L’organisme financier d’un projet

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Le protectorat français (1841-1892)

L’intervention de la France dans l’ensemble des Comores commença au milieu du XIXe siècle, alors que les quatre îles des Comores furent le théâtre de nombreuses guerres entre sultans locaux, ce qui leur valut le surnom d’îles des sultans bagarreurs. Ainsi, à partir du XIXe siècle, les liens politiques furent rompus entre les îles de l’archipel. Fatigué des guerres incessantes qui ravageaient son pays, le sultan Adrian Tsouli céda Mayotte à la France en échange d’une aide militaire et d’une rente annuelle de 1000 piastres (ou 5000 francs à l’époque) et l’éducation de ses enfants à l’île de La Réunion aux frais du gouvernement français. Dans le cadre du traité du 25 avril 1841, l’île passa ainsi juridiquement sous le protectorat français. En réalité, la marine française avait besoin d’un port important dans l’entrée du canal de Mozambique et le traité de 1841, présenté comme un banal traité commercial, constituait une véritable vente forcée. C’était pour la France une question de stratégie: il fallait occuper le plus de territoires possibles afin d’empêcher les Anglais et les Allemands de les acquérir. Le roi Louis-Philippe entérina cette acquisition en 1843.
Toutefois, les rivalités franco-britanniques dans l’océan Indien firent en sorte que les trois autres îles de l’archipel des Comores (Grande-Comore, Mohéli et Anjouan) demeurèrent plus ou moins indépendantes, bien que ’ensemble de l’archipel fût placé, cinq années plus tard, sous l’autorité du gouvernement colonial français basé à Mayotte. L’ensemble de l’archipel (Grande-Comore, Mohéli, Anjouan), sauf Mayotte qui resta une colonie, tomba sous le protectorat français en 1886. En fait, tous les traités furent imposés par la France aux sultans locaux qui n’ont jamais eu le choix de résister. Le protectorat dura jusqu’en 1892, et il laissa place un peu plus tard à la colonie de «Mayotte et dépendances» rattachée par la loi du 25 juillet 1912 à l’île deMadagascar.
Le régime du protectorat supposait que la puissance coloniale envoyait un «résident» parlant uniquement français auprès des autorités locales et qu’il ne s’occupait en principe que de la politique extérieure. En fait, les «résidents» français s’emparèrent progressivement du pouvoir politique, imposèrent la langue française et laissèrent les colons déposséder entièrement les paysans comoriens de leurs terres, de telle sorte que ceux-ci durent se faire employer dans les plantations coloniales à titre d’«engagés».
En 1890, un accord de partage intervint entre la France et la Grande-Bretagne: les Anglais obtenaient l’île de Zanzibar (Tanzanie) en imposant l’anglais; les Français conservaient les Comores et Madagascar en imposant le français. Le rattachement juridique des trois autres îles à Mayotte s’effectua en 1904.Il fut suivi, le 9 avril 1908, d’un second décret rattachant officieusement Mayotte et ses dépendances à Madagascar.
Avant la période coloniale, les pouvoirs politiques locaux, c’est-à-dire les sultans, et le monde de l’enseignement utilisaient l’arabe, la langue de la religion, mais recouraient en partie au swahili considéré comme la langue du commerce et, bien sûr, au français, la langue des relations extérieures.

La colonisation française

En 1912, le gouvernement français se résolut à coloniser le reste des Comores, afin de surveiller les pratiques douteuses des «résidents» et des colons. La loi d’annexion du 25 juillet 1912 ne fit que confirmer ces décrets, alors que Madagascar et les Comores (Anjouan, Mohéli, la Grande-Comore et Mayotte) devinrent une seule et même colonie française.
La colonisation française négligea cependant le développement éducatif des Comores. En 1939, il n’existait encore, pour tout l’archipel, que 10 écoles primaires (appelées écoles indigènes du premier degré). Au terme de quatre années d’études, un concours sélectionnait les cinq meilleurs élèves, qui partaient pour trois ans poursuivre leurs études à Majunga (sur la côte ouest de Madagascar).
Après deux révoltes importantes (l’une en 1915 à laGrande-Comore, l’autre en 1940 à Anjouan), les Comores obtinrent en 1946 une autonomie administrative et la ville de Dzaoudzi fut choisie comme capitale du nouveau territoire. À partir de 1946, les Comores furent détachées de Madagascar et furent représentées directement au Parlement français. Ensuite, l’Assemblée territoriale des Comores choisit en 1958 le statut de territoire français d’outre-mer (TOM).
Cependant, à Mayotte, 85 % des citoyens préférèrentlors d’un référendum le statut de département français d’outre-mer (DOM). Les Mahorais auraient développé de tenaces rancunes contre les anciens sultans d’Anjouan et contre les Arabo-Comoriens. Dans les faits, les Comores ne furent jamais traitées comme les autres territoires d’outre-mer, mais toujours comme une colonie. Évidemment, dès la période coloniale, l’administration et l’enseignement sont passés exclusivement au français, le comorien demeurant strictement la langue des communications orales. Comme à Madagascar, l’administration française instaura un double système éducatif: d’une part, des cours complémentaires pour les enfants de nationalité française, d’autre part, des cours complémentaires de type local pour les Comoriens d’origine, le cycle secondaire devant toutefois être poursuivi à Madagascar. Le premier lycée ne fut ouvert qu’en 1963 à Moroni; un second suivra à Mutsamudu (Anjouan) en 1970. Les élèves ayant reçu leur formation dansces deux lycées joueront par la suite un rôle déterminant dans les crises politiques qui secoueront l’archipel.

Le rôle de la diaspora

Western Union a des bureaux dans les trois îles. Les montants envoyés à chacun d’eux sont la meilleure indication de la distribution des transferts aux différentes îles. Les données de 2002 montrent que la Grande- Comore reçoit 91% des transferts, par rapport à 7% seulement à Anjouan, quoique les deux îles aient approximativement la même population. Si l’on prend en compte les transferts nets, la différence devient plus remarquable. En effet, alors qu’Anjouan a une balance négative de transferts (56% de transferts vers l’extérieur), Mohéli est en situation d’équilibre et la Grande- Comore a une balance fortement positive (79% pour l’entrée de devises). Le projet de fonds social en cours a connu un succès, notamment au niveau des communautés. L’évaluation des bénéficiaires montre que la perception du FADC par la population est très positive. Le projet est considéré comme un mécanisme efficace de réponse aux besoins prioritaires des populations, il a apporté une contribution significative à l’amélioration des conditions de vie dans les trois îles. Après avoir étudié l’environnement géographique de la zone d’étude, nous jugeons nécessaire de décrire, dans el chapitre suivant, la portée des activités économiques des Comores.

La langue comorienne (shikomor)

Le peuplement de l’archipel des Comores s’est constitué à partir du métissage de populations africaine, arabe et malgache. La population est dans sa quasi-totalité musulmane de rite sunnite (98,9 %) et pratique un islam dit libéral. Les habitants du pays s’expriment, dans une proportion de 96,8 %, en comorien (appelé officiellement le shikomor), une langue apparentée au swahili de la famille bantoue. Le comorien appartient à la sous-famille du bantou oriental, lequel comprend également le swahili. Quelque 33 % de son vocabulaire est issu de l’arabe.
Si le comorien (shikomor) reste une langue dite «ap parentée au swahili», il n’en constitue pas pour autant une simple variante du fait qu’il n’existe pas de réelle intercompréhension entre les locuteurs du comorien et ceux du swahili; il s’agit bien de deux langues différentes formées de la rencontre des langues africaines appartenant à la famille bantoue et de l’arabe (famille chamito-sémitique). Cependant, selon les îles, le comorien présente plusieurs variantes dialectales et l’intercompréhension demeure relativement facile entre celles-ci. On distingue quatre variétés linguistiques: le grand-comorien ou shingazidja (à la Grande-Comore), le Mohélien ou shimwali (à Mohéli) et l’anjouanais ou shindzuani (à Anjouan). À l’île Mayotte (France), les habitants parlent le mahorais appelé shimaoré, mais dans plusieurs villages on parle le kibushi, une langue malgache (de la famille austronésienne) proche du sakalava parlé à l’île deMadagascar.
Tout en appartenant à la famille des langues bantoues par leurs structures grammaticales respectives, le swahili et le comorien ont aussi intégré de nombreux mots d’origine arabe, environ 40 % de leur vocabulaire respectif. Cette influence linguistique s’explique par le fait que la civilisation arabo-islamo-bantoue a laissé son empreinte dans tout l’archipel des Comores, quelques îles de la côte africaine de l’Est telles que Zanzibar, Lamu, Pate, Pemba, ainsi que sur la bande côtière du Tanganyika et du Kenya.

Les autres langues

Le français est la langue officielle et celle des relations extérieures, mais l’arabe classique constitue la «langue religieuse». On comp te moins de 2000 locuteurs ayant le français comme langue maternelle, environ 700 locuteurs s’exprimant en malgache (mais près de 40 000 à Mayotte, soit 40 % de la population) et environ 3000 locuteurs du swahili. En fait, le statut de l’arabe tient plus du symbole que de la réalité, car on ne compte aucun locuteur dont l’arabe serait langue maternelle.

Les missions du Projet

La mission du projet est de satisfaire les avantages suivants :
– Améliorer la qualité de l’enseignement secondaire, afin d’introduire un enseignement nouveau dans le pays.
– Rendre prestigieux cet enseignement en fournissant aux élèves des cours théoriques et pratiques dirigés par des enseignants qualifiés et expérimentés.
– Satisfaire les besoins des parents d’élèves, c’est-à-dire, assurer la réussite et le comportement de leurs enfants.
– Sortir un taux de réussite fiable des élèves aux examens officiels.
– Améliorer Le niveau intellectuel des élèves surtout ceux de la F.P.I.
– Fixer un frais d’étude adéquat qui sera à la portée des parents et qui permettra au bon déroulement de notre école.

L’organisme financier du projet

Comme il est difficile de s’autofinancer pour la totalité des immobilisations, nous serons obligés de  recourir à un organisme financier afin de compléter les fonds nécessaires.
Nous avons choisi comme organisme la banque BIC.

L’étude de l’organisation du projet

Une entreprise a besoin d’une bonne organisation. Cette section nous a conduit à distinguer les fonctions attribuées à chaque catégorie des employés ainsi que leur liaison hiérarchique au sein de l’établissement. Pour ce faire nous allons étudier en premier lieu la structure de l’organisme, en suite les attributs des fonctions du personnel, en troisième lieu la gestion du personnel, en quatrième lieu les règlements administratifs, en cinquième lieu l’organisation du local et enfin le planning d’exécution des travaux et des activités.

La population ciblée

Nous avons ciblé comme population les élèves de la classe de troisième car l’activité de notre lycée débutera pour sa première année à enseigner seulement la classe de seconde.

La situation de la demande

La demande est caractérisée par les biens ou services disponibles sur le marché que les consommateurs ou les utilisateurs sont disposés à acheter à un prix donné.
Les besoins éducatifs des parents.
Pour que les parents d’élèves soient satisfaits de l’éducation de leurs enfants l’établissement doit :
– fournir aux élèves un niveau intellectuel très élevé .
– donner de la sagesse aux élèves .
– assurer aux élèves la réussite des examens officiels .
– protéger les élèves tant au niveau de la santé préventivement et éviter tout dérapage .
les besoins en lycées en salles de classe et enseignants de la Grande Comores.
Pour déterminer ces besoins il est indispensable de connaître la capacité d’accueil dans les lycées publics et de calculer les ratios de chaque élément.

Les particularités du projet

Pour ce faire, notre lycée doit créer quelques particularités pour se différencier des autres établissements. Pour cela nous allons montrer nos points forts et les niveaux existants dans notre établissement.

Les points forts de notre lycée

Pour que notre établissement ait le succès, la formation de professeurs est obligatoire.
Ensuite l’établissement va fournir aux élèves des oisirsl éducatifs instructifs tels que : langue, lutte contre le SIDA et donner aussi aux élèves de l’éducation civique, tout pour éviter tout dérapage et fidéliser les élèves au lycée.

Les niveaux existants de notre lycée

Comme nous savons bien qu’un lycée possède toujoursde trois niveaux donc notre lycée aura 2 classes de seconde pour la première année de notre activité.
Ensuite on ajoute les 2 classes de premières pour la deuxième année enfin pour la 3ème année de notre activité, l’existence de 2 classesde terminale.

Le marketing Mix

Le marketing Mix constitue l’ensemble des décisions qu’un responsable marketing devra prendre quant aux principaux outils dont il dispose pour mettre en œuvre une stratégie. Alors grâce au marketing Mix nous allons :
• ème faire connaître notre formation aux élèves de la 3 , en les expliquant brièvement ce qu’on attend par enseignement technique.
· inciter les élèves à s’inscrire dans notre établissement avec les  différentes  manières  de  publicité.
· maîtriser les habitudes des élèves en appliquant neu discipline bien planifiée.
· déterminer le lieu d’implantation de notre école.
Pour la bonne réalisation de notre projet, le marketing Mix contribue quelques facteurs parmi eux les 4P.

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Table des matières

Première partie : LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES COMORES ET L’ÉTUDE DU PROJET
Chapitre I : LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES COMORES
Section I : La description du lieu d’implantation
Section II : La structure géographique
Section III : La structure démographique
Section IV : La description de l’île d’implantation
Chapitre II : LA PRÉSENTATION ET LA CONDUITE DU PROJET
Section I : La description du projet
Section II : L’étude de l’organisation du projet
Chapitre III : L’ÉTUDE DE MARCHÉ
Section I : Les caractéristiques du marché
Section II : La stratégie envisagée
Deuxième partie : L’ÉTUDE FINANCIÈRE ET FAISABILITÉ DU PROJET
Chapitre I : L’ÉTUDE DE L’INVESTISSEMENT
Section I : L’évaluation de l’investissement
Section II : Les comptes de gestion
Section III : L’état financier du projet
Chapitre II : L’ÉVALUATION DU PROJET
Section I : L’évaluation économique
Section II : L’évaluation financière
Section III : L’évaluation sociale
Chapitre III : L’ANALYSE DE RENTABILITÉ ET DE FAISABILITÉ
Section I : L’analyse de la rentabilité
Section II : L’étude de la faisabilité du projet
Section III : Les mesures d’accompagnement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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