L’identité du festival d’Anères : une manifestation originale au cœur du Pays des Nestes 

Le festival et son territoire

Le Festival de cinéma muet et piano parlant est aujourd’hui connu par des spectateurs issus d’autres pays européens tels que l’Espagne, l’Italie, pourtant la commune où il a élu domicile reste méconnu des populations à proximité. Dans cette partie, nous présentons les caractéristiques principales de ce territoire afin de recontextualiser géographiquement et politiquement le Festival d’Anères et de présenter le contexte économique et social dans lequel il s’inscrit.

Données géo-politiques

Localisation :Anères se situe dans le département français des Hautes-Pyrénées (65) en région Midi-Pyrénées. D’une superficie de 2,7 km² et d’une population de 188 habitants , ce petit village au pied du piémont pyrénéen se situe en bordure de la Neste, rivière qui prend sa source dans le parc national des Pyrénées avant de se jeter dans la Garonne à Montréjeau.
Les grandes villes les plus proches d’Anères sont Tarbes, Pau et Toulouse. En termes d’accessibilité, Anères n’est pas directement relié aux transports en commun, ce qui l’isole. Si Anères possède un aérodrome ouvert aux avions de tourisme, l’aéroport le plus proche se situe à Tarbes. Les aéroports de Pau et Toulouse offrent, eux aussi, de bonnes opportunités pour voyager aussi bien au niveau national qu’à l’international. Ces dernières années, ces opportunités se sont développées avec l’explosion des offres « low cost », via les connexions Ryanair de Tarbes et Easyjet de Toulouse. Concernant le réseau de bus d’Anères et des communes environnantes, il apparaît très pauvre, se limitant à quelques lignes scolaires. Les gares ferroviaires les plus proches relient Toulouse à Bordeaux et se trouvent, quant à elles, à Montréjeau et Lannemezan, ce qui ne les situe qu’à 15 minutes d’Anères . Par ailleurs, le village s’étire le long de la route D936, reliant La-Barthe-de-Neste à Montréjeau en passant par Saint-Laurent de Neste, ce qui en fait un lieu de passage fréquenté même si beaucoup ne font que passer sans s’y arrêter . Les transports routiers et ferroviaires restent donc les plus adaptés bien qu’il ait été vu des pèlerins (se rendant à Compostelle et Jérusalem), ou autres, arrivés en vélo, à pied ou en compagnie d’un âne, par hasard ou par curiosité, à Anères.

Paysage économique et social

Une démographie affaiblie :Anères, comme bon nombre de communes françaises, n’a pas échappé à l’exode rural notable depuis la seconde moitié du XIXème siècle. La population anéraise a ainsi atteint sa maximale en 1856 avec 501 habitants avant de diminuer jusqu’à un minima de 140 habitants en 1982. Si le phénomène de rurbanisation des années 1970 n’y est pas flagrant et se concentre davantage sur Saint-Laurent-de-Neste, on relève néanmoins que le nombre d’habitants suit une nouvelle croissance depuis 1999 puisque la communauté compte 40 personnes supplémentaires . Cette population est démographiquement vieillissante puisque la part des plus de 60 ans y est de 41,2% contre 23% des moins de 30 ans. La population la plus représentée est de fait celle des habitants âgés entre 60 et 74 ans avec une concentration de 22,5% alors qu’en comparaison elle ne représente que 13,8% de la population française . En effet, en ce sens, la communauté des communes du canton de Saint-Laurent-de-Neste suit une évolution semblable à l’ensemble des communes rurales. Lorsqu’ils atteignent l’âge des études supérieures, les jeunes partent pour les centres urbains comme Toulouse alors que les actifs et les retraités qui y emménagent recherchent un coût foncier moindre et un retour à la campagne opposé à l’agitation et le stress de ces centres urbains mais qui restent toutefois accessibles grâce au développement des voies de communication. Notons que la commune d’Anères abritait une maison de retraite, la maison St-Pierre, gérée par l’association Le Rocher mais fermée en avril 2010. Ces 28 pensionnaires et l’ensemble du personnel ont été mutés à la résidence Val-de-Neste.

L’association Festival d’Anères : un exemple d’alternative économique et sociale

Nous avons constaté la déshérence subie par Anères. Le festival est en grande partie né de ce contexte et de la volonté de redynamiser la vie locale. Ses acteurs prônent une éthique de fonctionnement et de buts solidaires qui ont su, au fil des ans, gagner le soutien de nombreux partenaires. Nous étudierons donc les différentes composantes associatives portant le projet avant de nous intéresser aux acteurs et institutions qui les soutiennent.

Les associations et leurs acteurs

Remue-Méninges et Ciné-Bastringues :La naissance du festival d’Anères, officiellement datée en 1999, est une suite d’heureux hasards et de bonnes rencontres. Il faut donc remonter plus loin pour la comprendre. Son origine est officieusement marquée par « l’arrivée d’un événement [,] l’arrivée de Didier et Françoise, parce que c’était un événement dans le village, avec les bouleversements qu’ils ont engendrés… ». Une habitante résumait ainsi les faits : « Il faut le dire : tout ça, ça existe grâce à leur initiative. Ils sont arrivés plein d’idées, plein d’ardeur, plein d’inventions… Ce sont des gens qui ne s’arrêtent jamais […]. Il n’y avait plus de Café […] le dernier venait de fermer. Or, un café dans un village, c’est un lieu de vie […] il n’y avait plus rien. Les gens se sont retrouvés devant leur télévision. C’est la fin de la communication, c’est la fin de la convivialité, d’un élément important de la qualité de la vie. […] ils ont racheté la licence 43 avec l’idée de faire une structure de rencontres culturelles. Ce n’est qu’ensuite qu’ils ont racheté le Café du Village. Et après ils ont créé l’association Remue-Méninges. […] Le Festival a pu exister parce qu’à l’origine il y a eu […]: le Café du Village, et l’association Remue-Méninges. »L’aventure du festival commence réellement par la rencontre des associations Remue-Méninges et Ciné-Bastringues. Ciné-Bastringues vient de Paris où elle a été co-créée, le 2 janvier 1998, par un passionné de cinéma, Sylvain Airault2 , et un pianiste Jacques Cambra.
Ceux-ci visent à promouvoir la diffusion des ciné-concerts itinérants et commencent à se produire au Limonaire. Jacques Cambra étant originaire de Lannemezan, vient la rencontre avec ladite Remue-Méninges. De leur côté, Didier Picard et Françoise Campistrous ont emménagé à Anères et racheté en 1997 la dernière licence 45 du village. A plusieurs, ils ont monté une SCI7 afin d’acheter une ancienne ferme inhabitée depuis 40 ans, adjacente à la salle des fêtes. En novembre, ils réunissaient 18 personnes et lançaient l’association Remue-Méninges afin d’occuper le lieu du futur café, l’entretenir et l’animer par des activités culturelles pendant l’été. Leur financement d’un montant de 5 000 euros était pourvu par une souscription faite auprès des habitants. Il servit à rénover la maison qui, prenant le nom de Café du village, accueillit l’association Remue-méninges à partir du juin 1998.

Une initiative reconnue et soutenue

Les ressources propres :La libre participation
Contrairement à l’association Remue-Méninges qui est, pour sa part, financièrement autonome, le Festival d’Anères nécessite des moyens conséquents. Certes, son budget est considérablement réduit par la forte implication bénévole des membres de l’association, mais le Festival reste dépendant des aides qui lui sont apportées puisqu’il ne peut, à ce jour, subvenir seul à son financement. Effectivement, à son sujet (le cinéma muet), à son lieu (une commune rurale) et son fonctionnement (un bureau collégial), le Festival d’Anères possède un autre trait caractéristique de son originalité, sa libre participation. Cette libre participation tient son origine de l’éthique, d’un accès à la culture pour tous, soutenue par Remue-Méninges depuis sa fondation. A cette fin, sont disposés, dans le Café et devant la salle des fêtes, des cochons-tirelires prêts à accueillir les donations des spectateurs en se basant sur leur plaisir, leur jugement et leurs possibilités financières. Sont ainsi « gratuits » les spectacles organisés les « 22 » de chaque mois par Remue-Méninges, les consommations hors-festival du Café et les activités rattachées au Festival d’Anères. Sans être moralisateur, Sylvain Airault rappelle, à chaque début de séances, les enjeux et l’importance pour le public de participer à cette démarche. En 2013, ces donations représentent une moyenne de prix d’entrée estimée à 1,39€ alors que la moyenne nationale des recettes est estimée à 6,46€ par entrée. Néanmoins, ce montant ne peut, nous semble-t-il, être considéré qu’au reflet d’une tendance et non pas d’une valeur effective car le nombre de participants supposés (et inscrits dans les rapports) ne rend pas compte du nombre réel de participants.
N’ayant pas de billetterie (même à titre indicatif comme cela se fait dans d’autres structures), le décompte est très approximatif et ne distingue pas non plus les participants assistant aux spectacles de ceux n’y assistant pas et ne venant que pour l’ambiance et la restauration.

Mesures de développement pour une fréquentation contrôlée

Face aux limites posées par la capacité d’accueil des lieux, les préoccupations concernant le contrôle de la fréquentation apparaissent dès le bilan de la 4ème édition. Des mesures pour continuer de faire grandir le festival sans le faire grossir sont dès lors explorées. Nous verrons comment ces mesures se sont développées de manière interne mais également externe à l’événement (lui-même considéré dans un espace-temps délimité).

Renforcer l’offre interne du festival

Un festival hors-saison :Si la toute première séance du 22 juillet 1998 eut lieu à l’aide d’un simple drap et d’un unique piano pour un unique musicien et une unique séance , les choses ont depuis beaucoup évolué. Traitant des festivals de musique et de danse, Emmanuel Négrier signale que «contrairement à une idée reçue festival ne rime pas nécessairement avec estival. Si l’été reste l’apanage de beaucoup de festivals méridionaux, 30% des événements se situent en dehors de toute saison touristique» . Le choix d’une date « hors-saison » confirme la volonté des organisateurs d’avoir voulu faire de ce festival un événement intimiste. Comme ils le présentaient dès 1998, ce weekend de la Pentecôte offre plusieurs avantages: la priorité est donnée à un public local et, comme l’année scolaire n’est pas finie, un travail avec les établissements scolaires environnants est possible ; de plus, le lundi férié, dépourvu de programmation, facilite le rangement et le nettoyage des lieux. Cette saisonnalité impulse ainsi une dynamique au niveau local puisque les actions menées par les associations Remue-Méninges et Festival d’Anères se répartissent de façon à faire vivre le village socialement et culturellement toute l’année. Elles ne visent pas à des chiffres record de fréquentation dans l’optique d’assurer une forte rentabilité ; mais tendent davantage à toucher un maximum de personnes afin de démocratiser un accès à la culture en période estivale et le reste de l’année.

Pérenniser l’action par des rendez-vous « Hors-Festival »

Au-delà de toute cette effervescence cantonnée à l’espace-temps du festival, les membres de ces associations ont à cœur de maintenir une activité continue sur l’ensemble de l’année, tout en gardant à l’esprit cette même volonté de conserver une taille humaine, des rendez-vous réguliers ou ponctuels.
Les rendez-vous mensuels des associations Remue-Méninges et Festival d’Anères Si l’association Remue-Méninges n’est pas le festival, le festival ne pourrait exister sans Remue-Méninges. Son existence émane directement de cette association primaire et sa conception est en cohérence avec l’esprit et l’éthique qu’elle prône. Sans entrer dans les détails, il nous semble néanmoins essentiel de dresser un panorama non exhaustif de son activité.
Les 22 Apparus dès la première année , les rendez-vous du 22, nommés en référence au sketch de Fernand Raynaud, ponctuent la vie sociale et culturelle du village tout au long de l’année. Ces activités sont toutes précédées d’un repas commun. L’ensemble, repas et spectacles, fonctionnent au cochon, c’est-à-dire qu’aucun prix n’est fixé et que chacun reste libre de faire une donation correspondant à la hauteur de ses moyens et du plaisir pris. S’y succèdent concerts, danses, chants, théâtre et autres activités de spectacles.

Observations démographiques des publics du festival

Les mouvements internes :Un public éminemment local :L’idée d’un festival organisé en dehors de la période estivale évoque un festival intimiste destiné à un public en priorité local. Le sondage réalisé auprès de 254 spectateurs au cours de la 15ème édition, en mai 2013,révèle en effet que son public est avant tout un public de proximité puisque 39% des personnes sondées ont répondu venir des Hautes-Pyrénées tandis que 20% venaient du département voisin, la Haute-Garonne . On estime que la majeure partie d’entre eux vivent à moins d’une heure de route aux alentours.
Ce sont ainsi 45% des participants qui habitent à une proximité telle du festival qu’ils peuvent dormir à leur propre domicile. On remarque qu’à la question concernant la principale raison de leur présence à cet événement, 10% des réponses données sont le reflet de cette proximité. 25 personnes précisent ainsi que si elles viennent à ce festival de cinéma muet c’est essentiellement parce qu’il prend place près de chez elles.
Un évènement qui manque pourtant de lisibilité à l’échelle locale. Le constat fait au fil des années concernant la dominance d’un public local est néanmoins à nuancer. Effectivement, si le Festival de cinéma muet et piano parlant d’Anères est aujourd’hui connu d’un public qui dépasse les frontières mêmes de la France, nombreux sont pourtant les locaux à ne jamais y avoir été ; voire à pas en connaitre l’existence. La mise en place d’un sondage dans les communes de Saint-Laurent-de-Neste, Lannemezan, Nestier, Labarthe-de-Neste et Montréjeau s’est avérée peu pertinente au regard du faible échantillonnage récolté. Cependant, cette enquête a quand même permis de révéler une ignorance certaine des habitants du périmètre alentour à la commune d’Anères.
Extrêmement rares sont les personnes rencontrées cette journée-là à connaitre et à avoir assisté au moins une fois à ce festival. L’essentiel des personnes rencontrées ont ainsi signalé ne rien savoir du festival de cinéma muet d’Anères ou, du moins, n’en connaitre que le nom sans jamais s’y être rendu ou en savoir davantage.

Analyse de la place aujourd’hui occupée par le cinéma muet en France

Au regard des avancées technologiques, de la métamorphose complète de ses codes et de sa réception par les spectateurs de notre époque nous ne pouvons que nous étonner de la récente recrudescence du « muet ». Ces quinze dernières années, le « muet » et le phénomène des ciné-concerts, qui s’était effacé, ont regagné du terrain. Depuis deux ou trois ans, cet engouement se manifeste également par une hausse du nombre de rétrospectives et d’écrits de vulgarisation. La lente reconquête de cet héritage émerge d’une série d’initiatives issues tant du domaine privé que du domaine public. Nous ne nous attarderons pas sur l’étude de toutes les structures mais nous relèverons, de façon non-exhaustive, quelques éléments ayant impulsé la constitution d’institutions et d’événements dits majeurs.
La prédominance du milieu associatif : le rôle majeur des cinémathèques Historiquement, la prise en charge de cet art a majoritairement été l’affaire des cinéphiles et des collectionneurs. En effet, les bobines et le matériel d’époque ont été préservés pour l’essentiel grâce à la ferveur de passionnés qui ont non seulement contribué à la conservation matérielle mais aussi immatérielle du muet en devenant gardiens de sa mémoire. Dans les années 30, c’est-à-dire avant la prise en charge publique de ce patrimoine, certains d’entre eux ont commencé à se réunir et créer des clubs et associations leur permettant de mettre en commun leurs stocks (souvent constitués via des brocantes et antiquaires), de favoriser leur communication et surtout de gagner en visibilité. Quelques-unes de ces initiatives associatives, se sont alors épanouies au point de devenir de véritables institutions de la conservation et de la valorisation des archives cinématographiques. Faisant suite aux premières tentatives de regroupement au sein d’associations, il est très vite apparu la volonté de les coordonner entre elles. Même s’il existe d’autres fédérations qui les mettent en mise en réseau, la plus importante d’entre elles est encore aujourd’hui la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF).

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Table des matières

Introduction 
Première partie : L’identité du festival d’Anères : une manifestation originale au cœur du Pays des Nestes 
Chapitre I : Une initiative associative pour vivre la culture en milieu rural
I. Le festival et son territoire
A – Données géo-politiques
B – Paysage économique et social
II. L’association Festival d’Anères : un exemple d’alternative économique et sociale
A – Les associations et leurs acteurs
B – Une initiative reconnue et soutenue
Chapitre II : Un festival qui veut « grandir » mais ne pas « grossir » 
I. Croissance positive et limites d’extensibilité
A – De l’amateurisme au professionnalisme pour une offre de qualité
B – Des limitations inhérentes à l’espace
II. Mesures de développement pour une fréquentation contrôlée 
A – Renforcer l’offre interne du festival
B – Pérenniser l’action par des rendez-vous « Hors-Festival »
Conclusion de la première partie
Deuxième partie : Les enjeux du festival d’Anères : une dynamique sociale et culturelle
Chapitre I : Etude de la fréquentation et de ses impacts dans le canton de Saint-Laurent-de-Neste 
I. L’influence du Café du village en matière de développement local
A – Observations démographiques des publics du festival
B – Analyse des enjeux économiques et des relations entre les acteurs du territoire
II. Les impacts socio-culturels de l’action associative
A – Contribuer à la revitalisation des petites communes françaises
B – La culture comme ressort d’une éthique solidaire
Chapitre II : Impacts culturels et pérennité du cinéma muet et de son accompagnement musical
I. Quelle est de nos jours la place des archives cinématographiques ?
A – Analyse de la place aujourd’hui occupée par le cinéma muet en France
B – Réception de ce patrimoine culturel par les populations
II. Le Festival d’Anères et la création d’outils visant à la promotion de cet héritage
A – Un moteur de renouvellement du genre
B – Un rouage de diffusion des œuvres
Conclusion de la deuxième partie
Troisième partie : L’avenir du festival d’Anères : pistes de développement
Chapitre I : Enrichir l’existant
I. Les attentes du public
A – Améliorer les infrastructures
B – Parer au manque de lisibilité
II. Les possibilités de développement de la programmation
A – Enrichir la programmation off
B – Les démarches de médiations culturelles et d’expansion
Chapitre II : Innover pour la création d’un épicentre lisible par le public et les chercheurs
I. Un projet matériel : la fondation d’un Centre d’Information et de Recherche du Cinéma Muet (Le CIRC Muet) en Pays des Nestes
A – La recherche d’un lieu adapté
B – Les axes de développement
II. Un projet immatériel : la conception de la Silent Cinema Research and Information Plateform – Today (SCRIP-T)
A – Positionnement du numérique dans la valorisation du cinéma muet
B – Conception d’un prototype
Conclusion

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