SUIVI DES POPULATIONS LARVAIRES ET ADULTES DE H.ARMIGERA

MÉCANISMES D’ARRÊT DE DEVELOPPEMENT DU STADE NYMPHAL CHEZ HELICOVERPA ARMIGERA

PRINCIPALES Caractéristiques DE HELICOVERPA ARMIGERA

Position systématique

Helicoverpaarmigera (Hübner, 1808), Lepidoptera, appartient à la famille des Noctuidae, sous-famille des Heliothidinae ( = Heliothinae = Melicleptriinae).
HARDWICK (1965), TODD (1978) et NYE (1982) ont retracé les évolutions de la nomenclature de
cette espèce. La première description de l’insecte a été réalisée par Fabricius en 1794, sous le nom de Noetua barbara (HARDWICK, 1965); inusitée depuis lors, cette appellation a été invalidée par la suite.Décrite par Hübner en 1808 sous le nom de Noetua armigera, la noctuelle prendra le nom de Heliothis arm igera, après la création du genre en 1816. A la fin du 1ge siècle sont introduites successivement les utilisations du nom d’espèce obsoleta puis du nom de genre Chloridea. Ces modifications n’étant pas adoptées par tous les auteurs, trois appellations principales coexistent alors: Heliothis ann igera, Chloridea obsoleta et Heliothis obsoleta.Durant plus d’un siècle, l’appellation Heliothis annigera a en fait regroupé un ensemble d’espèces morphologiquement très proches, et c’est seulement en 1953 que COMMON met en évidence l’existence de trois espèces distinctes en Australie et établit dans le même temps la distinction entre Heliothis annigera et les espèces présentes sur le continent américain. HARDWICK révise en 1965 la systématique du groupe des “corn earworms” et crée le genre Helieoverpa, auquel il rattache l’espèce armigera. L’auteur distingue trois sous-espèces: Hannigera annigera, Hannigera eommoni et Hiarmigera eonferta. L’usage de ce nouveau genre ne s’est toutefois pas généralisé, et l’usage de Heliothis est demeuré extrêmement fréquent dans la littérature. De récents travaux (MITTER et al, 1993) basés sur les distances génétiques tendent à confirmer les grandes lignes de la révision de HARDWICK, et notamment la distinction des genres Heliothis (auquel appartient l’espèce vireseens) et Helicoverpa (avec notamment les espèces zea et annigera).Les appellations communes anglo-saxonnes de Hannigera sont nombreuses, les plus courantes étant “american bollworm” (compte-tenu de la confusion antérieure avec H.zea), “cotton bollworm” et “corn earworm”. En français, aucun autre nom commun que “Heliothis” n’est usité.

Description
Les adultes

Les éléments de la description qui suit sont tirés de HARDWICK (1965) et VIETTE (1967)
L’envergure moyenne des papillons est de 32,5 à 38 mm. HARDWICK (1965) ne note pas de différence de taille entre sexes. Les antennes sont filiformes chez les deux sexes, les yeux sont de couleur vert foncé.Chez le mâle, les fémurs prothoraciques présentent une série de courtes épines dissimulées par des poils. Le dimorphisme sexuel est basé sur la couleur. Chez le mâle, la tête et le thorax sont gris-verts, les ailes antérieures sont de couleur vert-grisâtre à fauve-verdâtre, l’abdomen est fauve ou fauve-verdâtre, avec souvent une tache sombre à l’apex. Chez la femelle, la couleur générale est brun-orange à brun-rougeâtre, il n’y a pas de tache sur l’abdomen.
Les ailes antérieures sont triangulaires, allongées (la longueur fait approximativement le double de
la largeur), repliées à plat sur le dos au repos (voir Figure 2). Sur l’aile antérieure, on observe:
• une ligne antero-médiane plus ou moins marquée, formée de 3 arcs à concavité dirigée extérieurement.
• une tache orbiculaire brune entourée d’un cercle de même couleur, ainsi qu’une tache réniforme faite d’une tache brune et d’un cercle brun externe. Une ligne rejoint la tache réniforme au bord inférieur de l’aile.
• une bande post médiane, faite d’une série de chevrons noirs situés entre les nervures, suivie d’une large ombre transversale gris-noirâtre. Sur la plupart des individus, les pointes distales des chevrons de la bande post médiane portent des petites taches noires ou des petits ocelles bruns à centre blanc.
• une marge externe légèrement festonnée, ponctuée par une série de petits points noirs, chaque point situé entre 2 nervures. Présence également d’une frange fauve avec une ligne brun-grisâtre.
Les ailes postérieures sont blanc sale, les nervures sont marquées en brun, et une large bande
marginale brun foncé est présente. La frange est jaunâtre proximalement, blanche distalement, avec une ligne brisée brune médiane.

 L’œuf.
L’œuf, de couleur blanc-nacré lors de la ponte, vire au brun avant l’éclosion lorsque la capsule céphalique de l’embryon devient visible par transparence au travers du chorion (voir Figure 3). La description qui suit est tirée de TOGUEBAYE et COUILLOUD (1982): “Les œufs d’Hannigera sont subsphériques et mesurent 0,4 à 0,5 mm; ils sont entourés d’un chorion épais dont la surface est parcourue par plusieurs côtes verticales; ces côtes dessinent, au pôle micropylaire, une rosette de Il à 16 cellules primaires de différentes tailles et de forme ellipsoïde qui entourent le micropyle.”

 La chenille
Les éléments qui suivent sont également empruntés à TOGUEBAYE et COUILLOUD (1982). Les larves possèdent 6 stemmates de chaque côté de la tête. Neuf paires de stigmates peuvent être dénombrés: une paire sur le prothorax, les autres sur les 8 premiers segments abdominaux. Trois paires de pattes thoraciques sont présentes. Le nombre de crochets des 4 paires de fausses-pattes ventrales et de la paire anale varie d’un stade larvaire à l’autre, La chetotaxie de la capsule céphalique reste identique quel que soit le stade larvaire. Par contre, la chetotaxie du prothorax ne reste constante que du 1er au 3e stade larvaire, elle diffère par la suite. La chetotaxie des autres segments reste identique à tous les stades.

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Table des matières

LISTE DES ABRÉVIATIONS UTILISÉES
lere PARTIE: OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
1. CADRE DE L’ÉTUDE
1.1. Localisation et climatologie
1.2. Végétation naturelle et principales cultures
2. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE HELICOVERPA ARMIGERA
2.1. Position systématique
2.2. Description
2.2.1. Les adulte
2.2.2. L’œuf
2.2.3. La chenille
2.2.4. La chrysalide
2.3. Biologie et éthologie
2.3.1. Adultes
2.3.2. Vie larvaire
2.3.3. Nymphose
2.3.4. Durée du cycle biologique
2.4. Distribution géographique et plantes-hôtes
3. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
DEUXItME PARTIE: SUIVI DES POPULATIONS LARVAIRES ET ADULTES DE H.ARMIGERA
l er CHAPITRE: SUIVI DES POPULATIONS ADULTES ET LARVAIRES
1. SUIVI DES POPULATIONS ADULTES ET LARVAIRES EN SYSTEME DE CULTURE
PLUVIAL
1.1. Matériel et méthodes
1.1.1. Suivi des populations larvaires sur les cultures
1.1.2. Suivi des populations larvaires sur la végétation spontané
1.1.3. Suivi des vols
1.2. Résultats
1.2.1. Suivi des populations sur hôtes cultivés
1.2.2 Suivi des populations larvaires sur la végétation spontanée
1.3. Discussion.
1.3.1. Plantes-hôtes et périodes d’infestations larvaires de H.ann igera
1.3.2. Relations entre la phénologie des plantes-hôtes et la dynamique des infestations
1.3.3. Attractivités relatives du coton et du mals pour H.ann igera
1.3.4. Relations entre les captures d’adultes et la dynamique des populations larvaires.
2. SUIVI DES POPULATIONS LARVAIRES ET ADULTES SUR PÉRIMÈTRE MARAÎCHER
12.1. Matériel et méthodes
12.2. Résultats
1 2.3. Discussion
3.RECHERCHE DE POPULATIONS DE HELICOVERPA ARMIGERA EN VERGER D’AGRUMES
3.1. Matériel et méthodes
3.2. Résultats, discussion
1 4. CONCLUSIONS
4.1. Plantes-hôtes et suivi des populations larvaires
4.2. Piégeage des adultes
2e chapitre: SUCCESSION DES GÉNÉRATIONS
1. MATÉRIEL ET MÉTHODES
1.1. Relation entre les vitesses de développement et la température
1.2. Températures
1.2.1. Températures de l’air
1.2.2. Température du sol en cu1ture pluviale
1.2.3. Température du sol en culture maraîchère
1.3. Calcul des durées de développement
2. RÉSULTATS
2.1. Durée des générations sur cultures pluviales
2.2. Durée des générations sur cultures maraîchères
3. CONCLUSIONS
CONCLUSIONS DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISŒME PARTIE: ETUDE DES MÉCANISMES D’ARRÊT DE DEVELOPPEMENT DU STADE NYMPHAL CHEZ HELICOVERPA ARMIGERA
1er chapitre: MISE EN EVIDENCE D’ARRÊTS DE DÉVELOPPEMENT DU STADE NYMPHAL DE
HELICOVERPA ARMIGERA DANS L’OUEST DU BURKINA FASO
1. ARRÊTS DE DÉVELOPPEMENT DE HELICOVERPA ARMIGERA EN ZONE TROPICALE
2. EXISTENCE D’ARRÊTS DE DÉVELOPPEMENT DU STADE NYMPHAL DANS L’OUEST DU
BURKINA FASO
2.1. Recherche de chrysalides dans le sol
2.2. Elevage en insectarium
2.3. Discussion et conclusions
2e chapitre: DÉTERMINISME DES ARRÊTS DE DÉVELOPPEMENT DEHELICOVERPA ARMIGERA EN CONDITIONS CLIMATIQUES SOUDANIENNES
1. DÉTERMINISMES DES ARRÊTS DE DÉVELOPPEMENT CHEZ HELICOVERPA ARMIGERA
1.1. Diapause photopériodique
1.2. Diapause thermique
1.3. Application aux conditions climatiques soudaniennes
2. MATÉRIEL ET MÉTHODES: GÉNÉRALITÉS
2.1. Conduite des élevages
2.2. Critères de reconnaissance des nymphes en diapause
2.3. Effets de la lignée et du rang de ponte
3. DIAPAUSE PHOTOPÉRIODIQUE
3.1. Mise en évidence du rôle de la photopériode
3.2. Action des fortes températures sur l’induction de la diapause photopériodique
3.3. Action des fortes températures sur la levée de la diapause photopériodique
3.4. Discussion
4. ARRÊT DE DÉVELOPPEMENT DÛ AUX FORTES TEMPÉRATURES
4.1. Seuil thermique d’induction de l’arrêt de développement à haute température
4.2. Stades sensibles à l’induction de l’arrêt de développement à haute température
4.3. Seuil énergétique d’induction de la diapause thermique chaude
4.4. Action de la photopériode sur l’induction de la diapause thermique chaude
4.5. Réactivation des nymphes en diapause thermique chaude
4.6. Discussion
CONCLUSIONS DE LA TROISIÈME PARTIE
QUATRIÈME PARTIE: tTUDE DES FLUX MIGRATOIRES
1er chapitre: DYNAMIQUE DES VOLS D’ADULTES
I.MATERIEL ET METHODES
2.RESULTATS
2.1. Relation entre les pics de captures et la position du FIT
2.2. Variations géographiques de la dynamique des vols.
3.DISCUSSION
2e chapitre: STRUCTURATION GÉNÉTIQUE DES POPULATIONS
1. MATÉRIEL ET MÉTHODES
1.1. Collecte des échantillons
1.2. Electrophorèses
1.3. Analyse des données
1.3.1. Fréquences alléliques, hétérozygotie
1.3.2. Respect de la loi de Hardy-Weinberg
1.3.3. Etude des flux géniques
2. RÉSULTATS
2.1. Fréquences alléliques observées
2.2. Respect de la loi de Hardy-Weinberg
2.3. Flux géniques
2.3.1. Allèles rares
2.3.2. Calcul de e et comparaison des fréquences alléliques
3. DISCUSSION ET CONCLUSIONS
CONCLUSIONS DE LA QUATRIÈME PARTIE
CONCLUSION GÉNÉRALE
RÉFÉRENCES BmLIOGRAPIllQUES
ANNEXES

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