Localisation géographique de l’Orge

Présentation générale de la zone d’étude

Présentation de la structure d’accueil 

Le Syndicat mIxte de la Vallée de l’Orge Aval rassemble 32 communes dont deux communautés d’agglomération pour lesquelles il a en charge l’entretien de la rivière et de ses berges, la gestion hydraulique, l’assainissement, la gestion patrimoniale des ouvrages d’assainissements (transport des eaux usées). Au cours des dernières décennies, le Syndicat a mené une politique d’acquisition foncière et se retrouve aujourd’hui propriétaire de plus de 260 hectares de zones majoritairement inondables, aménagées dans un double objectifs d’accueil du public et de préservation des milieux naturels de fonds de vallée. Pour mener ces missions, le syndicat se divise en plusieurs directions : Ressource, Assainissement, Milieux naturels .

L’état actuel de gestion des milieux naturels réside dans :
– L’acquisition de terrain en fond de vallée
– Une charte d’entretien (du lit du cours d’eau, des berges ou encore des milieux de fonds de vallée)
– La réhabilitation de berge (6 km réhabilités en 10 ans)
– Les chantiers en régie : création de mare et ouverture d’anciens bras morts
– La réouverture de cours d’eau .

Localisation géographique de l’Orge

Situé dans le bassin parisien, en amont de Paris, l’Orge est un affluent rive gauche de la Seine qui s’écoule sur 52 km. Elle prend sa source à Saint Martin de Béthencourt dans les Yvelines, avant de traverser du Sud-ouest au Nord-est le département de l’Essonne pour se jeter dans la Seine en deux bras à Athis-Mons et à Viry-Châtillon. Son bassin versant est d’une surface de 950 km². L’Orge reçoit les eaux de quinze cours d’eau dont deux principaux, l’Yvette au Nord (bassin versant de 278 km²) et la Rémarde au centre (bassin versant de 289 km²).

L’aire d’étude s’étend de la confluence entre l’Orge et la Seine jusqu’à la limite communale de Bruyères le Châtel (représenté en trait plein rouge), elle intègre aussi le bassin versant de la Sallemouille (représenté en tiret rouge) affluent rive gauche de l’Orge.

D’un point de vue global, cette aire correspond au territoire syndical, qui a en charge une superficie de parcelles de 268,5 ha (acquisition jusque fin 2007), et comprend les cours d’eaux les « plus naturels ». Néanmoins, pour les besoins de l’étude, nous avons du définir une aire de prospection précise. Cette aire correspond au recoupement du périmètre de la crue centennale établie d’après le bureau d’étude Hydratec avec le périmètre du PERI (Plan d’exposition au risque inondation). Cette superficie a été divisée en deux parties : une première correspondant pour la rivière Orge (dans sa partie aval, trait rouge) et la seconde pour la rivière Sallemouille (affluent de l’Orge, tiret rouge). Nous obtenons, respectivement, une surface prospectée de 431 ha et 40 ha.

Climatologie

D’une manière générale, la vallée de l’Orge se situe dans une région où règne un macroclimat séquanien (c’est-à-dire du centre du Bassin parisien) dont les éléments majeurs (précipitations et températures) ont plutôt des caractères intermédiaires entre le régime océanique et le régime continental. Ainsi, entre influences atlantiques et continentales, ce territoire présente des températures moyennes plutôt douces, allant de + 4°C en janvier à 19 °C en août, écart thermique peu important entre l’été et l’hiver (15°C) et limitant le gel à quelques dizaines de jours par an.

Les vents les plus fréquents et les plus forts soufflent du sud-ouest mais l’hiver la bise du nord-est n’est pas en reste. Par ailleurs, la présence de la large vallée de la Seine, de la vallée de l’Orge et des boëlles peut apporter des influences hygrométriques favorables. Le contexte climatique est évalué à partir des données météorologiques fournies par la station de Brétigny-sur-Orge depuis pour la période 1971-2000. D’après données de Météo-France.

Topographie

L’étude du relief a été établie à partir des courbes topographiques de la carte IGN au 1/25000e N°2315OT. Le secteur d’étude constitue un linéaire de plus de 30 km depuis Arpajon jusqu’à Athis-Mons ; ce linéaire est doublé sur plus de la moitié par des bras parallèles successifs appelés « boëlles ». Ces dernières correspondent approximativement à l’ancien tracé de l’Orge et le cours actuel coïncide avec les biefs de moulins. D’une manière générale, le lit de l’Orge se situe entre 30 et 60 m NGF et se trouve souvent perchée par rapport aux boëlles se qui explique en partie les problèmes de gestion des zones humides. Cependant, l’étude de certains milieux, sur les cours d’eau affluents, peuvent se situer, quant à eux à des hauteurs de 75 m NGF pour le bassin du Linas, 80 m NGF pour les bassins de Saint-Germain lès-Arpajon et 100 m NGF pour les bassins du Gué et du grand Etang. La pente moyenne de l’Orge est d’environ 1°/°° c’est à dire très faible et la largeur mouillée de la partie aval est de 5 à 13 mètres. Cette pente varie sous l’influence de clapets échelonnés sur l’Orge et destinés à réguler les hauteurs d’eau. La lecture de la carte IGN et la carte du relief (Cf. Figures 4 et 5) permet de repérer, parmi cette vaste zone de plaine de délimiter, les principaux éléments du paysage. Parmi eux, se déclinent :
• De grands ensembles forestiers, massifs attenants sur les communes de Bruyères le Châtel, Ollainville et Marcoussis au Sud Ouest.
• Des zones agricoles concentrées au Sud Est.
• De grands pôles urbains plus au Nord, depuis Athis-Mons jusqu’à Epinay-sur-Orge et, en rive droite de l’Orge, depuis Saint-Michel-sur-Orge jusqu’à Viry-Châtillon.
• Les principaux axes de circulations, comme la Francilienne qui relie d’Ouest en Est l’autoroute A10 à l’agglomération d’Evry, la nationale 20 et l’autoroute A6. D’aprés : (Riboulet, 2006) cf. paragraphe « bibliographie »

Dans cette région au faible relief, les conditions stationnelles observées lors du travail sur le terrain demeurent en étroite relation avec la topographie fine du milieu. Ainsi la présence des talus, forme des berges, la surélévation des promenades, les points bas, constituent autant de variations morphologiques qui influent sur les conditions biotiques et hydrologiques locales.

Géologie

Géologiquement, le bassin de l’Orge appartient au domaine sédimentaire du bassin parisien et se confond approximativement avec l’unité géographique de l’Hurepoix. Il est constitué d’une vaste plate-forme sablonneuse et calcaire entaillée par l’Orge et ses principaux affluents. Cette plate-forme présente une stratigraphie quasi plane composée d’un assemblage de couches superposées tantôt perméables, tantôt imperméables. L’ensemble est recouvert sur plus d’un quart de la surface par des limons des plateaux et les alluvions de fond de vallée. Les nappes situées sous les plateaux sont rechargées grâce à une infiltration intense des eaux météoriques à travers les limons des plateaux principalement. Leurs capacités de recharge sont à l’origine de leur vulnérabilité vis-à-vis des polluants de surfaces tels que les apports diffus en nitrates et en pesticides ou bien des pollutions locales domestiques et industrielles.

Schématiquement, les roches mères suivantes caractérisent la zone :
• Les argiles à meulière (substrat calcaire altéré).
• Les calcaires du bassin de Paris, très généralement recouverts par les limons des plateaux. Ces formations donnent, le plus souvent, des sols bruns lessivés, brun calcaires ou bruns eutrophes voire des rendzines. Les sols sont, d’une manière générale, riches en matière organique.
• Les sables de Fontainebleau donnent des sols lessivés, podzoliques ou des podzols bien pauvres et sont, le plus souvent couverts de forêts ; ils sont à l’origine des grès.
• Les alluvions et colluvions de fond de vallon, sur marnes, ont généré des sols riches en éléments minéraux, profonds et souvent bien drainés mais parfois périodiquement engorgés. Le cas extrême d’engorgement en eau et de non transformation de la matière organique tend à être à l’origine de mull de type mor et de zones tourbeuses.

A l’ensemble de ces substrats s’ajoutent les sols de remblais, remaniés, perturbés et d’origine anthropique relativement fréquents à l’approche des zones fortement urbanisées. Ces derniers ont contribué à l’abandon des relevés pédologiques de terrains (carottages).

Hydrologie

Située à l’intersection d’importants axes de circulation reliant les secteurs de développement régionaux, la vallée de l’Orge se trouve aujourd’hui dans une zone de fortes pressions urbaines. La rivière dans sa partie aval, traverse une agglomération de 375 000 habitants. Son débit a été observé sur une période de 44 ans (1964-2007), à Morsang-sur-Orge, localité du département de l’Essonne située à peu de distance de son débouché dans la Seine, par la DIREN Ile de France.

➤ Module interannuel
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Morsang-sur-Orge est de 3,9 m³ par seconde. L’Orge présente des fluctuations saisonnières de débit, avec des hautes eaux d’hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau de 4,45 à 6,03 m³ par seconde, de décembre à début mai inclus (avec un maximum en janvier-février), et des basses eaux d’été de juillet à septembre avec un minimum mensuel moyen de 2,29 en août . (D’après données de la Banque Hydro-Station H4252010, DIREN). Cf. bibliographie.

➤ Basses eaux
En période d’étiage, le VCN3 peut atteindre 1,1 m³, en cas de période quinquennale sèche. Rappelons que le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

➤ Les crues
Les crues sont assez importantes et créent des menaces pour certaines zones habitées de son bassin. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 34 m³ par seconde, le QIX 20 de 38 m³ et le QIX 50 de 44 m³. Les QIX 2 et QIX 5 valent quant à eux respectivement 23 et 30 m³.

Compte tenu de l’urbanisation accrue de la zone centrale et aval de la vallée de l’Orge et donc de l’imperméabilisation des surfaces, le débit d’eau peut atteindre 30m3 /s par temps de pluie pour 1 à 2 m3 /s par temps sec. Cette variabilité a conduit à la mise en place d’un réseau de bassins en eau et secs , en série ou en dérivation, dont les vannes télégérées, permettent de contrôler en permanence le débit des eaux et ainsi de gérer les inondations.

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Table des matières

Sommaire
Résumé
Introduction
I. Présentation générale de la zone d’étude
I.1 Présentation de la structure d’accueil
I.2 Localisation géographique de l’Orge
I.3 Climatologie
I.4 Topographie
I.5 Géologie
I.6 Hydrologie
I.7 Qualité de l’eau
II. Diagnostic des zones humides
II.1 Méthodologie
II.1.1 Recherche bibliographique sur la terminologie associées aux zones humides dans le cadre législatif
II.1.2 Elaboration d’un protocole de qualification adapté aux besoins du Syndicat
II.1.3 Aspect opérationnel de l’inventaire
II.2 Résultats
II.2.1 Traitement des données récoltées du logiciel S.I.G pour les zones humides
II.2.2 Traitement des données récoltées du logiciel S.I.G pour les berges
II.3 Limite et validité des résultats
II.3.1 Limite de terrain
II.3.2 Limite de la méthodologie
III. Propositions de gestion
III.1 Gestion des milieux humides à un niveau global : Cas des zones humides effectives
III.1.1 La gestion actuelle sur les secteurs à zones humides effectives
III.1.2 Les risques liés aux interventions sur le milieu
III.2 La gestion possible sur les secteurs à zones humides potentiellement effective
Conclusion
Bibliographie
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des annexes
Table des matières

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