L’IMPACT DE L’IMPLANTATION DES UNIVERSITES SUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

   Le concept d’aménagement du territoire est récent mais la pratique demeure depuis fort longtemps, elle est liée à la présence de l’homme sur terre qui a cherché toujours à s’adapter à son milieu, de transformer l’espace qu’il occupe. L’aménagement du territoire est un ensemble d’actions et de mesures volontaristes visant une meilleure organisation et répartition des hommes et des activités sur un territoire. L’objectif visé par l’aménagement du territoire est surtout un développement équilibré du territoire. En Afrique, la problématique de l’aménagement du territoire demeure une préoccupation importante dans les nouvelles politiques étatiques. Ainsi, depuis l’accession à l’indépendance des Etats africains dont la plupart 1960, leur conception spatiale de l’aménagement du territoire est héritée d’une logique coloniale, dont la capitale constitue le seul pourvoyeur d’investissements et de grands projets, entrainant une concentration de la population, des activités, des services. L’Afrique de l’Ouest est constituée d’un véritable déséquilibre sociospatial. Par exemple, selon Alvergne (2008), p : 324 :« Au Niger, 90 % de la population se concentre sur le tiers du territoire. Au Bénin, la région littorale (10 % de l’espace) concentre plus de la moitié de la population comme au Togo. Dans le cas du Mali, 90% de la population vit sur le quart du territoire ». Au Sénégal, les politiques d’ajustements structurels et d’aménagement du territoire menées depuis les indépendances n’ont pas eu d’effets escomptés même si le pays connait une situation géographique favorable, des déséquilibres spatiaux y demeurent toujours. La structure du territoire sénégalais telle qu’elle se présente aujourd’hui montre, en effet, de grandes disparités spatiales et socio-économiques. Cette situation est liée au processus d’occupation de l’espace sénégalais avec un secteur côtier actif et dynamique et l’intérieur du pays inerte. Ainsi, « L’économie sénégalaise apparait assez déséquilibrée : déséquilibre dans l’équipement économique et la localisation des grandes activités auxquelles il se rapporte, aboutissant à un partage du pays en deux grands secteurs, le secteur côtier très actif notamment la région Nord-Ouest, qui se dévitalise par le départ de jeune » Assane SECK et Alfred MONDJANNAGNI (1975) p. 1245. Cette concentration de la population et des activités autour des régions côtières peut s’expliquer d’une part par la mise en place des ports, des industries et d’autre part, par l’exode rural qu’a connu le monde rural entrainé par la sècheresse de 1970. Cependant, depuis quelques années la demande d’accès à l’enseignement supérieur se fait forte auprès des pouvoirs publics. Les pressions exercées, conjuguées à la faiblesse, voire l’absence de programmes de développement économique local, ont fait des infrastructures universitaires, bien que réalisées à la va-vite et sans réelle ligne directrice, un important instrument d’aménagement du territoire. C’est ainsi que l’implantation de l’Université Assane SECK en 2006 dans la commune de Ziguinchor constitue une réelle politique d’aménagement du territoire et de redistribution des activités éducatives et socioéconomiques. Au Sénégal, la formation supérieur commence à connaitre une certaine régionalisation en 2000 avec la création de quelques établissements universitaires dans des villes telles que Saint-Louis, Thiès, Ziguinchor, Bambey. Ces nouvelles universités ont servi de relais territoriaux et ont conforté la fonction de commandement des villes d’accueil. La redistribution géographique des établissements universitaires consécutive à la croissance des effectifs étudiants a permis aux villes moyennes tenues à l’écart des implantations universitaires jusqu’au début des années 2000, de se donner progressivement cette nouvelle fonction de villes universitaires. Ainsi, l’année 2000, qui coïncide à la phase du renouveau de l’aménagement du territoire au Sénégal, l’Etat a adopté une nouvelle politique de réorientation et de décentralisation des infrastructures surtout universitaires dans certaines régions et villes du Sénégal pour désengorger la capitale. La commune de Ziguinchor a un caractère spécifique car elle fait partie de la Casamance naturelle. La région de Ziguinchor qui constitue la capitale de cette région naturelle, détient la première place du taux d’alphabétisation au niveau national avec 62,3% (RGPHAE 2013), est contraint par un manque d’infrastructures socioéducatives. Ce manque d’infrastructures est à l’origine des manifestations des élèves du lycée Djignabo de Ziguinchor. Cette grève qui s’est soldé par la mort d’un élève, constitue les premiers pas du soulèvement populaire en Casamance. Ce soulèvement populaire qui s’est intensifié et prend la tournure d’un mouvement de lutte armé en 1982. Ce conflit aux enjeux multiples, constitue un obstacle au développement de cette région surtout la région de Ziguinchor lieu de la contestation. En effet, la commune de Ziguinchor est la plus touchée car elle constitue un principal lieu d’accueil de ces populations déplacées fuyant les zones de combat. Une étude menée par (Ndiaye et Robin, 2001), montre que les réfugiés constituent 13% de la population de Ziguinchor. Donc, l’installation de cette université dans la commune constitue une étape importante tant pour le processus de stabilisation et d’intégration de la Casamance dans le territoire national mais aussi sur l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la relance des activités socio-économiques dans la commune de Ziguinchor principal bastion de la contestation. Face à ces constats, que nous avons jugés nécessaire dans un choix de thème de recherche de faire une étude sur la commune de Ziguinchor. Ce qui nous amène à choisir comme sujet : L’Impact de l’implantation des universités sur le développement local au Sénégal: Le Cas de L’Université Assane Seck sur la Commune de Ziguinchor.

LA REVUE CRITIQUE DE LA LITTÉRATURE

   Dans cet article intitulé « Décentralisation et Développement Local au Sénégal. » 2005, Chronique d’un couple hypothétique. In : Tiers-Monde, Tome 46, N° 181, pp. 71-93 Piveteau part d’abord dans le cadre général de la décentralisation en Afrique de l’Ouest en se posant une question selon laquelle la décentralisation en Afrique de l’ouest facilite-t-elle le développement local ? Puis il se focalise sur le cas sénégalais en se penchant sur les enjeux et les difficultés d’une maitrise décentralisée des actions publiques et des programmes de développement. Ce présent article met l’accent surtout sur les interactions et synergies possibles entre deux dynamiques à savoir : la décentralisation et le développement local. L’une, avérée, au moins pour ce qui est des réformes institutionnelles mises en œuvre, modifie à priori le cadre et la nature de l’action publique. L’autre, recherchée place le territoire et les acteurs locaux au cœur des processus nouveaux de créations et de répartition des richesses. Dans cet article intitulé « Dynamiques des paysages périurbains de la ville de Ziguinchor au Sénégal » 2013, Revue Perspectives et sociétés, ISSN1840 6130 volume 5, N°1 En guise d’introduction, OUMAR SY & PAPA SAKHO ont montré que l’essor urbain de la ville de Ziguinchor ne date pas d’aujourd’hui, mais il dure depuis l’époque coloniale. Un essor urbain qui s’est accentué aujourd’hui avec la persistance de la crise de l’économie rurale casamançaise et plus récemment de la crise politique qui sévit depuis une trentaine d’années et qui a causé l’exode rural et l’abandon de plusieurs villages. Sy et Sakho montrent que les dynamiques des paysages périurbains de la ville de Ziguinchor sont liées à quatre facteurs. D’abord la ville de Ziguinchor à une évolution spatiale radioconcentrique, à partir des quartiers comme Escale et Santhiaba, centre des activités administratives et politiques commerciales et industrielles. Et cette commune de Ziguinchor a une possibilité d’évolution vers la périphérie sud. Ensuite l’avancé du front urbain a entrainé un recul de l’espace agricole dans la commune de Ziguinchor. Ce recul de l’espace cultivable est dû aux enjeux fonciers dont la commune fait face. En plus, le prix du foncier connait une plus-value dû à la présence de l’université Assane Seck dans la commune. Et enfin, une possibilité d’évolution de la ville de Ziguinchor en essayant d’intégrer physiquement et fonctionnellement les villages environnants, le développement du secteur du bâtiment et de l’immobilier, l’ouverture d’autres fronts d’urbanisation, mais aussi la préservation de l’environnement entre autres. Dans cet ouvrage intitulé « Contribution pour une Politique d’Aménagement et de Développement des Territoires du Sénégal :Faire émerger des régions fortes pouvant atténuer des disparités spatiales » GERAD,2012,96 pages ,le professeur A. DIOP a d’abord essayé de faire un diagnostic du système sénégalais d’administration du territoire en revisitant l’histoire coloniale du Sénégal en se fondant sur les régions historiques, les régions coloniales et administratives, les régions naturelles et éco-géographiques, les régions économiques et urbaines et les régions d’aménagement du territoire qui ont contribué à façonner l’architecture des territoires administratifs et des zones de développement du pays. Ensuite, il se penche vers un nouveau découpage portant sur l’organisation territoriale dans une vision de cohérence et d’efficience. Après un bref rappel sur les échelons pertinents de la gouvernance locale et développement territorial, il oriente sa réflexion sur la pertinence d’une régionalisation reposant sur des pôles dynamiques et homogènes. Il a aussi présenté les critères pertinents du découpage territorial en mettant l’accent sur les grandes régions de développement proposées pour clarifier et simplifier l’architecture territoriale. Puis, il propose un schéma d’organisation institutionnel du territoire en se focalisant sur l’expérience sénégalaise en matière de décentralisation et de déconcentration surtout en se basant sur les forces et faiblesses des deux systèmes d’administrations. Mais aussi il a proposé une nouvelle organisation administrative qu’il propose de moderniser pour donner sens à l’acte 3 de la décentralisation. Et enfin, il propose un schéma de financement en vue d’améliorer les conditions de vie des populations et de faciliter leur accès aux services sociaux de base dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique hardie de développement local à travers les instruments propres aux collectivités locales mais aussi des instruments externes aux collectivités locales. Dans cet ouvrage intitulé « L’Aménagement du Territoire » septembre 2002, Presse Universitaire de France(PUF) ,448 pages, Pierre Merlin a pris comme guise d’introduction la définition de l’aménagement du territoire qu’il a proposé dans un ouvrage Le Dictionnaire de l’Urbanisme et de l’Aménagement. En effet, il tente de décortiquer et d’expliquer la définition de l’aménagement du territoire en se focalisant sur les fondements, les principes de ce dernier. Cet ouvrage comporte quarte parties : Dans la première partie, il se focalise sur les fondements théoriques de l’aménagement du territoire en revisitant les origines historiques de ce dernier. Ainsi, l’aménagement du territoire est confronté à des problèmes tels que de planification, économique, sociale. Ce qui nécessite des moyens et structures efficaces pour la mise en œuvre d’une bonne politique d’aménagement du territoire. Dans le deuxième partie, il montre quelques politiques étrangères en aménagement du territoire notamment en Grande-Bretagne avec le rapport Barlow qui coïncide avec la date de début de la politique d’aménagement qui est 1937 mais aussi les Pays-Bas dont la politique d’aménagement est une nécessité pour trouver des solutions afin de stopper la mer. Dans la troisième partie, il se focalise sur la politique française d’aménagement du territoire en essayant de montrer la nécessité de la décentralisation afin de désengorger la capitale Paris. Cette concentration des activités dans la capitale a d’énormes conséquences comme par exemple l’exode rural. Mais aussi, la crise économique a eu un impact dans les politiques d’aménagement en termes de conséquences. Et enfin, dans la quatrième partie, il illustre les défis de l’aménagement du territoire en s’appuyant sur le rôle de l’Europe sur l’aménagement du territoire ainsi que ces crédits mais aussi analyser le rapport sous-développement-aménagement du territoire surtout pour les pays pauvres. Najem Dhaher, dans son article intitulé « L’université, un outil de développement local ? Le cas de Jendouba en Tunisie ». En guise d’introduction, l’auteur essaye de montrer le besoin d’implantation d’une structure d’enseignement universitaire dans les villes moyennes, en essayant d’appuyer le rôle de l’université en termes des dynamiques urbaines et socioéconomiques et de contribution à l’amélioration des conditions de vie des habitants au niveau local. D’abord dans la première partie portant l’université tunisienne : processus de croissance et diffusion spatiale ; il montre la réalité du système universitaire tunisien en faisant un bref historique de l’enseignement supérieur tunisien depuis l’époque coloniale en rappelant certaines évolutions majeures. Ensuite, la deuxième partie intitulé l’université à Jendouba, un outil de recomposition urbaine. Dans cette partie il montre la problématique de l’occupation du sol à travers les différents enjeux auxquels la ville fait face. Aujourd’hui l’université participe à la mutation spatiale. En outre l’université est un élément structurant et polarisant dans la ville. La plupart des universités sont construites dans les lieux loin de la ville. Et on note une extension de la ville vers le campus. Et enfin, l’université un moteur de croissance économique. En effet la présence universitaire a permis de créer une certaine dynamique économique, culturelle et sociale. L’université occupe dans ce domaine la première place en matière de création d’emplois sans compter les sources d’emplois créés indirectement. Quant à Trincaz dans son ouvrage « Colonisation et Régionalisme, Ziguinchor en Casamance » 1984, Editions de ORSTROM, 270 pages, s’intéresse essentiellement à l’étude de l’évolution urbaine de Ziguinchor. Cette étude a permis de comprendre comment l’accroissement démographique a contribué à la mutation des terres agricoles. Trincaz essaye de démontrer les causes et les facteurs de la profonde mutation du monde rural en monde urbain. Cet ouvrage nous donne une vision détaillée des différentes phases de l’extension de la ville et des quartiers urbains à la périphérie. L’intérêt particulier pour ce livre est de permettre aux acteurs intervenant dans cette zone de maitriser le milieu en cernant toutes les questions relatives à l’évolution urbaine de la ville mais particulièrement à l’expansion démographique et son incidence spatiale. Dans cette mémoire intitulée « La mutation des terres agricoles autour de Ziguinchor » 2012-2013, mémoire de maitrise au département de géographie à l’UCAD, 96 pages, Arfang Fodé KEITA essaie de montrer que la mutation des terres agricoles dans la commune de Ziguinchor peut s’expliquer par évolution démographique importante de la population de la commune entrainant l’apparition des quartiers périphériques. Et ces derniers constituent un obstacle pour l’agriculture périurbaine et ce qui est à l’origine du recul des terres agricoles dans la commune de Ziguinchor. Rachmuhl Virginie (Gret) et Cyr Isabelle-Marie24, (Septembre 2007) : Selon eux, les problèmes de logements, équipements et services urbains dans la commune de Ziguinchor sont liés à une extension urbaine ni contrôlée, ni maîtrisée. Une extension urbaine qui peut s’expliquer par l’explosion démographique rapide entrainant le phénomène de l’autoconstruction progressive des populations pour répondre à leurs situations. Le problème de l’habitat dans la commune de Ziguinchor est dû d’une part à une absence de politique urbaine avec des outils de planification obsolètes et d’autre part, une demande de logement non satisfaite qui peut s’expliquer par une croissance démographique rapide, l’exode rural et l’arrivée massive des réfugiés fuyant les zones de conflits entrainant de fortes pressions du marché du logement et contribuant à fragiliser les situations économiques et sociales des familles qui hébergent sur leur parcelle les nouveaux citadins.

La collecte des données

  Cette partie concerne des séries d’enquêtes menées auprès des chefs de ménages et des personnes ressources concernées par la question d’étude, avec l’appui d’un questionnaire et des guides d’entretiens. Ces entretiens intéressent essentiellement l’impact socio-économique de l’université dans la zone périphérique, aux mutations spatiales récentes et aux problèmes rencontrés et leur gouvernance.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I.CONTEXTE ET JUSTIFICATION
II.PROBLEMATIQUE
1- OBJECTIFS DE RECHERCHE
2- HYPOTHÈSES DE RECHERCHE
3- LA DISCUSSION CONCEPTUELLE
III- APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
1-LA REVUE DOCUMENTAIRE
2-LA REVUE CRITIQUE DE LA LITTÉRATURE
3-ENQUETE
PREMIERE PARTIE : LA PERIPHERIE SUD DANS LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA COMMUNE
I-Historique de la commune
1-Situation de la commune
2-Origine de la ville de Ziguinchor
II-Site et Situation de la Commune
III-Economie de la Commune
1-L’Agriculture
2-La pêche
3-L’élevage
4-Le Tourisme
CHAPITRE II- LES CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES DE LA COMMUNE 
I-Les ethnies
1-Les Diolas
2-Les Mandingues
3-Les Peulhs
4-Les Wolofs
5-Les Manjacks et Mancagnes
6-Les Sérères
7-Les Balantes
8-Autres ethnies
II-Etat et Structure de la population
III-Dynamique de peuplement, structure et mise en place des quartiers
1-Dynamique de peuplement
2-La structuration des quartiers
3-La mise en place des quartiers
4-De la crise politique à la migration vers la ville
CHAPITRE III : LA PERIPHERIE SUD : ORGANISATION ET EVOLUTION 
I-De la contrainte du site à l’expansion spatiale vers la périphérie sud
II-Les spécificités de la périphérie sud
1-Les différents quartiers de la périphérie sud
1-1 Diabir
1-2Kénia
1-3Néma
2-La périphérie sud, une population issue de la commune
III-Une périphérie desservie et accessible
DEUXIEME PARTIE : IMPACTS SPATIAL ET SOCIOECONOMIQUE DE L’UNIVERSITE
CHAPITRE I : L’UNIVERSITE DANS LA PERIPHERIE SUD : UN FACTEUR DE RECOMPOSITION SPATIALE
I-La périphérie sud, un espace en recomposition urbaine
II-Une université, accélératrice du processus d’occupation de l’espace sud
III-L’université dans cette périphérie, un élément de renouveau des quartiers en péril
IV-La densification de l’habitat dans la périphérie sud
CHAPITRE II : IMPACT SOCIOECONOMIQUE DE L’UNIVERSITE SUR LA PERIPHERIE SUD
I-Impact sociodémographique
II-Impact économique de l’université
1-Impact économique direct
2-L’impact économique indirect
2-1 Les activités économiques
2-2 La périphérie sud, une population au niveau de vie et revenus importants
3- Une faible présence de la population périphérique au sein des travailleurs de l’université
III-L’université dans la ville de Ziguinchor, un consommateur de produits, de biens et services
CHAPITRE III : LES PROBLEMES NAISSANTS DE LA MISE EN PLACE DE L’UNIVERSITE
I-La spéculation foncière dans la périphérie sud
1-La situation foncière dans la commune
2-Vers un changement du statut de l’occupant et mode d’acquisition de la parcelle d’habitation
3-L’université dans cette périphérie, un élément de spéculation foncière
II-La hausse du loyer et l’immobilier
III-La spoliation des terres agricoles dans la périphérie méridionale de la commune
1-De l’avancé du front urbain au recul de l’agriculture périurbaine
2-Le redéploiement des producteurs vers d’autres zones de cultures
TROISIEME PARTIE: GOUVERNANCE URBAINE
CHAPITRE I : LES ACTEURS DES MUTATIONS SPATIALES DANS LA PERIPHERIE SUD
I-Les acteurs déconcentrés et décentralisés
1-L’Etat
2-La Mairie
II-Les acteurs privés
1-AMA avec la création de l’école arabe à Diabir
2-Les émigrés et commerçants
3-Les sœurs franciscaines
4-Les fonctionnaires et le personnel de l’université
CHAPITRE II- Le JEU DES ACTEURS
I-Les acteurs privés
1-Les candidats au logement
2-Les entrepreneurs privés
3-Les autochtones
II-Les acteurs institutionnels
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIQUES .

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