L’utilisation du cuivre par l’organisme 

L’utilisation du cuivre par l’organisme 

Incidence et signes cliniques

L’importance de l’ostéochondrose équine tient à la gravité des lésions, à leur incidence croissante et à la difficulté de prévention.L’incidence a notablement augmenté au cours des dernières décennies. En moyenne, elle se situerait entre 8 et 20 % des yearling (111), mais pourrait atteindre 100 % dans certains élevages de pur-sang (58). Elle semble supérieure chez les mâles par rapport aux femelles, ainsi que chez les sujets de grand format à forte croissance (134). Cependant, la différence d’incidence entre les mâles et les femelles n’apparaît pas significative, même si , pour les mâles, la gravité des lésions est plus forte sur le carpe et le boulet plantaire. De plus, les articulations les plus touchées chez les mâles et les femelles varient selon la race considérée e syndrome ne semble pas atteindre les poneys (39).
L’ostéochondrose est généralement considérée comme une maladie des jeunes chevaux car la plupart des lésions sont découvertes chez des chevaux de 1 à 2 ans.
Cependant, il existe des exceptions : l’ostéochondrose de l’épaule se retrouve typiquement chez des poulains de 6 à 12 mois et l’ostéochondrose du grasset chez des chevaux un peu plus âgés.
Cette pathologie touche principalement les chevaux de grand format à croissance rapide.
Les signes cliniques apparaissent généralement avec le début de l’entraînement, ce qui laisse suggérer une influence biomécanique. La distension synoviale est , de loin, la manifestation la plus fréquente. On note généralement une boiterie modérée associée à cette distension, mais ce n’est pas systématique. L’intensité de la boiterie n’est absolument pas corrélée à la gravité des lésions cartilagineuses.
Certaines articulations apparaissent plus fréquemment atteintes que d’autres : chez les selle français, les anglo-arabes et les pur-sang anglais, c’est l’os sésamoïde distal qui présente le plus de lésions (Pr=13,8 %), suivi du carpe (Pr=13,6 %), du tarse distal (Pr=14,8 %), du tarse proximal (Pr=13,3 %) et du boulet du membre thoracique (Pr=12,3 %) (130). Ces prévalences sont comparables à celles obtenues dans une population de trotteurs français (22).
Les ostéochondroses du tarse et du boulet sont rarement associées à une boiterie mais elles sont suspectées en raison de la distension synoviale qu’elles engendrent. La douleur après flexion du tarse est variable et souvent modérée lors de présence de lésions dans cette articulation ; en revanche, la douleur après flexion du boulet est particulièrement importante lors d’ostéochondrose. Au niveau du grasset, l’effusion synoviale est souvent discrète lors de la présence de kystes du condyle fémoral médial. L’ostéochondrose de l’épaule se caractérise par une boiterie modérée à importante, fréquemment associée à une amyotrophie des muscles supra- et infra-épineux. La manipulation de l’épaule est alors très douloureuse (52, 84).
Les signes neurologiques associés aux malformations cervicales comprennent une incoordination, une faiblesse généralisée, une spasticité, de l’hypermétrie et de la circumduction (13).
Cependant, de nombreux cas d’ostéochondrose ne sont pas détectables cliniquement car les lésions osseuses ne déclenchent pas systématiquement de gêne locomotrice ni de déformation des articulations. La plupart du temps, les chevaux montrant des signes cliniques présentent des lésions d’ostéochondrose déjà bien installées et souvent multiples (58).

Etiologie

Des études approfondies sur l’ostéochondrose équine ont révélé des anomalies en désaccord avec les concepts traditionnellement retenus (57).
– Bien que les lésions soient souvent bilatérales, certains chevaux n’en présentent que sur une articulation (38). Si l’ostéochondrose résulte d’un déficit dans la morphogenèse cartilagineuse et osseuse, des sites multiples devraient être affectés.
– Des lésions d’ostéochondrose ont été rapportées sur des sites où l’ossification était terminée. Une ossification endochondrale défectueuse serait alors une cause peu probable.

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Table des matières

Introduction
I-Le cuivre chez les Equidés 
I-A- Le cuivre dans l’environnement 
I-A-1- Le cuivre dans le sol
I-A-2- Le cuivre dans les plantes et les fourrages conservés
I-A-2-a- Les valeurs moyennes
I-A-2-b- Les facteurs de variation
I-A-3- Le cuivre dans les céréales
I-A-4- Le cuivre dans les sources protéiques de complémentation
I-A-5- Le cuivre dans les denrées d’origine animale
I-A-5-a- Le lait et ses dérivés
I-A-5-a-1- Le lait de jument
I-A-5-a-2- Effets de la supplémentation minérale de la mère sur la composition du lait
I-A-5-b- Les autres denrées d’origine animale
I-A-6- La complémentation minérale
I-A-6-a- La complémentation minérale chez la jument
I-A-6-b- La complémentation minérale chez le poulain
I-B- L’utilisation du cuivre par l’organisme 
I-B-1- La digestion du cuivre chez les mammifères
I-B-1-a- Généralités sur la digestion du cuivre par les mammifères
I-B-1-b- Spécificités du cheval (herbivore non ruminant)
I-B-1-c- Facteurs susceptibles de modifier l’absorption du cuivre
I-B-1-c-1-Facteurs liés à l’aliment
I-B-1-c-1-a- Facteurs organiques
I-B-1-c-1-b- Facteurs minéraux
I-B-1-c-1-c- Facteurs liés à la forme du cuivre dans l’aliment
I-B-1-c-2- Autres facteurs
I-B-1-c-3- Spécificités d’espèces
I-B-1-c-4- Spécificités des équidés
I-B-2- Le métabolisme du cuivre chez les mammifères
I-B-2-a- L’absorption du cuivre
I-B-2-a-1- Chez les mammifères en général
I-B-2-a-2- Chez les équidés
I-B-2-b- Le transport plasmatique du cuivre
I-B-2-b-1- Chez les mammifères en général
I-B-2-b-2- Chez les équidés
I-B-2-c- La répartition du cuivre dans l’organisme
I-B-2-c-1- Chez les mammifères en général
I-B-2-c-1-a- Dans le sang
I-B-2-c-1-b- Dans le foie
I-B-2-c-1-c- Dans les autres organes
I-B-2-c-2- Chez les équidés
I-B-2-d- L’élimination du cuivre
I-B-2-d-1- Chez les mammifères en général
I-B-2-d-2- Chez les équidés
I-C- Les rôles du cuivre, conséquences et recommandations 
I-C-1- Les rôles du cuivre
I-C-1-a- Le cuivre dans les processus enzymatiques
I-C-1-b- L’érythropoïèse
I-C-1-c- La protection contre les oxydants
I-C-1-d- Le développement cardiaque
I-C-1-e- Le développement du système nerveux central
I-C-1-f- Le développement des tissus conjonctifs et des os
I-C-1-g- L’immunocompétence
I-C-1-h- Autres fonctions
I-C-2- Les manifestations des carences et des excès en cuivre chez le poulain et la jument en gestation et en lactation
I-C-2-a- Répercussion sur les articulations : l’ostéochondrose
I-C-2-a-1- Définition et synonymie
I-C-2-a-2- Pathogénie
I-C-2-a-3- Incidence et signes cliniques
I-C-2-a-4- Etiologie
I-C-2-a-4-a- La génétique
I-C-2-a-4-b- L’environnement
I-C-2-a-4-c- L’alimentation
I-C-2-a-4-d- Les facteurs endocriniens
I-C-2-b- Les excès et les carences en cuivre
I-C-2-b-1- Les carences
I-C-2-b-1-a- Chez les mammifères en général
I-C-2-b-1-b- Particularités des équidés
I-C-2-b-2- Les excès
I-C-3- Diagnostic des pathologies liées au cuivre
I-C-4- Les recommandations en cuivre
I-C-4-a- Les recommandations pour la jument gestante
I-C-4-b- Les recommandations pour la jument en lactation
I-C-4-c- Les recommandations pour le poulain
Conclusion de la première partie 
II-Exploitation de la base de données 
II-A- Matériel et méthode 
II-A-1- Les animaux
II-A-2- Enregistrement des données
II-A-2-a- Alimentation
II-A-2-b- Score radiographique
II-A-2-c- Autres données
II-A-3- Analyses statistiques
II-B- Résultats 
II-B-1- Couverture des besoins alimentaires des poulains
II-B-2- Couverture des besoins alimentaires des juments allaitantes
II-B-3- Scores radiographiques
II-B-4- Relations entre les apports nutritionnels et le score radiographique moyen (SRm)
II-B-4-a- Les apports nutritionnels destinés aux poulains
II-B-4-b- Les apports nutritionnels destinés aux juments allaitantes
II-B-5- Analyses sanguines
II-C- Discussion 
Conclusion de la deuxième partie 
Conclusion générale 
Annexes
Bibliographie

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