L’impacte de l’existence des organismes de financement dans Le secteur agricole

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Les rôles de l’agriculture dans la croissanc e économique

Bien que son importance économique ait diminué au cours des 25 derniers années, l’agriculture représente encore une large part du PIB et de l’emploi dans grand nombre de pays en développement. Dans ces pays, l’agriculture emploie plus de deux tiers de la population active et assure plus d’un tiers du PIB.
L’agriculture est fondamentalement un secteur à cro issance lente, et une accélération de la croissance agricole se traduit généralement par lepassage d’un taux de croissance de 2 à 3% à un taux de 4 à 6%. La croissance économique dépend fondamentalement du dynamisme de l’agriculture. L’agriculture est la principale sour ce de recette en devise.
La deuxième contribution fondamentale de l’agriculture est la production d’aliment. Elle est particulièrement importante afin d’éviter les pénuries alimentaires que connaissent les pays d’Afrique Subsahariène. La correction de l’insuffisance de ressources vivrières est non seulement une priorité morale et politique pour le gouvernement mais aussi un objectif économique essentiel. Car une mauvaise nutrition tend à réduire la productivité de la main d’œuvre.
Ensuite, l’agriculture contribue à la fourniture de matières premières pour les industries. Pour produire, les industries doivent introduire des « input ». Ces inputs sont constitués essentiellement de produits agricoles.
Par ailleurs en tant que secteur prédominant, l’agriculture peut fournir directement ou indirectement des ressources pour l’investissement public ou privé aussi bien dans l’agriculture qu’en dehors, en dégageant un « excédent agricole net » qui correspond à la valeur ajoutée totale dans le secteur diminuée de la consommation des producteurs agricoles directe.
Une autre contribution de l’agriculture est d’assur er un débouché local à l’industrie manufacturière. Cela a été historiquement prouvé rpades pays ayant réussi à développer un petit secteur manufacturier axé sur le marché intérieur.
Un élément important de la croissance manufacturière en Afrique Subsahariène a été la mise en place de conditions propices à une croissance régulière en dehors du secteur lui-même et principalement liée à la production des produits primaires. La principale source de croissance est l’augmentation des demandes intérieures. Les revenus urbains augmentent, la production manufacturière devient compétitive sur les marchésinternationaux. La dépendance à l’égard de la demande rurale a diminué.
Néanmoins, comme l’expérience le montre, vérifié enAsie dans les premières étapes de la substitution aux importations. En Afrique, en général l’expansion des exportations d’article manufacturier est presque appuyée par des activitésde remplacement des importations.
Enfin, on utilise la politique agricole pour promouvoir une meilleure structure à la répartition de revenu qui est considéré comme légitime et ne menacdonc pas la stabilité politique. Certains éléments de la politique du prix des matières agricoles, en particulier la pratique consistant à établir des prix garantis uniformes à l’échelle du pays, faisait partie d’un contrat social implicite visant à corriger les déséquilibre de la période colonialet eà empêcher pour ne pas exclure certains groupes d’ethnies, qui disposent des terres moins fertiles n’ont pas accès au marché.

Le problème lié à la politique économique

Un grave dilemme dans le pays à économie agraire est que les politiques visant à accroître la contribution du secteur agricole au reste de l’économie peuvent freiner la croissance et implique ainsi à un échec par rapport à leur objectif initial. Com me par exemple taxer les exportations agricoles pour s’assurer des recettes fiscales risquent de décourager les producteurs agricoles et d’entraîner une diminution des recettes en devise.
Des politique visant à assurer la disponibilité alimentaire à bas prix à la population urbaine ou des approvisionnement à bon marché pour l’industrie peuvent elles aussi décourager les producteur agricole et provoquent ainsi des pénuries.
Aussi, le régime des prix agricole peut être utilisé de façon abusive pour récompenser un soutien politique ou munir une opposition ou encore favoriser des intérêts urbains au détriment des intérêts ruraux. L’expérience montre que l’AfriqueSubsaharienne n’a pas toujours su trouver un juste équilibre en la matière.

Le rôle des investissements dans le développement agricole

L’investissement consiste soit à l’augmentation de production soit à l’amélioration de qualité du produit soit les deux à la fois. En tout cas l’i nvestissement, quelque soit sa nature, est important pour les exploitations agricoles. L’augmentation de production permet d’augmenter la recette et de satisfaire les besoins des consommateurs locaux et enfin une possibilité d’exportation.

Les mécanismes et type de financement

Le contexte de développement du monde rural fait participer différents types de financements. Ils sont assurés par les différentes banques primaireset les institutions de microcrédit.

Sources des obligations, aperçu sur les contrats

Le code civil ramène la source des obligations à cinq catégories :
– les conventions ou contrats : ce sont des accords de volonté de deux ou plusieurs personnes sur un objet déterminé (contrat de prêt).
– Le quasi-contrat : action licite et volontaire d’une personne dont il résulte un engagement vis à vis d’un tiers, sans que celui-ci ait donné son consentement préalable.
– les délits : fait par les quels une personne cause volontairement et sans droit un dommage à autrui, ce qui l’oblige à réparations.
– les quasi-délits : ce sont des simples négligencesou imprudences qui causent un préjudice et entraînent également réparations.
– et enfin la loi, d’où découle de nombreuses obligations.
Les opérations de banques naissent des contrats et sont régies par le droit commun des obligations, qu’il s’agit de leurs conditions de forme ou de leu r s conditions de fond.

Conditions de validité

Le code civil indique quatre conditions pour la validité d’un contrat :
– le consentement des parties, qui ne doit pas être ntachée ni d’erreur, ni de dol (manœuvre frauduleuse, tromperies), ni de violence .
– leur capacité de contracter
– un objet certain ou tout au déterminé quant à son spèce
– une cause licite

Principaux caractères des contrats du droit bancaire

Les contrats du droit bancaire sont essentiellement synallagmatiques, à titre onéreux, commutatifs et annotés. De plus ils sont à l’exécution successive, car on conçoit mal une seule opération entre le banquier et son client.
– Contrats synallagmatiques il engendre des obligations réciproques à la charge de chacune des deux parties.
Contrats à titre onéreux : ils exigent une prestation réciproque.
– Contrats commutatifs : ces sont des contrats à titr e onéreux mais les parties en cause connaissent l’exacte importance des obligations qu’elles s’imp osent.
– Contrats innomées : ils découlent en principe la liberté de convention, obéissant aux règles générales des contrats des obligations, ils sont nombreux en droit bancaire.
La confiance étant un élément assemble du commercebancaire, ces contrats sont éminemment consensuels. Toutefois, les contrats d’adhésion prennent de plus en plus de place dans l’activité bancaire. Néanmoins, le droit bancaire reste un domaine ou la volonté des parties joue un rôle tout à fait prépondérant.

Esprit d’entreprise des paysans

En général, l’exploitation agricole, quelque soit as forme, a un caractère familial. Le paysan travaille avec l’aide des seins ou une personne réduit. C’est le chef de famille tient donc le rôle de manager. Il doit avoir un esprit managérial. Il est rappeléqu’avoir un esprit managérial, c’est avoir un esprit d’un dirigeant, d’un chef. Il faut que le chef puis se assurer le développement durable de son entreprise par l’intérimaire d’une réalisation de profit dans une longue durée.

C’est quoi diriger ?

Diriger c’est prévoir, faire exécuter, contrôler et rectifier. Il forme un cycle.
Le dirigeant prévoit l’environnement au sein duquel il fait son exploitation, à partir des donnés disponibles et des informations pertinentes sur les éléments constitutifs de cet environnement. Ainsi pour les exploitants agricoles, il faut bien prévoir le calendrier, choisir ce qu’on doit planter, boucler le financement : évaluer à l’avance le crédit qui est nécessaire pour assurer une bonne récolte auprès des banques.
Le chef partage ses idées et les décisions issues ed son analyse personnelle à ses coéquipiers, et ces derniers exécutent. Ils jouent le rôle de contrôleur. C’est à dire vérifier ceux qui sont exécutéset réalisés par rapport aux prévisions. Si l’exécutionn’est pas conforme aux prévisions, le chef doit faire une rectification au fur et à mesure. Il faut que le chef surmonter en permanence les problèmes rencontrés au fil du temps.

Le choix de l’équipe

Le choix de l’équipe est important pour bien réussi à l’exploitation. Même si le paysan emploie un personnel réduit, les éléments de son équipe doivent être bien choisi. L’équipe doit être multidisciplinaire, complémentaire et motivée. Doncpour avoir un personnel combatif, dévoré, il faut qu’on les paie à un salaire motivant. Il faut bien rémunérer les travailleurs pour qu’ils procurent des efforts nécessaires à l’exploitation.
Le fait d’avoir un personnel motivé signifie une augmentation de productivité. Il concentre davantage leur effort à ce qu’il fait.

L’esprit paysan et le goût du risque

Les paysans n’ont pas le choix, ils doivent travailler la terre et difficile pour eux de faire un calcul économique rationnel car lorsqu’ils ensemencent, ils ne savent jamais ce que la nature eux permettra de récolter, mais ils ont quand même leur travailt ede tout leur cœur, de toute leur force.
Avec la promotion des institutions de microfinance, les paysans commencent à s’y précipiter pour avoir de crédit.
Ces crédits sont destinés à financer l’acquisitiondes matériels agricoles et à financer tous les travaux relatifs à l’exploitation.
Dans la réalité, les investissements agricoles, engénéral, leur rentabilité est beaucoup moins sûr que celle des investissements des industries.
En effet, une machine industrielle peut fonctionner jour et nuit alors qu’une moissonneuse batteuse ne travaille que quelque semaine dans l’année. Les paysans savent bien de cette réalité, et aussi le monde paysans hésite souvent devant l’effort de modernisation indispensable, pourtant il apparaît très onéreux pour eux.
Compte tenu de la surface réduite pour l’exploitation.
Ils consacrent davantage leur crédit sur le fonctionnement de leur exploitation, mais ne pas pour l’acquisition des matériels.

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Table des matières

Partie I : Généralités et définitions
Chapitre I : Notion de développement rural
I 1 Concepts et définitions
I 2 Contenu de la notion de développement rural
I 3 Le secteur agricole et le tissu économique
Chapitre II Le financement du monde rural
II 1 Le rôles des investissements dans le développement du secteur agricoles
II 2 Le mécanisme et le type de financement
Chapitre III Les facteurs de réussites du financement du monde rural.
III 1 Cadre juridique
III 2 Esprit d’entreprise des paysans
III 3 Facteurs sociaux culturels
Partie II Le comportement des paysans face aux institutions de financements : Cas de la région d’Alaotra.
Chapitre IV Le système de financement dans la région d’Alaotra
IV 1 Présentation des institutions financières
IV 2 Nature des problèmes
IV 3 La politique locale de développement : volet financement des projets.
Chapitre V L’impacte de l’existence des organismes de financement dans Le secteur agricole
V 1 L’évolution de la production agricole
V 2 L’amélioration du niveau de vie des paysans
V 3 Portées et limites des IF :
Chapitre VI : Solutions pour les problèmes de développement durable dans la région d’Alaotra
VI 1 Les solutions préconisées à court, à moyen et long terme
VI 2 Les mesures d’accompagnement
VI 3 Perspectives
Conclusion
Annexe
Liste de tableau
Liste des abréviations
Bibliographie

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