Médicaments antiépileptiques

Médicaments antiépileptiques

Rappels Rappels Rappels Rappels :

Définitions Définitions Définitions Définitions :

L’épilepsie (également nommée comitialité, mal comitial, mal caduc ou mal sacré), est une affection neurologique caractériséepar une hyperactivité cérébrale paroxystique pouvant se manifester par des convulsions ou une perte de conscience, voire par des hallucinations complexes inaugurales (visuelles et/ou auditives et/ou somesthésiques), avec ou sans convulsions. Elle est définie par la Ligue Internationale Contre l’Epilepsie (LICE) comme une condition caractérisée par la survenue d’au moins deux crises épileptiques non provoquées, dont aucune cause ne peut être immédiatement identifiée .
Une crise épileptique est la manifestation clinique d’une décharge paroxystique, hypersynchrone et autoentretenue d’une population plus ou moins étendue de neurones corticaux hyperexcitables. La crise est dite « généralisée » si la décharge intéresse l’ensemble des neurones et «partielle » (focale) si elle intéresse seulement une partie des neurones .
L’état de mal épileptique (EME), est défini selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la LICE, comme un état caractérisé par une crise épileptique qui persiste suffisamment longtemps ou qui se répète à des intervalles suffisamment brefs pour créer une condition épileptique fixe et durable .
La durée nécessaire et suffisante pour considérer que la condition demeure fixe et durable reste toujours assez mal définie. En ce qui concerne les crises prolongées, cette durée semble comprise entre 10 et 30 mn. Et pour les crises sérielles, au moins 2 crises s’accompagnant d’une perturbation intercritique de la conscience ou de signes neurologiques focaux peuvent suffir .

Etymologie  :

En grec, le mot epilêpsis ou epilêpsia signifie : action de saisir, de mettre la main sur quelque chose, attaque, interception, arrêt soudain .
Le terme de mal comitial vient, quand à lui, de ce que les comices romains (des assemblées qui expriment la volonté du peuple romain dans les domaines électoraux, législatifs et judiciaires) devaient être interrompus lorsque quelqu’un avait une crise .

Historique :

Antiquité :
Les premiers concepts concernant l’épilepsie sont apparus dans la médecine ayurvédique de l’Inde et se seraient précisés et développés pendant la période védique entre 4500 et 1500 av. J.-C. L’épilepsie est notamment trouvée (environ 400 av J-C) dans le « Charaka Samhita », le plus ancien texte décrivant ce système antique de médecine, sous la dénomination de : « apasmara » qui signifie « perte de conscience ». Le « Charaka Samhita »référençait déjà les différents aspects de l’épilepsie au niveau symptomatologique, étiologique, diagnostique et thérapeutique. Ce qui est appelé « épilepsie » était connu des Babyloniens dans le Code d’Hammourabi sous la dénomination de « benu », et chez les Égyptiens dans le papyrus Ebers sous la dénomination de «nsjt ». Le premier vrai traité médical sur l’épilepsie est attribué à Hippocrate ( de la Maladie sacrée ). Par la suite plusieurs auteurs grecs dont Galien et Arétée de Cappadoce, puis latins dont Celse et Caelius Aurelianus ont écrit sur l’épilepsie .
Moyen Âge :
La maladie était appelée au Moyen Âge le « mal de saint Jean », Jean le Baptiste devant ce patronage au fait que Salomé pratiqua la « danse des sept voiles » frénétique (assimilable à une crise d’épilepsie) devant son beau-père Hérode Antipas afin d’obtenir sa tête (la décapitation faisant cesser le mal). Dans certaines régions, l’angoisse s’emparait quelques jours avant le 24 juin (jour de la fête de la naissance de Jean-Baptiste) des « danseurs de saint Jean », qui attendaient avec impatience la vigile de la célébration de cette fête, espérant qu’ils seraient soulagés s’ils dansaient alors devant les autels du saint .
Période moderne :
Ce n’est qu’au XVIe siècle que la littérature va offrir à nouveau – écrits en latin – des traités complets sur l’épilepsie avec Cardan, et surtout Gabuccini. La première publication en langue française, et qui ne soit pas une traduction des auteurs classiques, était celle de Jean Taxil en 1602 ( Traité de l’Epilepsie , Maladie vulgairement appelée au pays de Provence , l a gouttete aux petits enfans ). D’autres études ont succédé, sans apporter rien de bien nouveau, tant les superstitions religieuses principalement ont empêché toute progression significative dans la compréhension scientifique des maladies en général, et neuro-psychiatriques en particulier .
Ainsi, il fallait attendre la fin du XIXe siècle avec John Hughlings Jackson qui a fait avancer la connaissance sur la maladie épileptique, en donnant une première classification anatomo clinique des phénomènes épileptiques. Ensuite, grâce à l’EEG, les auteurs du siècle suivant ont fait encore progresser la classification des différentes formes et les différents types d’épilepsie (Lennox, Gastaut, Gibbs, etc.).
En 1997, la LICE (une organisation professionnelle fondée en 1909 comportant des sections dans 70 pays) et le Bureau international pour l’Epilepsie (fondé en 1962) ont associé leurs efforts à ceux de l’OMS en lançant une campagne mondiale contre l’épilepsie pour améliorer la prévention et le traitement de cette pathologie, ainsi qu’à sensibiliser le public et à accroître l’acceptabilité de ce trouble [6,7].

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Table des matières

INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES
RESULTATS 
I.Profil épidémiologique
1- Fréquence
2- Age
3- Sexe
4- Origine
5- Niveau socio-économique
II.Antécédents 
1- Antécédents personnels
2-Consanguinité des parents
3- Antécédents familiaux d’épilepsie
III.Profil clinique
1- Type des crises
2- Examen clinique
2-1. Examen neurologique
2-2. Examen somatique
3- Pathologies associées
3-1.Pathologies neurologiques
3-2Autres pathologies
IV.Profil paraclinique 
1- Electroen-céphalogramme
2- Neuro-imagerie
V.Principaux syndromes épileptiques 
1. Epilepsies et syndromes idiopathiques
2. Epilepsies et syndromes symptomatiques/cryptogéniques
V.Profil thérapeutique 
VI.Hospitalisation 
VII.Profil évolutif 
1- Evolution sous traitement
2 Retentissement sur la scolarité
DISCUSSION 
I.Rappels 
1- Définitions
2- Etymologie
3- Historique
4- Physiopathologie
5- Epilepsie et génétique
6- Classifications
II.Profil épidémiologique
1- Indicateurs épidémiologiques
1-1. Fréquence
1-2. Incidence
1-3. Prévalence
2- Facteurs épidémiologiques
2-1. Age
2-2. Age de début des crises
2-3. Délai du diagnostic
2-4. Sexe
2-5. Origine
III.Antécédents 
IV.Profil clinique 
1- Type des crise
2- Examen clinique
3-Pathologies associées
3-1.Pathologies neurologiques
3-2.Autres pathologies
V.Profil paraclinique 
1- Eléctroencéphalogramme
2- Neuro-imagerie
2-1 Tomodensitométrie
2-2 Imagerie par résonance magnétique
VI.Etiologies
VII.Principaux syndromes épileptiques 
VIII.Profil thérapeutique 
1- But
2- Moyens
2-1. Médicaments antiépileptiques
2-2. Chirurgie
2-3. Prise en charge psychologique
2-4 Thérapeutiques non médicamenteuses
3- Règles générales du traitement
IX.Profil évolutif 
1- Evolution sous traitement
2- Retentissement sur la scolarité
3- Pronostic
X.Prévention
CONCLUSION 
RESUMES 
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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