METHODOLOGIE D’OBSERVATION BIOLOGIQUE DU Pterocarpus errnaceus

METHODOLOGIE D’OBSERVATION BIOLOGIQUE DU Pterocarpus errnaceus

CHAP 1 : CRITERES DE CHOIX DES SITES D’ETLTDE

La zone d’intervention de l’étude se situe dans le rnassif de Nétéboulou, qui compte 19 villages. Quatre sites d’étude sont retenus pour réaliser un échantillonnage représentatif de la zone. Un des objectifs est de caractériser les pratiques d’émondage et les facteurs déterminant les modalités d’exploitation. On suppose alors que le facteur ethnique joue un rôle dans la variation des pratiques, nous décidons alors de sélectionner deux villages mandingues et deux villages peuls dans le but d’en comparer les données. Les zones de travail doivent prendre en compte la diversité socio-économique de la population du massif de Nétéboulou, ceci dans un contexte bio-physique autant que possible relativement homogène. Le premier critère pris en compte au sein des villages est l’importance de l’activité pastorale, jouant directement sur l’activité plus ou moins représentée de l’émondage. Elle dépend essentiellement de : – la population totale ; – du nombre d’éleveurs, paramètre fondamental pour obtenir un large éventail des pratiques présentes dans la zone ; – l’importance du cheptel qui exerce une pression plus ou moins grande sur le milieu. En outre, la densité suf6sante de Pterocarpus erinaceus sur les terrous est également un paramètre non négligeable, directement lié à l’observation ou non de l’émondage. Enfin, l’accessibilité est entrée en ligne de compte, certains villages s’avèrent inaccessibles en moto surtout pendant la saison des pluies. Un récapitulatif de ces données pour l’ensemble des 19 villages se trouve sous forme de tableaux, présentés en annexe 1. Aussi, le choix s’est porté sur les 4 villages suivants : – Saré Ngaba : population peui, – Kounkouba : population peui, – Madina Gueneto : population mandingue, – Bantantinty : population mandingue. Les villages cités sont localisés au sein du massif en annexe 2. L’étendue du travail pour chaque village est le terroir agricole, c’est-à-dire l’ensemble du temtoire exploité à des fins agricoles par une communauté villageoise. Par contre, pour les suivis de berger, le cadre de l’étude s’étendra sur tout le terroir, considéré comme l’ensemble du territoire sur lequel une communauté définit et exerce ses droits fonciers et juridiques, et qui correspond présentement à la zone d’exploitation par émondage du Pterocarpus erinaceus.

Evaluation de la biomasse fourragère totale

On considère la biomasse fourragère totale comme la quantité de matière produite et résultat de la photosynthèse. Elle s’obtient en mesurant la biomasse végétale produite à un moment donné. Dans la pratique, il faut distinguer la biomasse totale et appétible. Dans notre cas, le Pterocarpus erinaceus étant émondé, la totalité de son feuillage est rendu accessible pour le bétail même si ce n’est pas toujours vrai car le berger a ses propres limites liées au port de l’arbre. Ce travail tente de quantifier l’importance pastorale du Pterocarpus erinaceus. Il est, en effet, intéressant d’estimer la quantité de feuillage produit par un individu et de mettre en évidence la variation individuelle de cette production. 3.2. Méthode Logiquement, la sélection des individus s’effectue sur des individus non émondés, choisis parmi les arbres témoins préalablement identifiés pour le suivi phénologique. Les mesures sont menées sur 2 terroirs uniquement pour des contraintes de temps et se limitent à 8 vènes, seuls individus demeurant non émondés. L’évaluation de la biomasse fourragère ligneuse peut se réaliser par des méthodes destructives ou non. Dans un premier temps, nous envisageons d’utiliser une méthode allométrique, non destmctive. Elle utilise des équations de régression entre des mesures individuelles de biomasse, destmctives, et des paramètres dimensionnels des arbres (hauteur, diamètre, volume de la couronne, circonférence du tronc, … etc). Mais ce protocole s’applique sur des individus de port naturel, ce qui n’est pas le cas des Pterocarpus erinaceus localisés sur le terroir agricole, qui subissent une pression anthropique importante modifiant ainsi leur aspect. Finalement, la méthode retenue consiste à la défoliation partielle de l’individu, de la hauteur d’un mètre linéaire. Sur chacun des arbres, on comptabilise le nombre de mètres linéaires formant la totalité du houppier. L’échantillon recueilli est pesé, séché et repesé afin d’obtenir les résultats en matière sèche par mètre linéaire et par individu.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
1EME PARTE : CONTEXTE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE
CHAP 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL : LE PROGEDE
1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL : LE PROGEDE
1 . Contexte de mise en place
2 . Problématique et objectifs du PROGEDE
3 . Zones d’intervention et actions menées
CHAP II : PROBLEMATIQUES DE L’ETUDE
1 .Cadre de l’étude
2 . Objectifs
3 . Enjeux et justfications
CHAP III : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
1 . Localisation et situation administrative
1.1. Aperçu sur le Sénégal
1.2. Le massif de Nétéboulou
2 . Le milieu physique
2.1. Un climat soudano-sahélien
2.2. Topographie et hydrographie
2.3. Une aptitude pédologique de faible à moyenne
2.4. Une végétation de type savane
3 . Le milieu humain
3.1. Population
3.2. Les activités socio-économiques : un système de production agro-sylvopastoral
2EME PARTIE : MATERIEL ET METHODES
CHAP 1 : CRITERES DE CHOIX DES SITES D’ETLTDE .
CHAP II : METHODOLOGIE D’ETUDE DES PRATIQUES D’EMONDAGE
1 . Les enquêtes
1.1. Objectifs .
1.2. Echantillonnage
1.3. Elaboration des fiches d’enquêtes
2 . Les suivis de bergers et de leur troupeau
2.1. Objectifs
2.2. Critères de choix des éleveurs et échantillonnage
2.3. Les paramètres relevés
CHAP III : METHODOLOGIE D’OBSERVATION BIOLOGIQUE DU Pterocarpus errnaceus
1 . Suivi phénologique des Pterocarpus erinaceus et de leur émondage
1.1. Objecta
1.2. Etape préliminaire : détermination et identifkation des arbres à suivre
1.3. Suivi de la feuiflaison et de l’émondage : la démarche
1.4. Traitement des données et Limites de la méthode
2 . Inventaire et étude de la structure des populations de Pterocarpus erinaceus
2.1. Objectiç
2.2. Choix des terroirs et échantillonnage
2.3. Caractérisation dendrométrique et l’état sanitaire
3 . Evaluation de la biomasse fourragére totale
3.1. Objectifs
3.2. Méthode
PARTIE 3 EME : RESULTATS
CHAP 1 : DIAGNOSTIC DES PRATIQUES D’EMONDAGE
1 . L’intérêt du Pterocarpus erinaceus dans l’alimentation du bétail
1.1. Le rôle du Pterocarpus erinaceus et sa place dans le calendrier fourrager
1.2. La place prépondérante du Pterocarpus erinaceus dans la
complémentation alimentaire
1.3. Un fourrage destiné prioritairement aux bovins
1 .4 . La valeur fourragère
1.4.1. L’appréciation des éleveurs
1.4.2. Des domées bibliographiques
1.5. ~stimation de la biomasse prov&nt de l’émondage
2 . Etude des pratiques et de leur variabilité selon les terroirs
2.1. Description des étapes de l’émondage ou l’art d’émonder »
2.2. Le lieu d’émondage : recherche de la proximité
2.3. Intensité d’émondage : analyse des 4 terroirs sur 2 années consécutives
2.3.1. Intensité et rythme d’émondage
2.3.2. Intensité de la coupe et partie émondées
2.3.3. Synthèse
2.4. Diamètre des branches émondées
3 . Droit d’usage et appropriation des pieds de véne
3.1. Les zones non cultivées
3.1.1. Une législation confise
3.1.2. L’émondage : une pratique tolérée
3.2. Les zones agricoles
3.2.1. Population mandingue
3.2.2. Population peul
3.2.3. Conclusion
4 . Conclusion : Gcteurs déterminants les stratégies d’émondage
CHAP II : IMPACT DE L’EMONDAGE . VARIABILITE EN FONCTION DES
PRATIQUES
1 . Effet de l’émondage sur le cycle phénologique du Pterocarpus erinaceus
1 . 1. Des arguments en faveur d’une hctification inhik
1.1.1. Données bibliographiques
1.1.2. Perception des éleveurs
1.1.3. L’émondage : une atteinte à la survie de l’espèce ?
1.2. Le décalage de la feuillaison ?
1.2.1. La prolongation du bourgeonnement foliare
1.2.2. L’effet du rythme d’émondage de l’année n-1 sur le début de la
feuillaison de l’année n
2 . Comparaison de l’état des peuplements de Pterocarpus erinaceus sur deux
terroirs d’ethnies diffërentes et conséquences de l’émondage
2.1. Variation de la densité de Pterocarpus erinaceus en fonction des terroirs
2.2. La circonférence du tronc
2.3. La hauteur
2.4. Le diamètre du houppier
2.5. L’Ctat sanitaire
2.6. Les relations allométriques
2.7. Conciusion : les conséquences de I’émondage
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *