L’évolution temporelle et spatiale des changements de l’occupation du sol

Suivant l’objectif de 2010 de la CDB stipulant qu’au moins 10% de chacune des régions écologiques de la planète sont effectivement conservés (CDB, 1992), l’ancien Président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana lors du « Congrès Mondial des Aires Protégées » à Durban en 2003, a déclaré l’engagement de Madagascar à tripler la surface des Aires Protégées de 1,7 à 6,5 millions Ha. Le premier défi est d’étendre les surfaces protégées à travers la création de nouvelles aires protégées ou NAP suivant le Système des Aires Protégées de Madagascar ou SAPM (Ministère de l’Environnement, 2009). La Politique Nationale de l’Environnement (PNE) a émis comme concept fondamental de ne pas dissocier la conservation au développement socio-économique des communautés environnantes. Ainsi, le second défi après cette déclaration de Durban est la mise en œuvre des Sites de Gestion Forestière Durable (SGFD) ou Site Kolo Ala (SKA) qui sont de l’ordre d’environ 2,5 millions d’hectares parmi les 6,5 millions d’hectares cités précédemment.

Quand bien même autant de politiques, stratégies, outils de conservation et de développement ont été conçus et mis en œuvre, les ressources forestières restent toujours soumises à des pressions dont les plus intenses sont d’origines anthropiques (Ramamonjisoa, 2005). Entre 1950 et 2005, le taux annuel de déforestation est passé de 0,3 à 0,83% (Harper et al., 2008). Les activités liées aux cultures sur brûlis, à l’exploitation illicite et abusive des produits forestiers ligneux aggravés par le non professionnalisme des exploitants forestiers constituent les principales causes de la déforestation. Ces menaces, plus particulièrement la pratique de la culture sur brulis, sont généralement liées à la satisfaction de besoins vitaux des populations mais également à une forte pression démographique et un manque de terrain sur bas-fonds, et ce, dans un contexte d’une très grande pauvreté qui limite les possibilités d’évolution technique (Randrianarison, 2010). Depuis des décennies, les scientifiques n’ont cessé de consacrer à l’agriculture itinérante sur brûlis des milliers de pages mais ce type d’agriculture reste encore « mal compris» (Locatelli, 2000). De l’espace forestier à l’espace agricole, l’agriculture sur brulis est aussi attaquée sous deux angles : le point de vue de la production agricole et le point de vue de la forêt. Pour le premier point de vue, l’agriculture sur brûlis souffre d’un manque de productivité ; elle est peu efficace et inutilement consommatrice d’espace. Pour le point de vue de la forêt, cette forme de culture entraîne des effets très négatifs sur l’écosystème forestier, qu’elle détruit, elle transforme la végétation (Miller & Kauffman 1998), réduit les populations animales. C’est la cause première de la déforestation. Aujourd’hui, un nouvel avatar de cette vision de la forêt est le rôle des brûlis dans le changement climatique par émission de carbone (Fearnside, 2000 in Bahuschet et Bsetsch, 2012). Bref, la perception de l’agriculture sur brûlis par la majorité des agronomes et des écologues est uniformément négative : archaïque, destructrice de la forêt, improductive.

Accusé de tous les maux, cette pratique a pourtant sa raison d’être pour les paysans, plus particulièrement dans le contexte de cette étude, au sein de la communauté Betsimisaraka. Avec peu de capital à disposition, surtout la terre, les paysans dont la principale activité agricole est le tavy concentrent leur effort et leur investissement dans cette activité. Pour les paysans, cette pratique itinérante répond efficacement à une double nécessité : fournir des éléments minéraux aux cultures sans acheter d’engrais et assurer leurs besoins alimentaires et monétaires (Bahuchet & Bsetsch, 2012). Par ailleurs, mis à part ces problèmes d’insuffisance des facteurs de productions (terre, force de travail, capital), la culture sur brulis a un aspect socio-culturel mélangée. Auber et al. (2003) a même évoqué que « supprimer le teviala, c’est vouloir la mort de l’ethnie Betsimisaraka » parce que cette pratique est longtemps ancrée dans leur culture, bref le teviala fait partie intégrante de son identité sociale. Dans la région Analanjirofo, ces différentes causes de la déforestation sont très remarquées. La succession de modes d’utilisation des terres dans la région y a affectée et façonnée au fil du temps l’occupation du sol (Ranaivonasy, 2011) et a modifié le paysage. Le corridor forestier de Manompana reliant les forêts du Parc National de Mananara Nord à la réserve spéciale d’Ambatovaky fait partie de la région. En tenant compte de la pauvreté en milieu rural et la dégradation de l’environnement, trouver un modèle d’aménagement bien adapté qui assure le développement socioéconomique et en même temps conserver la biodiversité est un objectif que l’Etat, les acteurs dans le domaine de la conservation et du développement ainsi que les chercheurs continuent à développer. Dans cet axe, le CDE de l’Université de Bern et l’ESSA-Forêts de l’Université d’Antananarivo ont décidé de mener des études basées sur la dynamique du paysage forestier dans la forêt humide du Nord-Est de Madagascar dans le cadre du projet ESAPP. La région Analanjirofo, là où le corridor forestier de Manompana, fait partie de la zone d’intervention du programme ESAPP.

Délimitation de l’étude

Localisation de la zone d’étude

La zone d’étude se trouve au sein du corridor forestier de Manompana. Le corridor assure la connectivité entre la biosphère de Mananara Nord et la Réserve Spéciale d’Ambatovaky. Trois communes du district de Soanierana Ivongo dans la région d’Analanjirofo sont concernées à savoir : la commune de Manompana, celle d’Ambahoabe, et celle d’Antenina. La Commune de Manompana a pour coordonnés S 16°41’28’’ et E 49°45’08’’. La zone s’étend sur une superficie de 88 763Ha. Le site est délimité :
– au Nord par le fleuve Anove ;
– à l’Est par l’Océan Indien ;
– au Sud par le fleuve Simianona ;
– à l’Ouest par la limite Est du District de Mandritsara.

Sur les trois communes, seule la Commune Rurale de Manompana a une façade maritime. Elle est également la plus équipée en infrastructure routière (RN5 entre autres). Par contre, la commune Rurale d’Antenina est la plus éloignée et enclavée.

Le climat dans la zone est caractérisé par une pluviométrie abondante avec une précipitation moyenne annuelle de 2’350mm et une température moyenne annuelle tournant autour de 24°C. La zone est soumise à l’influence de l’Alizé du Sud Est de l’Océan Indien. La pluie tombe tout au long de l’année, le maximum des précipitations est de 341,5mm enregistré au mois de Mars et un minimum de 67,7 mm en octobre. Ainsi, la région est soumise à un climat tropical de type perhumide chaud (Rakotondrasoa, 2009). Concernant la pédologie, trois types de sols peuvent être distingués dans la zone. Premièrement, il y a les sols hydromorphes localement appelés « Kaonkana ». Ces sols sont en permanence saturés d’eau. Les matières organiques y sont mal décomposées. Ce type de sol ne convient à la riziculture que si des drainages ont été bien réalisés. Le type de sol ne convient pas non plus aux cultures pérennes. Deuxièmement, il y a les sols d’apports fluviaux. Dénommés « Baiboho », ces sols sont surtout localisés en bordure des cours d’eau. Ils sont favorables aux cultures pérennes ou peuvent être aménagés en rizières (Razafintsalama et Andrianarivelo, 2012). Enfin, il y a les sols ferralitiques majoritaires. Ces sols sont des sols humifères, peu profonds et sensibles à l’érosion au moment de la mise en culture. La végétation de Manompana est une forêt dense humide de basse altitude. La particularité de la végétation réside dans sa forte endémicité (36% au niveau des genres et 90% d’endémisme spécifique), et dans sa physionomie : canopée relativement peu élevée (25-30m) par rapport aux forêts tropicales de même type. D’autres types de végétations sont également remarqués plus particulièrement les Savoka et les savanes herbeuses. Elles proviennent de la dégradation des forêts denses humides résultant ainsi une perte en espèces (Rakotondrasoa, 2009). Les savoka peuvent être à plusieurs essences mélangées dont une est plus ou moins dominante : Dingadingana (Dodonae viscosa), Sevabe (Solanum auriculatum), Harongana (Harungana madagascariensis), Ravinala (Ravenala madagascariensis), Bambou liane (Ochlandra capitata)…(Kiener, 1963) Concernant les occupants des terroirs dans la zone de Manompana, la population est composée majoritairement des Betsimisaraka. Les recensements effectués en 2008 ont montré que les trois communes comptaient 57 559 habitants (Razafintsalama et Andrianarivelo, 2012). Deux types d’activités agricoles sont pratiquées par la population : les cultures vivrières et l’agriculture de rente (culture de girofle, culture de la vanille, caféiculture, culture fruitière). Quant aux activités d’élevage, les principaux types d’élevage pratiqués dans la zone sont l’élevage bovin et porcin, l’aviculture et l’apiculture. Les zébus sont généralement utilisés dans les différents travaux agricoles et les rites culturels.

Capitalisation des acquis de recherche sur le paysage dans la zone de Manompana

Une récente étude sur la volonté des paysans dans quelques villages de Manompana effectuée par Urech et al. (2012) a montré des signes positifs venant des paysans en faveur de la forêt. Cette étude a fait ressortir la volonté des communautés locales à gérer durablement les ressources forestières. D’autres études ont également été menées à Manompana, dont la thèse de doctorat de Rabenilanana en 2012, analysant le processus de fragmentation du paysage. La dynamique du paysage est différente avec la distance par rapport aux sentiers (chemins), aux villages et selon les caractéristiques topographiques. Enfin, l’article de Eckert et al. (2011) analysant le stock de carbone dans les biomasses de forêts de Manompana a également mis en évidence à partir de traitement d’image satellitaire le recul de l’espace forestier dans le corridor.

Problématique 

La politique de gestion des ressources naturelles est en perpétuelle évolution sur le plan mondial. Vraisemblablement du fait de l’urgence ressentie à lutter contre la déforestation dans les forêts tropicales, les politiques et les stratégies ont au cours du temps essayé de trouver des actions contextuelles et spécifiques pour être efficaces. Du niveau international au niveau local et en passant par le niveau national, il existe un fossé entre les différentes perceptions des valeurs de la forêt. Si les préoccupations mondiales se concentrent sur le changement climatique, la biodiversité et le système écologique global, celles des gouvernements nationaux sont centrées sur l’usage et la commercialisation des produits forestiers, la souveraineté sur les ressources et les services environnementaux. Les acteurs locaux quant à eux, sont encore confrontés aux problèmes agricoles et de développement, aux droits d’accès à la terre et à l’appropriation des services partagés (Ramamonjisoa, 2005). L’agriculture sur brûlis figure parmi les exemples tenant une place importante parmi l’utilisation des terres au niveau local surtout dans l’écorégion humide de l’Est de Madagascar. Cette pratique est également une des causes de la modification du paysage. Si le tavy est une pratique de culture indispensable pour les paysans de la région Analanjirofo, cette pratique est actuellement interdite par l’Etat à cause des pertes qu’elle résulte : perte de la biodiversité, diminution rapide des superficies forestières, perte en sols fertiles, fragmentation du paysage. Pour des raisons de connectivité entre le parc de Mananara Nord et l’aire Protégée d’Ambatovaky, pour limiter la dégradation des ressources forestières et vue que la forêt de Manompana a une haute potentialité en production de bois, le corridor forestier de Manompana a été classé comme Site de Gestion Forestière Durable (SGFD) ou site Kolo Ala depuis 2008. Depuis cette date, la gestion des ressources a été transférée aux Communautés locales suivant les politiques nationales.

L’objectif général des SGFD est la valoriser économiquement et rationnellement les forêts tout en maintenant la capacité de production de l’écosystème en biens et services forestiers, autrement dit, l’objectif est plutôt orienté dans la valorisation économique des produits ligneux c’est-à-dire l’exploitation de bois d’œuvre et du bois de service. Cependant, pour le cas du KAM, la mise en place de ces sites au niveau des communautés locales de base ne peut se dissocier de l’incitation des paysans à limiter le tavy et à gérer durablement (pour les générations futures) les forêts déjà en phase de fragmentation. L’idée est que l’exploitation durable des bois provenant de la forêt permettrait à augmenter le revenu des paysans et les inciteraient par la suite à réduire le tavy. Afin de renforcer la compréhension sur les stratégies locales des ménages dont la pratique du tavy et la fragmentation du paysage dans le corridor forestier de Manompana, la présente étude trouve ses fondements dans les actions développées par le KAM (mise en place des transferts de gestion des ressources naturelles aux communautés locales en 2008) et dans les contraintes écologiques de possibilité d’aménagement des terroirs agricoles que subissent les ménages. Sur ce, dans un contexte d’insuffisance en terre aménageable, comment les actions et les interventions des acteurs ont-ils influencé le changement du paysage dans le corridor du Kolo Ala Manompana? Pour pouvoir y répondre, une analyse historique de l’évolution du paysage a été effectuée afin d’évaluer les impacts du projet sur les communautés locales et sur le paysage. Il s’agit d’une comparaison des situations entre deux périodes : entre 1993 et 2007 (période sans le projet) puis entre 2007 et 2014. Les questions spécifiques de recherches sont les suivantes :
• Quelles sont les trajectoires de changement des différents paysages observés autour du Kolo Ala Manompana depuis 1993 à nos jours (2014)?
• Comment les potentialités en terres aménageables d’un type de paysage influencent-elles la décision des ménages sur les pratiques agricoles?

Cadre théorique et conceptuel

Paysages et pratiques agricoles (adapté de Locatelli, 2000)

Le terme de paysage est utilisé dans de nombreuses disciplines. Si à l’origine, le paysage était un concept purement géographe, depuis les années 60, le terme apparaît progressivement dans les travaux d’agronomie (Bonnemaire et al., 1977, in Locatelli, 2000) ou d’écologie (Forman et Godron, 1986 in Locatelli, 2000). Selon les géographes-agronomes, le paysage est défini comme « une partie de territoire, visible par un observateur, où s’inscrit une combinaison de faits et d’interactions dont on ne voit, à un moment donné que le résultat global » (Deffontaines, 1973).

L’approche du paysage se fait en termes d’utilisation ou d’occupation des sols. Une forêt, un essart, une rizière sont des exemples d’occupation du sol et la déforestation est un exemple de changement d’occupation du sol. Dans le cas d’un paysage rural, il fait apparaître les relations entre les activités agricoles et le milieu physique et écologique (Voir Figure 1.). Ces relations sont multiples. Selon Barrue-Pastor et al. (1992), le paysage est une « réalité physique, écologique et géographique qui est à la fois la réalité produite (et détruite) par l’action de l’homme et celle sur laquelle cette action s’appuie ». Aussi pour étudier un paysage, faut-il analyser les pratiques agricoles au niveau d’un paysage considéré qui distinguent ce paysage. Etudier la relation entre paysage et pratiques agricoles est nécessaire dans la mesure où les pratiques agricoles sont des éléments observables qui permettent d’approcher le fonctionnement de l’exploitation paysanne (Milleville, 1987) qui en conséquence transforme le paysage. Les pratiques sont définies par exemple les manières concrètes de faire des agriculteurs (Teissier, 1979 in Locatelli, 2000). La notion de pratique sous-entend que le fait technique ne peut être dissocié de l’acteur et du  contexte et que la pratique est le résultat d’un choix de l’acteur prenant en compte un contexte et des objectifs particuliers. Ce concept sera utilisé dans l’élaboration des indicateurs d’hypothèses sur la typologie des ménages.

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Table des matières

1 INTRODUCTION
2 METHODOLOGIE
2.1 Délimitation de l’étude
2.1.1 Localisation de la zone d’étude
2.1.2 Capitalisation des acquis de recherche sur le paysage dans la zone de Manompana
2.2 Problématique
2.3 Cadre théorique et conceptuel
2.3.1 Paysages et pratiques agricoles
2.3.2 Les sites Kolo Ala : entre acte politique et stratégie locale
2.4 Hypothèses de recherches
2.5 Cadre opératoire
2.6 Démarches méthodologiques
2.6.1 Démarches méthodologiques générales
2.6.1.1 Phase préparatoire
2.6.1.2 Phase de collecte des données
2.6.1.3 Phase de traitement des données
2.6.2 Démarches spécifiques de vérification des hypothèses
2.6.2.1 Démarches de vérification de l’hypothèse 1 : Le changement du paysage est lié à l’utilisation des terres par les paysans et à l’intervention des acteurs de conservation et de développement
2.6.2.2 Démarches de vérification de l’hypothèse 2 : Les contraintes topographiques influencent sur la stratégie d’utilisation des terres par les ménages
2.7 Limites de l’étude
3 RESULTATS
3.1 L’évolution temporelle et spatiale des changements de l’occupation du sol
3.1.1 Cartographie d’occupation du sol par époque
3.1.2 Validation de la classification
3.1.2.1 Matrice de confusion
3.1.2.2 Indice Kappa
3.1.3 Evolution des occupations du sol entre 1993 et 2014
3.1.4 Gains et pertes en superficie des classes : taux de déforestation annuel
3.1.5 Matrice de transition
3.1.5.1 Matrice des changements paysagers entre 1993 et 2007
3.1.5.2 Matrice des changements paysagers entre 2007 et 2014
3.1.6 Analyse du chronogramme effectué sur terrain
3.2 Contraintes topographiques et stratégies des ménages sur l’agriculture
3.2.1 Description des pratiques agricoles et des activités forestières
3.2.2 Différenciation des classes de ménages à partir des données générales de la carte paysanne
3.2.2.1 Différenciation des classes de ménages sur les axes factoriels de l’ACM
3.2.2.2 Différenciation des ménages par la Classification Ascendante Hiérarchique
3.2.2.3 Proportion de ménages par classes par village
3.2.3 Typologie des ménages à partir des données du questionnaire
4 DISCUSSIONS
4.1 Discussions sur la méthodologie
4.1.1 La carte paysanne et le chronogramme
4.1.2 Les questionnaires
4.1.3 La cartographie de l’occupation du sol en 1993, 2007 et 2014
4.1.4 Analyse des données
4.2 Discussions sur les résultats
4.2.1 Evolution de l’occupation du sol dans la zone de Manompana
4.2.2 Pratiques agricoles et changement du paysage
4.3 Discussions sur les hypothèses
4.3.1 Hypothèse 1 : Le changement du paysage est lié à l’utilisation des terres par les paysans et à l’intervention des acteurs de conservation et de développement
4.3.2 Hypothèse 2 : Les contraintes topographiques influencent sur la stratégie d’utilisation des terres par les ménages
4.4 Recommandations
4.4.1 Etendre les débouchés en construisant des routes
4.4.2 Augmenter la superficie de terrains aménageables par la construction de barrage
4.4.3 Renforcer la cohésion entre les villageois sur l’irrigation des rizières
4.4.4 Améliorer les techniques agricoles et renouveler les plantations de girofliers
4.4.5 Assurer la viabilité à long terme des plantations
5 CONCLUSION

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