Modèle mathématique de crédit pour le particulier 

Modèle mathématique de crédit pour le particulier 

APPROCHE RISQUE DU PARTICULIER

Les crédits aux particuliers sont pour le secteur bancaire un domaine d’activité à part entier. Pendent long temps, l’endettement du particuliers, notamment à court terme, a paru suspect. Les ménages dégagent traditionnellement une capacité de financement, le recours aux crédits demeurant un événement exceptionnel, comme l’achat d’un logement par exemple.
Aujourd’hui ces réticence ont disparu et les particuliers utilisent quotidiennement le crédit tant à court qu’à moyen ou long terme, et l’endettement bancaire des particulier est un marché en expansion régulier qui supplée par fois opportunément la demande mois active émanant des entreprises.
Dans un premier temps, les établissements de crédit ont traité les demandes de crédit des particuliers selon les mêmes méthodes que les entreprises. Mais, le grand nombre de dossiers a traité, le faible mentant des crédits demandé et la rapidité nécessaire de la réponse ont conduit les banque à automatiser le traitement des demandes de crédit par la méthode bien connu aujourd’hui dite crédit scoring.

 Approche classique

Dans l’approche classique du risque des crédits aux particuliers, le banquier analyse la capacité de remboursement de l’emprunteur : les annuités ou mensualités de remboursement ainsi que les intérêts ne doivent pas constituer une charge insupportable par rapport aux revenus actuels ou futurs. L’octroi du crédit s’accompagne en outre fréquemment d’une prise de garantie que le banquier fera jouer si l’insolvabilité de l’emprunteur se manifeste. Les particuliers demandent deux sortes de crédits :
1. des crédits à court terme destinés à pallier un décalage temporaire entre revenus et dépenses.
2. des crédits à moyen et long terme dont l’objet est le financement de l’acquisition de biens immobiliers.

 Le crédit scoring

Dans l’approche classique, l’analyse des facteurs qui feront obstacle au remboursement est subjective. Il est alors logique de se demander si demander si une rechercher systématique de relation entre la solvabilité de l’emprunteur et ces facteurs ne permettrait pas à la fois de déceler les caractéristiques les plus pertinentes, c’est-à-dire à plus haut pouvoir prévisionnel, et de simplifier aussi l’approche du risque. L’analyse statistique fournit de nombreuses  techniques de traitement des informations relatives au comportement des agents économiques et qui sont appliquées à la prise de décision en matière de crédit.
Les premières recherches entreprises dans ce sens l’ont été aux Etats-Unis, notamment lorsqu’un vendeur de voitures d’occasion constatât que les clients qui avaient acheté une voiture et qui remboursaient avec difficulté, avaient de nombreux points communs. Elles se sont développées parallèlement à l’accroissement du crédit à la consommation et le crédit scoring a été introduit en France dans le courant des années soixante-dix. A l’heure actuelle, la plupart des établissements de crédit y ont recours. On s’attachera successivement à l’objectif, à la méthodologie et à la portée du crédit scoring.

ANALYSE DES RATIOS

 Eléments d’analyse financier

Le bilan financier ou bilan liquidité-exigibilité donne une image de la valeur du patrimoine de l’entreprise. Sa structure repose les notions d’actifs net, de liquidité et exigibilité de fonds de roulement(Fr) ou fonds de roulement de liquidité.

 Critères de classement des postes du bilan financier

Liquidité

Les éléments sont rangés à l’actif dans un ordre de liquidité croissante du haut vers le bas.la liquidité est l’aptitude d’un actif à se transformer immédiatement en monnaies.
Exemple
Les immobilisations ne son pas liquides,
Les créances sont plus liquides que les stocks,
Les disponibilités sont parfaitement liquides.
Actif
Active immobilisé : immobilisation incorporel, immobilisation corporel, immobilisation financières, amortissement ;
Actif circulant : les stocks client et comptes rattachés, autres créances ;
Trésorerie : titre et valeurs de placement, chèque et valeur à encaisser.

 Exigibilité

Les éléments sont rangés au passif dans un ordre d’exigibilité croissante du haut vers le bas. Une dette est d’autant plus exigible qu’elle doit être remboursée rapidement.
Exemple
Les capitaux propres ne sont pas exigibles,
Les dettes à plus d’un an sont moins exigibles que les dettes à moins d’un an,
Passif
Financement permanant : provision pour risque, provision de charge, dette financement.
Ressource propre et assimilées : capitaux propre, compte courant d’associer stable.
Passif circulant : fournisseur et compte rattaché, dettes fiscales et sociale, autres dettes.

L’excédent brut d’exploitation (EBE)

L’excédent brut d’exploitation représente la part de la valeur ajouté qui revient à l’entreprise et aux apporteurs de capitaux. En effet, l’EBE se calcule à partir de la VA en soustrayant les charges de personnel et les impôts et taxes. Or, La VA est la somme des rémunérations des facteurs travail, capital et Etat. Si on enlève la rémunération du facteur travail (charges de personnel) et de l’Etat (impôts et taxes), il reste donc la rémunération du facteur capital.
L’EBE doit donc permettre à l’entreprise de rembourser ses dettes et payer ses charges financières, d’investir (investissement de maintient grâce aux DAP et investissement de croissance grâce aux bénéfices mis en réserve).
L’EBE est le meilleur solde pour réaliser des comparaisons interentreprises, car son calcul est effectué avant prise en compte des politiques d’amortissement (calcul des amortissements) et des politiques financières (calcul des charges financières). Il représente donc les liquidités que l’entreprise tire de son exploitation et mesure la rémunération des apporteurs de capitaux. Ceci permet de comparer les entreprises uniquement sur les excédents dégagés par l’exploitation indépendamment de la politique financière. L’EBE est donc un indicateur de l’efficacité économique de l’entreprise à travers son activité d’exploitation.

APPROCHE RISQUE DES PROFESSIONNELS

Le marché des professionnels présents beaucoup de similitudes avec celui des particuliers.la gamme de produits spécifiques est limité chez les banques marocaines.
S’agissant d’un marché relativement hétérogène, différentes techniques et outils sont utilisés par les banques et sont à l’origine du développement de ce marché tel la segmentation du secteur professionnel :
Dans ce travail s’intéressera exclusivement à l’étude du risque de crédit à l’occasion des demandes d’engagement relatives à ce marché. Il y a lieu d’ores et déjà de distinguer deux catégories de clientèle de professionnels :
Clientèle structurée et tenant une comptabilité selon les normes en vigueur pour laquelle une appréciation du risque pourra être menée grâce entre autres outils à l’analyse financière.
Clientèle non structurée, dont l’approche simplifiée consisterait à bien cerner le besoin de financement et essayer d’y répondre (besoin de trésorerie ou d’investissement) en appuyant l’analyse sur les notions de revenus et de chiffre d’affaires.

L’approche classique : l’analyse financière.

L’analyse financière est valable pour les affaires structurées déjà en active. Il faut reconnaître que la plupart des dossiers traités par les établissements de crédit marocains pour les professionnels ne sont pas compris dans ce cadre. Pour cette raison, la pertinence de l’analyse est à trouver en cernant les besoins à l’aide d’autres outils appropriés que nous présenterons plus loin.L’analyse financière permet de connaître la situation d’une entreprise (activité, performances réalisées, structure financière), de l’interpréter, d’effectuer des comparaisons et donc de prendre des décisions.L’ensemble des connaissances nécessaires à la compréhension des techniques à mettre en œuvre pour étudier l’activité, la rentabilité et le financement l’entreprise est présente sous la forme de synthèses structurées.Cette analyse est effectuée à partir des états comptables de synthèse (bilan, compte de produits et charges, état des soldes de gestion,…) qui font l’objet de retraitements et de reclassements.

 Analyse financier

L’analyse financière est une aide à la prise de dé décision ; elle permet d’améliorer la gestion de l’entreprise et de répondre aux questions suivantes :
Quelle est la valeur de l’entreprise ?
L’entreprise est-elle rentable ?
Sa structure financière est-elle équilibrée ?
Quels sont les points forts, les points faibles et les potentialités de l’entreprise ?
Quel sont les risques encourus ?

 Diagnostic financier

Il s’agit de faire une analyse judicieuse, rigoureuse et sans concession des documents
comptables :
• Bilan ;
• Comptes de produits et charges (CPC) et Etats des soldes de gestion ;
• Etat des bénéfices non répartis (non affectés) ;
• Etat de l’évolution de la situation financière ;
• Notes complémentaires aux états financiers.
Tous les professionnels ne disposent pas de documentation comptable, c’est pour cela qu’il faut distinguer entre les professionnels structurés (disposent d’une documentation comptable en en bonne et due forme) et ceux non structurés.
Même s’il n’est pas qu’un des éléments ponctuels de l’examen du risque, le diagnostic financier demeure la clé de voûte de toute approche car il permet de cerner aussi bien les handicaps que les atouts de l’entreprise. Il s’agit d’un art qui repose sur le jugement et l’expérience du gestionnaire analyste.
L’analyse doit être plus fine, bref, il ne s’agit plus de constater à posteriori la solvabilité ou l’insolvabilité évidente de l’entreprise mais de détecter les signaux d’une défaillance prochaine et des causes cachées retardant l’apparition de pertes.

 Gestion de risque de crédit

 Les risques classiques connus

IL n’y a pas d’activité financière, ni économique en général, sans prise de risques. Dans le cadre des activités de marchés, on distingue classiquement:
Risque de liquidité: Il s’agit du risque le plus important pour un établissement bancaire qui se matérialise en générale par une course au guichet des épargnants pour retirer leur épargne suite à une rumeur de non solvabilité par exemple.

Le risque de crédit : c’est le risque ”historique” de la banque dont les métiers de base sont le prêt et le financement. Une banque qui prête à un état risqué ou à une entreprise risquée prend le risque de ne pas récupérer l’intégralité du principal da son prêt. Ce risque est lié à la qualité de signature de l’emprunteur. Le risque de crédit se subdivise en 4 catégories :
le risque de défaut du client, le risque de dégradation de la qualité de sa signature (risque de transition de rating), le risque de marché sur la qualité de sa signature (ou risque de spread) et le risque de contrepartie sur les contrats dérivés avec une contrepartie risquée.

Le risque de marché : Les différents facteurs de risques liés au marché sont:
Les taux
Les cours de change
Les cours des actions
Les prix des matières premières
Toute variation de ces données a un impact sur les positions et les portefeuilles détenus par la salle. Un système d’information dédié aux risques de marché doit comprendre:
Une base de données centralisant toutes les positions sujettes aux risques et les résultats des calculs ;
Un référentiel des instruments financiers de référence ;
Une base historique des prix de marché ;
Un moteur de calcul de valorisation et de fonctions statistiques;

 

 

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Table des matières

Introduction
APPROCHE RISQUE DU PARTICULIER
I- Approche classique
II- Le crédit scoring
II-1. L’objectif du crédit scoring
II-2. Méthode de crédit scoring
II-2-1. Analyse discriminante d’un échantillon de dossier
II-2-2. Règles pour définir un bon ou mauvais client
a- La détermination de critère de solvabilité
II-2-3. Structure des clients à partir d’un système de notation
III- Modèle mathématique de crédit pour le particulier 
III-1. Le modèle « Personne Physique Non Commerçante” (P.P.N.C.)
III-2. La détermination du « degré de confiance”
III-3. La prise en compte du revenu et des chargés du postulant
III-4. Calcule de M j
IV- Conclusion 
ANALYSE DES RATIOS
I- Eléments d’analyse financier
I-1. Définition
I-2. Critères de classement des postes du bilan financier
I-2-1. Liquidité
I-2-2. Exigibilité
I-3. Le chiffre d’affaires (CA)
I-4. La production de l’exercice
I-5. La valeur ajoutée (VA)
I-6. L’excédent brut d’exploitation (EBE)
I-7. La capacité d’autofinancement (CAF)
I-8. Fond de roulement
II- Ratios de rentabilité économique 
II-1. Taux de marge brute
II-2. Taux de rotation
II-3. Rentabilité économique
III- la rentabilité financière
IV- Ratios de solvabilité
IV-1. Taux de marge nette d’exploitation ou taux de probabilité
IV-2. L’autonomie financière
IV-3. Solvabilité générale
IV-4. Liquidité générale
IV-5. Liquidité immédiate
IV-7. Ratio de solvabilité
IV-8. La capacité d’endettement
APPROCHE RISQUE DES PROFESSIONNELS
I- L’approche classique : l’analyse financière
I-1. Analyse financier
I-2. Diagnostic financier
II- Modèle mathématique pour décider un crédit 
II-1. Le ratio Scoring
II-2. La prise en compte la forme juridique de l’entreprise et la garantie
II-2-1. L’incidence des facteurs qualitatifs Q.
II-3. La prise en compte de la surface financière du demandeur
II-4. Choisir la méthode qui ne donne un meilleure rendement
III- Gestion de risque de crédit 
III-1. Les risques classiques connus
III-2. Mesure de risque
III-2-1. Valeur risque (VAR)
III-3. Application
III-4. Modèle d’évaluation des actifs financiers
III-4-1. La diversification

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