Localisation et présentation de la commune de Saint Aubin d’Arquenay

Présentation de la commune de Saint Aubin d’Arquenay

Localisation de la commune

La commune de Saint Aubin d’Arquenay se situe dans le département du Calvados en Basse-Normandie.

Elle se trouve à dix kilomètres au nord de Caen et à cinq kilomètres au sud-ouest de Ouistreham qui se localise en bordure de la Manche. Cette proximité d’une part du chef-lieu du département et d’autre part de la mer lui offre une situation privilégiée.

St Aubin, qui fait partie du canton de Ouistreham, occupe une superficie 329 hectares pour 633 habitants au dernier recensement de 1999 soit une densité de 192. La population est aujourd’hui estimée à 750 habitants (d’après le nombre de compteurs d’eau) du fait de l’installation de deux nouveaux lotissements. Cette commune se nomme ainsi depuis 1801 comme le figure sur le Bulletin des lois, mais cette information concernant le nom de la commune avant 1801 n’est pas disponible actuellement. La commune de Saint Aubin d’Arquenay fait partie de la couronne périurbaine de Caen et est sous l’aire d’influence des pôles de services de Ouistreham. Depuis la fin des années 1970, la commune connaît un phénomène périurbain important, affirmant de plus en plus sa fonction résidentielle.

De plus, ce village est très proche de la départementale 515 ce qui permet une accessibilité facilitée qui est un intérêt non négligeable.

Histoire de la commune

L’origine du nom de Saint Aubin d’Arquenay provient du saint éponyme et de l’anthroponyme latin Arcarius suivi du suffixe latin de propriété –acus. Le territoire de la commune, vraisemblablement habité dès l’âge préhistorique comme en témoignent les grattoirs, pointes de flèches et outils retrouvés dans des champs voisins, se développe à l’époque gallo-romaine. Le lieu se nomme alors simplement « Arquenay », Arquénius étant un militaire romain, l’ajout de Saint Aubin n’apparaissant que vers 620, en hommage à l’évêque d’Angers mort à cet endroit au VIème siècle. Saint Aubin est ensuite une terre conquise et échoit à un vassal du chef Rollon, futur Duc de Normandie, comme l’atteste le traité de Saint-Clair-sur Epte de 911. Le domaine devient par la suite le fief de Guillaume le Conquérant avant d’être, comme ses voisins, rattaché à l’abbaye de la Trinité de Caen (en 1060). En 1154, Saint Aubin passe aux mains des anglais avant de redevenir français sous Philippe Auguste, en 1204. L’activité des habitants est principalement agricole ; un procès indique que, en plus des céréales, sont cultivées des plantes tinctoriales, dont la vouasse, utilisée pour la teinture des tissus. En 1639, accablés par les impôts seigneuriaux et la dîme, des villageois s’indignent contre le nouvel impôt royal et participent à la révolte des Va-nupieds. C’est à cette occasion qu’ils découvrent la dentelle de Bayeux et développent un important artisanat. Des documents signalent que la localité se dote d’un organe semblable à un conseil municipal en 1759. Pendant la révolution, la commune reçoit le nom d’Aubin-leRousseau. A cette époque, plus de 80% de la population active est composée de tailleurs de pierre et de dentellières. Au cours du Débarquement ; le 6 juin 1944, Saint Aubin tombe à 18 heures grâce à la 3ième Division d’Infanterie britannique. Les bombardements et les duels d’artillerie ont entraîné la mort de plusieurs civils et la destruction de près de 70% de l’agglomération.

Evolution démographique

Les quatre derniers recensements montrent une évolution positive de la population de Saint Aubin d’Arquenay depuis 1968. Les derniers chiffres officiels sont ceux du recensement de 1999 donnant pour la commune une population de 633 habitants et on l’estime aujourd’hui à 750 habitants.

Les taux figurant sur ce diagramme en bâtons nous informent sur une donnée socio-économique essentielle :
– l’accroissement démographique est imputable en premier lieu à un solde migratoire positif, même si celui-ci diminue sur la période 1982-1990 et de façon encore plus notable sur la période 1990-1999.
– L’excédent naturel (NatalitéMortalité) est assez faible même si l’on remarque une nette augmentation sur la période 1990-1999. La commune connaît depuis la fin des années 1970 un phénomène périurbain important, affirmant de plus en plus sa fonction résidentielle.

Les documents d’urbanisme

La commune de Saint Aubin d’Arquenay est comprise dans le périmètre du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (S.D.A.U.) de l’agglomération caennaise approuvé le 3 janvier 1976. Il devient ensuite le SCoT (Schéma de Cohérence Territorial) appelé Caen Métropole. Caen Métropole incluse 123 communes (dont Saint Aubin d’Arquenay) soit 320 000 habitants. Saint Aubin d’Arquenay fait également partie de la Communauté d’agglomérations « Caen la Mer », comprenant 29 communes. La commune possède actuellement un Plan d’Occupation des Sols (P.O.S.). Celui-ci a été prescrit sur arrêté préfectoral en date du 26 juillet 1972. En 1977, un document a été établi mais n’a pas été publié car certains problèmes tels que l’existence d’un forage d’eau potable au coeur du bourg n’étaient pas résolus. Par délibération en date du 20 juin 1984, le Conseil Municipal de la commune décide de reprendre les études de son Plan d’Occupation des Sols. Le P.O.S. initial de saint Aubin d’Arquenay a été approuvé le 24 janvier 1986. Une première modification a été approuvée le 22 septembre 1989, puis le 26 octobre 1995. Un P.L.U. (Plan Local d’Urbanisme) est actuellement en cours de réalisation. Cette décision a été votée par le Conseil Municipal et l’étape réalisée actuellement est celle de demander aux partenaires si ils veulent participer.

Le Bois du Caprice

Le bois du Caprice est une surface boisée couvrant une superficie de 30 hectares environ sur la commune de Saint Aubin d’Arquenay située au Nord de la commune. Il a été classé comme Espace Naturel Sensible (E.N.S.) par arrêté préfectoral du 2 septembre 1977. A ce titre, il fait l’objet d’une zone de préemption du département (première créée sur le département du Calvados) qui couvre la totalité du boisement (73,19 hectares) et s’étend sur les communes de Ouistreham et de Colleville-Montgomery également. « 31,35 hectares ont déjà été acquis par le département. Les parcelles acquises qui étaient déjà boisées sont entretenues et maintenues boisées. Il s’agit de jeunes futaies de châtaigniers, d’acacias, de chênes pédonculés et de charmes principalement. Les autres parcelles acquises ont été boisées (érable sycomore, frêne commun, chêne pédonculé, peuplier). Les acquisitions sont morcelées et la pression cynégénétique est très forte. Le département a pour objectif une mise en valeur du bois par notamment une ouverture au public et quelques aménagements. Les paysages de qualité à protéger au titre de la loi du 8 janvier 1993 sont constitués d’une part par le paysage des forêts de feuillus du Bois des Caprice et d’autre part par les abords immédiats de ce bois caractérisé par un bocage assez lâche constituant une transition douce entre la plaine à l’est et les bois à l’ouest. Dans un souci de protection de ce patrimoine naturel et paysager, la zone de préemption constitue un outil de politique foncière pertinent. Les espaces boisés classés sont maintenus et mis à jour. Au titre de cette loi, on a étendu la conservation et la protection du patrimoine naturel à un ensemble de haies : ces haies sont classées à conserver et à recréer.

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Table des matières

Introduction
Première partie : Localisation et présentation de la commune de Saint Aubin d’Arquenay.
1- Présentation de la commune de Saint Aubin d’Arquenay.
• Localisation de la commune.
• Histoire de la commune.
• Evolution démographique.
• Le niveau d’équipement de la commune.
• Les moyens de transport.
• Etude du bâti.
• Les documents d’urbanisme.
2- Le Bois du Caprice.
• Objectifs du Plan de Gestion du Bois du Caprice.
• Les aspects fonciers.
• La voirie.
• La richesse du milieu naturel.
• Les unités écologiques.
• Espèces et habitats : intérêt patrimonial.
• Accueil du public.
• Autres activités.
• Les intérêts du site.
3- Localisation du parc des loisirs.
Deuxième partie : la nécessité de réaménager le parc des loisirs.
1- Historique de la parcelle.
2- La mise en valeur du Bois du Caprice.
• La diversité des modes de gestion à l’origine de la diversité de la mosaïque
d’habitats.
• Les différents objectifs du Plan de Gestion
• Organiser et canaliser l’accueil du public
• Assurer la qualité de l’accueil du public
• Eduquer à l’environnement
• Autres objectifs
3- Le manque de logements étudiants et pour personnes âgées sur l’agglomération
caennaise.
• La nécessité de loger les nombreux étudiants de Caen :
• Le manque de logements pour personnes âgées sur l’agglomération de Caen.
• La lutte contre l’isolement des personnes âgées.
Troisième partie : Propositions d’aménagement.
• L’exemple du Papy Loft.
• Promouvoir la démarche « HQE ».
• Le financement et les partenaires de l’opération.
• La réalisation de logements pour étudiants.
• La réalisation d’un cabinet médical pour répondre au mieux aux besoins des
habitants du Papy Loft.
• Le changement de zonage durant le passage du P.O.S. au P.L.U.
• Le mobilier urbain.
• Le déplacement du bus.
Conclusion
Bibliographie

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