Soutenance mémoire
L’importance de comprendre la culture
Gestion évènementielle
Comme le définit Project Management lnstitute (2008, p.ll), un projet est un « effort temporaire exercé dans le but de créer un produit, un service ou un résultat unique. La nature temporaire des projets implique un commencement et une fin déterminés.» La fin peut être déterminée par plusieurs causes, mais dans le cas d’un évènement, celle-ci est sera établie par la date butoir du sommet.Dans son livre sur la gestion d’évènement, Jacques Renaud (2000) amène un modèle de gestion événementielle (voir Annexe 2) qui se fonde sur 5 aspects tels, le sens, le projet, l’organisation, le temps et l’argent. Ce modèle pose des questions fondamentales servant à améliorer la planification et la gestion d’un projet. Le « pourquoi » sert à cerner et à découvrir le sens d’un évènement, tel la vision et les motivations. Le « quoi » cherche à savoir comment présenter le projet aux décideurs. Le « qui » sert à mettre en place un organigramme et une charte de responsabilité afin de connaître les responsabilités de chacun. Le « quand » sert à la mise en place d’une gestion stratégique du temps. Le « combien » sert à avoir une structure de financement et gestion budgétaire. Enfin, il est important que tous les membres de l’organisation agissent ensemble afin de relever le même défi.
La mise en place d’une gestion stratégique du temps est essentielle et permet une meilleure gestion des imprévus, tout en gardant une vue d’ensemble du projet. Renaud (2000, p.134) souligne que «Contrôler l’argent est un mal acceptable pour réaliser tout projet. Maîtriser le temps du projet est souvent considéré comme une perte de temps.» Il peut être vu comme une perte de temps, mais au contraire, la planification d’un échéancier approprié engendrera une économie de temps. La gestion de projet se caractérise par un début et une fin, il faut donc s’assurer d’effectuer une bonne planification du temps en fonction de la date de l’évènement. Comme le note Renaud (2000, p.135), «la gestion du temps dans les organisations événementielles repose largement sur la transmission orale, à l’image de la pratique en général. » Par contre, comme il le nuance, il est important de ne pas s’y limiter ou tenter de la remplacer, mais plutôt de la compléter d’outils permettant à une meilleure gestion du temps préalablement établi à une culture de gestion au sein de l’organisation. Il est donc essentiel de déterminer les étapes charnières dans l’avancement du projet et d’en établir une date de début, une date de fin et qui sera les responsables et décideur de
chacune de ces étapes. Comme le mentionne Renaud (2000, p.153), «être maître de son événement commence par la maîtrise du suivi des étapes jalons du cycle de vie de son projet. »
Le microcrédit et la microfinance sur le terrain
Tel que mentionné en introduction le microcrédit consiste à des petits prêts accordés à des gens à faibles revenus. Comme le souligne Sam Daley-Harris, dans le plus récent rapport de l’État de la Campagne du Sommet du Microcrédit (2009, p.ll) :
La microfinance a pris naissance à la suite des profondes modifications dans les règles établies du système bancaire commercial. L’existence même de la microfinance est redevable à ceux qui ont osé changer ces règles pour octroyer aux femmes pauvres sans garantie de petits prêts et éliminer la paperasse inutile empêchant les illettrés d’accéder aux services financiers et ne permettant pas de rentabiliser l’offre de prêts minuscules.
Un des pionniers du domaine du microcrédit est sans contre dit le Professeur Muhammad Yunus. Lorsqu’il était professeur d’économie dans une université au Bangladesh, Yunus réalisa que l’enseignement des sciences économiques ne résolvait pas les problèmes vécus dans les communautés rurales du Bangladesh, voisines de l’université. C’était en 1974, lorsqu’une famine eut lieu, qu’il décida d’aller dans le village de Jobra tout près de l’université où il enseignait et qu’il alla discuter et interroger les gens, principalement les femmes, afin de comprendre pourquoi ils vivaient dans la pauvreté. C’est alors qu’il se rendit compte que plusieurs personnes travaillaient très fort mais qu’ils n’arrivaient pas à gagner assez d’argent pour assurer la subsistance de leurs familles puisqu’ils devaient emprunter à des prêteurs et par la suite, ils devaient « vendre » leur matériel fabriqué aux prêteur à titre de remboursement. Par exemple, une dame fabriquant des outils en bambou faisait un maigre profit de 2 cents par jour, ce qui ne lui permettait évidemment pas de subvenir aux besoins de sa famille. Professeur Yunus, avec l’aide d’une étudiante, décida d’interroger et recenser plusieurs personnes dans le village. Ils dressèrent une liste de 42 personnes qui avaient besoin d’une somme totale de 27 dollars afin d’acheter des matières premières et ainsi créer un produit qu’ils pouvaient revendre. Professeur Yunus resta estomaqué par la petite somme que ces gens avaient besoins et qui pourraient leur permettre d’améliorer leurs conditions de vies. Après de mûres réflexions, il décida donc de leur prêter et ceux-ci pouvaient lui remettre l’argent lorsqu’ils pourraient.
Par la suite, il tenta de convaincre une banque d’effectuer des prêts aux gens de ce village, puisqu’il y avait d’autres gens dans le besoin, mais les banquiers ne trouvèrent guère l’idée intéressante de prêter à des gens pauvres. Comme les gens de la banque lui expliquèrent, pour effectuer un prêt, il faut remplir des formulaires et la plupart des gens étant illettrés, cela s’avère un processus complexe. Selon Yunus (1999}, il y avait à cette époque, soit au milieu des années 1970, 75% de la population du Bangladesh qui était illettré, ce qui restreignait donc une très grande partie de la population au système bancaire. De plus, ces personnes n’avaient aucuns collatéraux à offrir en gage de garantie. Après de longues discussions avec les banquiers, Prof. Yunus se porta finalement garant afin que la banque accorde des petits prêts aux gens de ce village totalisant une somme maximal totale de 300$. Les gens qui obtinrent un prêt le remboursèrent dans une proportion de 98% (Yunus, 2003}.
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Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie La communication et la communication interculturelle |
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Table des matières
Remerciements
Introduction
1. Description du mandat
2. Présentation de l’organisation et contexte du mandat
3. Recension des écrits
3.1 L’importance de comprendre la culture
3.2 Gestion évènementielle
3.3 Le microcrédit et la microfinance sur le terrain
4. Démarche
4. 1 Planification du sommet
4.2 Les partenaires
4.3 La communication et la communication interculturelle
5. Le Sommet
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Annexe 1 : Modèle comparatif d’Hofstede
Annexe 2 : Modèle de gestion événementielle
Annexe 3: Organigramme du Sommet Régional du Microcrédit pour l’Afrique et le Moyen-Orient 2010
Annexe 4 : Comité consultatif régional (Regional Advisory Committee)
Annexe 5 : Comité d’accueil national (National Host Committee)
Annexe 6 : Agenda du Sommet Régional du Microcrédit_pour l’Afrique et le Moyen-Orient
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