Métabolisme du sélénium

Métabolisme du sélénium

variations en fonction des sols

L’iode est peu disponible dans les sols alcalins et beaucoup plus dans les sols acides : c’est entre un pH 6 et 7 que l’iode est le mieux assimilable par les plantes. Les sols riches en iode tels que les terres argileuses et les sols alluviaux produisent généralement des plantes plus riches en iode que les sols moins pourvus en cet élément tels ceux dérivant du granit : ainsi même en Bretagne à proximité de la mer, les carences en iode sont fréquentes à cause de la nature granitique de son sol.Cependant la corrélation sol/plante n’est pas obligatoire car l’iode n’est pas indispensable à la plante pour ses besoins physiologiques. Ainsi dans les régions humides seule une petite proportion de l’iode total du sol est soluble dans l’eau donc disponible pour les plantes.Une étude de 1978 (62), réalisée sur 221 échantillons de foins de prairie répartis dans 56 départements français, a permis de mettre en évidence qu’en absence de facteurs goitrigènes, 58% des fourrages permettent de couvrir les besoins en iode des bovins en croissance ou à productivité laitière faible. Compte tenu de la variété pédologique du territoire français et du faible nombre d’échantillons par département il n’a pas été possible d’établir une cartographie détaillée de la carence en iode. Cependant, les foins pauvres et très pauvres en iode (inférieur à 0,12 mg/kg de MS) sont plus fréquents dans les départements « à goitre » (il y a goitre endémique lorsque plus de 12% d’une population présente un goitre, c’était le cas pour 36 départements situés dans le Massif Central, les chaînes montagneuses de l’Est : les Vosges, le Jura et les Alpes, et les Pyrénées) que dans les autres départements. Il est néanmoins possible de rencontrer des fourrages à teneur très faible en iode (< 0,08 mg/kg de MS) dans la plupart des régions de France, dont les départements « sans goitre ». De plus, les variations d’une parcelle à une autre, même rapprochées, peuvent être très importantes (62).

Absorption, transport, stockage et élimination de l’iode

L’iode est principalement absorbé au niveau de l’intestin grêle et de manière moins importante dans le rumen des ruminants. Son utilisation digestive réelle va de 30 à 60% chez les ruminants et est supérieure à 90% chez les monogastriques (61).

L’iode circule dans le sang sous forme d’iodures, qui sont captés par la glande thyroïde mais également par les ovaires. La captation des iodures en région basale de la thyroïde se fait par transport actif hautement dépendant de l’activité métabolique de la cellule et lié au fonctionnement de la pompe à Na+. Ce transport est inhibé par des hétérosides cardiotoniques et par les iodures euxmêmes.

De plus, des substances goitrigènes d’origine végétale sont susceptibles de gêner cette captation. Les variétés Brassica (colza et ses tourteaux, le chou moellier par exemple) contiennent des glycosides qui sont dégradés en thyocianate, isothiocyanate et en L-5-vynil-2-thioxazolidone ou goitrine. Le trèfle blanc (Trifolium repens) contient également des glucosides cyanogénétiques. Le thiocyanate empêche la captation de l’iode par la thyroïde mais son effet est réversible, il peut être compensé par un apport supplémentaire en iode (20). La goitrine joue le même rôle que le thiouracile : ces goitrigènes diminuent l’iodation de la tyrosine, inhibant la synthèse des iodothyronines. L’effet goitrigène des glucosinolates n’est que partiellement réversible par des apports d’iode (12).

Effets sur le métabolisme

– Énergétique : les hormones thyroïdiennes augmentent le métabolisme de base en découplant des oxydations et des phosphorylations au niveau des mitochondries, d’où un puissant effet calorigène. De plus, elles stimulent la synthèse enzymatique en se liant aux récepteurs nucléaires et en modifiant l’expression des gènes. Ceci a pour conséquence des réactions métaboliques multiples, d’où une production calorique augmentée. Chez l’homme et chez le chien, les hypothyroïdiens ont en effet une plus grande sensibilité au froid et ont une certaine indolence, léthargie.

– Des glucides : les hormones thyroïdiennes en excès ou en défaut provoquent des modifications des tests d’exploration de la glycémie. L’hyperthyroïdie induit une augmentation de l’absorption intestinale des glucides pouvant aboutir à terme au diabète. Mais, les effets ne sont en général pas évidents car d’autres hormones à effet rapide (catécholamines, insuline…) corrigent très vite les écarts de glycémie.

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I – ÉTUDE BIBLIOGRAPHIQUE 
I.1 – L’iode
I.1.1 – Les origines de l’iode
I.1.2 – Métabolisme de l’iode
• Absorption, transport, stockage et élimination de l’iode
• Synthèses des hormones thyroïdiennes
• Excrétion des hormones thyroïdiennes
• Transport des hormones thyroïdiennes
• Régulation de l’activité thyroïdienne
I.1.3 – Rôles biologiques
• T3 : support principal de l’activité biologique
• Effet sur le transit de l’eau
• Effets sur le métabolisme
• Effets sur la morphogenèse
• Effets sur la reproduction, la gestation, la lactation
I.1.4 – Facteurs de variation
• Le moment de la journée
• L’âge du cheval
• Le climat
• L’alimentation
• La période du cycle oestral
• La gestation
• L’entraînement
• Les agents thérapeutiques
• Les maladies
• La quantité d’iode ingéré
• La quantité de sélénium ingéré
• La quantité de brome et de chlore ingérés
I.1.5 – Evaluation du statut en iode
I.2 – Le sélénium
I.2.1 – Les origines du sélénium
• Le sol
• Les plantes
• L’eau de boisson
I.2.2 – Métabolisme du sélénium
• Absorption
• Transport
• Elimination
I.2.3 – Rôles biologiques
• Rôles antioxydants de la glutathion peroxydase (GSH-Px) et
protection des membranes
• Rôle du Se dans la réponse immunitaire
• Rôle du Se dans la désiodation de T4
• Autres rôles du sélénium
I.2.4 – Evaluation du statut en sélénium
• Dosage du sélénium élément
• Dosage des enzymes séléno-dépendantes
I.3 – Les antioxydants
I.3.1 – La formation d’agents oxydants par l’gnisme :
les formes réactives de l’oxygène (FRO)
• Circonstances d’apparition
• Les différentes formes réactives de l’oxygène
• Conséquences sur la cellule
• Les marqueurs du stress oxydatif
I.3.2 – Protection de l’organisme contre les FRO : les antioxydants
• Prévenir la formation des FRO
•Neutraliser les FRO
• Synergie entre les différents systèmes antioxydants
I.3.3 – Exercice physique et stress oxydatif
• La production de FRO pendant l’effort
• Influence du type d’exercice
• Conséquences sur les muscles squelettiques
• Lutte contre les FRO : effet de l’entraînement et de la supplémentation en antioxydants
I.3.4 – Pathologies, vieillissement et stress oxydatif
• Arthropathies
• Affections respiratoires
• Vieillissement
II – ÉTUDE EXPÉRIMENTALE 
II.1 – Objectifs de l’étude
II.2 – Matériels et méthodes
II.2.1 – Constitution de l’effectif de chevaux
II.2.2 – Récolte des données
II.2.3 – Prélèvements et dosages
II.2.3.1 – Moments et lieux des prélèvements
II.2.3.2 – Méthode de prélèvement
II.2.3.3 – Acheminement
II.2.3.4 – Dosages
II.2.4 – Analyse des données
II.2.4.1 – Traitement des données
II.2.4.2 – Outils statistiques
II.3 – Résultats
II.3.1 – Caractéristiques des cevaux de l’effectif
II.3.1.1 – Âge
II.3.1.2 – Sexe
II.3.1.3 – Race
II.3.1.4 – Poids et conformation
II.3.1.5 – Vermifugation
II.3.1.6 – Existence d’une maladie chronique
II.3.1.7 – Dentisterie
II.3.1.8 – Lieu de vie
II.3.1.9 – Mode de vie
II.3.1.10 – Carrière et entraînement
II.3.1.11 – Activité des 4 dernières semaines avant la course
II.3.1.12 – Gestion de l’arrivée du cheval sur le site de la course
II.3.1.13 – Alimentation
II.3.1.14 – Complémentation minérale et/ou vitaminiques
II.3.2 – Caractéristiques du statut sanguin des chevaux de l’effectif
en dix oligo-éléments et enzymes antioxydants et en CPK
II.3.2.1 – Sur l’effectif global
II.3.2.2 – En fonction du lieu de prélèvement
II.3.2.3 – En fonction du moment de prélèvem par rapport à la course
II.3.3 – Corrélation entre différents paramètres et le statut sanguin
en chacun des oligo-éléments et enzymes dosés
II.4 – Discussion
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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