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Les enseignements techniques à Madagascar
Selon les données de l’INSTAT, seulement 237 établissements offrent des formations dans la branche technique en 2005. Dans la province d’Antananarivo, il existe seulement 32 établissements d’enseignement technique dont 26 lycées privés et publics et 6 centres de formations professionnelles. Il apparaît donc qu’a Madagascar, l’éducation technique est pratiquement insuffisante.
CARACTERISTIQUES DU PROJET
Nature du projet envisagé
« Un projet est un ensemble d’activités ou d’opérations indépendantes à réaliser dans un délai déterminé, à l’aide de moyens et de ressource limités, mis en œuvre de façon coordonnée, dans le but d’atteindre un objectif. » 1
Le présent projet a pour thème « projet de création d’un lycée technique commercial privé dans la commune rurale d’Ambohidratrimo» dont l’activité est d’offrir une éducation suivant les formations les plus modernes dans le secteur éducatif tertiaire dans l’attente de tous les étudiants.
Buts et objectifs du projet envisagé
Ce projet a pour but d’œuvrer à la bonne éducation des citoyens responsables par une instruction soignée et bien fondée en collaboration étroite avec les parents et par une culture humaine élargie et enrichie exclusivement par la vraie foi en Dieu, seul garant d’un avenir meilleur des jeunes dans ce monde, afin de pallier à la carence de la formation technique.
Il est nécessaire de former les jeunes pour devenir des leaders capables tant sur table que sur terrain. Alors, bien qu’ils n’aient en possession de diplômes supérieurs, ils auront la plénitude d’affronter leur vie, et l’univers du business, et les pouvoir de trouver facilement des travaux lucratifs.
L’essentiel, c’est de former les élèves d’avoir unesprit combatif, d’initiation, d’innovation et d’action, car, dans la vie, le fait d’avoir d’innombrables diplômes ne garantit pas un travail bien rémunéré mais la compétence joue un rôle importantdans le professionnalisme.
Fiche signalétique du projet
Une société sera réputée civile lorsqu’elle a pourobjet la gestion d’exploitation ou la banque de propriété immobilière. La société civilen’est soumise à aucune forme sous réserve de la question de preuve. Une société est dite commerciale lorsqu’elle se livre d’après ses statuts à des opérations commerciales.
Les SARL sont commerciales même si elles sont const ituées pour un objet civil ; le capital social ne peut être constitué que par les apports e n numéraire et en nature.
De ce fait, notre lycée aura une fiche d’adhésion àl’INSTAT, qui sera déposée au tribunal de commerce avec son numéro informatique, son chiffre d’affaire, son nombre de personnels employés, son bénéfice annuel et tant d’autres informations. L’organisme éducatif comme notre école (prestataire de service) est compris dans la société non commerciale, et devrait être légal et réglementaire, représentée par une fiche signalétique enregistrée à l’INSTAT :
– Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L) régiepar la loi en vigueur.
– Dénomination sociale : « LYCEE TECHNIQUE D’AMBOHIDRATRIMO ou L.T.A.». C ette dénomination devra être mentionnée dans tous les actes, factures et autres documents quelconques émanant de l’entreprise.
– Objet : Cette entreprise a pour objet de dispenser des formations dans le système éducatif du secteur tertiaire.
– Siège : Dans la commune rurale d’Ambohidratrimo.
– Capital social : les associés apportent un Capital social de 44 000 000 Ariary, constitué de 30 544 000 Ariary d’apport en nature et de 13 456 000 Ariary d’apport en numéraire.
– E-mail : [email protected]
Procédures de création
Diverses procédures conditionnent la création d’un lycée dont les détails sont exposés ci- après.
Conditions communales
Des formalités relatives à la déclaration de constitution sont à faire auprès de la commune où le lycée sera implanté.
Dossiers pour l’obtention du permis de construire :
Certificat d’immatriculation et de situation juridique.
Plan officiel de terrain avec coordonnée Laborde (Topographie Anosy) Alignement (Service Provincial des Travaux Publics d’Ambatomena) Plan verbal d’alignement.
Demande adressée à Monsieur le Maire de la Commune.
Bordereau d’envoi délivré par la Commune au Ministère des Transports et des Travaux Publics qui rectifiera le plan, si nécessaire, et qui donnera son accord pour le début des travaux de construction.
Délibération des conseils de la Commune pour avis favorable à la construction.
Cadre législatif et réglementaire du projet
Dans le cadre historique concernant l’instauration de l’enseignement technique dans la Grande Ile, il est nécessaire de rappeler que c’était au début du XIXème siècle que remonte l’existence de l’Enseignement à Madagascar. A cette époque l’atelier de formation crée par le Missionnaire britannique James Cameron comptait moins de 500 apprentis.
A la fin du XIXème siècle, des arrêtés de l’administration prévoyaient la création d’une école dotée d’un atelier et mettant plus l’accent sur l’Enseignement Technique.
Au lendemain de l’ère coloniale, la première République fixa les principes généraux d’organisation de la formation technique, et confirma l’existence de plusieurs types d’institutions d’Enseignement Technique.
Dans le cadre de la loi 78/ 040 de la deuxième République fixant l’architecture générale d’un système éducatif et assurant la participationdes jeunes à la production, diverses structures chargées de promouvoir l’Enseignement Technique ont été mises en place.
Par ailleurs, un nouveau décret en 1997 a été entrepris pour une meilleure orientation générale de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle mais dont les dispositions fixées par ce décret ne sont pas encore mises en œuvre de nos jours. C’est ainsi que l’Enseignement Technique a été administré par al Direction de la Formation Professionnelle et de la Technique au sein du Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique (M.E.N.R.S.).
L’Office National de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Privée (O.N.E.T.F.O.P.P.), chargé de réguler et de contrôler les établissements privés a été créé récemment en Janvier 2000, témoignant par-là l’importance que le METFP accorde à ce secteur. A cet effet, lorsqu’on veut créer une école privéed’Enseignement Technique, c’est l’ONETFOPP qui se charge de toutes les procédures.
SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE
Il faut prévoir de loin l’efficacité de ce projet pour que le choix de la région prédomine primordialement. Alors, nous étudierons successivement la présentation et le choix de la région.
Présentation géographique de la Commune
Située à une quinzaine de kilomètre au nord-ouest de la capitale, Ambohidratrimo est le chef lieu de la sous préfecture. Cette position géographique lui donne un atout non négligeable.
Il fait partie de la région de Marovatana et fait également partie des douze montagnes sacrées d’Antananarivo.
Ambohidratrimo signifie « au village de RATRIMO ». Cette dénomination vient du nom du premier noble de la localité appelé RATRIMO ou Ratrimobemihisatra. Il est l’arrière-grand-père de Rambolamasoandro, une des douze épouses du roi Andrianampoinimerina qui a donné naissance à Radama I.
Célèbre à travers maints traits historiques et par son Rova, témoin d’un passé révolu, Ambohidratrimo Marovatana doit son histoire à Andriamasinavalona qui y plaça en 1710 l’un de ses quatre fils, Andrianampoinimerina. Ce dernier ambitieux et insatisfait de son maigre héritage enleva son propre père pour obtenir en échange le pouvoir sur l’ensemble de l’Imerina. Le père ne cédât point, et peu, après sa libération, Andrianampoinimerina mourut étranglé. En raison de sa mauvaise conduite.
La région d’Ambohidratrimo fut rattachée à l’Imerina au temps d’Andrianampoinimerina malgré la forte résistance de cette région Marovatana. Ambohidratrimo devenait alors l’une des douze collines du royaume. Ce « Rova » est un lieu sacré pour certaines personnes. Alors les femmes stériles y viennent demander la bénédiction des ancêtres pour avoir des enfants. Actuellement, l’ancien site d’Ambohidratrimo est devenu un centre touristique et un lieu de culte des ancêtres pour certaines personnes, les traditio ns orales sont sauvegardées par les gardiens du Rova. Ambohidratrimo est aussi la porte d’entrée ou de sortie séparant la ville d’Antananarivo et de Mahajanga.
Au dernier recensement effectué en 2007, la commune d’Ambohidratrimo compte 16105 habitants. Elle connaît une forte densité de la population qui se traduit par les pourcentages des hommes à 49% et des femmes à 51%.
En ce qui concerne sa répartition ethnique, la majorité de la population est d’origine Merina. Par ailleurs, de diverses entreprises franches y sont implantées. Alors les employés et les promoteurs ont des origines très diverses. On constate aussi la diversité de la catégorie socioprofessionnelle des gens de cette commune.
Technique traditionnelle et technique moderne s’emboîtent le pas dans l’exploitation des ressources, mais avec encore la prédominance de la première.
Le christianisme constitue la religion prédominante dans la commune. Toutefois, quelques religions commencent à s’enraciner : les pentecôtistes, les témoins de Jéhovah, etc… et d’autres sectes d’origines diverses.
Les traditions ancestrales comme les cérémonies de famadihana, circoncision, consultation d’astrologue pour tout évènement familial sont respectées par la population de la Commune.
Choix de la région
En tant que résidente de cette commune, notre choix s’y articule et insiste sur la perspective de sa scolarisation.
Projet nouveau, inédit, opportun
Notre projet constitue une nouveauté. Dans cette localité, actuellement il n’y a qu’un seul établissement technique, filière génie civil : bâtiment, ouvrage métallique et ouvrage bois. L’enseignement du secteur tertiaire sera ainsi la bienvenue. En outre, ce projet est inédit comme personne jusqu’à présent n’a encore pensé créer un lycée d’enseignement technique et commercial à Ambohidratrimo.
Il est opportun aussi bien, pour les élèves qui inspirent à se lancer dans les activités commerciales que pour les agents d’entreprises qui veulent suivre la formation continue. Même la population locale pourra profiter les retombées positives de la création de ce lycée grâce à l’amélioration du niveau d’instruction et du professionnalisme que profiteront les entreprises environnantes. L’intégration de ce projet contribuera certainement au développement socio-économique de la commune d’Ambohidratrimo.
L’exode des élèves après le premier cycle
Bien que la commune d’Ambohidratrimo dispose de 05 établissements assurant les cours du second cycle (dont 04 pour l’enseignement général et un lycée technique industriel), or le choix de la qualité de l’enseignement est un problème à résoudre, parfois en raison de la démotivation ou bien du manque de sérieux des enseignants. En conséquence, les familles aisées préfèrent envoyer leurs enfants étudier à Antananarivo pour éviter plus tard les problèmes de choix d’école supérieure. Ainsi, la scolarisation du second cycle à Ambohidratrimo paraît laissée aux familles modestes : à vrai dire, bons nombres des résidents restent étudier dans les enseignements existants comme ils n’ont pas le choix dans l’orientation des études. La déperdition des élèves scolarisés est tangible surtout après la classe de 3ème.
Problèmes existants dans la commune
. Sur l’aspect économique :
La présence de montagnes et collines nombreuses accentue l’exiguïté des terres cultivables. Le tarissement des sources, la réduction de la profondeur des eaux des lacs et des plans d’eau par ensablement, l’insuffisance des systèmes d’irrigations, l’érosion du sol constituent des dangers réels pour l’agriculture et la pêche. De même, l’isolement des zones productives et la détérioration des routes existantes aggravent la pauvreté des masses paysannes dont le pouvoir d’achat s’effrite et s’amenuise à vue d’œil .
A cela s’ajoute la cherté des intrants et matérielsagricoles et d’élevage, alors qu’il n’existe pas de structures financières suffisantes et que les paysans producteurs achoppent sur les difficultés des conditions des crédits à la production.
Généralement, à cause de ces difficultés et des situations précédemment citées, les récoltes sont mauvaises, l’ensablement des rizières, des rivières et des plans d’eau est loin de favoriser la productivité des activités agricoles.
. Sur l’aspect social :
Grands nombres de jeunes qui sont majoritaires dans la commune sont exposés au chômage, à l’insuffisance des loisirs, à la propension à la drogue, aux jeux de hasard. Les jeunes filles sont souvent victimes de déperditions scolaires.
Les femmes sont généralement mises à l’écart des prises de décision et de responsabilité relative au développement de cette commune. Ainsi trop de femmes sont restées oisives et désœuvrées : seuls les travaux ménagers sont leurs lots.
La population souffre de l’insuffisance des infrastructures sanitaires, de l’insuffisance des moyens. Concernant le système éducatif, les infrastructures sont en mauvais état, les matériels sont insuffisants. Certains locaux, en particulier dans les zones rurales, sont très exigus. On parvient à retenir un élève sur deux jusqu’à la fin du cycle primaire. Certains parents ont tendance à retirer leurs enfants dès qu’ils sachent lire et écrire.
. Sur l’aspect environnemental :
Le tarissement des sources, la réduction de la profondeur des eaux des lacs et des plans d’eau par ensablement constituent des dangers réels pour l’agriculture et la pêche, accentuant ainsi la pauvreté de la population. L’insuffisance des systèmes d’irrigation, l’érosion du sol, la dégradation des routes existantes entraînent encoreplus la baisse des niveaux de vie des masses paysannes car les besoins alimentaires ne sont pas satisfaits.
Ces problèmes dont endure la commune semblent être le reflet du manque de « structure de gouvernance ». En d’autres termes, il s’agissent en particulier de l’insuffisance de collaboration entre la commune et les services techniques ainsi que les organismes d’appui et surtout l’inexistence d’échanges d’informations entre commune et fokontany qui fait accroître la situation d’ignorances des paysans, et engendre dans ce cas le manque d’enthousiasme de la population. Ainsi ce premier chapitre nous a présenté le projet tout en précisant la raison de son élaboration, son but et ses objectifs, et sa localisation géographique et éducationnelle. Entamons par la suite le second chapitre qui parlera de l’étude de marché et de l’aspect marketing de notre projet.
La clientèle cible
La clientèle est l’objet de toutes les rivalités commerciales. Chaque Entreprise ou entité élabore ses propres tactiques pour prospecter de la clientèle. Les cibles dans notre cas sont les étudiants ayant obtenu leur Brevet d’Etudes du Premier Cycle (B.E.P.C.) Le centre d’établissement sera ainsi mixte pour orienter les jeunes dans un environnement social et pour égaler leur niveau d’études.
Le projet est opportun aussi bien pour les élèves qui aspirent à se lancer dans les activités opérationnelles que pour les agents d’entreprises qui veulent suivre des cours de formation. Même la population locale pourra profiter des retom bées positives de la création du lycée grâce à l’amélioration et au perfectionnement des capacités dont profiteront les entreprises de la commune. Ainsi cette formation sera créée à la portée de toutes les catégories socioprofessionnelles.
Analyse de la demande
Cette analyse nous permet de connaître avant de créer un projet, les produits ou les services offerts, les qualités demandées et les types de consommateurs ou de clients dans cette Commune.
La spécificité de la demande
« La demande d’un marché relative à un produit est le volume total qui serait acheté par une catégorie de clientèle donnée, dans un secteurgéographique donné, au cours d’une période donnée, dans des conditions d’environnement donnéeset en réponse à un programme marketing donné. »6
L’analyse de la demande permet de définir le comportement du consommateur face au produit proposé et de connaître avant de se lancerà la réalisation du projet, les produits ou les services offerts, les qualités demandées et les types de consommateurs ou de clients dans cette région. Nous pensons qu’un élève cherche parmi les écoles xistantes, celle qui procure le maximum des valeurs. Dans les limites de ses écoles, de sa mobilité, et de son revenu, il cherche à maximiser cette valeur qu’il en attendait, cela naît la satisfaction. Cette satisfaction est le sentiment d’un élève résultant d’un jugement comparant les performances des écoles à ses attentes. Il est donc nécessaire d’améliorer la qualité des services pour avoir le maximum des élèves étudiants à ce nouveau lycée. De ce fait, lamanière la plus appropriée de mesurer les impacts réels de satisfaction des élèves est de mesurer sa satisfaction vis-à-vis les concurrents enseignants à d’autres établissements privés dans al commune.
Seuls les demandeurs feront leurs choix suivant plusieurs critères tels que le système d’enseignement, le taux de réussite, les frais de scolarité, la notoriété ; la qualité de l’enseignement, les capacités d’accueil, les distances à parcourir pour aller à l’école et tous autres critères.
D’après les enquêtes menées auprès des étudiants (annexe I et II), ce sont les 95% des parents qui financent leurs études. Par conséquent, une étude a été faite non seulement auprès des étudiants mais aussi auprès des parents d’élèves afin de savoir les critères de choix de ces derniers. Les figures ci-dessous nous montrent les détails.
Spécificité de l’offre
L’offre est la quantité d’un bien ou d’un service qui peut être vendu sur le marché à un prix abordable en leur proposant au client.
Théoriquement, l’analyse de l’offre requiert la maîtrise de la concurrence en place c’est-à-dire l’offre locale que nous allons voir prochainement.
Concernant notre projet qui est la création d’un lycée technique commercial, nous offrons à cet effet un produit intangible ou un service sur le marché, un service de scolarisation à bas prix, à la portée de toutes classes sociales. Tout cela nécessite une grande responsabilité, la disponibilité et le dévouement de la part des éducateurs et des organisateurs.
Présentation de l’offre
Le nombre d’opérateurs est encore insuffisant même si les prestations de services fournies par le secteur privé soient acceptables. Le marché reste encore ouvert et large.
Les effectifs des élèves par salle seront limités à50 afin que chacun vive dans un espace confortable et un climat favorable. Le lycée mettra à la disposition des élèves une grande bibliothèque dans le but de les aider non seulement pour leurs études ou pour élargir leurs connaissances, mais aussi à les aider à aimer la lecture, et à en faire leur centre d’intérêt.
Concernant les formations, l’établissement recrutera des enseignants expérimentés dans le souci d’offrir à la clientèle plus de satisfactions se conformant à ses attentes et à ses désirs.
Analyse concurrentielle et compétitivité
Description de la concurrence
Connaître un marché signifie la connaissance des agents et des produits sur ce marché ainsi que les relations qui les lient. C’est donc le fait de connaître aussi les concurrents, c’est-à-dire savoir leurs stratégies, leurs tailles, leurs anciennetés et leurs produits commercialisés. Le domaine concurrentiel est source de menaces et d’opportunités ; d’où il faut essayer d’accueillir coûte que coûte les facteurs clés des concurrents t andis que ceux acquis par ces dernières sont des atouts à préserver. Dans notre cas nos concurrents sont non seulement les autres établissements secondaires dans la commune mais également ceux à proximité.
L’analyse de la concurrence permet alors d’identifier les différents intervenants sur les marchés.
Politique de communication et de promotion
Afin d’attirer l’attention de la clientèle, le projet doit appliquer un stratagème de communication et de promotion. La communication concerne l’ensemble des actions permettant de transmettre les informations dans le but d’informer les cibles c’est-à-dire de faire connaître au public l’existence de notre lycée, ceci à partir de pratiques publicitaires. Nous appliquons ici plusieurs types de publicité tels que :
La création des banderoles portant la dénomination du lycée, les formations offertes, les activités parascolaires existantes, le lieu d’implantation.
Les affiches à repartir dans tous les Fokontany et aux environs comme Talatamaty, Ambohibao, Andranomena, Ivato, Alakamisy, Andakana, Mahitsy…
Des dépliants, des tracts à distribuer aux publics à la fin de l’année scolaire. Ils contiennent la photo du lycée avec l’explication sur ses activités, la qualité de la formation…
La participation aux manifestations collectives (foire, atelier, …)
Au sujet de la politique de promotion, le lycée assurera une prédisponibilité des élèves à suivre plus tard un enseignement supérieur.
Au terme de leurs études secondaires, le lycée offre des cours pour la préparation d’entrée à l’université d’Antananarivo au sein du départemen du DEGS. Cette politique sera évidement en partenariat avec d’autres secteurs privés, communauté et collectivité locale.
Le projet compte également sur la publicité gratuite « la bouche à oreille » pour se faire connaître.
LA STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
La stratégie pull
La stratégie « Pull » consiste à communiquer à l’attention du consommateur final (ou du prescripteur) en utilisant notamment la publicité, pour l’attirer vers le produit. Elle consiste à attirer nos services vers le consommateur acheteur en éveillant ses besoins personnels ou ceux qui sont reliés à l’entreprise pour laquelle il travaille.
Pour notre projet, l’établissement décide de faire des actions sur les élèves essentiellement par la publicité et la qualité de service à rendre pour attirer l’attention d’autres élèves. On s’est axé sur le recours à des méthodes scientifiques qui sont à la fois psychologiques, statistiques, économiques. Nous recourons pour ce faire aux mass media tels que la télévision, la radio, les quotidiens ou autres encarts, et tous autres moyens possibles pour attirer les parents et les élèves.
La stratégie push
La stratégie « Push » vise à pousser le produit vers le consommateur, à l’aide de la force de vente, de la promotion et/ou en stimulant les intermédiaires de la distribution. Cette stratégie marketing vise à convaincre les distributeurs, les détaillants à stocker et à vendre un produit ou à fournir un service et à pousser le consommateur à acheter le produit ou le service par des actions promotionnelles axées sur la réduction des prix.
Concernant tout spécialement notre projet, c’est la formulation des stratégies possibles dont on a le choix ou la réinteraction du processus. L’établissement décide de s’appuyer sur les élèves eux-mêmes pour avoir une bonne communication, la diversification de la formation et le rapprochement de l’enseignement supérieur seront des atouts essentiels et efficaces à l’attente des parents et de ces élèves tant qu’ils espèrent continuer leurs études.
Nous avons étudié dans la première partie la présentation du projet d’une part, dont l’évolution historique de l’éducation a été énoncée, les caractéristiques de notre projet ainsi que la situation géographique de la commune, et d’autre part, l’étude de marché qui nous démontre déjà que le projet est intéressant dans la mesure où la situation du marché à Ambohidratrimo est favorable pour l’entreprise.
Cependant, la réalisation d’un tel projet ne dépendpas uniquement de l’étude de marché, mais également de la maîtrise des techniques d’enseignement et de production.
Ainsi, la conduite du projet fera l’objet de la deuxième partie qui consiste à étudier toutes les éventualités relatives à l’exploitation du projet.
Aspects qualitatifs du projet
Les aspects qualitatifs de l’offre du projet comprendront essentiellement de l’image et du positionnement de notre lycée technique.
Concernant l’image : L’image du lycée technique sera donnée par l’ensemble des caractéristiques objectives ou subjectives du service ou du produit attribué à un consommateur.
En effet, nous chercherons à donner une image positive à ce lycée technique grâce à sa compétence à former des gestionnaires comptables dotés d’une formation qui les rendent directement opérationnels et efficaces. L’image du centre sera assurée également par le souci d’offrir un produit de qualité soit par le contenu des cours dispensés que par la qualité des locaux et de la modernité des mobiliers et des matériels didactiques.
En ce qui concerne le positionnement : Le lycée veillera à occuper une place importante (voire le leader) sur le marché de service éducatif. Elle sera assurée par la qualité de la formation, qui tentera d’équilibrer la théorie et la pratique concrétisées par les visites d’entreprises et les études sur terrain.
Quant aux aspects qualitatifs de la demande, il s’agit de définir le comportement du consommateur face au produit proposé.
Les motivations sont les forces ou les motifs qui poussent le consommateur à acheter un produit ou un service.
Les élèves de la Commune d’Ambohidratrimo peuvent être motivés par le souci de travailler en tant que professionnels de la gestion comptable ou du marketing. C’est la motivation qui pousse les élèves à opter pour les formations de leur choix.
L’engouement pour la formation est aussi expliqué par le désir de développer la Commune d’Ambohidratrimo.
Enfin, l ‘ambition de devenir gestionnaire répond au désir de vouloir s ‘exprimer pour justifier que Ambohidratrimo dispose de personnes ressources capables de propulser la commune au rang des grandes communes urbaines qui lui sont similaires.
Aspects quantitatifs du projet
Il s’agit de préciser exactement le nombre d’établissement en concurrence au projet en vue. Autrement dit, il faut donner le nombre de concurrents directs ou indirects de notre lycée technique commercial.
Grâce à l’analyse de la concurrence que nous avons effectuée, aucun lycée technique offrant des formations dont les spécialités sont la technique de gestion et la technique commerciale n’est implanté dans la commune d’Ambohidratrimo. Il apparaît donc à travers les données que nous avons recueillies que notre projet tiendra une place monopole dans son domaine.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : VUE GENERALE DU PROJET
CHAPITRE I: LA PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1: L’EVOLUTION DE L’EDUCATION A MADAGASCAR
1.1 L’éducation à Madagascar
1.2 Les enseignements techniques à Madagascar
SECTION 2: LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
2.1 Nature du projet envisagé
2.2 Buts et objectifs du projet
2.3 Fiche signalétique du projet
2.4 Procédures de création
2.4.1 Conditions communales
2.4.2 Conditions ministérielles
2.5 Cadre législatif et réglementaire du projet
SECTION 3 : SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE
3.1 Présentation géographique de la commune
3.2 Choix de la région
3.2.1 Projet nouveau, inédit, opportun
3.2.2 L’exode des élèves après le premier cycle
3.3 Problèmes existants dans la commune
CHAPITRE II : L’ETUDE DU MARCHE VISE ET LA STRATEGIE MARKETING ENVISAGEE
SECTION 1 : L’ANALYSE ET TYPOLOGIE DU MARCHE
1.1 Description du marché visé
1.1.1 Situation actuelle du marché
1.1.2 La zone d’étude
1.1.3 La clientèle cible
1.2 L’analyse de la demande
1.2.1 La spécificité de la demande
1.2.2 Estimation de la demande
1.3 L’analyse de l’offre
1.3.1 La spécificité de l’offre
1.3.2 La présentation de l’offre
1.4 L’analyse concurrentielle et compétitivité
1.4.1 Description de concurrence
1.4.1.1 La concurrence indirecte
1.4.1.2 La concurrence directe
1.4.2 Atouts et faiblesses des concurrents
SECTION 2 : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING ENVISAGE
2.1 Définition et concept du marketing
2.2 Le marketing mix
2.2.1 Politique du produit
2.2.2 Politique du prix
2.2.3 Politique de distribution
2.2.4 Politique de distribution et de promotion
SECTION 3 : LA STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
3.1 La stratégie pull
3.2 La stratégie push
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE D’ENSEIGNEMENT
SECTION 1: LA SCOLARISATION PROPREMENT DIT
1.1 Objectif de l’activité scolaire
1.2 Fonctions et responsabilités des professeurs
SECTION 2 : LES RESSOURCES A METTRE EN PLACE
2.1 Les ressources matérielles
2.1.1 Les infrastructures
2.1.2 Les matériels de bureau et matériels informatiques
2.1.3 Les mobiliers
2.1.4 Autres immobilisations corporelles
2.2 Les ressources humaines
2.3 Les ressources financières
SECTION 3 : SPECIFICITES DE LA FORMATION
3.1 La formation pour les lycéens
3.1.1 Les caractéristiques des matières
3.1.2 Les acticités parascolaires
3.2 La formation qualifiante et modulaire
3.1 La qualité de la formation en général
CHAPITRE II: CAPACITE D’ACCEUIL ET DE PRODUCTIVITE ENVISAGE
SECTION 1 : CAPACITE PAR NIVEAU D’ETUDES
SECTION 2 : ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS DU PROJET
2.1 Aspects qualitatifs du projet
2.2 Aspects quantitatifs du projet
CHAPITRE III: ETUDES ORGANISATIONNELLES
SECTION 1: L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE
1.1 Décision de l’organisation
1.2 Les raisons d’être de l’organisation
SECTION 2 : L’ORGANIGRAMME ADOPTE PAR LE PROJET
2.1 Définition de l’organigramme
2.2 Présentation de l’organigramme choisi
SECTION 3: LA DESCRIPTION DES TACHES ET LES APTITUDES PROFESSIONNELLES REQUISES
SECTION 4: LES POLITIQUES ADOPTEES POUR UNE MEILLEURE ORGANISATION
4.1 La politique de rémunération
4.2 La politique de motivation
4.3 La politique de personnel et de formation
4.4 La politique d’amélioration des conditions de travail
SECTION 5: CALENDRIER OPERATIONNEL
5.1 Calendrier scolaire
5.2 Planning de travail
5.2.1 Définition du chronogramme
5.2.2 Chronogramme envisagé
TROISIEME PARTIE : LES ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET DES FINANCEMENTS
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS INDISPENSABLES
1.1 Les Immobilisations Incorporelles
1.1.1 Les frais de développement immobilisables
1.1.2 Les logiciels informatiques
1.2 Les immobilisations corporelles
1.2.1 Terrains
1.2.2 Agencements et aménagements du terrain
1.2.3 Construction
1.2.4 Autres immobilisations corporelles
1.3 Tableau d’amortissement
1.3.1 Définition
1.3.2 Le fondement et l’importance de l’amortissement
1.3.3 Mode de calcul et principe adapté
1.4 Le fonds de roulement initial
SECTION 2 : LES COUTS DE FINANCEMENTS
2.1 Le plan de financement
2.2 Le remboursement des dettes
CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE DU PROJET
SECTION 1: LES COMPTES DE GESTION
1.1 Les comptes de charges
1.1.1 Autres approvisionnements
1.1.2 Achats d’études et de prestations de service
1.1.3 Achats non stockés de matières et de fournitures
1.1.4 Services extérieurs
1.1.5 Autres services extérieurs
1.1.6 Impôts, taxes et versements assimilés
1.1.7 Charges du personnel
1.1.8 Charges sociales
1.1.9 Autres charges opérationnelles
1.2 Les comptes de produits
1.2.1 Les frais généraux
1.2.2 Les droits d’inscriptions
1.2.3 Les frais de scolarité
1.2.4 Les écolages des formations modulaires
SECTION 2: LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
2.1 Le compte de résultat prévisionnel
2.2 Le plan de trésorerie
2.3 Les bilans prévisionnels
CHAPITRE III: L’EVALUATION DU PROJET
SECTION 1: EVALUATIONS ECONOMIQUES
1.1Selon les critères d’évaluation du projet
1.1.1 La pertinence
1.1.2 L’efficacité
1.1.3 L’efficience
1.1.4 La durée de vie
1.1.5 Les impacts du projet
1.2 Par la création de la Valeur Ajoutée
SECTION 2 : EVALUATIONS FINANCIERES
2.1 La valeur actuelle nette (VAN)
2.1.1 Définition
2.1.2 Formule
2.1.3 Interprétation
2.1.4 Application numérique
2.2 Le Taux de rentabilité interne (TRI)
2.2.1 Définition
2.2.2 Formule
2.2.3 Interprétation
2.2.4 Calcul
2.3 La durée de récupération des capitaux investis (DRCI)
2.3.1 Définition
2.3.2 Calcul
2.4 L’indice de profitabilité (IP)
2.4.1 Définition
2.4.2 Formule
2.4.3 Calcul
2.5- Les ratios de structures financières
2.5.1 Définition
2.5.2 Formule et interprétation
SECTION 3 : EVALUATIONS SOCIALES
3.1 Création d’emplois
3.2 Contribution au développement de la commune
3.3 Création de la Valeur ajoutée
SECTION 4 : CADRE LOGIQUE
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