Méthodes de l’estimation de l’ET

Méthodes de l’estimation de l’ET

Climatologie

Le climat est de type méditerranéen sur toute la frange nord qui englobe le littoral et l’Atlas tellien (des étés chauds et secs, des hivers humides et frais), semi-aride sur les hauts plateaux au centre du pays, et désertique dès que l’on franchit la chaîne de l’Atlas saharien. Les écarts de température dans une même journée peuvent être considérables, c’est le cas dans le Sahara où le mercure peut osciller d’un extrême à l’autre en l’espace de quelques heures seulement (au-delà de 40 °C le jour, au-dessous de 5 °C la nuit.).Le climat en Algérie représente tous les bioclimats méditerranéens depuis le très humide au Nord jusqu’au aride au Sud pour les étages bioclimatiques, et depuis le froid jusqu’au chaud pour les variantes thermiques.

Température

• La moyenne des températures minimales de mois la plus froide « min » est comprise entre 0 et 9°C dans les régions littorales et entre – 2 et + 4°C dans les régions semi-arides. • La moyenne des températures maximales du mois le plus chaud « Max » varie avec la continentalité, de 28°C à 31°C sur le littoral, de 33°C à 38°C dans les Hautes Plaines steppiques et supérieure à 40°C dans les régions sahariennes.

La pluviosité

Les précipitations sont la composante primordiale du bilan hydrique.En Algérie, elles accusent une grande variabilité mensuelle et surtout annuelle. Cette variabilité est due à l’existence de gradients (DJELLOULI, 1990) qui sont :
• Un gradient longitudinal : la pluviosité augmente d’Ouest en Est (450 mm/an à Oran plus de 800 mm/an à Annaba). Ce gradient est dû à deux phénomènes : à l’Ouest, la Sierra Nevada espagnole et l’Atlas marocain agissent comme écran et éliminent ainsi l’influence atlantique, à l’Est, les fortes précipitations sont attribuées aux perturbations pluvieuses du Nord de la Tunisie. • Un gradient latitudinal : les précipitations moyennes annuelles varient de 50mm dans la région du M’Zab à 1200mm à Jijel. Cette diminution du littoral vers les régions sahariennes est due à la grande distance traversée par les dépressions qui doivent affronter sur leur parcours les deux chaînes atlasiques. • Un gradient altitudinal universel : qui varie en fonction de l’éloignement de la mer.
La notion du vent est liée avec sa vitesse, donc il est très important dans le phénomène de L’ET, car il représente le mécanisme de transfert des échanges thermiques entre le flux saturé de l’eau et celui qui vide ou sec. La vitesse du vent est essentielle pour nous permettre de calculer l’évapotranspiration d’une zone donnée.
Pour la zone d’étude, on a souvent des directions dominantes du vent, tels qu’on constate la direction du S-SW vers le N-NE (SIROCO) pendant la période de l’étiage tandis qu’on remarque des directions du N-NW sur la partie Ouest du pays et E-NE sur la partie Est de la zone d’étude.

L’humidité de l’air

La notion d’humidité de l’air est très important dans le phénomène de l’ET, il s’agit du degré hygroscopique (le degré de saturation de l’air en vapeur d’eau, elle est exprimé en pourcentage). Elle est liée à la température et la turbulence de l’air. En Algérie du nord qui constitue de deux types de climat, un climat subhumide ou méditerranéen qui est caractérisé par le facteur d’humidité plus au moins importante (supérieur à 50% pendant toute l’année elle atteint jusqu’à 85% pendant l’hiver) qui reste une propriété remarquable de la région côtière, par conséquent elle diminue du nord vers le sud de la zone d’étude. Le second type de climat est de type semi aride qui caractérise la région des hauts plateaux, il est caractérisé par une température considérable en été (supérieure à 35°C) et baisse au dessous du 0° C en Hiver cette variation de la température engendre une variation de degré de saturation de l’air, elle arrive jusqu’à 75% pendant la période de précipitation mais elle est inférieur à 50% pendant la période de l’étiage.

La couverture végétale

La végétation est de type méditerranéen dans le nord du pays. La forêt (chênes-lièges, caroubiers, pins…) et le maquis dominent tout le long du littoral et sur les flancs de l’Atlas tellien et différentes sortes de fleurs et de plantes poussent dans les jardins et vergers (jasmin, rosier, géranium, romarin…). Hormis l’alfa, très peu de plantes poussent sur les hauts plateaux au centre du pays. Dans les Oasis du Sahara, d’ingénieux systèmes d’irrigation permettent aux paysans de  cultiver, en dehors des palmiers dattiers, toutes sortes de fruits et de légumes dans leurs plantations.

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Table des matières

Remerciements
Résumés
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I Etude bibliographique
Introduction
I.1. Définition de l’évapotranspiration
I.2. Différents types de l’évapotranspiration
I.2.1. Evapotranspiration potentielle « ETP »
I.2.2. Evapotranspiration maximale « ETM »
I.2.3. Evapotranspiration réelle « ETR »
I.3. Les facteurs déterminants de l’évapotranspiration
I.3.1. Température de l’air
I.3.3. L’insolation
I.3.4. La vitesse du vent
I.4. Méthodes de l’estimation de l’ET
I.4.1. Méthodes directes
I.4.1.1. Evapotranspiromètre ou case lysimétrique
I.4.1.2. Bacs d’évaporation
I.4.1.3. Evaporomètre Wild
I.4.1.4. Corps en porcelaine poreuse
I.4.1.5. Surface de papier humide « Evaporomètre Piche »
I.4.2. Méthodes indirectes
I.4.2.1. Formule de TURC
I.4.2.2. Formule de THORNTHWAITE
I.4.2.3. Formule de BLANEY-CRIDDLE
I.4.2.4. Formule de PENMAN ou formule dite : du bilan d’énergie
I.4.2.5.Formule de PENMAN modifie.FAO
I.4.2.6. Ordre des paramètres et analyse en composantes principalesi
1.5. Formule dite ANRH
Conclusion
Chapitre II Présentation de la zone d’étude
Introduction
II.1. Situation géographique
 II.2. Climatologie
II.2.1. Température
II.2.2. La pluviosité
II.2.3. Les vents
II.2.4. L’humidité de l’air
II.2.5. La couverture végétale
II.3. Présentation des stations météorologiques
Conclusion
CHAPITRE III CALCUL ET MODELISATION
INTRODUCTION
III.1. MATERIELS ET METHODES
III.2. CALCUL ET CALIBRAGE
III.3. ESTIMATION DE L’EVAPOTRANSPIRATION
III.3.1 Formule de Blaney-Criddle ancienne
III.3.1.1 démarches et calcul
III.3.1.2 exemple de calcul
III.3.2. Formule dite ANRH
III.3.2.1. Résultats des calculs et formulation
III.3.2.1.a. Aperçu sur la technique de Newton Raphson
III.3.2.1.b. Exemple de calcul
III.4. formule de BLANEY CRIDDLE MODIFIEE
III.3-1 Calcul et méthode
III.3-2 calcul et comparaison
III.4 Formule de Hargreaves
III.4.1 Démarches et principe de calcul
III.5 Formule de THORNTHWAITE
III.5-1 Démarches et calculs
III.5-1-2 Exemple de calcul
Conclusion
Chapitre IV RESULTATS ET DESCUSSION
Introduction
IV. Visualisation des résultats
IV.1.1.Visualisation des nouveaux coefficients a et b issus de la relation initiale de B-C
IV.1.2 Interprétation des résultats
IV.2 Réajustement de la formule de l’ANRH
IV.2.1 Visualisation des résultats « Coefficients Kss et Ksh »
IV.2.2 Cartographier des coefficients Kss et Ksh de l’ANRH
IV.2-3 Interprétation des résultats
IV.3 Introduction de la température effective à la formule de BCM
IV.3-1 Visualisation des résultats « Coefficients a et b»
IV.3-3 Interprétation des résultats
IV.4 Introduction de la notion de la température effective à la formule de Hargreaves.
IV.4.1 Visualisation des résultats « Coefficients a et b»
IV.4-3 Interprétation des résultats
IV.5 Concrétisation du calibrage de la formule de THORNTHWAITE
IV.5.1 Visualisation des résultats « Coefficients K»
IV.5.2 Cartographie des Coefficients «K»
IV.5.3 Interprétation des résultats
IV.6. Analyse et interprétation globales
Conclusion
CONCLUSION GENERALE

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