L’importance grandissante de l’horticulture dans les exportations agricoles

L’importance grandissante de l’horticulture dans les exportations agricoles

Le fonctionnement colonial: des filières intégrées orientées vers l’exportation

La politique agricole coloniale était orientée vers l’approvisionnement de la métropole en matières premières. Les modèles de filières alors mis en place étaient très intégrés : les colons contrôlaient l’ensemble de la filière, de la production à l’exportation vers l’Europe. Au Sénégal, l’orientation prise fut celle de la culture arachidière. Ce choix de culture a eu pour principales conséquences de créer des hétérogénéités entre le bassin arachidier bénéficiant d’infrastructures et les autres régions agricoles (voir les régions agricoles du Sénégal Carte 2 p 6), et de laisser de côté la plupart des cultures vivrières traditionnelles (manioc, mil…). Le riz, nouvellement introduit, est alors devenu le principal aliment vivrier en milieu rural.

La politique agricole post indépendance : la planification

A l’indépendance, le système sénégalais de production agricole conserve l’architecture du système précédent. Il s’organise toujours selon un mode coopératif avec des prix et des crédits administrés ainsi qu’une intervention marquée de l’Etat dans la commercialisation des produits agricoles et la vente d’intrants (Chaboussou, Ruello, 2006). En 1964, les Français suppriment les tarifs préférentiels du Sénégal sur l’arachide et adoptent une politique de libre concurrence mondiale afin de diminuer les prix.

Les récentes orientations politiques

Cette situation a amené le Gouvernement du Sénégal à mettre en place une politique à moyen terme (20 ans), où l’agriculture, principale activité économique en zone rurale, constitue un moteur de la croissance économique du pays. Elle doit également assurer la sécurité alimentaire nationale alors que le pays connaît une véritable explosion démographique, notamment en zone urbaine (Minvielle et Lailler,2005). Le Plan REVA (Retour Vers l’Agriculture) adopté en juin 2006 est un cadre général définissant les objectifs et orientations de l’agriculture sénégalaise..

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Table des matières

INTRODUCTION.
PARTIE 1 : Répondre aux exigences européennes de qualité : le défi des filières sénégalaises d’exportation.
1 Etat des lieux de l’agriculture sénégalaise
1.1 Les différentes orientations agricoles de l’époque coloniale à nos jours
1.2 L’agriculture sénégalaise actuelle et sa part dans l’économie nationale.
1.3 Les récentes orientations politiques
2 L’importance grandissante de l’horticulture dans les exportations agricoles.
2.1 L’activité horticole est soutenue par le chef de l’Etat
2.2 Les trois productions horticoles phares.
3 La normalisation du commerce international des fruits et légumes frais.
3.1 Une construction complexe : articulation des normes publiques et privées
3.2 Les enjeux de la normalisation : Comment expliquer cette multiplication des normes ?
4 Problématique
5 Méthodologie et organisation du travail
5.1 Choix des cultures étudiées
5.2 Structuration de l’étude et calendrier de travail
5.3 Choix de la zone d’étude
5.4 Description de la méthodologie employée
5.5 Du champ au rayonnage : 119 personnes enquêtées
6 Détail des certifications et réglementations en vigueur relatives au haricot et à la mangue
PARTIE 2 : L’étude filière : Mangue et Haricot, des cultures complémentaires sur l’année
1 Délimitation de la filière
2 Etude des spécificités agronomiques de la filière et de son insertion dans le cadre international
2.1 Les caractéristiques de la région des Niayes
2.2 Les différentes variétés
2.3 La place des produits sénégalais sur les marchés européens
2.4 Les pratiques culturales
3 Les principaux acteurs de la filière 
3.1 La diversité des petits producteurs
3.2 Panorama des entreprises exportatrices
3.3 L’environnement institutionnel
3.4 Les acteurs européens de la filière
3.5 Les marchés alternatifs de commercialisation
4 Le fonctionnement de la filière 
4.1 Les pratiques commerciales : des préfinancements de campagne à la commercialisation
4.2 Les relations de dépendance entre acteurs
PARTIE 3 : Un impact inégal des exigences européennes sur la filière.
1 Revue bibliographique des études de cas sur les impacts
1.1 Les normes entraînent la réorganisation générale des marchés
l .2 Quelles conséquences des normes pour les professionnels des filières agroalimentaires ?
1.3 Bilan des antécédents bibliographiques
2 Le cas étudié
2.1 Des exigences répercutées d’aval en amont de la filière.
2.2 Les enquêtes « producteur »
2.3 L’impact sur l’organisation de la production.
3 Réflexions sur les normes et questions soulevées par l’étude filière.
3.1 Les raisons du dynamisme de la culture de la mangue.
3.2 Quels bénéfices par rapport aux coûts des mises aux normes et de certification ?
3.3 La nature variée des sanctions oriente les décisions des intermédiaires
3.4 Impact global des normes sur la filière.
CONCLUSION
Bibliographie.
Table des matières
ANNEXES

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