Logistique agroalimentaire

Logistique agroalimentaire

Au cours des dernières années, un changement profond dans la compréhension de la dynamique de l’avantage concurrentiel. Les managers reconnaissent maintenant que le succès d’une entreprise est lié, en partie, à une bonne gestion de leur chaine logistique. L’un des facteurs clés de la gestion de la chaîne logistique (supply chain management) est la coordination dans la prise de décision tout assurant la flexibilité quotidienne nécessaire pour faire face aux différentes demandes et la disponibilité des ressources et ceci ne peut être accompli que par une affectation prévisionnelle détaillée des ressources aux tâches afin de satisfaire les demandes clients dans un horizon de temps très court. En effet, dans un environnement concurrentiel, la course vers la réduction des coûts de production tout en gardant une bonne qualité de produits finis et en améliorant la qualité de service aux clients, a conduit les entreprises, notamment agro-alimentaire, à mettre en place un système pour la production de légumes précuits, stérilisés et emballés sous vide. Ce système est indispensable pour garantir la qualité des produits, et gagner de nouveaux marchés. Devant ce constat, les industriels possèdent cependant des difficultés à analyser, concevoir et mettre en œuvre des systèmes cohérents et efficaces qui répondent à la demande de leurs clients. Au contenu de ce Travail modeste, nous nous intéressons à un cas de conditionnement de la betterave, et nous proposons dans un premier lieu une étude stratégique basée sur le choix du site d’installation d’une usine et les zone d’approvisionnement en matière première. Dans un deuxième lieu nous proposons une étude tactique pour maximiser le profit annuel en minimisant les charges dues à l’approvisionnement de la matière première, la production et au stockage afin d’atteindre dans ce travail à des résultats baser sur d’étude du marché, qui avait montré un intérêt potentiel des consommateurs pour la betterave de longue durée emballé sous vide, et d’autre part on a décidé d’élaborer une analyse pour une unité modèle produisant environ 27 tonne/jour de la betterave précuit, stérilisé, emballé sous vide et à longue durée de conservation à température ambiante. Le Travail de ce mémoire est structuré selon Trois Chapitres : Dans le premier chapitre, nous présentons un état de l’art sur les chaînes logistiques agroalimentaires. Nous commençons par introduire la notion de chaîne logistique et tous les concepts qui y sont liés. Nous définissons les principaux types ou architectures de chaînes logistiques, décrivons quelques outils et notions tels que : les différentes fonctions, et les niveaux de décision, ainsi que la gestion de la chaîne logistique. A la fin nous présentons les chaines logistiques dans l’industrie agroalimentaire. Dans le deuxième chapitre nous avons présenté la richesse nutritionnelle de la betterave rouge, puis nous avons vu un calendrier de production. Ensuite nous avons entamé un cycle d’implantation depuis le semis jusqu’à la phase du la récolte et le stockage, tout en présentant les machines utilisées dans chaque étape. Et la fin de ce dernier, nous avons déterminé les différentes charges durant l’implantation et le stockage produit. Le troisième chapitre nous avons clôturé notre travail modeste par :
– une étude de marché ciblée (l’Oranie) et des recommandations sur la stratégie commerciale. Nous déterminons le processus de transformation de la betterave avec une simulation sur logiciel Arena.
– une analyse économico-financière ; nous déterminons les prévisions de vente, les investissements et les charges de transformation de la betterave.
– Une description du problème au niveau stratégique (localisation et installation d’usine) et au niveau tactique (maximiser le profit annuel par rapport aux actions mensuelles de l’approvisionnement de la matière première, la production du produit conditionné et le stockage). Finalement, la conclusion générale fait la synthèse des trois chapitres de ce mémoire, en revient les résultats obtenus.

Généralités et état de l’art de la chaine logistique agroalimentaire :

La chaîne logistique ( Supply Chaine SC) 

La logistique :
Définition de la logistique :
La logistique recouvre toujours des fonctions de transport, stockage et manutention et, dans les entreprises de production, tend à étendre son domaine en amont vers l’achat et l’approvisionnement, en aval vers la gestion commerciale et la distribution. On cite souvent la définition d’origine militaire : « La logistique consiste à apporter ce qu’il faut, là où il faut et quand il le faut. » [1] Le mot « logistique » apparaît en France au XVIIIe siècle, lorsque les problèmes de soutien à la stratégie militaire (réapprovisionnement en armes, munitions, vivres, uniformes, Chaussures …) ne furent plus négligés. Ce terme s’est ensuite répandu, dans le milieu industriel notamment, pour évoquer Principalement la manutention et le transport des marchandises. Jusqu’aux années 70, la logistique n’avait que peu d’importance dans la gestion des entreprises, considérée comme une fonction secondaire, limitée aux tâches d’exécution dans des entrepôts et sur les quais d’expédition. Mais la logistique est ensuite comprise comme un lien opérationnel entre les différentes activités de l’entreprise, assurant la cohérence et la fiabilité des flux-matière, en vue de la qualité du service aux clients tout en permettant l’optimisation des ressources et la réduction des coûts. Jadis locale et basique, la logistique devient, au milieu des années 90, une fonction globalisée voire mondialisée de gestion du flux physique dans une vision complète de la chaîne Clients/Fournisseurs, et constitue véritablement une nouvelle discipline du management des entreprises. La « logistique globale » représente ainsi l’ensemble des activités internes ou externes à l’entreprise qui apportent de la valeur ajoutée aux produits et des services aux clients. [2] D’autre définition de la logistique au service de l’entreprise : « La logistique est le processus stratégique par lequel l’entreprise organise et soutient son activité. A ce titre, on peut déterminer et gérer les flux matériels et informationnels afférents, tant internes qu’externes, en amont qu’en aval. » [3] La fonction logistique désignerait ainsi la gestion des flux physiques de matières premières et de produits ainsi que celle des flux d’information, c’est à dire les transports, les entrepôts, l’informatique, etc.

Les Types de la logistique :
Il existe plusieurs types de logistiques :
Chapitre 1 : Généralités et état de l’art de la chaine logistique agroalimentaire Page 3
– Logistique d’approvisionnement qui permet d’alimenter les stocks des entreprises et usines en matières premières, composants et sous-ensembles nécessaires à la production.
– Logistique de production qui consiste à rendre disponibles les matériaux et les composants nécessaires à la production au pied des lignes de production.
– Logistique de distribution qui consiste à acheminer vers le client final ou le consommateur les produits dont il a besoin.
– Logistique militaire qui a pour objectif de transporter sur un théâtre d’opérations les forces et les ressources nécessaires pour assurer leur mise en œuvre opérationnelle et maintenir leur soutien.
– Rétro-logistique « logistique à l’envers » qui consiste à reprendre des produits dont le client ne veut pas ou qu’il veut faire réparer, ou encore des produits à traiter en déchets industriels. [2]

Le terme « chaîne logistique » vient de l’anglais Supply Chain qui signifie littéralement « chaîne d’approvisionnement ». Il existe une multitude de définitions de la « chaîne logistique », il n’y a pas une définition universelle de ce terme. Et voilà quelques définitions des différents auteurs de la chaine logistique :
Christopher 1992 : La chaîne logistique peut être considérée comme le réseau d’entreprises qui participent, en amont et en aval, aux différents processus et activités qui créent de la valeur sous forme de produits et de services apportés au consommateur final. En d’autres termes, une chaîne logistique est composée de plusieurs entreprises, en amont (fourniture de matières et composants) et en aval (distribution), et du client final.
Lee et Billington 1993 : La chaîne logistique est un réseau d’installations qui assure les fonctions d’approvisionnement en matières premières, de transformation de ces matières premières en composants puis en produits finis, et de distribution des produits finis vers le client.
La Londe et Masters, 1994 : Une chaîne logistique est un ensemble d’entreprises qui se transmettent des matières. En règle générale, plusieurs acteurs indépendants participent à la fabrication d’un produit et à son acheminement jusqu’à l’utilisateur final- producteurs de matières premières et de composants, assembleurs, grossistes, distributeurs et transporteurs sont tous membres de la chaîne logistique.
Ganeshan 1995 : Une chaîne logistique est un réseau d’entités de production et de sites de distribution qui réalise les fonctions d’approvisionnement de matières, de transformation de ces matières en produits intermédiaires et finis, et de distribution de ces produits finis jusqu’aux clients. Les chaînes logistiques existent aussi bien dans les organisations de service que de production, bien que la complexité de la chaîne varie d’une industrie à l’autre et d’une entreprise à l’autre.
Tayur 1999 : Un système de sous-traitants, de producteurs, de distributeurs, de détaillants et de clients entre lesquels s’échangent les flux matériels dans le sens des fournisseurs vers les clients et des flux d’information dans les deux sens
Stadlter et Kilger 2000 : Une chaîne logistique est constituée de deux ou plusieurs organisations indépendantes, liées par des flux physique, informationnel et financier. Ces organisations peuvent être des entreprises produisant des composants, des produits intermédiaires et des produits finis, des prestataires de service logistique et même le client final lui-même.
Rota-Franz 2001 : La chaîne logistique d’un produit fini se définit comme l’ensemble des entreprises qui interviennent dans les processus de fabrication, de distribution et de vente du produit, du premier des fournisseurs au client ultime. Le produit considéré est, dans le domaine aéronautique, l’avion qui peut être qualifié de produit-système étant donné sa complexité.
Mentzer 2001 : Une chaîne logistique est un groupe d’au moins trois entités directement impliquées dans les flux amont et aval de produits, services, finances et/ou information, qui vont d’une source jusqu’à un client.
Génin 2003 : Une chaîne logistique est un réseau d’organisations ou de fonctions géographiquement dispersées sur plusieurs sites qui coopèrent, pour réduire les coûts et augmenter la vitesse des processus et activités entre les fournisseurs et les clients. Si l’objectif de satisfaction du client est le même, la complexité varie d’une chaîne logistique à l’autre.
Lummus et Vokurka 2004 : Toutes les activités impliquées dans la livraison d’un produit depuis le stade de matière première jusqu’au client en incluant l’approvisionnement en matière première et produits semi-finis, la fabrication et l’assemblage, l’entreposage et le suivi des stocks, la saisie et la gestion des ordres de fabrication, la distribution sur tous les canaux, la livraison au client et le système d’information permettant le suivi de toutes ces activités.
Feniès 2006 : La CL est un système complexe décrit comme: Un ensemble ouvert traversé par des flux financiers, matériels et informationnels-Un réseau composé d’entités physiques (usines, ateliers, entrepôts, distributeurs, grossistes, détaillants) et d’organisation autonomes (firmes, filiales, business unit, etc.). Un ensemble d’activités regroupées dans un processus logistique dont l’agencement constitue une chaîne de valeur intra et inter-organisationnelle
Amrani Zouggar, 2009 : La chaîne logistique peut être considérée comme un ensemble d’activités en réseau, incluant différents partenaires, coordonné par des flux matériels et informationnels échangés, visant à satisfaire au mieux les besoins des clients.

Les Fonctions de la chaîne logistique :

La définition suivante de la chaîne logistique donne un aperçu des fonctions de la chaîne logistique : « une chaîne logistique est le réseau des moyens de production et de distribution qui assurent les tâches d’approvisionnement en matières premières, la transformation de ces matières premières en produits semi finis et en produits finis, et la distribution de ces produits finis aux clients ». Plus généralement, les fonctions d’une chaîne logistique vont de l’achat des matières premières à la vente des produits finis en passant par la production, le stockage et la distribution.
– L’approvisionnement : Il constitue la fonction le plus en amont de la chaîne logistique. Les matières et les composants approvisionnés constituent de 60% à 70% des coûts des produits fabriqués dans une majorité d’entreprises. Réduire les coûts d’approvisionnement contribue à réduire les coûts des produits finis, et ainsi à avoir plus de marges financières. Les délais de livraison des fournisseurs et la fiabilité de la distribution influent plus que le temps de production sur le niveau de stock ainsi que la qualité de service de chaque fabriquant.
– La production : La fonction de production est au cœur de la chaîne logistique, il s’agit là des compétences que détient l’entreprise pour fabriquer, développer ou transformer les matières premières en produits ou services. Elle donne quelle capacité a la chaîne logistique pour produire et donne ainsi un indice sur sa réactivité aux demandes fluctuantes du marché.
– Le stockage : Le stockage inclut toutes les quantités stockées tout au long du processus en commençant par le stock de matières premières, le stock des composants, le stock des encours et finalement le stock des produits finis. Les stocks sont donc partagés entre les différents acteurs : les fournisseurs, les producteurs et les distributeurs. Ici aussi se pose la question de l’équilibre à trouver entre une meilleure réactivité et la réduction des coûts. Il est évident que plus on a de stocks, plus la chaîne logistique est réactive aux fluctuations des demandes sur le marché.
– Distribution et transports : La fonction transport intervient tout au long de la chaîne, le transport des matières premières, le transport des composants entre les usines, le transport des composants vers les centres d’entreposage ou vers les centres de distribution, ainsi que la livraison des produits finis aux clients. Le rapport entre la réactivité de la chaîne et son efficacité peut être aussi vu par le choix du mode de transport. Les modes de transport les plus rapides comme par exemple les avions, sont très coûteux, mais permettent de réagir très vite et ainsi de satisfaire les demandes non prévisibles. Les modes de transport par voies ferrées ou par camions sont plus efficaces du point de vue des coûts engendrés mais moins rapides. L’ensemble des partenaires peut choisir de combiner ces modes de transport et de les adapter à certaines situations selon l’importance de la demande et le gain total engendré. Les problèmes liés à la distribution et au transport peuvent être vus sous plusieurs angles.
– La vente : La fonction de vente est la fonction ultime dans une chaîne logistique, son efficacité dépend des performances des fonctions en amont. Si on a bien optimisé pendant les étapes précédentes, alors on facilite la tâche du personnel chargé de la vente, car ils pourront offrir des prix plus compétitifs que la concurrence, sinon les marges seront très étroites et les bénéfices pas très importants, voire même engendrer des pertes.

Les flux d’une chaîne logistique :

On distingue trois types de flux échangés entre les membres d’une même chaîne logistique : le flux d’information, le flux financier et le flux physique .

Flux d’information :
Est composé d’un flux de donnée et d’un flux de décision qui sont essentiels au bon fonctionnement d’une chaîne logistique. En effet, c’est par la connaissance du fonctionnement des autres maillons de la chaîne qu’un gestionnaire peut prendre les meilleures décisions pour le fonctionnement de sa propre entreprise ou service.

Flux financier :
Les flux financiers constituent les échanges des valeurs monétaires. Ces flux sont créés avec les différentes activités que subissent les flux physiques, tel que la production, le transport, le stockage, le recyclage, etc. Ils sont également utilisés comme un indicateur de performance du fonctionnement de ces activités.

Flux physique :
Appelés également flux de produits, le flux physique décrive les matières qui circulent entre les différents maillons de la chaine. Ces matières peuvent être des composants, des produits semi-finis, des produits finis ou des pièces de rechange. Ce flux constitue le cœur d’une chaîne logistique, sans lequel les autres flux n’existeraient pas. Il peut être regroupés en trois étapes : produire (ou transformer), stocker et transporter. Ces activités sont généralement assurées par des acteurs différents spécialisés dans chacun des domaines.

Etude de la betterave rouge au niveau de la ferme:

La betterave rouge est un légume principalement à destination industrielle. Il s’agit d’une culture de diversification intéressante sur l’exploitation avec un débouché local garanti par contrat annuel. C’est une excellente tête d’assolement, une plante rustique qui nécessite relativement peu d’interventions phytosanitaires en comparaison avec d’autres productions légumières. Elle permet un décalage des périodes de semis et un travail réparti sur toute l’année. L’objectif de ce chapitre est d’apporter des références techniques et économiques, ainsi que des contacts pour les producteurs qui souhaiteraient se lancer dans la production de betterave rouge. La production fait l’objet d’un contrat annuel entre le producteur et l’industriel qui détermine notamment la quantité, le prix d’achat et la ou les périodes de livraison.

Agriculture biologique :

L’agriculture biologique est un mode de production de denrées végétales et animales qui va bien au-delà du choix de ne pas utiliser certains pesticides, engrais, organismes génétiquement modifiés, antibiotiques ou hormones de croissance non autorisés en vertu des normes appliquées en agriculture biologique. L’agriculture biologique est en fait un système holistique de production animale ou végétale qui optimise la productivité et la santé des différentes communautés de l’agro écosystème, notamment les organismes du sol, les plantes, le bétail et les humains. Le but principal de l’agriculture biologique est la mise en place d’entreprises productives et durables en harmonie avec l’environnement. Bon nombre d’agriculteurs biologiques croient que la réussite d’un système d’agriculture biologique commence avec le sol ; un sol en santé produit des plantes en santé qui permettent aux animaux et aux gens qui les consomment d’être eux aussi en bonne santé. Ils perçoivent le sol comme un organisme vivant qui est le siège de processus et de formes de vie interdépendants. L’agriculture biologique met l’accent sur la rotation des cultures et sur l’utilisation de cultures abris, en plus de favoriser l’équilibre des relations entre hôtes et prédateurs. Les résidus et éléments nutritifs organiques produits sur la ferme sont retournés au sol. Les cultures-abris et le fumier composté servent à maintenir l’humus du sol. La lutte contre les maladies et les insectes fait appel à des méthodes préventives, notamment la rotation des cultures, l’amélioration génétique et l’emploi de variétés résistantes. À la ferme biologique, les méthodes intégrées de conservation des sols et de lutte contre les ravageurs et les mauvaises herbes sont également des outils importants La production d’aliments biologiques exclut tout recours aux méthodes ou produits suivants : engrais minéraux synthétiques ou hautement solubles, pesticides de synthèse, régulateurs de croissance, antibiotiques, hormones, colorants et autres additifs artificiels, irradiation ionisante et recombinants végétaux ou animaux.

Valeur nutritionnelle :

La betterave est particulièrement recommandée dans le cadre d’une alimentation saine et diversifiée. Si sa richesse en sucre est supérieure aux autres légumes, elle reste pour autant modérée et ne doit pas freiner sa consommation, d’autant qu’elle est gorgée d’éléments essentiels à l’équilibre de l’organisme. La betterave est en effet un légume riche en :
– Vitamines : la betterave contient de nombreuses vitamines, particulièrement du groupe B et C. A noter, sa forte teneur en vitamine B9 ou Folates (division et maintien cellulaire) qui contribue à hauteur de 37 % de l’apport journalier recommandé. Une carence en vitamine B9 peut induire une fatigue pouvant aller jusqu’à l’anémie.
– Minéraux et oligo-éléments : la betterave est bien pourvue en minéraux et oligo éléments, notamment en potassium, magnésium, calcium, fer, phosphore, mais elle contient également du manganèse, du cuivre, du Zinc.
– Fibres : elles facilitent le transit intestinal et aide à ralentir et régulariser l’assimilation des glucides. Les fibres de la betterave cuite sont mieux tolérées par les intestins sensibles.
– Antioxydants : la betterave rouge est régulièrement citée comme l’un des légumes ayant le plus fort pouvoir antioxydant (composés qui protègent nos cellules des dommages causés par le stress oxydatif, permettant ainsi de diminuer le risque d’apparition de maladies liées à
l’âge : cardio-vasculaires, cancers,). Ce sont ses pigments présents en grande quantité, appelés bétalaïnes, qui confèrent à la betterave son pouvoir antioxydant.

Calendrier de production :

La betterave potagère compte trois périodes de production :
– Les primeurs sont récoltées de mi-juin à juillet, après avoir été semées en février-mars.
– Les betteraves de saison arrivent en août-septembre, suite à des semis d’avril.
– Les betteraves de conservation sont semées en mai et récoltées d’octobre à novembre.

Conclusion générale :

Les différents acteurs de la productique, qu’ils soient académiciens ou industriels, n’ignorent pas que les systèmes de production appartiennent à une famille de structures complexes dont la conception, l’organisation, la gestion, le pilotage… nécessitent le recours à des techniques d’aide à la décision. Dans ce mémoire on s’intéresse à la conception d’une chaine logistique inverse (verte) consistant la considération de critères environnementaux lors de la prise de décisions stratégique sur la localisation d’entrepôts et sur la tournée de véhicules. Dans ce travaille une approche multi objective est développé pour l’optimisation simultanée des couts globaux, l’approvisionnement, la production et Stock.

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Table des matières

Introduction
II. La chaine logistique (supply chaine)
1. La logistique
1.1.Définition de lalogistique
1.2. Les types de la logistique
2. La chaine logistique
2.1. Définition de la chaine logistique
2.2. Les fonctions de la chaine logistique
2.3.Les structures possibles de la chaine logistique
2.3.1. Les structures typiques
2.3.2. Les structures physiques
2.4. Les flux de la chaine logistique
2.4.1. Flux d’information
2.4.2. Flux financier
2.4.3. Flux physique
2.5.Classification des entités de la chaine logistique
2.5.1. Classification physique
2.5.2. Classification fonctionnelle
2.5.3. Classification organisationnelle
2.6. Les décisions dans la chaine logistique
2.6.1. Décisions stratégiques
2.6.2. Décisions tactiques
2.6.3. Décisionsopérationnelles
3. La gestion de la chaine logistique (Supply Chain Management SCM)
3.1.Définition la gestion chaine logistique
3.2. Objectif de la gestion de la chaine logistique
III. logistique agroalimentaire
1. Définition
2. Caractéristiques de la logistique agroalimentaire
2.1. Les segments de transport
2.2. La nature des produits
2.3. Les contrôles obligatoires
3. Enjeux de la logistique agroalimentaire
4. Contraintes de la logistique agroalimentaire
4.1. La qualité des produits
4.2. Le temps
4.3. Les moyens
5. Industrie agroalimentaire
IV. Conclusion
Chapitre II : Etude de la betterave rouge au niveau de la ferme.
I. Introduction
1. Agriculture biologique.
II. Labetteravepotagère(rouge)
1. Définition
2. Valeur nutritionnelle
3. Calendrier de production
4. Cycle de la culture
4.1. Installation
4.2. Croissance de la végétation et couverture du sol
4.3. Début de tubérisation, grossissement de la racine
4.4.Maturation
5. Précédents culturaux
6. Rotation et choix de la parcelle
7. Préparation de sol
7.1. Faux-semis
7.1.1. Outils utilisables
7.2. Préparation du lit de semences
8. Semis
8.1. Température du sol
8.2. Mode de semis
8.3. Densité de semis
8.4. Outils utilisables
9. Fertilisation
10. Désherbage
10.1. Outils utilisables
11. Maladies et ravageurs
12. Irrigation
13. La récolte
13.1. Effeuillage
13.2. Arrachage
13.3. Outils utilisables
14. Le stockage
14.1. En bâtiment isolé et ventilé
14.2. En silo au champ
14.3. En silo avec système de ventilation
15. Les charges
15.1. Charges opérationnelles à l’hectare
15.1.2. Note
15.2. Charges de stockage
III. Conclusion
Chapitre III : Investissements autour de la betterave
I. Introduction
II. Etude économique de marché de consommation pour voir le dimensionnement de l’usine de conditionnement de la betterave à installer
1. Etude de marché
2. marché des foyers
3. Recommandations sur la stratégie commerciale
3.1 Stratégie produit
3.2 Stratégie conditionnement du produit (packaging)
3.3 Stratégie prix
3.4 Stratégie de distribution
3.5. Stratégie de communication
3.6. Perspectives de diversification
4. Objectif de l’étude
5. l’unité modèle
5.1. Description du centre de production
5.2. méthode d’obtention
6. Description du processus envisagé pour la transformation de la betterave
6.1 Réception
6.1.2. Contrôle de réception
6.1.3. Stockage
6.2 Calibrage et Triage
6.3 Déterrage
6.4 Pré-calibrage
6.5 Epierrage
6.6 Lavage
6.7 Tri
6.8 Calibrage
6.9 Mise en trémie ou Big-bag + pesée (en simultané)
6.10 Machine électronique de callibrage
6.12 Brossage / Rinçage
6.13 Epluche à vapeur
6.14 Traitement
6.15 Cuisson
6.16 Emballage et Stockage du produit fini
6.16.1 Pesage
6.16.2 Conditionnement
6.16.3 Stérilisation
7.Valeurs-cibles
8. Expédition
9. Caractéristiques du produit fini
10. Etude économiques sur le fond d’investissement d’infrastructure et des équipements à acquérir
10.1 Prévisions de vente
10.2 Calcule de quantité dans chaque période
10.3 Coûts et financement du projet
10.4 Les investissements
11. Plan de financement
12. Etude stratégique du choix de site de localisation de l’usine par rapport au positionnement des zones de production et des grandes villes de consommation de l’Oranie
12.1 Localisation de la nouvelle unité
12.2 Description du problème
12.3 Open Solver
12.4 La représentation des solutions
13. Etude tactique du plan production, approvisionnement et stockage de la matière première et de produit fini
13.1 Modèle mathématique
13.2 Les prévisions de demande
13.3 Définition du logiciel LINGO
13.4 Modèle d’aide à la décision stratégique tactique codé sur le Solver LINGO
13.5Les résultats obtenus par ce logiciel
14. Conclusion
Conclusion générale

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