Méthodes d’analyses chromatographiques des huiles essentielles

Méthodes d’extractions des huiles essentielles

Historique

Les plantes aromatiques et médicinales ont été employées pendant des siècles comme remèdes pour les maladies humaines par ce qu’elles contiennent des composantes a valeur therapeutiques. Recemment l’acceptation de la médicine traditionnelle comme forme alternative de santé et le développement de la résistance microbienne aux antibiotiques disponibles a mené des auteurs à etudier l’activite antimicrobienne des plantes aromatiques et medicinales (Nostro et al., 2000). Cependant l’homme n’a decouvert les vertus benefiques des plantes que par une approche progressive, facilitee par l’organisation des rapports sociaux, en particulier a partir du neolithique (8000 ans avant J.C.).

L’observation liee a l’experience et la transmission des informations glanées au cours des temps font que certains hommes deviennent capables de poser un diagnostic, de retrouver la plante qui soigne et finalement de guérir le malade (Fouché et al., 2000). Dans la civilisation Chinoise, Indienne, ou Aztèque, on trouve la trace d’utilisations medicinales tres anciennes. Le premier livre de matiere medicinale le ≪Traite des plantes aromatiques et medicinales de l’empereur Shen Nung≫, fut rédigé vers 2900 avant J.C. 4000 ans avant J.C., les populations Babyloniennes et Sumeriennes utilisaient les plantes pour se soigner: 600 tablettes d’argiles mentionnent 1000 plantes pour leurs vertus curatives et plus de 800 remèdes sont décris par les Egyptiens.

Les grands médecins grecs, dont le plus célèbre est Hippocrate (5ém siècle avant J.C.), utilisaient couramment les narcotiques, les laxatifs ou des émétiques (vomitifs). Théophraste (370-285 avant J.C.) classe les plantes dans son ouvrage «Historia plantarum». Les Arabes avaient aussi leurs spécialistes en médicine et en pharmacie: Abu Baker Al-razi ou Razés (865-925), fut l’un des grands medecins de son temps et aussi le précurseur de la psychothérapie. Il fut suivi par Ibn Sina ou Avicenne (980-1037) qui écrivait le «Canon de la Médicine». Ce livre servira de base à l’enseignement de la medicine dans les universites de Louvain et Montpelier jusqu’aux environ 1650. Ibn Al Baytar (1197-1242) rédigera le très complet somme des simples: ce livre contenait une liste de 1400 préparations et plantes médicinales dans un millier étaient connues des auteurs grecs (Fouché et al., 2000).

Importance des plantes médicinales et aromatiques dans les pays du Maghreb

Sur des milliers d’especes vegetales qui constituent la flore maghrebine, on peut estimer le nombre des plantes médicinales et aromatiques économiquement exploitables à 400 environ (Bellakhdar, 2006), parmi lesquelles une centaine seulement actuellement exploitées, de manière artisanale et complètement marginale par rapport aux modalités modernes de production, de valorisation et de commercialisation. Et pourtant ce secteur pourrait contribuer de façon appreciable au developpement de la sante publique et de l’economie dans les pays du Maghreb car il dispose de riches potentialités, en quantité et en diversité.

De leur côté, les industries pharmaceutiques et les centres de recherches occidentaux manifestent un très vif intérêt pour les nombreuses ressources de la flore et de la pharmacopée traditionnelle maghrébines. Certes, nos grands-parents ont toujours possédé une connaissance appréciable de la végétation qui constituait leur environnement et y avaient recours en permanence dans l’alimentation, les soins et l’artisanat (plantes tinctoriales, tannantes, etc). A la campagne, c’etait un savoir vital et nécessaire. Mais meme dans les grandes cites, nos ancetres savaient s’entourer de plantes utiles (ornementales, aromatiques, condimentaires ou medicinales) qu’ils entretenaient avec amour et au milieu desquelles ils se sentaient en harmonie. Leurs jardins étaient emplis de Basilic, de Sauge, de Romarin, de Marjolaine, de Myrte et de Menthe.

Mais ce savoir a malheureusement tendance a se perdre aujourd’hui par suite du phénomène de désapprentissage propre à la civilisation urbaine. De plus les habitudes de consommation à outrance qui ont commencé à se manifester ont chasse lentement nos vieilles traditions d’auto-suffisance. Quelle meilleure leçon tirer du triomphe actuel de la phytothérapie sur la scène internationale que celle de réapprendre à tous les niveaux – personnes, collectivités, institutions – le savoir des plantes, leur usage judicieux et les modalités de leur emploi, afin de mieux profiter de toutes les richesses que nous offre la nature. Agir différemment serait contraire aux intérêts de nos pays et des gens qui les habitent; et il n’est pas oblige, dans le cadre d’une politique de développement social et sanitaire de mener des orientations qui n’ont reussi ailleurs qu’a coups de ponctions budgetaires enormes et de gachis (Bellakhdar, 2006).

Composition chimique des huiles essentielles (HE)

Les huiles essentielles sont des mélanges dont leur composition est complexe et variable. Les terpenoïdes sont en général très nettement dominants dans ces huiles essentielles. Ces terpenoides se presentent sous forme d’un ensemble de composés produit dans les cellules sécrétrices, conférant à la plante une odeur caractéristique.

Par ailleurs, les plantes aromatiques productrices des huiles essentielles (HE), ont fait l’objet de diverses recherches en particulier dans le domaine de la parfumerie. Ainsi, les travaux de Cu, (1990), qui reprennent ceux de Tedder, (1970), et de Brunechon, (1987), nous montrent clairement comment ces composes tres volatiles sont synthetises a partir d’unites methyl-2-buta-1,3- diène (isoprène). Les diverses combinaisons de ces unites, par reaction d’addition, conduisent aux terpènes, sesquiterpènes et diterpènes. Elles peuvent conduire aussi a leurs produits d’oxydation tels que les alcools les phénols, les aldéhydes, les cétones, les éthers et les esters terpéniques. Ces derniers peuvent alors être libérés de la plante et recuperes par diverses methodes allant de l’enfleurage, pour les odeurs les plus delicates (fleur), a l’extraction a l’aide de solvants organiques (Cu, 1990). D’autres constituants comme les carbures, les acides et les phenols sont aussi présents dans les huiles essentielles qui sont des mélanges très complexes (Chabal, 1995).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction générale
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I- Les plantes aromatiques et medicinales
I-1- Historique
I-2- Importance des plantes médicinales et aromatiques dans les pays du Maghreb
I-3- Répertoire des familles botaniques des plantes aromatiques
II- Les huiles essentielles
II-1- Définition et localisation
II-2- Composition chimique des huiles essentielles
II-3- Facteurs influençant la composition chimique
II-4- Propriétés physico-chimiques
II-5- Rôle physiologique
II-6- Rôle écologique et activites biologiques
II-7- La biochimie des huiles essentielles
II-8- Utilité économique
II-9- Toxicite
II-10- Méthodes d’extractions des huiles essentielles
1- Hydrodistillation
2- Vapo-hydrodistillation
3- Distillation à la vapeur directe
4- Autres methodes
4-1- L’expression au solvant volatil
4-2- L’expression
4-3- L’enfleurage
4-5- L’extraction au CO2 supercritique
4-6- La distillation fractionnee
III- Les plantes etudiees
III-1- Juniperus phoenicea
1- Taxonomie
2- Description botanique
3- Répartition geographique
4- Utilisation traditionnelle
5- Rendement et activites biologiques
III-2- Juniperus oxycedrus
1- Taxonomie
2- Description botanique
3- Distribution geographique
4- Utilisation traditionnelle
5- Rendement et activites biologiques
IV- Les techniques instrumentales d’analyses des huiles essentielles (GC/MS)
IV-1- Chromatographie en phase gazeuse (GC)
1- L’injecteur
2- Le four et la colonne capillaire
IV-2- Le spectromètre de masse
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
I- Matériel végetal
II- Extraction des huiles des essentielles
II-1- Détermination du taux d’humidite
II-2- Détermination du rendement en huiles essentielle
III- Methodes d’analyses chromatographiques des huiles essentielles
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
I- Presentation des resultats
I-1- Calcul du taux d’humidite
I-2- Détermination du rendement en huiles essentielles
I-3- Composition chimique des huiles essentielles
1- Composition chimique d’huile essentielle de Juniperus phoenicea
2- Composition chimique d’huile essentielle de Juniperus Oxycedrus
II- Discussions
II-1- Rendement en huiles essentielles
II-2- Composition chimique des huiles essentielles
II-3- Etude comparative entre Juniperus phoenicea et Juniperus oxycedrus
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *