Mise en application locale de l’accessibilité des espaces publics : cas de la ville de Toulouse 

Vers la prise en compte de tous les handicaps et de l’ensemble de la chaîne de déplacement

L’objectif dans cette partie est d’analyser l’évolution des représentations et de la prise en charge du handicap par la société. Cet historique est indispensable pour comprendre les ambitions des politiques publiques actuelles, en faveur d’une prise en compte de tous les types de handicap au sein même de l’ensemble de la chaîne de déplacement.

D’une malédiction divine à l’apparition de la notion de handicap

Au cours du temps, la vision et la prise en charge du handicap ont beaucoup évoluées d’un point de vue social et politique.
A l’antiquité, les personnes handicapées, et particulièrement les enfants étaient totalement exclus de la société. Ils étaient considérés comme impurs ou victimes d’une malédiction divine.
La difformité à cette époque est le signe de la colère des Dieux à l’égard des hommes. Pour se protéger, les familles adoptent plusieurs solutions : le rejet, l’abandon ou l’exposition afin que les dieux reprennent la vie de ceux qui ont subi leur colère et qui annoncent des catastrophes.
Certains enfants handicapés pouvaient être tués dès la naissance, laissés à l’abandon en pleine nature, ou encore utilisés par des mendiants pour mieux attirer et accentuer la compassion.
L’infirmité et la différence sont également le signe d’une faute. Dès cette époque, les personnes malades et difformes sont classées dans la société : la difformité congénitale est exposée, rendue aux dieux ; la maladie mentale est cachée, mais non exclue puisqu’on lui attribue parfois un sens divin ; et les maladies et infirmités acquises sont soignées, traitées et prise en charge par le système antique.
C’est au début du Moyen-âge que les premiers hospices sont mis en place pour accueillir les infirmes, les pauvres et les miséreux de la société. Le handicap et les situations propres à cette catégorie de population suscitent la peur. Ces personnes sont méprisées car elles représentent un risque pour la sûreté d e tous et peuvent être contagieuses… C’est pourquoi la société ressent le besoin de dissimuler cette différence par l’enfermement.
En parallèle, la Cour des Miracles était le fief parisien des mendiants, infirmes et voleurs de multiples origines. Louis XIV est aussi l’un des pionniers de cette démarche en ordonnant la création de l’Hôpital de la Salpêtrière pour le renfermement des mendiants, et l’Institution des Invalides pour l’accueil des soldats invalides ou âgés.
Paradoxalement, certaines personnes (nains, bossus et fous notamment) ont le droit à la liberté. On leur accorde même un statut particulier du fait de leur différence qui les met à distance des lois établies.
A la mort de Louis XIV, ce système d’enfermement et d’exclusion des infirmes s’affaiblit au profit de la médecine et de nouveaux courants de pensées.
Le XVIIIème siècle, ou le siècle des Lumières, prône la raison, la science et le respect de l’humanité. Il se caractérise par la progression de la médecine et de la biologie. Les scientifiques découvrent les mécanismes de l’hérédité et de la contagion. Les connaissances commencent ainsi à se rationaliser, mais il faut du temps avant qu’elles ne se répandent et que la société en général change son regard et ses justifications de la différence. Les médecins cherchent alors les causes du handicap, on commence même à accuser et culpabiliser les parents, en les considérants comme responsables des problèmes de leurs enfants, en raison des liens de filiation. Toutefois, le développement de la médecine met en évidence un nouvel ordre social qui garantit la nécessité de regrouper, d’enfermer et de mettre à l’écart les personnes anormales. Certaines deviennent de véritables curiosités de foire avec des pratiques d’exhibitions qui perdurent jusqu’au XXièm e siècle.
Parallèlement, plusieurs auteurs et personnalités de l’époque seront précurseurs des nouvelles idéologies sur le handicap. On peut par exemple citer Diderot (1713-1784), un des plus grands philosophes de ce siècle qui a publié des essais cherchant à démontrer l’égalité des esprits pourvus qu’on leur consacre suffisamment d’instruction et d’éducation, et cela malgré les différences entre individus. L’Abbé de l’Epée (1712-1789) fonda une école pour les sourds-muets et inventa des signes méthodiques pour leur permettre de communiquer. Ou encore, Valentin Haüy (1745-1822) fonda de son côté l’institution des jeunes aveugles et inventa des caractères en relief pour leur ouvrir l’accès à la lecture.
A partir du XXème siècle, les premières préoccupations médicales et de rééducation concernant les personnes atteintes d’une déficience se sont tournées vers deux catégories de personnes en priorité : les accidentés du travail à la fin du 19ème siècle dans un contexte d’industrialisation, puis les victimes de l a première guerre mondiale de 1914-1918. Le dommage se traduit par une incapacité de travail, interprété comme le résultat d’une activité collective (l’activité industrielle ou la défense de la patrie). En tant que tel, la nation se doit de dédommager ces « handicapés-héros ». L’apparition des premiers centres de rééducation est concomitante à la fin de la seconde guerre mondiale qui est responsable de nombreuses invalidités. La pénurie de travailleurs qui en résulte se traduit par un besoin de permettre la réintégration des invalides de guerre dans le monde du travail, première forme d’insertion sociale des personnes atteintes d’une déficience.
Parallèlement, une épidémie de poliomyélite, ayant des conséquences sur le système nerveux de la personne, est à l’origine de la création de structures spécialisées de prise en charge. Cependant, ces centres de rééducation contribuent à un phénomène de marginalisation dans la mesure où ils sont situés loin des agglomérations et des lieux de vie, à une époque où l’urbanisation est importante.
L’infirme, l’aveugle, le paralytique, le fou etc… tous sont considérés à priori comme incapables de subvenir à leurs besoins étant donné qu’ils ne peuvent pas travailler. Des lieux sont réservés pour ces personnes qu’on n’appelle pas encore « handicapées » , ce sont les hôpitaux, puis les hospices, puis les asiles. Pour les personnes handicapées de naissance, l’idée de soins appropriés met du temps à émerger. A cette époque, les « débiles », les sourds -muets, les « fous » sont la plupart du temps considérés comme inéducables : ils sont pris en charge dans les hôpitaux psychiatriques, qui sont alors des lieux de vie, de soins, mais non d’éducation, et qui ont rarement pour objectif la participation à la vie de la société. Ces derniers subissent encore des phénomènes d’injustices et d’exclusions.
On assure donc la sécurité de la société en enfermant « les anormaux »… et on protège les anormaux en leur garantissant des soins et des lieux d’accueil, puisqu’ils seraient incapables de se débrouiller seuls à l’extérieur !
Cependant, les pratiques de réadaptation et de rééducation en lien avec les invalides de guerre se développent tout au long du 20ème siècle et sont une alternative à l’assistance. Mais elles sont aussi liées à un processus de normalisation en termes d’équité sur la norme sociale de l’homme valide : travailler, être indépendant économiquement et avoir une famille. Cette période a joué un rôle majeur dans la transformation des représentations et des définitions concernant les personnes atteintes de déficiences.
Des recherches portant sur les attitudes à l’égard des infirmes ont vu le jour dans les Etats-Unis à la fin des années quarante. Elles permettront d’analyser les représentations que la société porte sur cette catégorie de personne, dans l’objectif de contribuer à une évolution des mentalités. Les premiers chercheurs à œuvrer dans ce champ ont adopté une définition minimale de l’infirmité et de la valeur sociale négative qui leur sont attribuées. « Une infirmité est simplement une variation du physique à laquelle nous donnons une valeur négative » (Meyerson, 1948). On peut constater d’entrée de jeu que la notion d’infirmité inclut dans un premier temps seulement la dimension physique, c’est-à-dire les différences perçues visuellement. C’est durant les années 1970 que le terme « handicap » se substitue progressivement pour désigner les personnes ayant soit des déficiences physiques ou sensorielles, appelées précédemment « infirmes », « invalides », soit des difficultés intellectuelles et sociales rassemblées sous l’appellation « d’inadaptés ». Il s’impose alors comme la catégorie unifiant l’ensemble des personnes atteintes d’une déficience, quelle que soit sa nature et son origine. C’est un premier basculement sémantique in tégrant ainsi une vision plus globale et intégrante des personnes handicapées dans leur ensemble.

La notion de « handicap » : une complexité d’approche.

L’utilisation de la notion de handicap pour désigner les personnes atteintes de déficiences est donc récente et se construit tout au long du 20 ème siècle.
Mais l’introduction et l’utilisation de ce terme n’a pas fondamentalement remis en cause la catégorisation et l’exclusion de ce type de personnes au profit de la société. Au final, il met l’accent sur les conséquences sociales dues à la déficience et sur le désavantage qui en découle pour la personne. Cette représentation des personnes porteuses de déficiences, couverte par la notion de « handicap », ainsi que les pratiques et les politiques qui les concrétisent au cours du temps, ont conduit à une mise à l’écart des personnes handicapées. Notamment lorsque l’intégration des personnes handicapées se fait via l’obtention d’un statut particulier de « personnes handicapées » qui la stigmatise. D’où une critique de ces représentations et pratiques développées dans les années 1970 par les personnes handicapées elles -mêmes. En effet, durant cette période les attentes des personnes handicapées évoluent. Elles vont revendiquer, véritablement pour la première fois, le droit de participer à la vie sociale et de pouvoir contrôler leur vie.
Elles contestent les pratiques et les politiques de l’époque qui les considèrent comme des sujets passifs excluent de la société. Elles s’opposent à la vision négative du handicap faisant de celui-ci une tragédie personnelle.
Dans les pays anglo-saxons, les personnes atteintes d’une déficience se rassemblent dans des mouvements et se mobilisent contre la discrimination subie tout au cours de l’histoire de manière plus ou moins différente. Elles agissent pour défendre leurs droits, pour une société accessible et inclusive. Cette volonté de l’accessibilité se manifeste véritablement pour la première fois par les personnes handicapées qui souhaitent pouvoir se déplacer et vivre librement dans notre société.
Au final, la définition du handicap est pour le moment extrêmement ciblée sur la personne en elle-même, ressentie par les principaux concernés comme une ségrégation et un étiquetage. Ces derniers revendiquent une volonté de prendre également en compte l’environnement dans lequel ils se trouvent.
Ces mouvements proposent des modèles alternatifs de définition du handicap. Ainsi, durant les années 1970 et 1980, sous l’impulsion d’acteurs de plus en plus divers, la notion de handicap telle qu’elle a été définie au cours du 20 ème siècle, les pratiques et les politiques auxquelles elle est liée, sont au centre de débats internationaux et nationaux, qui conduisent d’ailleurs à un éclatement des modèles de définition du handicap.

Pas à pas : l’accessibilité pour tous et partout

Parallèlement à l’évolution de la notion de handicap, les politiques ont posé des obligations d’insertion sociale depuis le milieu des années 1970 . Celles-ci sont déterminantes dans la reconnaissance et la prise en charge du handicap au sein de la société. Bien évidemment, le développement des lois a aussi joué un rôle majeur dans la progression de la notion de handicap, et inversement l’évolution des représentations portées sur le handicap ont permis d’amener de nouvelles réflexions sur les politiques publiques. Le premier grand dispositif législatif sur le handicap en France date réellement de 1975 avec la loi d’orientation en faveur des personnes handicapées.
F. CHAPIREAU (1988) montre que cette législation tente de combler le retard de la protection sociale des invalides pour raisons médicales par rapport aux victimes d’accidents du travail et de guerre.
La loi stipule l’importance d’intégrer une population fragilisée dans tous les domaines : travail, famille, école, transport… Il s’agit de répondre à l’obligation nationale de solidarité et d’égalité formelle des chances ; ce sont les valeurs, c’est-à-dire les représentations les plus fondamentales.

Les espaces publics : intérêts multiples et complexité de conception

L’espace public joue un rôle majeur dans l’accessibilité. Il est le support d’une mobilité croissante, mais également, et particulièrement en milieu urbain, un lieu de vie et de rencontres dont la fonction sociale est indéniable. L’espace public se caractérise par des usages, des formes et des intérêts variés : soit une multitude de préoccupations dont les acteurs de l’aménagement sont confrontés.
La conception de l’espace public se doit en priorité de répondre autant que possible aux multiples atten tes des usagers, en situation de handicap ou non. Ainsi prendre en compte l’accessibilité de l’espace public doit s’appréhender plus largement dans sa conception selon de nombreuses autres préoccupations. Comment l’accessibilité est-elle intégrée dans la production des espaces publics ? Comment cohabite-t-elle avec l’ensemble de ses objectifs ?

L’espace public : une notion complexe

Un rapide survol de l’histoire de la ville nous aidera à mieux comprendre les raisons de la complexité d’approche de la notion d’espace public . Plus largement, ce bref historique permettra d’appréhender les contextes d’apparition des principales formes et usages que présentent aujourd’hui ces espaces.
L’évolution de l’espace public au cours du temps apportera également des éléments sur la manière de le concevoir aujourd’hui, influant fortement sur la façon de prendre en compte l’accessibilité.
La sédentarisation d’Homo sapiens, il y a environ 15 000 ans, a conduit les Hommes à organiser progressivement leur espace de vie. Depuis tout ce temps, ces derniers tentent d’agencer et d’ordonner l’espace partagé quotidiennement.
Les espaces publics de la ville antique se caractérisent notamment par l’agora grecque et le forum romain . Ce sont des espaces aux formes définies par un bâti imposant, positionnés stratégiquement à la croisée d’axes de circulation importants, et à la proximité des grands édifices accueillant l’essentiel de la vie sociale. Relatif lieu de rassemblement libre et gratuit, les citoyens pouvaient y échanger biens, opinions et informations. C’était majoritairement des espaces de rencontre où l’on expose ses opinions politiques entre hommes libres.
Après l’effondrement de l’empire Romain, la ville médiévale subit une transformation radicale de sa configuration, mettant en avant des ruptures dans l’espace public. Au Moyen -âge, le bâti s’imbrique, se densifie, s’immisce dans les espaces jusqu’alors exempt de construction. La voirie de la ville médiévale est étroite, sinueuse et sombre. Elle prend la forme d’un tissu mouvant, informe, où rare sont les voies larges de plus de deux mètres. Les places, théâtres et les cirques disparaissent au profit d’une densité conséquente dont l’étendue de la ville est alors réduite sur elle-même.
Mais une vie grouillante s’y organise, et l’accès est autorisé à tous. Cette dissolution spatiale de l’espace public s’accompagne d’une émergence d’un lieu de confrontation et d’échange sociale. A l’inverse de l’agora athénienne, la rue médiévale est empruntée aussi bien par le seigneur que par le mendiant. « Les femmes y ont le droit de passage autant que les hommes, les ruraux autant que les bourgeois, le vieillard autant que l’enfant, l’animal autant que l’humain » (Baschet, 2003).
A partir du XVème siècle, la ville de la Renaissance est marquée par un retour à l’espace géométrique au service de l’expression du pouvoir politique. Jusqu’ici la dimension religieuse dominait, et peu à peu le pouvoir royal s’affirme dans la manière de concevoir la ville. L’espace géométrique et fonctionnel représente la gouvernance, la force et l’ordre. Au cours du temps, l’espace s’ouvre de nouveau et des programmes de démolition vont ainsi restructurer la ville.
A partir du XVIIème, les espaces communs sont réglementés, le contrôle par l’autorité se traduit ainsi par l’élargissement des perspectives et l’agrandissement des jardins et places. L’espace public devient un lieu de démonstration du pouvoir de l’autorité.

L’espace public : une conception complexe

Trois principaux critères ont été mis en évidence et son détaillés ci-dessous.
Une diversité des formes et des usages :
Les espaces publics jouent des rôles différents dans l’organisation territoriale, ils prennent alors des formes très variées et peuvent constituer le support de nombreux usages.
Dresser une typologie des espaces publics peut se présenter de diverses manières et selon des indicateurs très variés. Il est d’ailleurs difficile d’élaborer une typologie d’espaces publics, d’une part car sa notion est complexe et d’autre part car ils présentent diverses formes et accueillent des usages variés. Au final, il n’existe pas une méthode propre visant à définir les différentes catégories d’espaces publics. La ville de Toulouse, dans son cahier de l’espace public toujours en cours d’élaboration, réalise des distinctions en fonction de leur morphologie : les voies, les places, les espaces végétalisés et les espaces d’eau. Autre exemple, l’Agence de Développement et d’Urbanisme de l’Agglomération Strasbourgeoise définie des typologies d’espaces publics en fonction de leurs services rendus, leur fréquence d’usage et leurs rayons d’accès.
Globalement, malgré les différentes classifications, on retrouve les formes suivantes : le réseau viaire (de la ruelle à l’avenue), les places, les jardins, les squares, les parcs, les promenades, les fleuves, etc… Autant de formes variées qui se sont développées au cours du temps et qui accueillent aujourd’hui de nombreux usages.
L’espace public, et particulièrement en milieu urbain, supporte une mobilité croissante et constitue également un lieu de vie et de rencontres dont la fonction sociale est indéniable. Les usages se caractérisent principalement par deux principes intrinsèquement opposées : le mouvement et le séjour.

L’accessibilité dans l’espace public : spécificités et règlementation

La conception de l’espace public intègre obligatoirement la nécessité d’accessibilité au cœur des aménagements. Il jouera un rôle primordial et constituera un maillon essentiel au cœur de la chaîne de déplacement. Autrement dit, une personne doit pouvoir partir de son logement et se rendre à un lieu souhaité sans rencontrer d’obstacle de nature à la faire renoncer.
Nous verrons ici que l’espace public doit être en accord avec les visions actuelles de l’accessibilité, soit une prise en compte de tous les handicaps, permettant ainsi à ces usagers d’intégrer une logique de continuité dans la chaîne de déplacement. Mais qu’elles sont les spécificités des personnes en situation de handicap dans l’espace public ? Qu’elles sont les principales difficultéspour prendre en compte tous les types de handicap ? Et enfin, quelle règlementation s’applique tout particulière sur l’espace public ?

Les spécificités du passant en situation de handicap dans l’espace public

Désormais, tous les types de handicaps sont pris en compte dans l’aménagement des espaces publics. Il est donc important de connaître les caractéristiques des différentes déficiences, pouvant entraîner une modification des possibilités d’accès du passant à l’espace public. Cela permettra ainsi de mieux appréhender les éventuelles difficultés rencontrées par ces types d’usagers.

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Table des matières
REMERCIEMENTS 
TABLE DES MATIERES 
INTRODUTION 
I. L’accessibilité de l’espace public au prisme du handicap
1.1. Vers la prise en compte de tous les handicaps et de l’ensemble de la chaîne de déplacement
1.1.1. D’une malédiction divine à l’apparition de la notion de handicap
1.1.2. La notion de « handicap » : une complexité d’approche.
1.1.3. Pas à pas : l’accessibilité pour tous et partout
1.2. Les espaces publics : intérêts multiples et complexité de conception
1.2.1. L’espace public : une notion complexe
1.2.2. L’espace public : une conception complexe
1.2.3. L’accessibilité dans les principes fondamentaux de conception
1.3. L’accessibilité dans l’espace public : spécificités et règlementation
1.3.1. Les spécificités du passant en situation de handicap dans l’espace public
1.3.2. Vers une conception des espaces publics pour une accessibilité généralisée
1.3.3. Les dispositifs règlementaires pour l’accessibilité des espaces publics
II. Mise en application locale de l’accessibilité des espaces publics : cas de la ville de Toulouse 
2.1. La loi handicap de 2005 : des progrès mais encore des insuffisances pour la majorité des villes françaises
2.1.1. Les limites de « l’accessibilité »
2.1.2. Le baromètre de l’APF : un constat accablant
2.1.3. Principaux problèmes rencontrés par les villes françaises dans l’application de la politique
accessibilité
2.2. La ville de Toulouse dans la prise en compte de l’accessibilité des espaces publics
2.2.1. Toulouse s’adapte pour une ville accessible
2.2.2. Une multiplicité d’acteurs intervenant dans l’accessibilité des espaces publics pour la ville de Toulouse
2.2.3. Les documents phares pour l’accessibilité des espaces publics
2.3. L’accessibilité de l’espace public dans le quartier de Borderouge
2.3.1. Le quartier Borderouge comme véritable lieu de vie
2.3.2. L’espace public handicapant ?
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE / SITOGRAPHIE 
TABLE DES ILLUSTRATIONS 
ANNEXES

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