Methode de la glaire cervicale (billings ovulation)

METHODE DE LA GLAIRE CERVICALE (BILLINGS OVULATION)

La méthode de la glaire cervicale (MGC) est basée sur l’auto observation des changements cycliques de la glaire cervicale sous l’influence des oestrogènes produits pendant la phase folliculaire du cycle menstruel, les glandes endocervicales sont stimulées et sécrètent la glaire. Avant le développement folliculaire, la femme ressent une sensation de sécheresse au niveau de l’orifice vaginale, mais lorsque les follicules se développent et commencent à produire des oestrogènes la femme a une sensation de moiteur et peut observer que la glaire cervicale est opaque et trouble, floconneuse ou épaisse sur les sous vêtements ou un mouchoir à papier appliqué sur la vulve. Lorsque la période ovulatoire approche et que la concentration des oestrogènes augmente pour atteindre son niveau le plus haut, la glaire s’éclaircit et produit une sensation humide, glissante et lubrifiante. Elle se transforme en une substance claire, semblable au blanc d’oeoeuf frais, que l’on peut étirer entre deux (2) doigts pour former un fil mince. Le dernier de la sensation humide et glissante, qui est identifiée rétrospectivement, est appelé le ‘’ symptôme maximum ’’ (le point le plus haut de la fécondité). Après l’ovulation, la progestérone produite par le corps jaune même en présence d’oeoestrogènes, inhibe la production de la glaire cervicale, en particulier le type observé au jour du ‘’ symptôme maximum ‘’. Une femme peut ainsi apprendre à prédire et à déceler le moment de l’ovulation et la période féconde par l’observation quotidienne et attentive de la glaire cervicale.

METHODE DES TEMPERATURES (TEMPERATURE BASALE DU CORPS) : (TBC)

La TBC reste la plus quantitativement des techniques dont on peut se servir chez soi pour déterminer le moment de l’ovulation, mais elle n’a aucune valeur lorsqu’il s’agit de prévoir l’ovulation. L’ovulation est détectée en identifiant un changement de température (0,2°- 0,5°C ou 0,4°- 1,0°F) partant d’un niveau relativement plus bas au cours de la phase folliculaire du cycle menstruel pour atteindre un niveau relativement plus haut pendant la phase lutéale. Ce changement de température peut être défini comme un changement se produisant en 48 heures, et au cours du quel trois (3) températures quotidiennes consécutives sont au moins plus élevées de 0,2°C par rapport aux six (6) dernières prises avant le début du changement. [10] Il y a plusieurs façons d’identifier un changement de température pour déterminer le début de la période post ovulatoire inféconde, c’est à dire l’emploi d’un ‘’ plafond ’’ établi en traçant une ligne au travers de la courbe de température à 0,05°C au dessus du point le plus élevé des températures les plus basses. Les premiers quatre (4) jours du cycle sont exclus et au moins six (6) températures normales sont incluses. Trois (3) températures consécutives au dessous de ce plafond sont calculées. La production et l’interpénétration des feuilles de températures nécessitent une attention considérable. Les températures du corps peuvent varier à cause d’une maladie ou de la tension nerveuse ; et les niveaux de température peuvent changer d’un cycle à l’autre chez la femme. En outre la TBC peut augmenter de façon différente soudainement, graduellement par palier, l’augmentation de température peut être précédée d’une baisse soudaine et/ou moins fréquemment en dent de scie.

LE CYCLE MENSTRUEL

Contrairement à la fécondité de l’homme, qui dans l’ensemble est constante, la fécondité de la femme évolue par cycle. Le cycle menstruel est une succession d’un ensemble de phénomènes physiologiques se répétant régulièrement en dehors des périodes de grossesse, de la puberté à la ménopause, du début d’une menstruation au début de la suivante pendant une durée moyenne de 28 jours. La menstruation est un phénomène physiologique caractérisé par un écoulement sanguin périodique d’origine utérine se produisant chez la femme lorsqu’il n’y a pas eu fécondation de la puberté à la ménopause. Comprendre ce cycle permet aux médecins et aux utilisatrices de choisir les méthodes de planification des naissances qui leur seront les mieux appropriées et d’aider les individus à utiliser ces méthodes correctement. A chaque cycle féminin, les hormones messagers chimiques du corps stimulent les changements survenant dans le corps. Ces changements s’accumulent petit à petit jusqu’ à la maturation de l’ovule nécessaire à la fécondation, la muqueuse de l’utérus (endomètre) dévient riche et abondante en éléments nutritifs, dans l’attente d’une grossesse éventuelle. Si un spermatozoïde féconde l’ovule pendant le cycle, on verra une grossesse se produire. Si au contraire l’ovule n’est pas fécondé, les hormones cessent peu à peu de préparer le corps de la femme à la grossesse. La muqueuse de l’utérus, alors abondante en éléments nutritifs desquamés et le cycle recommence. La compréhension du cycle de fécondité de la femme permet de prévoir et d’empêcher une grossesse et de comprendre ou diagnostiquer de nombreux problèmes médicaux

CYCLE UTERIN

Le début et la fin du cycle utérin sont marqués par les règles provenant de la desquamation de la muqueuse de l’utérus. Lorsque l’écoulement de sang s’arrête au bout 3 ou 5 jours, il reste environ un tiers de la muqueuse dans l’utérus où cette dernière commencera à se régénérer sous l’influence de l’oeoestrogène et de la progestérone on appelle cette période de reconstitution de la muqueuse, la phase folliculaire (ou phase de prolifération). La phase folliculaire se prolonge jusqu’au milieu du cycle, c’est à dire jusqu’au moment ou les hormones du corps, à raison de la stimulation accrue de la progestérone, apporte à la muqueuse une grande quantité d’éléments nutritifs. Cette nouvelle phase appelée lutéale (ou sécrétoire) commence en milieu du cycle. La muqueuse de l’endomètre s’épaissit et ses glandes utérines et vaisseaux sanguins se ramifient et se multiplient. Si une fécondation se produit, la progestérone, et par la suite la gonadotrophine chorionique (GCH) continué de permettre à la muqueuse de se préparer à une grossesse éventuelle [33]. S’il n’y a pas de fécondation les hormones cessent de préparer la muqueuse à la fécondation et les vaisseaux sanguins se resserrent. Sans l’apport hormonal, la muqueuse de l’utérus desquame, ce qui provoque l’écoulement de sang qui signale le début du nouveau cycle menstruel [33].

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Table des matières

II- INTRODUCTION
IIII- OBJECTIFS
IIIIII- GENERALIITES
IIV- METHODOLOGIE
V- RESULTATS
VII- COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VIIII- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
VIIIIII- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
IIX- ANNEXES

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