L‟IMPLANTATION DES USINES

Développement industriel, environnement et santé : un lien

   L‟évolution des risques environnementaux et de leurs répercussions sur la santé s‟inscrit dans le processus historique de développement que connaissent les économies et les sociétés. La santé et l‟environnement se construisent à la convergence d‟évolutions multiples – économiques, politiques, techniques – qui posent la question des rapports entre les disciplines scientifiques mais aussi entre les différents métiers et des champs professionnels. De plus en plus fréquemment, les acteurs impliqués dans ces domaines sont amenés à reconstruire leur identité professionnelle, notamment parce que la limite entre eux et les bénévoles est parfois de plus en plus floue11. Cet extrait du livre de Cathérine Mougenot, intitulé « Santé et environnement : analogies dans les approches sociologiques », montre bien que les questions d‟environnement et de santé constituent de nos jours une préoccupation partagée par beaucoup de domaines. Ainsi les conséquences de l‟activité industrielle peuvent être appréhendées sous plusieurs approches. En effet, l‟activité industrielle est l‟un des secteurs clés du développement économique dans le monde mais aussi une source de conséquences sur l‟environnement et la santé. Ainsi le contrôle voire la réduction des émissions des substances toxiques d‟origine industrielle est plus que nécessaire. Les voies d‟exposition à la pollution des industries sont nombreuses. Il s‟agit de l‟air, les sols, les déchets industriels, l‟eau qui est aussi un facteur de conflit par rapport à l‟accès entre les sociétés et les industries.Le développement industriel produit des biens dont la durée de vie est souvent éphémère mais il produit des déchets dont la durée de vie et d‟encombrement est presque toujours supérieure, sans parler des déchets nucléaires dont, malgré les promesses de solutions techniques, on ne sait que faire pour des siècles et des millénaires. Les déchets industriels solides représentent dans le monde plus de 2 milliards de tonnes, parmi lesquels 338 millions sont des déchets dangereux.12 Cet extrait tiré de l‟ouvrage intitulé « Le développement soutenable » de Jean-Marie Harribey nous montre combien les déchets industriels représentent une menace pour notre monde d‟aujourd‟hui mais qu‟en est-il des générations futures ? Depuis une trentaine d‟années le monde entier a pris conscience du caractère crucial de l‟environnement pour le développement durable. Il s‟agit désormais d‟un enjeu mondial dont dépend à terme la survie de la planète et à la résolution duquel aucune nation au monde ne devrait pouvoir se soustraire. Il a néanmoins fallu attendre le sommet « Planète Terre » de Rio de Janeiro de 1992, pour que des appels soient lancés et que des engagements soient pris à la mesure des risques énormes qui planent sur la planète, du fait notamment des activités industrielles. Plus d‟une dizaine d‟années plus tard, un autre sommet se tenait à Johannesburg pour débattre des mêmes problèmes avec un accent particulier sur le développement durable. L‟occasion a été saisie pour réaffirmer les responsabilités, mais surtout pour réitérer l‟appel lancé en direction des pays développés, pour une meilleure prise en compte des préoccupations des plus pauvres en matière de protection de l‟environnement et d‟amélioration de leurs conditions de vie. Parties prenantes à ces débats, les Africains se sentent pleinement concernés. Mais à l‟instar des autres pays en développement, leur préoccupation première va d‟abord aux questions de développement et, conséquemment, aux moyens financiers qui doivent y être consacrés.13 Ce qui est important car comme sur comme noté à la page suivante, « (…) En effet qu‟il s‟agisse des problèmes d‟eau et d‟assainissement, de l‟approvisionnement en énergie, de la productivité agricole qui implique la lutte contre la dégradation des sols et de la biodiversité, ils ont conscience que chacun de ces thèmes les interpelle et que leur propre santé et même leur survie risquent, à terme, de pâtir d‟une dégradation poussée de l‟environnement. D‟ores et déjà la planète entière subit les effets néfastes de la pollution en termes de détérioration des écosystèmes, de réduction des terres agricoles, de réduction des ressources en eau potable, et même de rétrécissement des forêts tropicales. Il est probable que d‟autres conséquences, non identifiées à ce jour, se révèlent à l‟avenir au monde, tant les bouleversements climatiques, déjà nettement perceptibles, sont importants. L‟Afrique ne peut donc rester en marge de ce combat, pour peu qu‟on l‟aide à y prendre part et ceci passe par un appui consistant dans le domaine du développement. ». Sur ce propos il semblerait que l‟Afrique a besoin d‟aide au développement pour protéger la santé et son environnement. Mais il ne faut pas oublier que la pollution concerne avant tout les personnes qui sont dans l‟environnement immédiat. En effet sur l‟eau les conséquences des rejets industriels sont nombreux et peuvent être source de troubles sanitaires. Sur les sols, du fait des dépôts de déchets ou d‟infiltration de substances polluantes est à l‟origine de pollutions de différents sites. Sur l‟air les industries sont responsables d‟une pollution ambiante qui peut être de proximité pour les populations avoisinantes. Ainsi il serait normal de nous poser des questions sur ce que nous allons léguer aux générations qui précèderont le nôtre. En cela à Darou Khoudoss les impacts miniers sur l‟environnement posent d‟abord la question de la survie des populations, car il s‟agit de la perte des ressources locales (eau, terre). Les effets ne sont pas liés uniquement à l‟accaparement des terres cultivables, mais aussi à la pollution des eaux et à la dégradation des sols. La rente de l‟environnement et la question de l‟eau en particulier sont très représentatives dans les relations conflictuelles entre l‟industrie du phosphate et les communautés riveraines, car l‟épuisement de la nappe est souvent attribué aux pompages effectués par la compagnie minière. La pression sur l‟eau résulte principalement de l‟exploitation excessive de la ressource pour approvisionner la mine, mais aussi à cause des activités agricoles. Quoi qu‟il en soit, dans le cas de l‟exploitation des phosphates de Taïba, ces impacts sont instrumentalisés par les riverains pour accroitre les compensations minières. Et les ICS de leurs côtés pour se faire accepter par la société, se sont inscrites aux RSE et ont même ajouté à leur programme de 2011 des mesures dans ce sens. Mais c‟était juste un moyen d‟apaiser les populations qui étaient remontées à ce temps. Car comme noté dans le même article, « pour s‟accommoder au contexte de course à l‟espace et de tensions, les ICS se sont inscrites dans la dynamique de la responsabilité sociale des entreprises. C‟est un des mécanismes permettant d‟installer un climat favorable à ses activités d‟extraction à l‟échelle locale, c‟est-à-dire un moyen d‟acquérir le permis social d‟exploiter. Cependant, l‟écart entre les engagements et les réalisations a souvent poussé la population à organiser des marches de contestations. » Ainsi il convient de s‟y intéresser et nous poser comme questions : est ce que les pratiques de la RSE aux ICS expliqueraient les effets pervers autour de la dégradation de l‟environnement et de la situation sanitaire des populations de Darou Khoudoss ? Quelle est la perception des acteurs des ICS et des collectivités locales en rapport avec les risques sanitaires et environnementaux ? Quels sont les coûts d‟opportunités de la présence des ICS dans la zone ? Cela a-t-il une influence sur les attitudes et les pratiques relatives à la protection de l‟environnement ? Et les perceptions de risques sont-elles influencées par l‟absence de politique de développement durable mise en place par les autorités ?

Les réalisations au temps de la CSPT

    Par rapport à cette période, les populations se souviennent de beaucoup d‟avantages. Selon certains, l‟entreprise intervenait dans presque tous les secteurs de la vie des populations. Il est important de souligner qu‟à ce temps la majorité des actions de l‟entreprise était détenue par l‟Etat. En ce sens D.D. nous confie « avant les ICS il y’avait la CSPT avec qui les gens se retrouvaient et se confondaient même, en ce moment-là tout le monde était content d’avoir la CSPT dans la localité et pour preuve il y’a un quartier qui s’appelle Louis Lacer à Mboro, il y’a aussi le marché Louis Lacer, il y’a même des personnes ici qui portent le nom de Louis Lacer, ce Louis Lacer fut l’ancien Directeur général de la CSPT donc s’il y’a tous ces hommages-là c’est parce qu’il a fait de bonnes choses parmi lesquelles on peut citer l’école élémentaire de Darou Khoudoss construite en 1976 et il a fait beaucoup de bonnes actions de cette envergure ». Ce qui témoigne de l‟appréciation que les populations avaient de la présence de l‟entreprise. Ceci peut être appuyé par les propos de M.L. qui affirme que « au temps de la CSPT le directeurs qui étaient là nous ont bien traités, on nous donnait même des ravitaillements ». En effet dans le domaine du social nous noterons que l‟entreprise avait fait beaucoupd‟actions sociales pour les villages qu‟elle avait trouvés sur place. En ce sens, il est important de noter aussi que dans le cadre de la délocalisation des villages trouvé dans la localité, les populations avaient bénéficié de beaucoup d‟avantages. En outres S.B. note le fait que « à leur début au temps des français et des australiens il y’avait une coopérative de l’entreprise qui prenait en charge les ravitaillements de toutes les familles dans la localité même si on ne travaille pas aux ICS, à ce temps ils prenaient une personne dans une famille, la formaient et l’embauchaient dans l’usine, 10 ans après ils prenaient son enfant pour le former et l’embaucher mais il faut noter que le Sénégal avait le plus grand pourcentage ». Ce qui montre que les populations trouvaient leur compte sur la présence d‟usine. L‟entreprise permettait aux familles d‟avoir des revenus en dehors de la production agricole. Sous ce rapport M.L. nous confie « on ne payait ni eau, ni électricité et en plus les ravitaillements étaient assuré chaque mois pour chaque chef de famille dans le village ». En ce sens la localité était indépendante des entreprises nationales qui fournissaient l‟eau et l‟électricité. Les populations ne connaissaient pas les coupures, l‟entreprise leur fournissait ces éléments gratuitement. L‟approvisionnement en eau était continu 24/24h. En plus les populations allaient à l‟usine pour se soigner. En cela même le secteur de la santé était pris en charge par l‟entreprise. En cas de maladies les populations pouvaient aller à l‟usine et se faire soigner à leur dispensaire. En ce sens S.B. nous confie que « avant quand on allait à l’usine, le docteur nous soignait et nous donnait les médicaments, on était pris en charge rapidement surtout si on travaille laba ». Dans cette perspective A.C. souligne que « la CSPT faisait des dons de médicaments aux postes de santé et elle donnait aussi journées de consultation ». Ce qui montre que les préoccupations des populations en matière de santé occupaient l‟entreprise. Dans ce sens D.D. note que « les habitants avaient accès aux services sanitaires de l’usine et chaque année il y’avait des séances de reboisement dans la localité, elles étaient toujours pilotées par les ICS ». En cela les préoccupations environnementales étaient suivies par l‟usine. Il faut reconnaitre que dans cette période l‟entreprise participait aussi à la vie active de la population. Ainsi même pour les événements religieux et sportifs, l‟entreprise appuyait et faisait des dons en faveur des riverains. En ce sens B.S. souligne que « notre entreprise a fait beaucoup de choses pour la population, on a même des documents sur cela, ensuite même pour les Gamou, les Magal on donnait des moyens aux villages, ou pour les fêtes de Tabaski on donnait des mouton et pour la Korité, le Tamkharit on offrait des bœufs donc on a beaucoup fait ; on offrait chaque année et on le fait encore des billets d’avions pour le pèlerinage à la Mecque ; pour le sport on a construit un stade et on les appuyé ». En cela plusieurs actions des populations étaient couvertes par l‟entreprise même les manifestations sportives.

Opportunités actuelles offertes par la présence des ICS

   Les ICS appartiennent aujourd‟hui à une multinationale indienne (INDORAMA) et à l‟Etat du Sénégal. Il faut souligner que la majorité des actions est détenu par cette multinationale avec « l’Etat du Sénégal qui a 10%, il y’a l’Inde qui a 80% » selon A.TH. En ce sens c‟est une entreprise privée pour qui le retour sur investissement est très important.Ainsi par rapport à ce point nous parlerons des avantages que les populations tirent encore de la présence des ICS. Dès lors il s‟agira de montrer les opportunités que les ICS accordent à la localité dans le cadre de la RSE. Parmi les opportunités actuelles on retrouve des actions qui concernent le secteur social, sanitaire, environnemental etc. En ce qui concerne les opportunités dans le social, les populations notent l‟approvisionnement en eau qui est assuré par les ICS. En effet à Darou Khoudoss les habitants ont accès gratuitement à l‟eau de robinet. Les ICS ont mis à leur disposition un forage qui les alimente eau potable tous les jours. En ce sens D.D. nous confie que : « au niveau de Darou actuellement l’approvisionnement en eau est gratuit ». Ceci peut être appuyé par A.TH qui confirme que : « au niveau de Darou Khoudoss, nous sommes la seule collectivité à part Touba à ne pas payer l’eau, les ICS ont mis gratuitement à leur disposition un forage de plus de 400m de profondeur qui débite aux alentours de 30 à 35m3/h et ça c’est salutaire, ». En cela les populations reconnaissent l‟effort des ICS pour les fournir en eau. Mais il est important de souligner que les populations considèrent cette approvisionnement en eau comme quelque chose que les ICS leur doit. En effet des études ont été faites par les ICS sur l‟eau des puits de la localité, ce qui a amené à l‟interdiction de l‟utilisation des puits. En ce sens D.D. ajoute que « les ICS ont pollué notre nappe donc c’est une sorte de compensation ». Dans ce sens D.ND. soutient aussi « l’approvisionnement en eau est gratuite parce qu’elles avaient délocalisé nos ancêtres sans dédommagements et il fut des temps où l’électricité aussi était gratuite mais maintenant on paye ». Ce qui montre les populations considèrent que la gratuité de l‟eau est une obligation. Elles notent aussi que malgré cette gratuité l‟approvisionnement en eau n‟est pas continu. En ce sens O.B. « on nous approvisionne en eau mais c’est alternatif, certains ne peuvent avoir de l’eau que s’ils se veillent à 3h du matin et en plus il y’a des villages comme Dakar Laye et Keur Momar Fall qui utilisent encore l’eau des puits ». Il ajoute plus loin « au temps de Baba Ndiaye les ICS fournissaient de l’eau aux paysans avec beaucoup de vannes qu’il avait installé dans les champs mais depuis quelques années ils ont coupé les vannes et ils ne nous donnent plus le slham ». Ce qui témoigne de l‟insuffisance des mesures de la part des ICS pour assurer les besoins en eau des populations. L‟utilisation de l‟eau des puits étant interdit par les ICS, les habitants de certains villages sont obligés de se déplacer pour aller chercher de l‟eau potable dans les villages voisins. Pour ce qui est de l‟éducation, nous noterons que les ICS ont mis à la disposition des populations des cars pour le transport des élèves qui étudient au lycée de Mboro. En cela ils aident les populations par rapport à des infrastructures. Cependant il y‟a beaucoup de pratiques que les ICS ont arrêté de faire pour les écoles et que les populations réclament aujourd‟hui. En ce sens M.D. nous dit « on veut qu’ils donnent à nouveaux des bourses d’études et des prix aux meilleurs élèves, on veut aussi qu’ils recommencent à donner les trophées aux équipes de football pour les navétanes ». S.B. note que « à Mboro l’année passée ils avaient dit qu’ils allaient rénover le stade, alors on a suspendu les navétanes mais rien jusqu’à présent ». Ce qui montre que les ICS ne s‟occupent plus des préoccupations sociales des populations. Nous notons aussi que l‟usine constitue une source d‟emploi pour la localité car il est permis aux paysans d‟entrer au sein de l‟usine pour utiliser les surfaces déjà exploitées par les ICS. Et comme noté par I.S. «leurs embauchés tournent autour de 1300 et parmi ces 1300 embauchés » ; ainsi les jeunes ont la possibilité de travailler comme journalier à l‟usine. Mais d‟après toujours I.S., « il n’y’a que 83 embauchés à Darou Khoudoss et on a lutté pour qu’on embauche ces 83 personnes donc c’est grave et c’est tout un problème même pour être embauché en tant que journalier ». A cet effet les populations rencontrent des difficultés par rapport à l‟emploi malgré la présence des ICS. En ce sens D.D. souligne « quand on dit que les ICS créent des emplois, moi, je dis qu’elles nous en font perdre plus qu’elles n’en créent, à titre d’exemple les deux derniers villages à être délocalisé sont Mbar Ndiaye et Mbar Diop, ils faisaient à peu près 600 à 800 personnes qui s’adonnaient à l’agriculture, quand elles ont été délocalisées elles n’ont pas été embauchées aux ICS, là où on les a amené elles n’ont plus de surfaces agraires alors elles sont devenues des chômeurs ». Ce qui laisse voir la situation de la localité face aux besoins d‟emploi des jeunes. Par rapport à la santé, les populations ont accès aux services sanitaires des ICS. Ainsi en cas de maladies les habitants ont la possibilité de se faire consulter gratuitement dans le dispensaire de l‟usine. En cela S.B. souligne que « en matière de santé quand on tombe malade on peut se faire consulter dans leur dispensaire mais à part ça il n’y’a aucune aide pour notre poste de santé ». Ceci est aussi noté par P.NG. « au sein de l’entreprise après avoir soigner les travailleurs dans la journée ils consentent à prendre les populations environnantes mais c’est juste pour faire la consultation et prescrire une ordonnance et c’est à toi d’aller acheter tes médicaments ». Ainsi la consultation est gratuite mais on ne donne pas les médicaments. En plus nous avons noté qu‟il n‟y‟a pas de structure sanitaire de haut niveau à Darou Khoudoss malgré la présence des risques. En effet les activités des ICPE comportent des risques car c‟est de l‟acide qui est produit. Dans ce sens ND.MB. soutient que « nous doter au moins d’un service de santé moderne à défaut d’avoir un hôpital de haut niveau, en plus on est dans une zone industrielle donc il peut y’avoir tous types d’accidents et le centre de santé ne peut pas prendre en charge certains cas urgents car on est obligé de référer nos cas urgents à Dakar ou à Thiès ». En ce qui concerne l‟environnement, les populations ont noté qu‟actuellement les ICS polluent et ne font rien pour la protection de l‟environnement. Il y‟a quand même des efforts qui sont noté. En ce sens M. B. souligne que « pour les activités que nous menons en tant que mouvement Garab Bi dans le domaine de l’environnement, nous recevons l’appui des ICS à chaque fois que nous organisons quelque chose ». Dans cette lancée A.TH nous explique que « pour le reboisement de la muraille verte n’est pas fait par les ICS mais ils ont seulement contribué et appuyé à hauteur d’un million la Croix Rouge qui a initié ce projet ». Sur cela les ICS font des appuis aux initiatives de reboisements dans la commune. Mais selon toujours les populations elles ne respectent pas les normes environnementaux. En ce sens P.NG. nous confie « à ma connaissance même les quelques reboisements qu’il y’a eu ici ce sont les populations qui l’ont fait et c’est temps-ci il y’a la Croix Rouge Sénégalaise, dont le Directeur national est un ressortissant de Darou Khoudoss, qui est venu faire des reboisements ». Ce qui montre que maintenant ce sont des acteurs venus de dehors qui essaient de faire des reboisements. Donc actuellement on peut dire qu‟il y‟a encore des actions que les ICS font dans le domaine des RSE à Darou Khoudoss. Mais les populations jugent ces actions insuffisantes. Et en ce sens elles réclament d‟autres réalisations. Leurs revendications concernent surtout l‟approvisionnement continu en eau, la fourniture de l‟électricité, le respect de l‟environnement, des appuis en matière de matière de médicaments et matériels médicaux, etc. Elles estiment que du fait de la production importante des ICS et de la pollution qu‟elles occasionnent, la localité ne devrait pas manquer de certaines infrastructures.

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Table des matières

Première Partie : CADRE THEORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : CADRE THÉORIQUE
1.1. Problématique
1.2. Revue de littérature
1.2.1 Développement industriel, environnement et santé
1.2.2.L‟Etat et la protection de l‟environnement
1.2.3.Les stratégies des populations
1.3. Objectifs de recherche
1.3.1 : Objectif principal
1.3.2.Objectifs secondaires
1.4. Hypothèse de recherche
1.4.1.Hypothèse principale
1.4.2.Hypothèses secondaires
1.5. Définition et opérationnalisation des concepts
1.5.1.Définition des concepts
1.5.1.1 Perceptions de risques.
1.5.1.2 :Responsabilité sociétale des entreprises
1.5.1.3.:Stratégies d‟adaptation à la situation
1.5.2 Opérationnalisaion des concepts
1.6. Modèle de théorique de référence
CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE 
2.1. Présentation et délimitation du cadre d‟étude
2.2. Population cible
2.2.1. Cibles principales
2.2.2. Cibles seconndaires
2.3. Echantillonnage
2.4. Méthode proposée et choix des outils de collecte
2.4.1 : La méthode qualitative
2.4.1.1 : Recherche documentaire
2.4.1.2 : Observation participante
2.4.1.3 :Entretien semi-directif
2.5. Déroulement de l‟enquête
2.5.1 Tableau des personnes interrogées
2.5.2 Réalités du terrain et difficultés rencontrées
DEUXIÈME PARTIE : ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES DONNÉES
Chapitre I: La situation de l‟environnement et de la santé 
1.1. Cartographie des usines
1.2. La situation de l‟environnement et de la santé
1.2.1 Les contraintes liées à la pollution de l‟air
1.2.2. Les contraintes liées à la pollution de l‟eau
1.2. 3.Les terres innexploitables
1.2. 4.Les contraintes liés à la santé
Chapitre II :Les actions RSE des ICPE
2.1. Les réalisations au temps de la CSPT
2.2. La période de crises des ICS : le PALPICS ou un projet bien parti
2.3.. Les opportunités actuelles offertes par les ICS
Chapitre III. : Le rôle des collectivités locales
3.1. Les Actions de la collectivité sur l‟environnement et de la santé
3.2. L‟influence de la collectivité sur les actions RSE
Chapitre IV : Les stratégies d‟adaptation des populations
IV.1.L‟acceptation : les ICS comme un « mal nécessaire »
IV.2. L‟accomodation des populations
Conclusion générale
Référence Bibliographie

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