV-1-1 Notion d’accélération dépendante du temps : a=a (t)
IV-1-2 Nature d’un mouvement à un instant déterminé : accélération, décélération, immobilité, uniformité
IV 2 ELABORATION DES PROGRAMMES
IV-2-1 Contenus
IV. 3- EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES
Manipulation
a) Illustration
b) Résultats
c) Interprétation générale du mouvement sur tout le parcours du mobile
IV- 4 Conclusion du chapitre
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet
