Morphologie du maïs

Morphologie du maïs

Le maïs est une plante herbacée annuelle à très grand développement végétatif De nombreuses variétés existent selon les différentes caractéristiques. mais celles couramment cultivées ont une taille variable de 1 à 3 m (ROUANET. 1984). La tige est longue de 1,5 à 3,5 m et d’un diamètre important, variant de 3 à 4 cm (PODA 1979). Elle est lignifiée, remplie d’une moelle sucrée, formée de nœuds et d’entre nœuds d’une vingtaine chacune. Au niveau de chaque nœud est insérée une feuille de façon alternative sur la tige. On compte entre 12 et 20 feuilles selon les variétés: et les feuilles, typiques des graminées, mais de grande taille, ont une gaine enserrant la tige et un limbe allongé en forme de ruban à nervures parallèles (PODA, 1979). Les racines, du type fasciculé, sont superficielles et ne dépassent pas 50 cm de profondeur. Des racines adventives aériennes ou crampons se forment sur les nœuds de la base des tiges. Le Maïs est une espèce à pollinisation croisée où on trouve sur un même pied, une inflorescence mâle et des inflorescences femelles séparées. L’inflorescence mâle est une panicule terminale composée d’épillets contenant chacun deux fleurs mâles. Les fleurs mâles sont composées de glumes et glumelles entourant trois étamines. Les inflorescences femelles sont situées sur r aisselle des plus grandes feuilles au milieu de la tige. Ce sont des épis enveloppés dans des feuilles modifiées appelées « spathes» qui se dessèchent à maturité. Un pied donne naissance à trois ou quatre épis, mais un seul atteint généralement son développement complet.

Selon les variétés, les grains sont disposés en 8 à 20 rangées verticales le long de l’axe de l »épi, appelé rafle. lis ont des formes multiples (globulaire, ovoïde, prismatique, etc.), et de différentes couleurs (blanc, jaune roux, doré, violet noir). Ils sont parfois lisses ou ridés. Un épi peut contenir environ 500 à 1 000 grains avec un poids moyen de I50 g à 330 g à maturité. Chaque grain est composé d’un germe (embryon + cotylédon), d’un albumen et d’un péricarpe qui est une enveloppe extérieure dure qui empêche l’entrée de champignons et de bactéries.

Maïsiculture au Burkina Faso 

Au Burkina Faso, le mais occupe la deuxième place parmi les céréales cultivées, tant au niveau des superficies, de la production qu’au niveau de la consommation (FAO, 2016). Les zones climatiques les plus favorables à sa culture sont les zones soudano-sahéliennes et les zones soudaniennes où la pluviométrie varie respectivement de 600-800 mm et de 800­ 1200 mm Ainsi, la région de l’ouest du pays avec une superficie de près de 58000 km2 soit 20% du territoire national est la zone par excellence de production du mals en raison des conditions climatiques favorables. La culture du mals au Burkina Faso est essentiellement pluviale, toutefois un effort est entrepris avec la petite irrigation ces dernières années (ZaMA, 2010; SARR et al. 2011) En effet depuis les années 2000, les superficies emblavées en mals sont en constante augmentation avec le développement de l’irrigation de contre saison. Selon LE CONTE (l957), la culture pluviale du mais est caractérisée par trois types de champs, respectivement nommé champ de case. champ de village et champ de brousse. En fonction du type de champ, le malsiculteur utilise des cultivars locaux différents En effet, en fonction des zones agroécologiques. l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) au Burkina Faso a nus au point des vaflétés améliorées de mais. Les variétés précoces (85 à 94 JOurs) et les variétés extra-précoces (75 à 84 jours) sont reconunandées pour les zones à pluviométrie inférieure à 900 mm. Quant aux variétés à cycle intermédiaire de l’ordre de 95 à 110 jours, elles sont recommandées pour la zone soudanienne (WEY, 1998).

L’agriculture irriguée au Burkina Faso est longtemps restée faiblement développée, malgré un potentiel de 233 500 hectares de terres irrigables et 500 000 hectares de bas-fonds facilement aménageables (FAOSTAT, 2015). Ainsi, avec seulement 9% de superficies irrigables valorisées dans les années 2000, ce taux est passé à environ 20% en 2013 (MARHASA. 2(14). En effet, ces dernières années. on assiste à la promotion de la culture de maïs irrigué (en saison sèche) à travers la petite irrigation et à [‘émergence de nouveaux acteurs ayant des objectifs d’agriculture marchande. Les études de DIALLO et al. (2012) ont montré que les régions productrices de maïs irrigué sont la Boucle du Mouhoun, les HautsBassins et les Cascades avec respectivement 7 482 tonnes, 2 488 tonnes et 1 894 sur une production totale de 13 430 tonnes. Selon les mêmes auteurs, les rendements de maïs au Burkina Faso sont assez uniformes en système pluvial et varient entre 1 114 kg/ha et 1 514 kg/ha. Les rendements passent du simple au triple en système irrigué. D’après DPPIV (2003) cité par OUATTARA (2009), les rendements grains du maïs irrigué sont estimés en moyennes de 7 à 8 t/ha.

Production et consommation du maïs au Burkina Faso 

Le Burkina Faso est classé parmi les 20 premiers pays producteurs qui, représentent 96 % de la production totale de maïs en Afrique sub-saharienne (FAOSTAT, 2015). En effet, le maïs est passé de 9 % à plus de 33 % de la production céréalière totale du pays entre 1985 et 2013. Les quantités de maïs produites sont passées de 0,8 millions de tonnes en 2005 à plus de 1,5 millions en 2013. Cette croissance est due à [‘extension des surfaces comme à la hausse des rendements (FAO, 2016). Le volume de maïs produit a connu un taux d’accroissement annuel moyen de 9,7 % entre 2003 et 2013, contre 3 % en moyenne pour les autres céréales, à tel point que le maïs a détrôné le miL en 20 Il, pour devenir la deuxième céréale la plus produite dans le pays.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. Généralités sur le maïs
1.1.1. Morphologie du maïs
1.1.2. Maïsiculture au Burkina Faso
1.1.3. Production et consommation du maïs
1. 1.4.1. Climat
1.1.4.2. Sol
1.1.5. Fertilisation minérale du maïs
1.1.5.1. Exigences du maïs en azote
1.1.5.2. Exigences du maïs en phosphore
1.1.5.3. Exigences du maïs en Potassium
1.2. Généralités sur la fertilité du sol
1.2.1. Définition de la fertilité du sol
1.2.1.1. Fertilité physique
1.2.1.2. Fertilité chimique
1.2.1.3. Fertilité biologique
1.2.2. Incidence de la culture de la banane et de la rotation culturale sur la fertilité des sols
1.2.2.1. Effets de la culture de la banane sur la fertilité du sol
1.2.2.2. Effets de la rotation culturale sur la fertilité du sol
1.2.3. Modes de gestion de la fertilité des sols
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
2.1. Présentation de la zone d’ étude
2.1.1. Climat
2.1.2. Végétation
2.1.3. Sols
2.1.4. Réseau hydrographique
2.2. Matériel
2.2.1. Matériel végétal.
2.2.2. Fertilisants utilisés
2.2.3. Caractéristiques de la parcelle utilisés
2.3. Méthodes
2.3.1. Dispositif expérimental
2.3.2. Conduite de l’essai
2.3.3. Evaluation des rendements et de ses composantes
2.3.4. Evaluation de la caractéristique chimique du sol
2.3.5. Evaluation de la quantité de résidus restant dans le traitement Paillage après récolte
2.3.6. Analyse statistique des données
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION
3.1. Résultats
3.1.1. Effets des différents modes de gestion des résidus du bananier et de la fumure minérale sur les rendements et les composantes de rendement du maïs
3.1.1. 1. Effets des modes de gestion des résidus du bananier sur les rendements du maïs et ses composantes
3.1.1.2. Effets de la fumure minérale sur les rendements et es composantes de rendement du maïs
3.1.1.3. Effets des différents modes de gestion des résidus du bananier et de la fumure minérale sur les rendements et les composantes de rendement du maïs
3.1.2. Effets des différents modes de gestion des résidus du bananier et de la fumure minérale sur les caractéristiques chimiques du sol
3.1.2.1. Effets des différents modes de gestion des résidus du bananier sur les caractéristiques chimiques du sol
3.1.2.2. Effets des traitements de fumure minérale sur les caractéristiques chimiques du sol
3.1.2.3. Effets combinés des modes de gestion des résidus du bananier et de fumure minérale sur les caractéristiques chimiques du sol
3.1.3. Quantité de la matière sèche (MS) des résidus du bananier perdue durant l’essai sur le traitement Paillage des résidus du bananier
3.2. Discussion
3.2.1. Effets des différents modes de gestion des résidus du bananier et de la fumure minérale sur les rendements et les composantes de rendement du maïs
3.2.2. Effets des différents modes de gestion des résidus du bananier et de la fumure minérale sur les caractéristiques chimiques du sol
3.2.3. Quantité de la matière sèche (MS) des résidus du bananier perdue durant l’essai sur le traitement Paillage des résidus du bananier
CONCLUSION

Mots clés: Enfouissement des résidus, paillage, paramètres chimiques du sol, productivité du maïs, sol ferrugineux tropical, Burkina Faso.

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