L’intensification de l’information – éducation – communication 

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La définition d’une méthode contraceptive

La méthode contraceptive est un ensemble des procédés par lesquels un rapport sexuel est rendu non fécondant et ceci de façon temporaire et réversible.

Les différentes méthodes contraceptives

Chaque méthode contraceptive a ses avantages et es inconvénients. Aucune méthode contraceptive ne convient à tous les usagers et certaines d’entre elles sont contre indiquées pour certains groupes.

Méthodes naturelles :

Les méthodes naturelles sont l’ensemble des méthodes de régulation de naissance ou de prévention du risque de grossesse qui repose sur l’observation des signes caractéristiques des périodes de fécondité inféconditée du cycle menstruel.
a/ Méthode d’OGINO-KNAUSS ou Méthode du calendrier(14) (15) L’ovulation a lieu 14 jours avant les règles suivantes donc l’ovule est fécondable pendant 48 heures après l’ovulation.

Méthode de BILLINGS ou Méthode de la glaire cervicale (16) (17)

Le couple voulant éviter une grossesse doit s’abstenir de tout rapport sexuel dès le jour d’apparition de la glaire fluide jusqu’à 3 jours entiers après la secrétions maximale de la glaire.

Méthode des températures (18) (19)

Après l’ovulation, le corps jaune secrète de la progestérone, or la progestérone augmente la température basale : on observe un décalage thermique après l’ovulation.

Méthode du col :

Méthode sympto-thermique :

C’est la combinaison de la prise de la température (méthode thermique) et de l’observation des modifications de la glaire cervicale (symptôme).

Méthode de retrait ou coït interrompu (20)

C’est la méthode contraceptive qui consiste à interrompre le coït avant l’éjaculation

Allaitement maternel : MAMA

La MAMA est une méthode contraceptive qui repose sur l’exploitation de la période d’infécondité entraînée par l’allaitementntensif.
L’allaitement intensif maintient une hormone secrétée par l’hypophyse, appelée prolactine, à un taux élevé dans le sang, ce qui empêche l’ovulation ou inhibe le corps jaune.
Il en résulte une protection contre la grossesse.
Le taux de prolactine est fonction :
– du nombre des tétées par 24 heures
– de la durée de chaque tétée
– de la fréquence des tétées
– de la durée de l’allaitement
L’effet contraceptif n’est efficace qu’à trois cond itions bien précises :
– allaitement exclusif, à la demande y compris la n uit (tétées fréquente au moins 8 par 24 heures)
– le bébé a moins de 6 mois
– la femme est en aménorrhée (les pertes de sang pendant les 8 semaines après l’accouchement ne sont pas prises en considération)

Méthodes barrières :

Préservatif masculin ou CONDOM :

Il se présente comme un capuchon ou caoutchouc en plastic très souple qui s’adapte à la verge, employé comme moyen de protection contre les MST ou comme contraceptifs.

Les spermicides (21) (22)

Ce sont des produits chimiques qui tuent ou immobilisent les spermatozoïdes au niveau du vagin qu’ils puissent atteindre les voies génitales hautes.

Les préservatifs féminins :

Ils sont de deux types actuellement :
– le diaphragme vaginal
– l’éponge vaginale

Dispositif intra utérin : DIU ou STERILET

Le DIU est un corps étranger placé dans l’utérus desà fins contraceptifs.
3 types de stérilet sont actuellement disponibles dans le monde :
– DIU au cuivre : Copper T, Multiload, Copper T 380, T cu 200 B,…
– DIU inséré au fond de l’utérus : Gynéfix
– DIU avec un progestatif : LévoNova, progestasert,Mirena

Méthodes chirurgicales ou contraception chirurgicale volontaire :

La CCV est une opération pratiquée soit sur l’hommesoit sur la femme et entraînant la stérilité. Suppression définitive, accidentelle ou intentionnelle de la capacité de procréer, par des agents chimiques ou hysiques,p par l’excision des gonades, par la ligature des trompes utérines ou des canauxdéférents.

Méthodes hormonales :

Contraceptifs oraux : CO (23) (24) (25) (26)

Les contraceptifs oraux ou pilules anticonceptionnelles, sont généralement des dragées, prises par voie orale, contenant des hormones (œstrogène et progestatif ou progestatif seul) en proportion variable, qui empêchent la survenue d’une grossesse.

Les pilules combinées : PC

Elles associent un oestrogène et un progestatif synthétique. et se présentent comme suit :
– contraceptifs normo dosés contenant 50 microgrammes d’œstrogène Exemple : MICROGYNON R.
– contraceptifs micro dosés contenant 30 microgrammes d’oestrogènes Exemple : LOFEMENAl R

Les pilules progestatives : PP

Elles sont caractérisées par l’administration d’unprogestatif seul faiblement dosé.

La Pilule Contraceptive d’Urgence : PCU (26)

C’est l’ensemble de régulation des naissances utilisables après un rapport sexuel non protégé entre l’ovulation et l’implantation.

Contraceptifs Injectables : CI (27) (28)

Les injectables sont des produits contenant un progestatif injectés par voie intramusculaire afin d’assurer une contraception de longue durée.
Il existe essentiellement deux produits :
– Acétate de médroxyprogestérone : Depo-provera : 1 ampoule = 1ml = 150mg 1 injection IM / 3mois.
– Enanthate de norethistérone : NoristeratR : 1 ampoule = 1ml = 200mg 1 injection IM / 2mois

Les implants sous dermiques (29) (30) (31) (32)

L’implant sous dermique est une méthode de contraception de longue durée (3 à 5 ans) utilisant un progestatif diffusé lentement à travers un ou des bâtonnet(s) placé(s) sous la peau du bras de l’utilisatrice.
Il existe deux types d’implants : Norplant et Implanon

Les critères de la qualité des méthodes contraceptives (33) (34) (35)

L’accessibilité (36)

Le pourcentage d’utilisatrices potentielles qui ont accès à la méthode. Les obstacles à l’accessibilité sont d’ordre : économique, géographique, temporel,… .

L’efficacité :

L’efficacité est le degré de réalisation de l’objectif d’une méthode de contraception, à savoir la capacité d’empêcher la urvenues d’une grossesse.
On utilise l’indice de PEARL (IP) qui est en réalité un taux d’échecs. C’est le nombre de grossesses observées sur 100 femmes utilisant laméthode pendant un an. Plus le taux d’échecs est bas, plus l’efficacité est grande.
Ce nombre s’obtient par un calcul : G.
IP = x1200 (exprimé en % année par femmes) N.
G : nombre de grossesses observées.
N : nombre de mois suivis.
1200 : représentent 12 mois pour 100 femmes

La sécurité :

Une méthode contraceptive est dite sûre quand ellen’entraîne pas d’effets secondaires défavorables ou dangereux.

La tolérance :

La tolérance à une méthode de contraception est directement liée à la rareté des effets secondaires inconfortables, quoique non dangereux pour la santé de l’utilisatrice.

l’acceptabilité :

L’acceptabilité se définit comme le pourcentage depersonnes qui, désirant débuter la contraception, et après avoir été informées sur une méthode, décident de l’utiliser.
L’acceptabilité est elle-même fonction des autres ritèresc de la méthode et dépend aussi de l’utilisatrice potentielle.
Enfin, elle dépend de la qualité de l’information,donc du prestataire. Ce critère implique l’absence d’obstacles psychologiques et so cioculturels.

La continuité :

La continuité est le pourcentage d’utilisatrices qui restent fidèles à la méthode après un temps donné (1, 2 ou 5 ans, par exemple).La notion est importante pour qualifier les méthodes et aussi les programmes de planification familiale.

La réversibilité :

Elle se définit par la rapidité du retour à une fécondité normale à l’arrêt de la méthode. Normalement, sur 100 couples, on observe 20 grossesses après un mois, 75 grossesses après 6 mois et 85 grossesses après un an de rapports sexuels non protégés, si les deux partenaires sont fertiles.

Le coût :

C’est le prix de revient d’une méthode contraceptive, pour une utilisatrice suivie pendant un an. Ce coût doit être abordable pour toute la population.

La qualité de soins (37)

Qu’est ce que la qualité de soins ?

La qualité de soins doit être définie au regard desnormes techniques des prestataires et des attentes du patient en tenant compte du contexte local. Bien qu’on ne puisse pas appliquer à toutes les situations une se ule définition de la qualité, celles qui suivent n’en sont pas moins des guides utiles lorsqu’on veut définir la qualité des services de santé.

Les dimensions de la qualité de soins :

La qualité est un concept global avec de multiplesvisages. Les experts de la qualité reconnaissent généralement plusieurs dimensions distinctes de la qualité qui varient en importance suivant le contexte dans lequel est déployée un effort d’assurance de qualité.
Les activités d’assurance de qualité peuvent s’adresser à une ou plusieurs dimensions, telles la compétence technique, l’accèsaux services, l’efficacité, les relations interpersonnels, l’efficience, la continuité, l’innocuité et les agréments.
Ces dimensions de la qualité peuvent être appliquées aux services de santé fournis aux patients ainsi qu’aux services fournis pour soutenir les agents de santé.

Les significations de la qualité de soins vuesous divers angles :

Les définitions et les dimensions mentionnées ci-dessus représentent un large cadre technique qui englobe pratiquement tous les aspects de la performance du système sanitaire. Toutes ces dimensions s’enclenchent lorsque les clients, les prestataires de santé et les managers des soins de santé essayent ed définir la qualité de soins en partant de leurs points de vue.
Que signifie la qualité de soins pour les communautés et les patients qui en dépendent, les cliniciens qui les fournissent et les managers et administrateurs qui les supervisent ?

L’agent de santé :

Du point de vue de l’agent de santé, des soins de qualité signifient disposer des compétences, ressources et conditions nécessaires ourp faire tout ce qu’il faut en vue d’améliorer l’état de santé du patient et de la comunauté conformément aux normes techniques courantes et aux ressources disponible.
L’engagement et la motivation de l’agent de santé dépendent de sa capacité à réaliser sa vocation de manière idéale ou optimaleLes. agents de santé ont tendance à mettre l’accent sur la compétence technique, l’efficacité et l’innocuité.
De même que le système de soins de santé doit répondre aux points de vue et aux demandes du client, il doit également répondre auxbesoins et aux conditions des agents de santé si l’on veut arriver à une qualité optimale des soins. Dans le centre, on peut prendre les agents de santé comme des clients internes du système de soins de santé. Ils ont besoins de services techniques, administratifs et de soutien efficaces pour fournir des soins de haute qualité.

Les clients :

Pour les clients individuels et les communautés desservis par les centres de santé, des soins de qualité répondent aux besoinserçus,p sont offert de manière courtoise et délicate au moment où ils en ont besoin et sont abordables et accessibles. Ils veulent des services qui soulagent effectivement les symptômes et empêchent les maladies pour qu’eux même ou leurs enfants puissentsurvivre et vaquer normalement aux activités de tous les jours sans douleurs ou restrictions physiques. Le point de vue du client est très important car les clients satisfaits sont souvent bien plus susceptibles de se conformer ou traiter et de continuer à utilis er les services de santé primaires ;
Ainsi, la satisfaction du client en ce qui concerne toutes les dimensions de la qualité concerne la santé et le bien être de la communauté.

le gestionnaire des soins de santé :

Les gestionnaires des soins de santé participent rarement à la prestation des soins aux patients. Et pourtant, la qualité des soins estau centre de tout ce qu’ils font. Toutes les demandes de supervision de gestion financière et de logistique et l’octroi des maigres ressources sont sources de nombreux défis et crises inattendus.
Tout cela peut faire perdre au gestionnaire le sens bien clair des objectifs ou de priorités. Le fait de se concentrer sur les diverses dimensions de la qualité peut aider à fixer des priorités administratives.
Les responsables des soins des soins de santé doivent répondre aux besoins aux demandent des prestataires et des patients. Ils doivent également être les gardiens responsables des ressources que leur ont confié l’Etat, des entités privées et la communauté.
Les responsables des soins de santé doivent également tenir compte des besoins des clients lorsqu’ils s’occupent l’octroi des ress ources, des barèmes d’honoraires, des modes de compositions du personnel et enfin des pratiques de gestion

Les méthodes offertes à la population :

Les produits contraceptifs disponibles dans le centre sont groupés selon la durée des différentes méthodes :
– Méthodes de courte durée :
· Méthodes naturelles : méthodes de glaires et températures
· MAMA avec ses 3 conditions : aménorrhée, bébé inférieur à 6mois, AME
· Méthodes barrières : condom, spermicides
· Contraceptifs oraux : COC, PP
– Méthodes de longue durée :
· DIU
· NORPLANT

Les types d’étude :

Il s’agit d’une étude descriptive des activités dePF au Centre de Santé Maternelle et Infantile (CSMI) Tsaralalàna.

La période et la durée d’étude :

Cette étude a duré 10 mois d’octobre 2003 au mois de juillet 2004 et a concerné la période allant du 01janvier 2003 au 31 décembre2003.

Le mode de collecte des données :

– Consultation des dossiers du centre
– Interview du Médecin chef du centre et les prestataires en PF.
– Observation des consultations
– Interview des clients à la sortie des consultatio ns.
Pour ce faire, nous avons utilisé des fiches pourcollecter les données du dossier des clients ; des fiches pour l’observation des consultations et des fiches pour l’interview des clients et des prestataires.

L’analyse des données :

Après codification, les données vont être saisiesansd le logiciel EPIINFO 6.04 du Centers for Disease Control and Prevention, C.D.C, U.S.A. et c’est le logiciel WORD pour les textes.

Les résultats

Au terme de cette étude, l’analyse et la synthèse des données recueillis permettent de :
– décrire la situation qui prévaut au CSMI en matièrede PF.
– évaluer le degré de satisfaction des clients
– évaluer le degré de satisfaction des prestataires
Nous avons alors consulté 897 fiches de consultation, observé 42 consultations dans le centre de santé maternelle et infantile Tsaralalàna.
Les tableaux 4, 5, 6, 7, 8, 9, et 10 suivantes nous représentent les caractéristiques des femmes acceptantes selon la méthode choisie.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1. La Planification Familiale
La définition
Les objectifs et les avantages
1.2.1. Les objectifs
1.2.2. Les avantages
Les méthodes contraceptives
1.3.1. La définition d’une méthode contraceptive
1.3.2. Les différentes méthodes contraceptives
Les critères de la qualité des méthodes contraceptives
L’accessibilité
L’efficacité
La sécurité
La tolérance
L’acceptabilité
La continuité
La réversibilité
Le coût
2. La qualité de soins 
Qu’est ce que la qualité de soins ?
Les dimensions de la qualité de soins
Les significations de la qualité de soins vue sous différents angles
L’agent de santé
Les clients
Le gestionnaire des soins de santé
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGE
1. Le cadre d’étude 
1.1. La situation géographique
1.2. Les ressources humaines
1.3. Les ressources matérielles
1.4. Quelques indicateurs
1.5. Le service de la Planification familiale
1.5.1. La localité
1.5.2. Le personnel
1.5.3. Les principales activités
1.5.4. Les méthodes offertes à la population
2. Les types d’étude
3. La période et la durée d’étude
4. Le mode de collecte des données
5. L’analyse des données
6. Les résultats
7. Les commentaires et les discussions
TROISIEME PARTIE : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
1. L’amélioration de l’organisation des services
2. Le renforcement de l’efficacité des services
3. L’intensification de l’information – éducation – communication
4. La dotation en moyen matériel et équipement
5. Le renforcement des connaissances et compétences
6. L’application des cinq principes de soins de santé primaire
7. L’établissement de moyens efficaces de suivi de la qualité
8. Les autres stratégies d’amélioration
CONCLUSION 
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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