Maladies bactériennes de la vigne

Maladies bactériennes de la vigne

Introduction de la bactérie au champ et méthodes de dissémination

Allorhizobium vitis est une bactérie introduite au vignoble avec les plants provenant des pépinières, elle est ainsi présente régulièrement dans les sols agricoles. La bactérie peut survivre dans le système vasculaire des vignes pendant plusieurs années, et même si les plants malades sont enlevés, elle pourra survivre jusqu’à 5 ans dans les débris de la culture (Odile, 2006). La bactérie en question résidant dans le sol près des racines et sur les débris peut directement provoquer des lésions sur le développement des racines et infecter la plante à travers les plaies, où la bactérie entre par blessures causées par les pratiques culturales qui sont parmi les premiers moyens de contamination, soit par l’intermédiaire des machineries du travail ou parles outils de taille. D’autre part, il existe des modes de dissémination naturels causés soit par les insectes, les nématodes, ou par les facteurs climatiques comme le gel hivernal, les éclaboussures lors de pluie et aussi par les eaux de ruissèlement. Notons que la bactérie n’est pas présente dans les sols qui n’ont pas servi à la culture de la vigne et ses niveaux dans le sol diminuent en l’absence de vignes.

Symptômes

Les dommages dus à l’hiver favorisent les infections par A. vitis. Ses symptômes peuvent s’observer au collet ou sur les racines. Ainsi les tumeurs se traduisent par la présence d’excroissances plus ou moins sphériques, blanchâtres et spongieuses; les plus apparentes se retrouvent sur le pied de vigne et à la base des rameaux, mais les racines peuvent aussi en porter. Les tumeurs deviennent brunes ou noires, se lignifient et se craquellent  (Odile, 2006). La grosseur de ces tumeurs peut être inférieure à la grosseur d’un pois comme elle peut atteindre la dimension d’une pomme. Par conséquent, les tissus vasculaires d’un plant peuvent être partiellement ou complètement obstrués par la tumeur, causant le dessèchement d’un rameau ou du plant entier dès l’arrivée des grandes chaleurs de l’été. Le système vasculaire devient alors non fonctionnel ce qui affecte la translocation de l’eau et des éléments minéraux. Les plantes demeurent naines et ont une apparence frêle, elles présentent des anomalies de coloration du feuillage et produisent peu de fruits. Un flétrissement ou un dépérissement peut être observé (Lacroix, 2003).

Cycle de maladie

Le mécanisme d’infection des plantes par A. vitis est très particulier et peu complexe. Il est donc important de bien le comprendre afin de saisir la grande importance de la lutte préventive et de l’absence de méthode de lutte curative. Dans le cas d’A. vitis, même si la bactérie est présente dans le sol, le processus d’infection ne peut débuter que si la plante présente une blessure. Lorsque les cellules végétales sont blessées il y a libération des exsudats comme signal de stress qui attire la bactérie. Cette dernière se dirige vers les tissus de la plante blessée grâce à son potentiel de mobilité. Une fois sur place, la bactérie se fixe aux cellules de la plante. Ensuite, elle transfère une partie de son matériel génétique qui s’intègre à celui de la plante. À la suite de ce transfert, le fonctionnement de la plante se voit modifié. Premièrement, il y a une production accrue d’hormones de croissance (cytokinines et auxines) qui se traduit par une croissance désordonnée et illimitée engendrant l’apparition de tumeurs. Deuxièmement, il y a la synthèse et la libération de composés particuliers, appelés opines, servant de nutriments pour la bactérie. Ces composés font en sorte que la tumeur devienne un environnement riche en éléments nutritifs propices pour la croissance des bactéries (Figure 3). Une fois que son matériel génétique est transféré à la plante, il n’est plus nécessaire que la bactérie soit présente pour que la tumeur poursuive sa croissance. Les tumeurs sont envahies par des organismes saprophytes engendrant leur décomposition. Cette dégradation implique une libération de bactéries dans le sol. Facilement disséminées, ces dernières se propagent vers une plante saine et engendrent à nouveau le développement de tumeurs (Lacroix, 2003).

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Table des matières

SOMMAIRE :
Introduction générale
Présentation de l’INRA
Première partie : Revue bibliographique
I. Plante hôte
1. Historique de la vigne au Maroc
2. Taxonomie
3. Superficie, production et répartition de la vigne au Maroc
4. Exigences agro-climatiques de la vigne
5. Variétés de la vigne au Maroc
6. Cycle végétatif et reproductif de la vigne
II. Maladies bactériennes de la vigne
1. Nécrose bactérienne de la vigne
2. Maladie de Pierce
3. Galle du collet (Crown gall)
3-1. Historique du Crown gall de la vigne
3-2. Distribution du Crown Gall dans le monde
3-3. Caractéristiques de l’agent pathogène
3-4. Introduction de la bactérie au champ et méthodes de dissemination
3-5. Symptômes
3-6. Cycle de maladie
III. Moyens de lutte contre le Crown gall de la vigne
1. Lutte prophylactique
2. Lutte chimique
3. Lutte biologique
3.1. Microorganismes antagonistes
3.2. Huiles essentielles
Deuxième partie : Matériel et méthodes
I. Matériel
1. Souches bactériennes
2. Matériel végétal
II. Méthodes
1. Test de pathogénicité
2. Evaluation de l’activité antibactérienne des antagonistes
2.1. Préparation d’une pré-culture
2.2. Préparations de la suspension bactérienne
2.3. Test d’aromatogramme par les antagonistes
3. Evaluation de l’activité bactéricide des huiles essentielles
3.1. Extraction des huiles essentielles
3.2. Test d’aromatogramme par les huiles essentielles
3.3. Test de micro-atmosphère par les huiles essentielles
3.4. Concentrations minimales inhibitrices (CMI) et bactéricides (CMB)
3.4.1. Détermination de la CMI
3.4.2. Détermination de la CMB
Troisième partie : Résultats et discussion
I. Résultat du test de pathogénicité
II. Evaluation de l’activité antibactérienne des antagonistes
III. Evaluation de l’activité bactéricide des huiles essentielles
3 IV. Détermination de la CMI et la CMB
Conclusion
Références bibliographiques
Annexe

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