Les ascendants du XVIIIème et XVIIème siècle

Patrimoine

Frontenas possède une église romane dont la porte en fer forgé est datée du XIIème siècle et est classée comme monument historique. Ces ferrures seraient d’ailleurs les seules subsistantes de cette époque dans le Lyonnais. En 1793, on pouvait lire sur son fronton de l’église « Temple de la raison », en raison du nouveau culte imposé par Robespierre (Office de tourisme du Beaujolais, Https://www.rhonetourisme.com/moteur-de-recherche/fiche/eglise-de-frontenas-66631/, juin 2020). L’église était alors devenue un lieu athé où l’on organisait des évènements et fêtes civiques. Son tabernacle date du XVème siècle. Son coq, situé au sommet du clocher porte à son cou un tastevin en argent depuis 1961, petit récipient dédié entièrement au vin qui sert entre autre à la dégustation.
L’église fut plusieurs fois restaurée.
Le lavoir datant de 1813, est alimenté par une source. Cette fontaine aurait été selon la légende un lieu de pèlerinage assez réputé pour ses eaux aux vertus miraculeuses (Rolland et Clouzet, 1901-1902, p. 235) dont celle de soigner la vue. Plus tard, le lavoir était appelé temple de la médisance, peut-être du fait que les lavandières se racontaient les histoires du village tout en lavant le linge (Commune de Frontenas, Https://www.frontenas.com/index.php/la-commune-menu- 2/49-histoire-et-patrimoine).

Jean Antoine Turrel (1815-1884, Sosa 1) et Jeanne Marie Vissoux

Naissance d’un couple

Le mariage

Jean Antoine et Jeanne Marie se marient le 20 mai 1843 à Frontenas1 comme l’indique le registre des mariages conservé aux Archives du Rhône. La France est dans la période historique de la Monarchie de Juillet, née des émeutes dites des « Trois Glorieuses ». Louis-Philippe Ier est roi des Français.
Leur acte de mariage m’apprend que Jean Antoine est alors âgé de 28 ans. Il vit à Frontenas et est cultivateur. Jeanne Marie est âgée de 25 ans et exerce une profession d’aide de ménage. Elle habite au n° 1 quai Saint-Clair à Lyon. Chacun a présenté son acte de naissance prouvant ainsi son identité.
Tous deux sont nés dans le département du Rhône : Jean Antoine, le 25 avril 1815 à Frontenas2, et Jeanne Marie le 27 juillet 1817 à Saint-Laurentd’Oingt3, situé à un peu plus de trois kilomètres de Frontenas.
Les deux parents de Jean Antoine, Claude Turrel et Magdelaine Bas, sont présents et consentent au mariage de leur fils. Quant à Jeanne Marie, seul Louis Vissoux, son père, assiste à la cérémonie. En effet, Marie Devay, sa mère n’est plus. Elle est décédée le 28 août 1819 à Saint-Laurent-d’Oingt4 alors que Jeanne Marie n’avait que 2 ans. Son acte de décès est présenté le jour du mariage au maire André Rivière. Aucun autre membre des familles Turrel ou Vissoux n’est cité sur l’acte de mariage.
Avant la célébration du mariage, 2 publications ont été faites à Lyon et Frontenas5 les 7 et 14 mai 1843. Les publications de mariage à Lyon ne sont pas consultables sur le site internet des Archives départementales du Rhône. Je n’ai donc pas inséré leur cote en bas de page. Il s’en suit qu’aucun empêchement à cette union n’ayant été signalé, les futurs époux ont échangé leur consentement. Ces derniers ont signé ainsi que leurs parents comme le témoignent leurs signatures ci-dessous :
Claude Turrel, le père, cultivateur, est âgé de 51 ans et Magdeleine Bas âgée de 47 ans.
L’âge indiqué sur les recensements à cette période peut être approximatif à quelques années près. Aussi, je considère que Claude est né vers 1785 et Magdeleine Bas vers 1789. Jean Antoine a au moins un frère, Jean Antoine Marie, qui a 15 ans en 1836. Il serait né vers 1821. Un autre enfant est présent, Antoine Coillié. Je n’ai aucune information sur un éventuel lien entre cet enfant et la famille Turrel. Peut-être s’agit-il d’un enfant recueilli et hébergé par charité.
Le recensement de 18411, soit deux ans avant le mariage de Jean Antoine, ne m’indiquera pas de nouvel individu dans le foyer. J’avais quand même peu de chance de trouver un nouveau né car Magdeleine Bas est alors âgée de plus de 50 ans. J’aurais pu cependant voir un enfant absent du recensement de 1836 (car ayant quitté la maison familiale), présent sur le recensement de 1841 (car revenu chez ses parents).
Le 24 novembre 18132, les parents de Jean Antoine Turrel, Claude Turrel et Magdeleine Bas, se marient à Frontenas. Je vérifie alors les naissances de chaque Turrel né après cette date, entre 1813 et 1832 à Frontenas ( il n’y a pas de Turrel nés entre 1833-1842 d’après la table décennale3). Je trouve 3 enfants issus du mariage de Claude Turrel et Magdeleine Bas :
1- Jean Antoine né le 25 avril 1815,
2- Jean Joseph né le 29 avril 1817 à 23h004 et
3- Jean Antoine Marie né le 7 décembre 1820 à 18h005. Sa mère Magdeleine a 32 ans.
Jean Joseph n’apparaissait pas sur les recensements de 1836 et 1841. En 1836, il a 19 ans.
Peut-être est-il parti faire un apprentissage ou bien est-il déjà marié. S’il est parti en apprentissage, je peux trouver un éventuel contrat d’apprentissage transcrit chez un notaire ou bien des quittances de paiement pour les sommes payées pour la mise en apprentissage. Il n’y a pas de notaire à cette période à Frontenas. Le bureau de l’enregistrement étant le Bois-d’Oingt, je commencerais ma recherche chez un notaire de cette commune. Enfin je vérifie les Turrel nés avant 1813 sur la table décennale des naissances 1802-18126 et je ne trouve pas d’enfant né hors mariage.
Les Turrel, une famille de vignerons au coeur du Beaujolais du XVIIème siècle au XIXème siècle.
2- Jeanne Marie naît le 27 juillet 18171. Louis Vissoux est cultivateur et habite au hameau du Berthier de cette commune.
3- Puis arrive Suzanne le 25 août 18192. Marie Devay sa mère décèdera trois jours plus tard le 28 août 18193 certainement à cause de complications survenues suite à l’accouchement, elle a 32 ans.
Louis Vissoux, père de Jeanne Marie est veuf en 1819. Après le décès de Marie Devay dont il eut trois enfants, il se remaria en 1820 avec Marguerite Chatard. De cette seconde union naîtront neuf enfants. Tous naissent à Saint-Laurent-d’Oingt.
b- Louis Vissoux et Marguerite Chatard : la descendance.
Louis Vissoux, veuf, a deux enfants à charge, Jeanne Marie et Suzanne, Antoinette étant décédée quelques jours après sa naissance. Il se remarie avec Marguerite Chatard le 2 juillet 18204 à Saint-Laurent-d’Oingt.
C’est en faisant une recherche sur les recensements de 18365, 18416 et 18517 de Saint- Laurent-d’Oingt que je découvre cette seconde union et sa nombreuse descendance.
En 1836, selon le recensement, Jeanne Marie Vissoux habite encore chez son père et a 19 ans. Sa soeur Suzanne a 17 ans. Quatre autres enfants sont recensés âgés de 7 à 12 ans : Anne 12 ans, Claudine 10 ans, Etienne 9 ans, et Louise 7 ans.
En 1841, trois nouveaux enfants sont recensés : Claude, Léonard et Louis. Leur âge n’est pas indiqué. Louis Vissoux et Marguerite Chatard emploient et hébergent un domestique nommé Benoît Dumas. Celui-ci est noté sur le recensement.
En 1851, Françoise, 9 ans, agrandit la famille. Marguerite Chatard n’apparait plus. Je présume qu’elle est décédée entre 1841 et 1851. Je retrouve son acte de décès le 11 octobre 1848 à Saint-Laurent-d’Oingt8, elle a 53 ans.
Grâce à ces informations, je consulte les actes de naissance de chacun qui me donnent les prénoms exacts notamment pour Jean Claude nommé Claude dans le recensement de 1841 et Françoise Marguerite nommée Françoise dans le recensement de 1851. De plus, la table décennale de 1813-18229 me permet de trouver un enfant supplémentaire. Les neuf enfants suivants sont les frères et soeurs consanguins de Jeanne Marie, ce qui veut dire qu’ils ont le même père mais pas la même mère. Je les numérote pour indiquer leur place dans la fratrie de Jeanne Marie Vissoux :
4- Jean Marie naît le 8 septembre 182110. Il décèdera le 11 juin 182311.
5- Anne naît le 23 mars 182312.
6- Claudine naît le 25 octobre 182413.
7- Etienne naît le 11 octobre 182714.
8- Louise naît le 22 mars 183015.

Patrimoine foncier et succession

Jean Antoine Turrel et Jeanne Marie Vissoux vécurent sur Frontenas au moins jusqu’en 1852, naissance de Louise Marie, leur 5ème enfant. En 18573, ils habitent à Bagnols mais depuis combien d’années ou de mois exactement, je ne peux le dire à ce jour. Des recherches complémentaires devront être faites notamment dans les actes notariés en Série E afin de mieux suivre leur parcours géographique. La même année, ils sont sur Châtillon au moment où leur fille Magdelaine naît.
En 1876, le recensement4 atteste encore de leur présence sur Châtillon au hameau d’Amancey. Au sein du foyer vivent Louis, Louise Marie et Magdelaine. Louis a déjà 32 ans.
L’acte de mariage de Louise Marie du 4 décembre 1878 sur Châtillon5 m’indique que ses parents sont retournés vivre à Frontenas. Ils sont d’ailleurs mentionnés comme propriétaires ce qui laisse présager un patrimoine foncier. Je vais établir un historique de ce patrimoine.

Les hypothèques

L’hypothèque est un droit réel, immobilier et indivisible, dont est grevé un bien immeuble pour garantir le paiement d’une créance. Lors d’une transaction immobilière, le service fiscal prend une copie intégrale des actes notariés et la transcrit dans un registre de formalités de transcription ou consigne simplement la transaction dans un registre d’inscription.
Les hypothèques consultables en Sous-Série 4Q aux Archives Départementales, sont une source intéressante pour retracer un patrimoine immobilier. Dans le département du Rhône entre 1800 et 1955, nous avons deux bureaux de conservation des hypothèques : Lyon et Villefranche-sur- Saône. Mon couple habitant tantôt sur Frontenas, tantôt sur Châtillon-d’Azergues dépend de Villefranche-sur-Saône.

Les tables alphabétiques des répertoires des formalités hypothécaires

Je consulte dans un premier temps la table alphabétique du répertoire des formalités hypothécaires de Villefranche-sur-Saône sur le site internet des Archives Départementales du Rhône. Les noms y sont classés par ordre alphabétique. Je cherche Jean Antoine Turrel et le trouve à Antoine et Jean Antoine. Voici les extraits de la table.

Succession de Jeanne Marie Vissoux

Retrouver la date de décès de Jeanne Marie Vissoux a été une tâche ardue. Les tables de successions et absences du bureau du Bois-d’Oingt entre 1885 et 1903 ne feront pas mention de Jeanne Marie. Entre 1904 et 1947, aucune table pour ce bureau n’existe. En 1901, elle habite toujours Frontenas4 Elle est donc soit décédée après 1903, soit elle a déménagé et la commune où elle habite au moment de son décès ne dépend pas du bureau d’enregistrement du Bois-d’Oingt. En effet, il existe dans le département du Rhône en 1900 plus de vingt bureaux de l’enregistrement. Par exemple, un habitant de L’Arbresle dépendra du bureau de L’Arbresle.
Je lui connais trois lieux de résidence : Frontenas, Bagnols et Châtillon. Ces trois communes dépendent du bureau du Bois-d’Oingt. Je consulte tour à tour les tables décennales des décès de l’état civil pour ces trois villages après 1903. Je finis par trouver Jeanne Marie Vissoux sur la commune de Bagnols. Elle y décède le 16 décembre 19045 à 10h30 dans son domicile situé au bourg. Elle a 87 ans. Sa fille Magdelaine habitante de la même commune déclare son décès le lendemain. Elle a 47 ans.
Je n’ai aucune information concernant un éventuel patrimoine mobilier ou immobilier laissé à ses enfants lui survivant, les tables de successions et absences étant inexistantes à ce moment. Des recherches complémentaires pourront être faites dans les archives notariales et dans les registres des déclarations de mutations par décès.

Louis et Charles, enfants de Jean Antoine Turrel et Jeanne Marie Vissoux

Louis Turrel (1844-1895), l’aîné et son épouse Pierrette Dupoizat

Son mariage avec Pierrette Dupoizat

Louis Turrel, fils aîné de Jean Antoine Turrel et Jeanne Marie Vissoux, se marie le 23 octobre 1878 à Châtillon-d’Azergues1 avec Pierrette Dupoizat, les mêmes jour et lieu que son frère Claude Turrel. Patrice de Mac Mahon est Président de la République française. Le Second Empire de Napoléon III s’est éteint il y a déjà huit ans.
L’exposition universelle à Paris touche à son terme. Il ne reste que quelques jours pour la visiter.
Quand Louis Turrel se marie, il a 34 ans et est cultivateur. Ses parents présents à la célébration du mariage exercent le même métier. Pierrette quant à elle a 22 ans et ne travaille pas. Sa mère Marie Prost est propriétaire et assiste à l’union des époux. Antoine Dupoizat père de Pierrette est absent car décédé le 18 janvier 1878 à l’âge de 67 ans. Tous habitent Châtillon, Louis au hameau d’Amancey, Pierrette au hameau de la Colletière. Les treize et vingt octobre, les publications de mariage sont faites. Le 19 octobre 1878, Louis Turrel et Pierrette Dupoizat se présentent devant Maître Vuième Claudius Franciscus, notaire à Chessy Les Mines dans le département du Rhône qui enregistrera leur contrat de mariage2. Les minutes du notaire ne sont pas consultables en ligne pour l’année 1878. Son répertoire3 l’est ; j’en profite donc pour noter le numéro de l’acte.
Enfin, tous les membres de la famille signeront au bas de l’acte de mariage sauf Marie Prost, la mère de Pierrette Dupoizat, car elle ne sait pas signer. Etienne Merle est témoin au mariage de Louis et Pierrette, et signera également. Son lien avec la famille Turrel m’est inconnu. Toutefois, c’est surtout le métier qu’il exerce dont je souhaiterais parler. Il est foudrier. Je ne connaissais pas ce métier. Un foudrier est un ouvrier qui fabrique les foudres, des tonneaux de grande capacité capables d’accueillir vins et produits alcooliques. La fabrication de ces foudres est similaire à celle d’un tonneau, mais elle diffère par la dimension de l’objet. Les foudres comportent des caractéristiques particulières comme la présence d’une porte, un système de contrôle de température, un dégustateur, des vannes, etc. Le foudrier doit s’ assurer de l’étanchéité de ces éléments insérés aux foudres (Wikipedia, juin 2020).

Pierrette Dupoizat, sa famille

Pierrette est la fille de Antoine Dupoizat né le 11 mai 1810 à Châtillon-d’Azergues1 et de Marie Prost née le 5 décembre 1819 à Dommartin2. Ses parents se marient le 28 novembre 1840 à Dommartin3 lieu de résidence de Marie Prost pour s’établir ensuite à Châtillon au hameau de la Collétière. Antoine Dupoizat est agriculteur. De cette union naîtront cinq enfants sur Châtillon dont Pierrette :
1- Charles naît le 25 mars 18424, sa naissance est enregistrée le lendemain.
2- Benoît naît le 6 janvier 18445 et décèdera à seulement 21 mois le 13 octobre 18456.
3- Benoît naît le 5 avril 18497.
4- Pierrette naît le 3 novembre 18558, future épouse de Louis Turrel.
5- François 31 mars 18619 est de dernier né. Son père a alos 50 ans et sa mère 41 ans.
3- Patrimoine foncier et succession.

Les hypothèques

Les hypothèques témoignent d’une activité patrimoniale entre 1880 et 1885 pour les époux Louis Turrel Pierrette Dupoizat. Suite à la consultation des répertoires de formalités hypothécaires volumes 26410 et 28311 pour Louis Turrel, et 26412 pour Pierrette Dupoizat, je sais que le couple demeurait à Châtillon-d’Azergues en 1880 et L’Arbresle en 1885. Louis Turrel passe du métier de cultivateur au métier de restaurateur .
Les époux font une vente commune en 1880, ils sont à ce moment là sur Châtillon. Il est intéressant de constater trois ventes successives le 2 mars 1885. Elles interviennent quelques jours après le 23 février 1885, date de déclaration de succession13 de Jean Antoine Turrel père de Louis Turrel. Dans le tableau suivant, Louis Turrel fait une vente de 3000 francs. Cette vente est
enregistrée volume 1224 article n° 367. Pour rappel Jeanne Marie Vissoux, mère de Louis, a fait une acquisition à cette date pour 3000 francs. Il s’agit en fait d’une vente du fils Louis Turrel à sa mère Jeanne Marie Vissoux. Pour les autres ventes, j’aurai tendance à dire que Louis Turrel vend tout ou partie du patrimoine qui lui a été légué en héritage. La consultation des transcriptions des actes m’apportera la réponse.

La succession sans descendance

Louis Turrel et Pierrette Dupoizat n’auront pas d’enfants qui leur survivront. Le 2 juillet 1879, 8 mois après leur mariage, Pierrette donne naissance à une petite fille à 9h00 du matin. Dix heures plus tard, Louis Turrel présentera l’enfant à l’officier d’état civil de Châtillon comme sans vie.
Ils ne lui donneront pas de prénom.
En 1881, Louis et Pierrette habitent la Grande rue à L’Arbresle2, ils sont tous deux restaurateurs. En 1886, ils ont déménagé rue du Marché3. Louis termine sa vie à L’Arbresle. Son acte de décès du 19 octobre 18954 mentionne qu’il est maître d’hôtel et habite Place de la Madeleine.
Son père Jean Antoine est décédé 11 ans plus tôt à 69 ans. Lui a 51 ans et décède sans enfant.
Le 11 avril 18965, seulement six mois plus tard, c’est Pierrette Dupoizat qui rend l’âme à sondomicile de L’Arbresle, place de la Madeleine. Elle n’avait que 40 ans et était maîtresse d’hôtel.
Je fais une synthèse des informations données par les tables de successions et absences du bureau de L’Arbresle6 pour chacun :
Un inventaire a été enregistré le 14 novembre 1895 pour Louis, un peu moins d’un mois après son décès. Je pourrai donc consulter le détail de ses biens répertoriés.
La déclaration de succession intervient le 17 avril 1896. Nous avons deux autres déclarations numérotées l’une au 18 octobre 1897 n° 124, l’autre le 23 octobre 1899 n° 346 :

Famille de Jeanne Bonnand

Pierre Bonnand (Sosa 34) et Marguerite Marguand, parents de Jeanne

Pierre Bonnand est vigneron. Il est le fils de d’Antoine Bonnand laboureur de Theizé et de Isabeau. Les registres de baptêmes sont disponibles à partir de 1694 sur Theizé. Je n’ai donc pas sa date naissance. Marguerite Marguand est baptisée le 28 avril 16631 à Frontenas. Elle est la fille de Guillaume Marguand, vigneron, et de Jeanne Rouzier habitants de Frontenas. Pierre Bonnand et Marguerite Marguand se marient le 5 février 16852 à Frontenas. Antoine Bonnand père de l’époux, Guillaume Marguand père de l’épouse, Jean Marguand grand-père de l’épouse sont présents. Aucun ne signera l’acte de mariage car ils ne savent pas écrire. Le couple aura 5 enfants à Frontenas. Il déménagera à Theizé où il aura 6 autres enfants. Jeanne Bonnand sera l’aîné de dix frères et soeurs.
Le nom de famille Bonnand s’est écrit de différente manière : Bunand, de Bonnand, Bonand, Bunant…J’ai pu voir ces variantes tout au long des actes consultés que j’énumère dans le petit b qui suit. Il ne s’agit pas de signature des Bonnand sur les actes car ils ne savent pas écrire. Ce sont les curés qui enregistraient les actes qui écrivaient le nom de famille comme ils l’entendaient. J’ai choisi de garder Bonnand comme il est écrit sur l’acte de décès3 de Jeanne Bonnand.

Jeanne Bonnand, ses frères et soeurs

Jeanne naît à Frontenas le 20 décembre 1685 et est baptisée le 27 décembre 16854 à Frontenas. Son parrain est Jean Vernier tonnelier de Frontenas et sa marraine Jeanne Rouzier sa grand-mère maternelle. Antoine Rouzier Maître tonnelier de la ville de Lyon est présent au baptême de Jeanne. Jeanne se mariera avec Claude Turrel et aura 10 enfants.
2- Pierre naît à Frontenas le 5 octobre 1687 et est baptisé le 7 octobre 16875. Son grand-père maternel Guillaume Marguand assiste au baptême. Pierre décède à l’âge de 3 ans le 17 octobre 16906.
3- Nicolas naît à Frontenas le 11 octobre 1689 et est baptisé le 13 octobre 16897.
4- Raymonde est baptisée à Frontenas le 5 novembre 16918. Elle décède à l’âge de 14 mois le 18 janvier 16939.
5- Jean naît le 26 octobre 1693 à Frontenas et est baptisé le 28 octobre 169310. Son parrain est Jean Biollay Maître tonnelier à Lyon et sa marraine Françoise Minet fille de Claude Minet habitant de Marcilly-d’Azergues.
Le couple et ses trois enfants partent s’installer sur Theizé. Ainsi d’autres enfants naîtront làbas.
6- Jean Louis naît à Theizé le 20 octobre 1695 et est baptisé le 29 octobre 169511 à Theizé. Son parrain est Jean Louis Andrillat, notaire à Tarare. Il décèdera le 16 août 170912 à Theizé à l’âge de 13 ans. J’ai décidé d’indiquer la date de décès de Jean Louis car beaucoup de personnes de la famille vont décéder durant cette année 1709. Nous le verrons tout à l’heure.

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Table des matières

INTRODUCTION
OUTILS
I- Frontenas
II- Jean Antoine Turrel (1815-1884, Sosa 1) et Jeanne Marie Vissoux
III- Louis et Charles, enfants de Jean Antoine Turrel et Jeanne Marie Vissoux
IV- Les ascendants du XVIIIème siècle
V- Les ascendants du XVIIème siècle
CONCLUSION
TABLE DES MATIERES
TABLE DES ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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