Mesure de la perte de masse

Mesure de la perte de masse

RESULTATS

Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Simarouba amara dans différents types de sol de Guyane.

Les différences dans la dégradation des éprouvettes de Simarouba amara dans 7 types de sol donnés (forestier haut, forestier bas, sable blanc haut, campus, Pin (plantations de), Simarouba (plantations de), Angélique (plantations de)) ont été estimées grâce aux différences de perte de masse des échantillons dans chaque type de sol, appelés « Sites ». Cette variation est représentée sur la Figure 8 qui montre les degrés de dispersion des pertes de masse pour chaque type de sol. Ainsi, on peut voir que la plupart les pertes de masse des éprouvettes pour chaque site se situe autour de 20% sauf pour les sites forestiers, entre 10% et 15% et le site « sable blanc haut », dont les pertes de masse sont plus étendues, entre 20% et 40%. Le test non paramétrique à un facteur de classification de Kruskal-Wallis sur ces données confirme les différences entre les types de sol par l’obtention du résultat suivant : P-value = 1,35.10-10 (df = 6 et χ2 = 57,65). Le test de comparaison multiple qui suit le test de Kruskal-Xallis met en évidence plus particulièrement les différences entre chaque site. Il en ressort des différences significatives entre le site « forestier haut » et les sites de plantation (Pin, Simarouba et Angélique) et le site « Sable blanc haut », entre le site « forestier bas » et tous les sites autres que « forestier haut », entre le site « Sable blanc haut » et les sites « Campus » et « Pin » (Figure 8).
On remarque sur la Figure 8 que les sites forestiers correspondent à la plus faible perte de masse et que les sites de sable blanc correspondent à la plus importante. Cependant, la dispersion des pertes de masse sur certains sites de la Figure 8 sont assez étendus, notamment pour le site « sable blanc haut », c’est pourquoi il fallait se demander si la variation des conditions du milieu à l’intérieur du site, entre pièges, était significative et, le cas échéant, si certains pièges pouvaient éventuellement être considérés comme des sites à part entière.
Les résultats des tests de Kruskal-Wallis pour chaque site, entre les pièges sont représentés dans le tableau 1 et le graphique des degrés de dispersion de la perte de masse pour chaque piège à l’intérieur des différents sites sur la Figure 9. On remarque que la perte de masse pour les différents pièges se situe, pour la plupart d’entre eux dans les bornes décrites ci-dessus, mais que pour presque tous les sites, sauf le site « forestier haut », un piège ne respecte pas cette dispersion. Il s’agit du piège 5 pour les sites « Forestier bas » et « Sable blanc haut », du 4 pour « campus », du 2 pour « Pin », du 1 pour « Simarouba » et des 1 et 5 pour « Angélique ». Ainsi, l’hypothèse d’unicité des variables (H0) entre les pièges d’un site donné ne doit être conservée que pour le site forestier haut (Figure 9b). Le test de comparaison multiple après le test de Kruskal-Wallis est effectué pour les autres sites. Ainsi, les sites « Angélique » et « Forestier bas » ont 2 pièges significativement différents (Figures 9a et 9g) et les 4 autres sites ont un piège qui se différencie particulièrement de deux autres (Figure 9c-f). Les différences entre les sites et ces 4 pièges pris comme site à part entière ont été testées de la même façon. La différence entre ces nouveaux sites n’est pas significative d’après le test de Kruskal-Wallis : P-value = 0,522 (df = 4 et χ2 = 3,218) : on accepte l’hypothèse H0 d’unicité des variables. Donc, l’augmentation du nombre de site tend à supprimer les différences.

Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Pin rouge dans un sol de la Réunion.

Les différences dans la dégradation des éprouvettes de Pinus resinosa dans un sol de Guyane et dans un sol de la Réunion ont été estimées grâce aux différences de perte de masse des échantillons dans chaque sol. Cette variation est représentée sur la Figure 10 qui montre les degrés de dispersion des pertes de masse pour chaque type de sol. La perte de masse des éprouvettes mises en place à la réunion sont plus faibles que celles mises en place en Guyane. Pour le CCA, cette différence est d’environ 5%. Elle est de 10% environ pour le PCP. Le test non paramétrique à un facteur de classification de Kruskal-Wallis sur ces données confirme les différences entre les types de sol (Figure 10) par le rejet de l’hypothèse d’unicité des variables, H0.

Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Pin rouge dans un sol de Guyane.

Perte de masse des éprouvettes traitées

Les différences dans la dégradation des éprouvettes de Pinus resinosa pour 3 types de traitements donnés (CCA, PCPsol, PCP1m) ont été estimées grâce aux différences de perte de masse des échantillons pour chaque traitement. Cette variation présentée sur la Figure 11 montre les différents degrés de dispersion des pertes de masse pour chaque traitement. La perte de masse des éprouvettes traitées au CCA est légèrement dispersée autour de 18%. Celle des éprouvettes traitées au PCP se situe autour de 30%. Le test non paramétrique à un facteur de classification de Kruskal-Wallis sur ces données confirme les différences entre les traitements par l’obtention du résultat suivant : P-value = 9,93.10-09 pour df = 2 et χ2 = 36,86. Le test de comparaison multiple après Kruskal-Xallis met en évidence plus particulièrement les différences entre chaque traitement. Ainsi, les différences de perte de masse sont significatives entre les éprouvettes traitées au CCA et celles traitées au PCP. En revanche, entre les deux traitements PCPsol et PCP1m, la différence n’est pas significative.

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Table des matières

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
SOMMAIRE
REMERCIEMENS
INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES 
1. Matériel biologique
2. Mise en place des essais
a. Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Simarouba amara Aubl. dans différents types de sol de Guyane
b. Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Pin rouge dans un sol de la Réunion.
c. Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Pin rouge dans un sol de Guyane.
3. Mesure de la perte de masse
4. Suivi des populations fongiques
a. Réduction des éprouvettes en poudre
b. Extraction de l’ADN
c. Quantification
d. Polymerase Chain Reaction (PCR)
e. L’électrophorèse
f. Séquençage
g. Analyse des séquences par comparaison avec les banques de données – BLAST
5. Analyses statistiques
RESULTATS
1. Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Simarouba amara dans différents types de sol de Guyane.
2. Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Pin rouge dans un sol de la Réunion.
3. Suivi de la dégradation d’éprouvettes de Pin rouge dans un sol de Guyane.
a. Perte de masse des éprouvettes traitées
b. Perte de masse des éprouvettes témoins
c. Suivi des populations fongiques
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXE 1 : PRESENTATION DU LABORATOIRE D’ACCUEIL
ANNEXE 2 : PROTOCOLE D’EXTRACTION INVITROGEN PURELINK TOTAL DNA PURIFICATION KIT, AVEC LES OPTIMISATIONS DE LECOEUR (2012) POUR L’EXTRACTION D’ADN FONGIQUE DANS LE BOIS, SOULIGNEES.
ANNEXE 3 : COMPLEMENTS AU MATERIEL ET METHODES

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