Soutenance mémoire
Méthode d’appréciation des résultats
Le concept de créneau d’excellence
Les créneaux d’excellences ont été créés suite à l’adoption en avril 2002 par le gouvernement du Québec de la Stratégie action concertée de coopération régionale (ACCORD). Un créneau d’excellence regroupe des organisations :
aux activités connexes et interdépendantes, qui collaborent entre elles et se concurrencent ; regroupées sur un territoire défini ; constituant un secteur où la région a su se démarquer grâce à des compétences et à des produits particuliers ; employant des chercheurs et une main-d’œuvre qualifiés.
Les créneaux d’excellence bénéficient par ailleurs, en sus des autres sources de financement (entreprises privées, organismes régionaux, ministères ou organismes, gouvernement fédéral, etc.), de l’appui financier du Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellences (PADS) pour la réalisation de leurs projets. Ce programme est sous la responsabilité du MESI et la DSECE, cliente des évaluations des créneaux d’excellence et qui gère l’enveloppe financière du PADS.
Le créneau d’excellence est « un ensemble d’activités économiques inter reliées pour lesquelles une région a pour projet de se démarquer de façon compétitive, par rapport aux autres régions et sur les marchés internationaux, sur la base des compétences qui lui sont propres » (Marchal, 2013, p.1).
La démarche ACCORD a favorisé la création des créneaux d’excellence et le développement économique des régions du Québec. Il existe présentement 40 créneaux d’excellence au Québec. Cette stratégie poursuit quatre principaux objectifs :
Positionner les régions du Québec comme des sièges de compétences industrielles spécifiques reconnues en Amérique et dans le monde en développant des créneaux d’excellence qui pourront devenir leur image de marque ; Accroître la productivité et favoriser l’emploi en misant sur l’innovation et l’exportation ; Contribuer à l’émergence de projets économiques structurants dans les régions du Québec ; Favoriser la création de réseaux industriels intra et interrégionaux11.
Le modèle logique du programme Le créneau d’excellence en Éolien dispose d’un modèle logique représenté par le tableau 1.3 figurant à l’annexe III. Ce dernier détaille la chaine de résultats visé par l’intervention gouvernementale. Il illustre la théorie du Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellence (PADS), qui appuie financièrement le fonctionnement et les projets des créneaux d’excellence de la démarche ACCORD. Il permet de comprendre la logique de cette intervention, en démontrant la cohérence des liens entre les objectifs de l’aide accordée et les résultats visés par le Ministère. C’est aussi un moyen de vérifier la pertinence de chacun des créneaux financés. À cet effet, les objectifs et les résultats d’un créneau doivent s’inscrire dans ceux du programme qui les finance.
Le concept de programme Dans notre rapport d’évaluation la définition du programme est celle du Secrétariat du Conseil du trésor (SCT). En effet, le programme est :
[…] un ensemble cohérent et structuré d’objectifs, de ressources (humaines, financières, matérielles et informationnelles) et d’activités permettant la production de biens et de services spécifiques répondant à un ou à plusieurs besoins précis d’une population ciblée. La signification du terme s’étend à tout projet, service, initiative, intervention, stratégie ou plan d’action gouvernemental visant à résoudre une problématique ou à répondre à un besoin de l’ensemble ou d’une partie de la société.
L’évaluation de programme L’évaluation de programme constitue : « la démarche systématique de collecte et d’analyse de données et de renseignements sur les programmes afin d’améliorer ceux-ci ou de poser un jugement sur leur valeur et, ainsi, d’éclairer la prise de décision »13. Selon le nouveau décret 125-2014, 19 février 2014, relatif à la directive concernant l’évaluation des programmes des ministères et organismes, l’évaluation de programme permet d’apprécier les besoins, les moyens, la mise en œuvre, l’implantation, les résultats, la pertinence, l’efficacité ou l’efficience d’un programme.
La pertinence La pertinence porte sur le besoin ou la raison d’être du programme. Elle permet d’apprécier l’adéquation entre les objectifs du programme avec d’une part les besoins et les attentes des clients visées, et d’autre part avec les orientations et les missions du bailleur.
La pertinence permet aussi de déterminer dans quelle mesure le programme est un mécanisme d’intervention adapté, compte tenu du contexte socioéconomique, de la problématique à résoudre et le rendement de la dépense publique. Dans les évaluations à posteriori, la question de la pertinence consiste aussi à chercher à savoir si les objectifs de l’intervention ministérielle ou gouvernementale sont appropriés, compte tenu des besoins à l’origine de cette intervention.
Il importe donc pour l’évaluateur de s’assurer que le programme répond toujours à des priorités stratégiques et à des besoins réels.
L’efficacité À travers la question de l’efficacité, l’évaluateur apprécie le degré d’atteinte des objectifs du programme et la satisfaction de la clientèle visée. Dans le cas d’un organisme ou d’une société d’état, il pourra, par exemple, s’intéresser à l’utilisation de bonnes pratiques de gouvernance et de gestions des risques.
Les effets Selon le glossaire des termes usuels en mesure de performance et en évaluation du Secrétariat du Conseil du trésor, les effets sont des conséquences négatives, positives, anticipés ou non anticipés que l’on peut attribuer au programme. Ce sont « les changements suscités par les biens et services d’une intervention »15. L’évaluation des effets permet d’apprécier les effets d’une intervention sur la clientèle visée.
L’effet de levier Ce concept exprime la réponse du milieu à l’offre de service du programme. C’est un indicateur mesurant la capacité du créneau à obtenir du financement d’autres sources (y compris les revenus autonomes) pour chaque dollar versé par le Ministère pour son fonctionnement et ses projets. Il permet d’apprécier la pérennité du programme. Cet indicateur prend en compte tous les revenus en espèces et en nature.
Les approches évaluatives Plusieurs approches évaluatives peuvent être utilisées par les évaluateurs de programme. Ces approches ont été catégorisées en quatre principaux groupes par Stufflebeam. Il s’agit : « […] des pseudo-évaluations, des évaluations centrées sur les questions ou les méthodes, des évaluations centrées sur l’amélioration de la reddition de comptes, et des évaluations liées à l’agenda sociopolitique. » (Lamari, Poulin-Larivière, et Lemieux, 2016, p .3).
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Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Activités et livrables relatifs au mandat |
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET ABREVIATIONS ET SIGLES
INTRODUCTION
1. DESCRIPTION DE L’ORGANISATION ET DU MANDAT
1.1 Présentation du mandat
1.2 Activités et livrables relatifs au mandat
1.3 La présentation de l’organisation
2. RECENSION DES ECRITS
3. Méthodologie de recherche et d’intervention
3.1 Méthodologie et sources de collecte des données
3.2 Les limite de l’évaluation
3.3. Méthode d’appréciation des résultats
4. LES RESULTATS DE L’EVALUATION
4.1 Principaux résultats
4.2 Réponses aux questions de l’évaluation
4.3 Le pointage réalisé et l’appréciation générale des résultats
4.4 Les perspectives de développement du créneau
5. LES RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
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