L’observance au traitement antirétroviral

HITORIQUE DE L’INFECTION VIH :

  Les premiers cas de Sida ont été décrits aux Etats-Unis, en 1981. A ce moment là, on ne parlait pas encore de sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Pour décrire ce nouveau syndrome d’immunodéficience inexpliqué : il portait plusieurs noms, entre autre le « gay syndrome », car il fut initialement identifié chez les homosexuels [6]. Les défenses immunitaires des malades sont considérablement amoindries. Divers agents pathogènes, bactéries, virus, parasites, normalement peu infectieux, profitent de cet état pour proliférer et provoquer des affections gravissimes et jusqu’alors rares (pneumonies à Pneumocystis carinii, ou un cancer appelé « sarcome de kaposi », par exemple [7]. L’origine virale de l’affection a été découverte en 1982 [8]. C’est ainsi que fut publiée en mai 1983 dans la revue science, la première description du virus responsable du Sida, que l’équipe de l’institut Pasteur avait appelé à l’époque «Lymphadenopathy associated Virus » ou LAV. Le lien de causalité entre ce virus et le sida restait encore en effet à démontrer [9]. De 1983 – 1986 Identification des deux Variabilités génétiques du VIH (VIH1 et VIH2) [10].La mise au point des tests de diagnostic sérologique chez des patients infectés a été fait en 1985 [11]. En 1996 : Développement de la trithérapie antirétroviral.

STRUCTURE DU VIH 

La structure du VIH comporte :
– Une enveloppe virale constituée d’une bicouche lipidique et de deux sortes de glycoprotéines : La gp120 et la gp41.la gp41 traverse la bicouche lipidique tandis que la molécule gp120 occupe une position plus périphérique ; elle joue le rôle de récepteur viral de la molécule membranaire CD4 des cellules hôte. L’enveloppe virale dérive de la cellule hôte. Il en résulte qu’elle contient quelques protéines membranaires de cette dernière, y compris des molécules du CMH.
– Un cor viral ou nucléocapside (génome + capside), qui inclut une couche de protéine p17 et une couche plus profonde de protéines p24
– Un génome constitué de deux copies d’ARN simple brin associées à deux molécules de transcriptase inverse (p64) et à d’autres protéines enzymatiques (protéase p10 et intégrase p32).

ORGANISATION GENETIQUE :

  Le génome du virus du SIDA se compose d’un ARN simple brin de 9181 nucléotides. Il comporte trois gènes principaux (gag, Pol, et env.), ainsi que quelques gènes de régulation, de petite taille.
– Le gène gag qui code pour les protéines internes (p25, p18, p15 pour le vih1),
– Le gène Pol (polymérase) qui code pour la reverse transcriptase (protéase, Polymérase et l’intégrase)
– Le gène env. (enveloppe) qui code pour les glycoprotéines d’enveloppe. En plus de ces trois gènes habituels, la structure génétique des VIH est particulière par le très grand nombre de gènes régulateurs. Ces gènes dits « accessoires » sont : tat, rev, nef, vif, vrp et Le VIH1 possède en plus vpu
-Le VIH2 possède en plus vpx
-La variabilité génétique du VIH: La diversité génétique est l’une des caractéristiques majeures de cette famille de virus. Le VIH1 et le VIH2 présentent d’importantes différences entre eux tant au niveau génomique (42% seulement d’homologie nucléotidique) qu’au niveau des protéines virales. L’un des obstacles à l’élaboration d’un vaccin efficace est donc représenté par ce phénomène de variabilité qui n’est pas non plus sans conséquence sur la physiopathologie de la maladie et sur sa prise en charge thérapeutique. Parmi les variant de type HIV-1 trois groupes sont identifiés :
-groupe M séparé en 11 sous-types de A à K
-groupe O
-groupe N
La pandémie du SIDA est due aux virus HIV-1 rattachés au groupe M

REPLICATION VIRALE

   Le VIH est un virus intracellulaire obligatoire (virus à enveloppe). Les cellules cibles : ce sont les cellules qui portent à leur surface un motif protéique appelé CD4 (les lymphocytes T4, monocytes, macrophages, les cellules folliculaires dendritiques des ganglions, les cellules de langerhans, les cellules micro gliales du cerveau………). Les principales étapes du cycle de réplication du VIH dans la cellule hôte sont :
– Etape A : Fixation
Cette étape correspond à l’adsorption et à la pénétration du virus dans la cellule grâce d’une part aux glycoprotéines (gp120, gp41) présentent sur sa membrane et d’autre part aux récepteurs CD4 et corécepteur (CXCR4, CCR5) de la cellule hôte. Cette étape constitue la cible des inhibiteurs de fusion.
– Etape B : Transcription
Les informations génétiques du VIH étant sous forme d’ARN doivent subir une traduction en ADN Pro-viral pour intégrer le matériel génétique de la cellule. Cette étape constitue la cible des médicaments de la famille des INRT et des INNRT.
– Etape C : Intégration
L’intégrasse, une enzyme qui permet d’intégrer l’ADN pro viral issu de la transcription inverse à l’ADN cellulaire en occupant ce dernier et recollant avec l’ADN viral.
– Etape D : Synthèse
Une étape assurée par les ARN messagers viraux qui portent les informations nécessaires à la synthèse de nouveaux virions.
– Etape E : Maturation
Une troisième enzyme, la protéase découpe les protéines virales ainsi synthétisées leur permettant de s’associer à l’ARN pour former de nouvelles particules virales.
– Etape F : Bourgeonnement :
Au cours de cette étape, les virus formés dans l’étape précédente sortent de la cellule par bourgeonnement donnant ainsi naissance à de nouveaux virus capables d’infecter d’autres cellules. Chacune de ces étapes constitue une cible potentielle pour une thérapeutique antirétrovirale. .

Pathologies associées et statut immunitaire des enfants

  Plus de la moitié des patients (79%) ont présenté au moins une pathologie durant l’enquête. Ce taux était inferieur à celui trouvé par TRAORE D [35] (93,2%) et supérieur au 66,7% de TOURE M [39]. Les enfants n’ayant pas de déficit immunitaire étaient nombreux à T0 et à M3 avec 54% et 59,4% respectivement. Oumar AA et al [37] ont trouvé que ce taux était de 18,5% à T0 et 20,6% à M3. On peut expliquer cette différence par le fait qu’un ¼ de notre échantillon était déjà à plus de 36 mois de traitement ARV.

L’observance thérapeutique en fonction de la tranche d’âge

  L’âge ne semblait pas influencer l’observance (P=0,73) ; bien vrai que dans notre étude les enfants d’âges inferieurs ou égal à 10 ans étaient bons observant (86,7%) que celui des plus de 10 ans (81,9%). Cet écart peut s’expliquer par le fait que le traitement des tout-petits enfants est administré par l’entourage et que celui des grands enfants est souvent laissé à eux même.

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Table des matières

Introduction
I. Objectifs 
II. Généralités 
III. Méthodologie 
IV. Résultats 
V. Commentaires et discussion 
VI. Conclusion et recommandations 
VII. Références bibliographiques 
Annexes
Résume

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