MODE DE CONTRACEPTION CHEZ LA FEMME NULLIPARE

 MODE DE CONTRACEPTION CHEZ LA FEMME NULLIPARE

La place du DIU dans l’activité des médecins est variable

La pose était considérée comme faisant partie de l’activité des gynécologues mais à intégrer dans leur exercice pour les médecins généralistes. Les motivations de ces derniers.à le faire étaient multiples:
-La réponse à une demande. «MG2m: Le fait qu’il y avait une demande : j’étais en campagne et j’étais obligée de faire de la gynéco.»
-La proposition d’un choix exhaustif aux femmes. «MG9g: De permettre aux femmes de pouvoir choisir leur contraception. Donc à partir du moment où elles choisissaient j’avais à leur proposer tous les modes de contraception et savoir le poser car si on sait pas faire je pense qu’on a du mal à en parler. »
-Le manque d’accessibilité à une consultation de gynécologie.
-La volonté de réaliser une médecine globale. «MG5m: Le temps d’attente pour avoir un rendez-vous déjà à l’époque et surtout c’est un acte qui est tout simple et de médecine globale: je m’étais installé pour faire de la médecine générale, complète. »
-L’exercice auprès des médecins qui en posaient.
-L’apprentissage du geste technique pendant leurs études ou la participation à des formations de gynécologie.
Vingt cinq médecins avaient déjà posé un DIU à une femme nullipare, 7 n’en avaient pas posé. La pratique va de la proposition à la pose:
-Une majorité proposait et posait en deuxième voire en dernière intention mais cela restait un geste rare. «G2g: Chez les nullipares jamais en première intention, toujours comme alternative quand on a des soucis de contraception.», «MG8g: Ca a dû m’arriver deux fois.»
-Une minorité proposait en première intention et posait. «MG5g: chez une jeune femme qui souhaite une pilule, on lui parle de tout à égalité. »
-Une minorité proposait en deuxième voire en dernière intention mais ne posait pas, ils adressaient alors vers un gynécologue. «MG11g: Je lui donne une adresse de gynéco.»
-Une minorité proposait en deuxième voire en dernière intention, ne posait pas mais serait prête à le faire s’il y avait une demande. « MG7m: Qu’est ce qui ferait que vous seriez prête à en poser chez la nullipare? Je ne sais pas, les occasions. »
-Très peu de médecins ne proposaient pas et ne posaient pas.

Le DIU existait parmi un panel de contraceptifs plus acceptables, plus efficaces et mieux tolérés.

Les autres méthodes pouvaient être plus faciles à mettre en place. «MG5g: on leur en parle pas car il y en a d’autres alors pourquoi celui-là, c’est compliqué, il faut avoir ses règles, dans l’organisation, qu’elles aient sous la main la prescription. »
Plus simple, la pilule était prescrite en priorité puis l’implant. «G1g: souvent c’est la pilule d’emblée car c’est plus connu, c’est facile malgré tout.», «MG4m: les réponses des filles qui ne souhaitent pas la pilule et qui sont nullipares à l’heure actuelle se portent plus sur l’Implanon® que sur le stérilet.»
Le DIU nécessitait une intervention médicale pour le retirer. «MG9g: cette contraception n’est pas aisée dans le sens où quand elle veut la prendre ou l’arrêter ça nécessite une intervention médicale.»
Sa longue durée d’action n’était pas adaptée en raison du désir de grossesse supposé à court ou moyen terme. «G1m: s’investir dans une contraception pour cinq ans alors qu’elles vont vouloir des enfants… en général, c’est la période de « reproduction » et c’est un peu dommage de mettre une contraception pour quelques mois.»
Il était jugé moins efficace qu’une pilule bien prise, particulièrement le DIU au cuivre, surtout chez ces femmes ayant un indice de fertilité élevé. Le risque de grossesse extra uterine (GEU) et d’expulsion était considéré plus important. «G4m: …le stérilet à l’inverse de la pilule n’empêche pas la grossesse extra-utérine car il empêche la grossesse intra-utérine mais pas l’ovulation… », «G3g: ça avait été montré par une étude de l’Amgen…plus de 10% d’expulsions.»
Sa tolérance était imprévisible. Il pouvait entrainer des dysménorrhées ou une aménorrhée, de l’acné, des douleurs et une prise de poids souvent mal acceptées à cet âge. Ces intolérances faisaient craindre aux médecins un refus dans l’avenir de cette contraception par les patientes.
«MG1g: Le fait aussi de ne plus avoir de règles ou des cycles irréguliers c’est plutôt moins bien vécu chez la femme jeune que chez la femme d’âge mur.», «MG5g: C’est important de ne pas stigmatiser une expérience comme définitivement négative. Comme on a des années et des années de contraception à assurer, alors si la femme a des idées reçues sur un mode de contraception, c’est se priver de quelque chose qui pourrait être utile notamment après 35 ans si elle est fumeuse.»
La taille actuelle du DIU hormonal était considérée comme inadaptée au col et à la cavité utérine des nullipares, les DIU courts au cuivre étaient majoritairement préférés. «G1g: je prends des stérilets courts au cuivre. Les Mirena®, j’en ai mis quelquefois mais … comme il est trop gros les gens reviennent car ça donne des douleurs.»

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-Matériel et méthode  
-Résultats  
-Discussion  
-Conclusion  
-Bibliographie  
-Table des matières

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