Méthode permettant de connaître les plantes mellifères

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Géologie

En général, le graphite est dominant avec des filons et des massifs de roche granitique et magmatiques perceptibles en surface. (Monographie CR de Miarinarivo, 2003).

Sol

Le sol est du type latéritique et ferralitique sur le « TANETY » et argileux. Il est hydromorphe dans les bas-fond et tourbeux dans certains endroits. La nature du sol varie de basse altitude vers le haut allant de l’argile du bas-fond, du « TAMBINA » des alluvions fertiles au « TANETY » à sol dégradé vers un humusforestier du type ferralitique fertile. (Monographie CR Miarinarivo, 2003)

MILIEU BIOLOGIQUE

Ecosystème

Selon TANSLEY en 1935, l’écosystème est un systèmefonctionnel qui a un facteur interdépendant. Alors, la CR de Miarinarivo possèdeun écosystème forestier et savanicole.

Végétation et flore

La végétation climacique est la forêt dense humidesempervirente de moyenne altitude série à Weinmannia et Tambourissa (Koechlin, 1974). Cette zone appartient à la zone éco floristique orientale de moyenne altitude (RAJERIARISON, 1999). Elle est constituée par une large savane herbeuse à dominance Aristida rufercens « kifafa ».

Faune

Les animaux sauvages localisés dans la région de Miarinarivo sont proches de ceux du PN de Ranomafana et du PN d’Andringitra. Parmi ceux-ci, il y a des espèces endémiques et protégées comme les lémuriens représentés pars legenres diurnes : Propitécus sp, Elemur sp, Varecia variegata et nocturnes : Microcébus spet Lepilemur sp.
Nous avons y trouvé aussi des mammifères carnivores: Cryptoprocta ferox et des espèces rares : les oiseaux : Lephotibis sp (Akoholahiala), Fanihy, Cristata sp (THRESKIORNITHIDEES) Coua caerula (CUCULIDEAE), Foudia madagascariensis, Coracopsis vasa et Coracopsis nigra, Copsicus albospecularis, des rongeurs, des reptiles, des insectivores, des insectes, des écrevisses, des poissons et des amphibiens (Monographie CR Miarinarivo, 2003).

MILIEU ANTHROPIQUE

Tous les données du milieu anthropique ont été obtenue à partir du Monographie de la Commune Rurale de Miarinarivo, 2003

Situation démographique et ethnie

La population est essentiellement constituée du Betsileo, le nombre total d’habitants est de 10 047.

Activités socio-économiques de la population

Agriculture

La CR de Miarinarivo possède 4 modes de culture tels que :
– La culture irriguée, qu’on a pratiquée sur les basfonds et dans le « kipaha »
– La culture sèche qui est destinée à la culture vivrière.
– La culture en jachère qui est pratiqué pour pallierla baisse de fertilité du sol après trois ou quatre ans de culture.
– Le mode de culture sur brûlis et pratique du « TAVY ».

Elevage

Les paysans ont des cheptels bovin, caprin, ovin, porcin, des volailles d’apiculture et de la pisciculture en mode d’élevage traditionnel semi extensif. Mais celui de l’élevage bovin est le plus dominant.

Artisanat

Les principales activités artisanales sont constituées par la vannerie et la broderie telles que :
– La vannerie, destinée à la fabrication des nattes des « KIZOTRO » et des couvres lit à partir des Pandanus sp, Scyrpus corimbosis (Foro) et Cyperus sp (herana).
– Ensuite, la broderie qui débute par la collecte des produits forestiers dont la finalité est la fabrication des moyens de production, des ustensiles de cuisine ou de l’objets de parade comme la vanne, la bâton, la manches, et le pilon.

Infrastructures

Les pistes et les routes carrossables dans la région sont en mauvais état. Il n’y a aucun moyen de communication à Miarinarivo sauf le BLU. Il existe deux media à distance comme la Radio Nationale Malagasy et la Radio Akon’ny Tsienimparihy.

Us et Coutumes

Les zébus ont une valeur socioculturelle indéniable lors des cérémonies traditionnelles (funérailles et fêtes de famille lanonana« »).
Le système d’entraide pratiqué pour les activités gricolesa est le « Haogna ».

Education

Le taux de scolarisation est de 56 %. Le taux d’alphabétisation des adultes est de 70 % dont 45 % de femmes et 55 % d’hommes. (Situation de l’Education à Miarinarivo chef ZAP 2003).

Santé

La CR de Miarinarivo possède un CSBI et un dispensaire privé catholique. Les maladies les plus fréquentes sont : la tuberculose,la fièvre, le bilharziose et la blennorragie. En cas de ces maladies, la majorité de la population ont recours aux différentes plantes.

Tourisme

La région de Miarinarivo est riche en biodiversitéet en site touristique à explorer. Telles les chutes d’Andreamibaoka, d’Andreanavo, d’ Andreanihasa et eaux thermales comme à Ranomafana, cela permet d’affirmer qu’il y a une potentialité éco touristique.

Organismes étatiques et non étatiques intervenants sur le site en matière de l’environnement

La CR de Miarinarivo possède un organisme étatiquequi est le service des eaux et forêts. Elle occupe les forêts en dehors du corrido.La CR possède aussi quelques organismes non étatiques tels que : l’E.R.I, Ny Tanintsika, ANGAP qui interviennent sur le site pour la protection de l’environnement.

METHODOLOGIES

ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

La documentation est un recueil des données secondaires (RDS) qui consiste à chercher des références bibliographiques ayant desrelations et des cohérences avec le thème d’étude. Elle s’effectue auprès de la bibliothèquemunicipale CEDII Fianarantsoa, Alliance Française, l’ISTE, l’E.R.I bibliothèque universitai re Andrainjato et de la Région Haute Matsiatra.

ELABORATION DES QUESTIONNAIRES

C’est l’ensemble des questions cohérent dont la finalité ou l’objectif est d’obtenir des informations sur le thème d’étude. Cette fichede questionnaire est figurée en Annexe.

CHOIX DES ENQUETES.

C’est le choix de la population enquêtée. Nous avons enquêté des individus selon les sexes, l’âge, la situation familiale et leur profes sion. Le choix est répartie par tranche d’âge en 3 catégories de : 18 à 39 ans, 40 à 60 ans et 60 an s et plus. La population enquêtée sera des apiculteurs.

TRAVAUX SUR TERRAIN

Une visite de courtoisie est menée aux autorités administratives et aux autorités traditionnelles.

Entretient semi- directif

C’est un technique de collecte des informations à l aquelle on oriente l’enquêté pour avoir le maximum possible d’informations.

Entretien individuel

C’est le fait d’enquêter une personne en vue d’obtenir des informations concernant l’objet d’étude.
II.4.3 Inventaire biologique

Méthode de BRAUN BLANQUET

C’est une de la méthode la plus utilisée dans l’étude phytosociologique en effectuant une étude quantitative sur un terrain plus ou moinsplat avec une surface de végétation jugée homogène. Cette méthode utilise un placeau de 20 x25 m divisée en 10 placettes de 10 x 5 m.
Elle est en fonction de l’aire minimale de la forêtétudiée.

Montage de Placeau

Nous avons effectué des placeaux de 20 x 25 m. voic la disposition de ces placeaux.
Ils sont perpendiculaires à la grande pente, dans u ne surface de végétation jugée homogène.

Choix du site de relevé 10 m

Il est choisi suivant l’homogénéité et la représentativité. On choisit l’emplacement de relevé suivant les 3 critères d’homogénéité quisont : l’uniformité des conditions écologiques apparentes, l’homogénéité de la composition floristiques et l’homogénéité de la physionomie.

Relevé écologique

C’est la base de toute étude écologique et phytosociologique, quelques soit les plans d’échantillonnages. C’est aussi l’ensemble d’observation écologique et phytosociologique qui concerne un lieu déterminé (GODRON 1983).

Paramètres utilisés

Les paramètres floristiques
Les paramètres floristiques présent dans le relevéécologique sont :
Le DHP (Diamètre à Hauteur de Poitrine du chaque spécimen mesuré à 1,30 m au dessus du sol).
La hauteur totale : elle est exprimée approximativement par estimation visuelle
La hauteur du fut : elle est aussi exprimée de façon approximative par estimation visuelle.
La phénologie qui est un stade de développement d’une plante. Elle comprend l’état végétatif (V), l’état de floraison (Fl) et l’étate dfructification (Fr).

UTILITES DE L’APICULTURE ET SES IMPACTS.
Comme le miel est un aliment complet, naturel, il est destiné à la nourriture de l’homme. Il est aussi constitué de plusieurs vertus donc le remède pour la toux en l’associant avec le zinzembre. Pour l’ulcère d’estomac, pat exemple le miel est associé à l’Aloe vahombe et de l’alcool « toaka gasy ». Ensuite, le miel est une source de revenus aux apiculteurs donc ils sont nécessaires à l’amélioration du pouvoir d’achat des paysans. Mais cela dépend du nombre de ruches selon les paysans enquêtés. Ainsi, ils tiennent une placeimportante dans la coutume traditionnelle comme pendant la fête de famille, la maladie.
L’activité apicole est aussi nécessaire pour les activités agricoles surtout pour les arbres fruitiers. Dans ce cas, les abeilles font la pollinisation de tous les arbres. De même, les arbres fruitiers et les semences ont besoin des abeilles pour bien occuper leurs qualités et leurs quantités nécessaires. (Eugène, L. 1971).
Par contre, les apiculteurs disaient qu’ils ne rencontraient plus des impacts négatifs à l’apiculture car s’il n’y a pas de marché, le miel est destiné à l’alimentation. On constate que cette activité est une génératrice de revenu car unlitre de miel coûte 3 000 Ar à 4 000 Ar. Ainsi, en moyenne une ruche de style traditionnel produit 15 litre de miel.
Alors, un apiculteur récolte de miel 2 à 3 fois par an. Donc s’il possède au moins 10 ruches, il gagne plus de 900 000 Ar par an. Si les apiculteurs suivent la technique moderne de l’apiculture, ils obtiendront plus car une ruche moderne produit entre 20 à 25 kg de miel.
Donc, le renforcement, l’amélioration et l’intensification de cette activité sont à recommander.
LES PLANTES LES PLUS VISITEES PAR LES ABEILLES
Les plantes les plus butinées par les abeilles sontobtenues à partir de enquêtes car la descente sur terrain ne coïncide pas beaucoup en stade de floraison.
Dans la forêt nous avons :Ilex mitis, Weinmannia sp, Harungana madagascariensis, Sloanea rhodontha, Polyscias ornifolia, Weinmania rutembergii, Ficus tilufolia, Dalbergia baroni, Schefflera sp, Ocotea laevis, Syzygium emirnense, Syzygium micropodum, Eugenia sp, Aphloia theiformis. Dans la savane, nous avons : Eucalyptus robusta, Eucalyptus rostrata, Citrus sp, Paiso, Eugenia jambos, Acacia dealbata, Eugenia sp, Aloe vahombé, Psidia altissima…
RICHESSE FLORISTIQUE SUR LE SITE D’ETUDE
Liste floristique globale des espèces dans les sites d’études
Durant les travaux sur terrain nous avons inventorié 52 espèces réparties dans 42 genres et regroupé en 32 familles. Notre site est dominé par le genre Cryptocarya et Weinmannia et la famille dominante est Lauraceae occupant le 18,75 % de la famille totale, vient ensuite les familles de Clusiaceae, Euphorbiaceae, Myrtaceae et Cunoniaceae occupant 12,5 % de la famille chacun. Les résultats de l’abondance aussi nous montrent que la famille de Lauraceae est la plusabondante des plantes dans notre site de relevé. Cette famille occupe les 32,25 % des arbres inventoriés au niveau de l’abondance.
Analyse floristique
Distribution d’arbre par classe de diamètre
La distribution des troncs d’arbres suivant la classe de diamètre dans les sites de relevé est montrée dans la figure «n°3 ». L’alluredes histogrammes des distributions de tous les trois sites ne respectent pas l’allure en J renversé. Donc, il y a une perturbation et de coupe illicite dans notre site surtout au niveau du Bas versant (BV).
Ensuite, la majorité des troncs d’arbres dans le (MV) à Analakely se trouvent entre l’intervalle 10 à 15cm. Celle du (BV) se trouve aut our de 15 à 25cm. Enfin, pour le BV à Amindramaharavo, la majorité des troncs d’arbres se trouve entre 10 à 15cm et supérieur à 30cm.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MILIEU
I.1 Localisation administrative et situation géographique
I. 2 MILIEU PHYSIQUE
I.2.1 Géomorphologie
I.2.2 Climat
a. Précipitation
b. Température
c. Courbe ombrothérmique
I.2.3 Hydrographie
I.2.4 Géologie
I.2.5 Sol
I. 3 MILIEU BIOLOGIQUE
I.3.1 Ecosystème
I.3.2 Végétation et flore
I.3.3 Faune
I. 4 MILIEU ANTHROPIQUE
I.4.1 Situation démographique et ethnie
I.4.2 Activités socio-économiques de la population
a. Agriculture
b. Elevage
c. Artisanat
I.4.3 Infrastructures
I.4.4 Us et Coutumes
I.4.5 Education
I.4.6 Santé
I.4.7 Tourisme
I.4.8 Organismes étatiques et non étatiques intervenants sur le site en matière de l’environnement
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIES
II.1 ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
II.2 ELABORATION DES QUESTIONNAIRES
II.3 CHOIX DES ENQUETES.
II.4 TRAVAUX SUR TERRAIN
II.4.1 Entretient semi- directif
II.4.2 Entretien individuel
II.4.3 Inventaire biologique
a. Méthode de BRAUN BLANQUET
b. Montage de Placeau
c. Choix du site de relevé
d. Relevé écologique
e. Paramètres utilisés
II.5 L’ANALYSE FLORISTIQUE
II.5.1 Traitements des données à réaliser
a. Abondance
b. Densité :
c. Surface terrière G
d. Biovolume
e. Affinité floristique
II.5.2 Observation sur site
II.5.3 Méthode permettant de connaître les plantes mellifères
II.5.4 Méthode permettant de connaître qu’une flore donne un miel sucré ou un amère
II.6 ANALYSE DE DONNEES
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
III.1 ENQUETE AU NIVEAU DE LA POPULATION
III.1.1 Selon le sexe
III.1.2 Selon la tranche d’âge
III.2 MODE D’ELEVAGE DES ABEILLES
III.2.1 Mode d’élevage des abeilles dans la forêt
III.2.2 Mode d’élevage des abeilles autour du village
III.3 RECOLTE DE MIEL ET METHODE D’EXTRACTION
III.3.1 Récolte de miel
III.3.2 Méthode d’extraction
III.4 UTILITES DE L’APICULTURE ET SES IMPACTS.
III.5 LES PLANTES LES PLUS VISITEES PAR LES ABEILLES
III.6 RICHESSE FLORISTIQUE SUR LE SITE D’ETUDE
III.6.1 Listes floristique globale des espèces dans les sites d’études
III.6.2 Analyse floristique
a. Distribution d’arbre par classe de diamètre
b. Distribution des arbres par classe de hauteur
c. Phénologie
d. Abondance des plantes dans la forêt
e. Densité des plantes dans la forêt
f. Surfaces terrières et Biovolumes
g. Affinité floristique
III.6.3 Liste des plantes mellifères dans la foret
a. Distribution des plantes mellifères par classe de DHP.
b. Distribution des plantes mellifères par classe de hauteur
c. Abondance des plantes mellifères dans la forêt
d. Densité des plantes mellifères dans la forêt
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
IV.1 DISCUSSIONS
IV.1.1 Situation de l’apiculture
IV.1.2 Analyse floristique
IV. 2 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *