Lésions de l’extrémité inférieure du radius

Lésions de l’extrémité inférieure du radius

Les fractures extra-articulaires du radius distal

  Les fractures extra-articulaires du radius distal se définissent par un trait de fracture situé entre l’interligne radio-carpienne et une droite passant à trois travers de doigts au dessus de cette interligne. Classiquement, elles touchent la femme de plus de 60 ans ostéoporotique. De nos jours, le sujet jeune actif se voit de plus en plus concerné. Ce sont des fractures fréquentes, caractérisées par un polymorphisme anatomo-clinique et des méthodes thérapeutiques variées. Elles sont souvent considérées à tort comme bénignes, mais justifient une restitution correcte de l’anatomie pour assurer un bon résultat fonctionnel et un minimum de complications. Le traitement est de plus en plus chirurgical, permettant une réduction la plus anatomique possible, en particulier la longueur de la métaphyse et l’orientation de l’épiphyse radiale.

Traitement orthopédique 

  Après réduction et contrôle radiologique, la contention peut faire appel à l’attelle laissant libre le tiers de la circonférence de l’avant bras ou plus rigoureusement au plâtre brachio-anté-brachio- palmaire. La position du poignet en extension fait courir le risque de déplacements secondaires, ce qui a amené certains auteurs tel que Xavier Collard à préconiser d’abord la position en flexion forcée pour maintenir la réduction ensuite ramener le poignet au bout de 15 jours en rectitude. Par ailleurs, les études expérimentales ont prouvé que cette position forcée est inconfortable et difficile à supporter mais surtout qu’elle risque de déclencher ou d’aggraver une compression antérieure avec syndrome canalaire voire même des troubles trophiques.

  La position du poignet durant son immobilisation demeure le point le plus controversé. La durée de l’immobilisation varie suivant les auteurs de trois à huit semaines et plus. Elle est de quatre semaines en cas de fracture simple non déplacée. Celle-ci prolongée à six, voire huit semaines en cas de communition. En revanche, dans le cas de la fracture d’un poignet porotique ou d’un patient dépendant, il s’agira d’une immobilisation de confort limitée à trois ou quatre semaines

Plaque antérieure pour fracture à déplacement antérieur

  Le plus souvent, la voie d’abord est dérivée de celle de Henry qui passe par la gaine du fléchisseur radial du carpe. L’ouverture de l’articulation radio-carpienne est tout à fait possible, pour exposer la face antérieure du scaphoïde ou avoir un contrôle endo-articulaire de la réduction. On trouve les tendons fléchisseurs des doigts avec en dehors le long fléchisseur du pouce. Elle aborde ensuite le carré pronateur qui est désinséré de son attache radiale. La réduction nécessite des mouvements de traction dans l’axe et le placement d’une plaque pré-moulée pour ce type de fracture, maintenue par un davier, ce qui permet après fixation d’une vis au-dessus du foyer de fracture d’apprécier la réduction dite « effet console » et permet ensuite de placer les vis épiphysaires, toujours, puis les vis diaphysaires. Une contention complémentaire par attelle est en règle placée pour 15 jours à visée antalgique. Toutefois la protection de la pronosupination peut justifier une attelle brachio-palmaire si la radio-ulnaire distale est atteinte. L’ablation du matériel est souhaitable chez le sujet jeune, en général 1 an après l’intervention.

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Table des matières

INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES
RESULTATS
I-Etude épidémiologique
1- Selon l’âge
2- Selon le sexe
3- Selon le côté atteint
4- Selon le mécanisme
5- Selon l’étiologie
II-Etude diagnostique
1- Etude clinique
2- Etude radiologique
III-Etude anatomopathologique
1- Lésions de l’extrémité inférieure du radius
2- Lésions associées
IV-Traitement
1- Délai
2- buts de traitement
3- Principes de traitement
4-Méthodes thérapeutiques
V-Iconographie
VI-Evolution
VII-Résultats thérapeutiques
1- Recul
2- Critères d’évaluation
2-1-Cliniques
2-2-Radiologiques
3- Résultats fonctionnels
DISCUSSION
I -Epidémiologie
1- Critiques de la méthodologie
2- Fréquence
3- Corrélation âge/sexe
4- Etiologie
5- Mécanisme
II-Etude anatomopathologique
1-Classification radiologique
2-Autres classifications
3-Comparaison des limites des différentes classifications
4- Lésions associées
III-Diagnostic
1- Examen clinique
2- Examen para clinique
IV- Traitement
1- But du traitement
2- Méthodes thérapeutiques
2-1-Traitement orthopédique
2-2-Traitement chirurgical
V-Complications
1- Précoces
1-1-Complications cutanées
1-2- Complications vasculo-nerveuses
1-3- Complications tendineuses
2 – Secondaires
2.1- Déplacement secondaire
2.2- Complications mécaniques
3- Tardives
3.1- Cal vicieux
3.2- Troubles trophiques
VI-Indications thérapeutiques dans les fractures de l’EIR
CONCLUSION
RESUMES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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