Les vasoconstricteurs alpha adrénergique par voie orale ou nasale

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Physiopathologie de l’allergie

Le mécanisme de l’allergie se divise en 3 étapes [65] :
1ère étape : fixation des anticorps IgE sur les mastocytes et les basophiles au niveau de la membrane.
2e étape : pontage des antigènes sur cet ensemble. Cette réaction Ag-Ac modifie la perméabilité cellulaire.
3e étape : dé granulation de la cellule, avec libération des médiateurs de l’allergie dont l’histamine.

Cellules et médiateurs impliques

Les cellules impliquées

Ce sont les cellules présentatrices d’antigènes (CPA), les éosinophiles, les basophiles, les neutrophiles, les plaquettes, les monocytes et les macrophages, les lymphocytes T [29].

Les médiateurs impliquées

Les médiateurs libérés sont essentiellement l’histamine, les dérivés de l’acide arachidonique, le TNF-alpha et certaines enzymes telles que la tryptase.

Classification des hypersensibilités 

En 1968, Gell et Coombs ont élaboré une classification des 4 types d’hypersensibilités :
• hypersensibilité type I: immédiate, médiée par les IgE. C’est la réaction la plus souvent impliquée dans le cas de l’allergie alimentaire,
• hypersensibilité type II: cytotoxique et cytolytique induite par la liaison d’IgG à des antigènes de la surface cellulaire ou de la matrice extra-cellulaire,
• hypersensibilité type III: semi-tardive, à complexes immuns,
• hypersensibilité type IV: retardée, à médiation cellulaire. Les réactions d’hypersensibilité de type IV impliquent les cellules T.

Les différents types d’allergènes 

De nombreuses substances peuvent être la cause d’une sensibilisation de l’organisme chez les sujets prédisposés et entrainer, lors des contacts répétés, des manifestations cliniques d’allergie. On peut citer :
• les pneumallergènes ou allergènes aéroportés ou allergènes respiratoires (acariens, pollens, protéines d’animaux, spores fongiques, allergènes professionnels dont le latex,..),
• les allergènes alimentaires ou trophallergènes (lait, œuf, poisson, arachide et moutarde, escargots, fruits de mer (mollusques et crustacés), les céréales,
• les allergènes médicamenteux: antibiotiques (les pénicillines++), les sulfamides, les anti-inflammatoires et antalgiques, les myorelaxants, les curarisants de synthèse, les produits radiologiques de contraste…
• les allergènes de contact: vestimentaires, cosmétologiques (parfums), médicamenteux (antiseptiques, antibiotiques, anesthésiques locaux, matériels de pansement), professionnels (manu portés ou aéroportés),

L’allergie croisée :

C’est une réaction à un autre allergène chez un sujet sensibilisé. La « sensibilisation » est l’état d’un individu qui possède des Ig spécifiques dirigées contre un ou plusieurs allergènes.

Epidémiologie

En 20 ans à peine, les allergies, qui n’affectaient que 10 % de la population atteignent aujourd’hui plus de 30 % de la population dans les pays industrialisés selon l’OMS qui classe l’allergie au 4ème rang mondial des pathologies.
L’incidence de l’allergie augmente de 50 % à 80 % tous les 10 ans, pour devenir un important problème de santé publique [15], [63].

Formes cliniques

La réaction allergique se manifeste de différentes façons. A côté du choc anaphylactique qui est l’expression la plus grave de l’allergie, on trouve les manifestations respiratoires, cutanéo muqueuses et digestives [41].

Les manifestations respiratoires

La rhinite allergique

Elle a été définie en 1929 par les trois symptômes cardinaux que sont la rhinorrhée, les éternuements et l’obstruction nasale.
La rhinite allergique représente un problème de santé publique [63].

L’asthme allergique

L’asthme représente un problème majeur de santé publique avec une prévalence en augmentation ces 30 dernières années, atteignant en France, 10 % chez les enfants et 5 % chez les adultes. L’asthme est une maladie multifactorielle, résultant de nombreux facteurs génétiques et environnementaux.

Les manifestations cutaneo-muqueuses

Les principales manifestations cliniques sont : la dermatite atopique, l’eczéma de contact, l’urticaire allergique et la conjonctivite allergique.

Les manifestations digestives

Elles sont observées lors d’une allergie alimentaire qui peut se traduire par des signes digestifs ou extradigestifs. Les signes sont variés : nausées, sensation de malaise, vomissements, troubles du transit (constipation, diarrhée), douleurs abdominales, météorisme, coliques, ballonnement [51]. Devant des signes évoquant une allergie, l’avis d’un allergologue est indispensable pour identifier l’allergène (ou les allergènes) en cause et s’assurer de sa (leur) responsabilité dans la survenue de ces symptômes.

Les urgences allergologiques 

Le choc anaphylactique

Le choc anaphylactique est un trouble hémodynamique grave, résultant le plus souvent de l’activation des IgE présentes sur les basophiles et les mastocytes. Plus rarement, le choc peut ne pas procéder selon un mécanisme immunologique, mais être d’aspect clinique et de traitement identiques (on parlait autrefois de « choc anaphylactoïde). C’est une urgence médicale.
L’efficacité du traitement dépend de sa reconnaissance rapide et de l’injection immédiate d’adrénaline [15], associée aux mesures de remplissage vasculaire. Les autres thérapeutiques (antihistaminiques, glucocorticoïdes) ne sont pas des médicaments d’urgence. Les étiologies sont nombreuses dominées par les réactions médicamenteuses, les aliments, les venins, le latex. L’enquête allergologique est indispensable, permettant de mettre en place les mesures de prévention des récidives.

L’œdème de Quincke

C’est une crise allergique dangereuse et violente, il s’agit d’un œdème des tissus sous-cutanés touchant généralement le visage, se traduisant par un gonflement parfois spectaculaire. Les paupières sont souvent les premières touchées. Dans les rares cas où l’œdème touche la gorge, des troubles respiratoires peuvent survenir et un traitement urgent est nécessaire. Il est lié à une hypersensibilité immédiate de type I.
Quelques minutes après le contact avec l’allergène, on observe : sensation de brûlure intense, gonflement du visage (lèvres, yeux), coloration rose ou rouge pâle, dyspnée et insuffisance de la circulation sanguine qui se manifeste par une sensation de malaise général, frissons, sueurs, pâleur, pouls rapide et surtout effondrement de la pression artérielle. L’œdème de Quincke peut être lié à une allergie alimentaire, médicamenteuse ou une sensibilisation au venin d’hyménoptères.

L’asthme aigu grave

L’asthme aigu grave (AAG) est une complication majeure de la malade asthmatique. Il existe deux modes d’apparition d’un asthme aigu grave : l’aggravation d’une crise d’asthme et l’apparition d’un asthme suraigu.
Les signes respiratoires sont au premier plan avec dyspnée majeure, impossibilité de parler ou à tousser, orthopnée, polypnée supérieure à 30/min, silence auscultatoire, sueurs, saturation en oxygène basse, hypoxémie et hypercapnie aux gaz du sang. Le débit expiratoire de pointe est inférieur à 150L/min ou inférieur à 30% de la valeur théorique.
Les signes cardiovasculaires sont marqués par une tachycardie supérieure à 120bpm, un pouls paradoxal, des signes d’insuffisance cardiaque droite témoin d’un cœur pulmonaire aigu et un état de choc. Des troubles neuropsychiques peuvent être associés en rapport avec l’hypercapnie ou avec un bas débit cérébral lié à un état de choc. Ces manifestations peuvent être une agitation, une angoisse ou des troubles de la conscience. [20]

Diagnostic des allergies

L’interrogatoire (anamnèse)

C’est la base de la première consultation. Rigoureux et minutieux, il permet d’évoquer la présence d’un facteur allergique dominant à l’origine des manifestations, il doit confirmer l’hypothèse d’allergie et permettre d’établir une première liste d’allergènes potentiellement responsables des signes présentés. L’interrogatoire, indispensable au diagnostic de l’allergène en cause, recherche :
• l’histoire des symptômes (ancienneté, nature, périodicité et facteurs déclenchant);
• les antécédents familiaux et personnels d’allergie (une allergie dans l’enfance);
• l’environnement général : climat, habitation, présence d’animaux domestiques, habitudes alimentaires…
• les activités (professionnelles, de loisir)…
Aucun test ne remplace une bonne anamnèse et le choix des allergènes testés ainsi que l’interprétation des résultats dépendra de celle-ci [30] [63].

L’examen clinique

Il consiste en un examen général et un examen ciblé sur les organes souvent touchés par l’allergie (peau, poumons, nez, bronches). Il oriente vers d’éventuelles explorations complémentaires qui peuvent être hors du domaine allergique (explorations fonctionnelles respiratoires dans l’asthme).

Diagnostique des réactions d’hypersensibilité immédiates

Tout patient présentant une réaction anaphylactique doit bénéficier aussi d’un bilan biologique immédiat et d’un bilan secondaire destinés à faire la preuve du mécanisme immunologique éventuel de l’accident, à identifier l’agent causal, et à rechercher l’existence éventuelle d’une sensibilisation croisée dans le cas d’une anaphylaxie à un curare.

Bilan immédiat

Le diagnostic de choc anaphylactique est un diagnostic clinique imposant une prise en charge thérapeutique immédiate. Il repose sur la mesure des taux circulants des marqueurs de dégranulation des basophiles et des mastocytes (tryptase et histamine), il inclut également le dosage d’IgE spécifiques destiné à identifier l’agent causal.

Bilan secondaire

Le recueil des constatations cliniques demeure une source d’informations primordiales en matière d’investigations d’une réaction anaphylactique, en particulier pour guider la réalisation du bilan secondaire. L’ensemble des médicaments et substances administrés durant la période péri-opératoire, ainsi que le moment de leurs administrations par rapport à la réaction doivent être consignés. Les informations concernant les comorbidités et les antécédents du patient sont à préciser.

Tests cutanés

Les intradermo-réactions et les pricks tests sont à réaliser idéalement 4 à 6 semaines après la réaction par un professionnel expérimenté dans leur réalisation et leur interprétation en fonction des signes cliniques.
Les produits à tester sont ceux qui ont été administrés quelques minutes avant la réaction, et le latex. A priori, toute substance administrée au cours de la période périopératoire doit être considérée comme potentiellement responsable. De plus, si un curare a été administré, tous les autres curares commercialisés doivent également être testés. Cette stratégie permettra d’établir des recommandations sur le choix des curares.

Autres tests

La recherche des IgE spécifiques peut être réalisée à distance si celle-ci n’a pas été faite au moment de la réaction, ou si le résultat a été négatif. En effet, au moment de la réaction anaphylactique, les IgE circulantes ont pu être consommées, expliquant la possibilité d’un résultat négatif.

Tests de provocation

L’information du patient sur leurs déroulements et leurs risques est indispensable pour obtenir un consentement éclairé. Son utilisation est essentiellement limitée à la recherche aux anesthésiques locaux, aux antibiotiques et plus rarement au latex. Ces indications relèvent d’un avis spécialisé. En cas de forte suspicion clinique et de tests cutanés négatifs, un test de provocation peut être réalisé.
La réalisation préalable de tests cutanés reste cependant éminemment préférable [58] [59].

Traitement

Traitement actuel

La sévérité des manifestations cliniques, et l’efficacité des mesures thérapeutiques peuvent varier de manière très importante d’une situation à l’autre. En l’absence d’étude clinique randomisée, les principes du traitement du choc anaphylactique reposent essentiellement sur des avis d’experts. En conséquence, la pertinence des choix thérapeutiques lors de la survenue d’une réaction anaphylactique repose sur le jugement du clinicien qui doit tenir compte des manifestations cliniques et des options diagnostiques et thérapeutiques disponibles. Le traitement de l’anaphylaxie a pour objectif d’interrompre l’exposition du sujet à l’allergène incriminé, de minimiser les effets induits par les médiateurs libérés et d’en inhiber la production et la libération. Le but du traitement est le rétablissement rapide des fonctions vitales perturbées par le choc anaphylactique. Les complications d’organes intéressent surtout le cerveau, le cœur et le rein. Tout retard de la mise en route d’une thérapeutique adaptée est préjudiciable au patient.

Mesures générales

L’administration du médicament ou du produit suspect doit être interrompue. L’équipe chirurgicale doit être informée et la procédure opératoire chirurgicale interrompue chaque fois que possible. Les formes graves, une intubation précoce, si elle n’est pas déjà réalisée, doit être envisagée en raison du risque de survenue d’un œdème pharyngolaryngé. Le recours à une administration d’oxygène pur doit être systématique. La mise en place d’un accès veineux permettant une perfusion à débit élevé et le monitorage de l’électrocardiogramme et de la pression artérielle doivent être institués s’ils ne sont pas déjà mis en place. Le patient doit être allongé et les membres supérieurs surélevés. Ces mesures doivent être appliquées dans tous les cas. Elles peuvent être suffisantes dans les réactions anaphylactiques de grade I.

Réactions anaphylactiques de grade II et III

L’adrénaline est le produit de choix [60].
En plus des mesures générales :
-Adrénaline par voie intraveineuse par bolus à doses titrées. La dose initiale est fonction de la sévérité de l’hypotension (10 à 20 µg pour les réactions de grade
II ; 100 à 200 µg pour les réactions de grade III), à répéter toutes les 1 à 2 minutes, jusqu’à restauration d’une pression artérielle suffisante. En cas d’efficacité insuffisante, les doses sont à augmenter de façon rapidement croissante. Une perfusion intraveineuse à la dose de 0,05 à 0,1 µg•kg-1•min-1 peut éviter d’avoir à répéter les bolus d’adrénaline. Dans l’attente de voie veineuse efficace, la voie intramusculaire peut être utilisée (0,3 à 0,5 mg), à répéter après 5 à 10 min, en fonction des effets hémodynamiques. Dans les mêmes circonstances, la voie intra trachéale peut être utilisée chez le patient intubé, en sachant que seul un tiers de la dose parvient dans la circulation systémique.
-Remplissage vasculaire rapide par cristalloïdes isotoniques. Les colloïdes sont substitués aux cristalloïdes lorsque le volume de ces derniers dépasse 30 mL•kg-1, en évitant ceux suspects d’être à l’origine de l’accident.
-En cas de bronchospasme sans hypotension artérielle, l’administration d’agonistes bêta 2-adrénergiques (type salbutamol) se fait au travers d’une chambre d’inhalation pouvant être adaptée au matériel de ventilation anesthésique. En cas de résistance au traitement ou de forme d’emblée sévère, la voie intraveineuse est utilisée (salbutamol en bolus de 100 à 200 µg), suivie d’une perfusion continue (5 à 25 µg•min-1).
-Chez certains patients traités par bêta-bloquants, il peut être nécessaire d’augmenter rapidement les doses d’adrénaline : le premier bolus est de 100µg, suivi, en cas d’inefficacité d’injection de 1 mg, voire 5 mg, à 1 ou 2 min d’intervalle. En cas d’inefficacité, le glucagon peut être efficace (1 à 2 mg par voie intraveineuse, à renouveler toutes les 5 min)
-L’utilisation de la vasopressine et de la terlipressine® et notamment la noradrénaline a récemment été proposée dans certaines situations de chocs réfractaires à l’adrénaline en clinique humaine (à partir de 0,1 µg•kg-1•min-1).
Chez la femme enceinte, en raison du risque d’hypo perfusion placentaire liée à l’adrénaline, le traitement de première intention de l’hypotension est l’éphédrine intraveineuse (10 mg à réinjecter toutes les 1 à 2 min, avec des doses cumulatives pouvant atteindre 0,7 mg•kg-1), en plus de la mise en décubitus latéral gauche. En cas d’inefficacité, passer à l’adrénaline.

Réactions anaphylactiques de grade IV

Les mesures habituelles de réanimation d’une inefficacité circulatoire doivent être appliquées selon les recommandations de la SFAR [70]. Elles comprennent l’institution d’un massage cardiaque externe et l’administration d’adrénaline en bolus intraveineux à la dose d’un milligramme toutes les 1 à 2 minutes, les doses étant répétées en cas d’une inefficacité.

Adrénaline et traitements alternatifs

L’hypotension artérielle réfractaire au traitement correspond à une pression artérielle moyenne inférieure à 60mmHg malgré des injections répétées d’adrénaline et une correction de la volémie. Le but thérapeutique est d’obtenir une pression artérielle moyenne d’au moins 60 mm Hg. Mais l’adrénaline n’est pas toujours efficace. Il existe de nombreux cas cliniques publiés de choc anaphylactiques réfractaires à l’adrénaline ayant poussé les cliniciens à l’administration de drogues de « sauvetage ».
Les auteurs des recommandations françaises pour la prise en charge du choc anaphylactique survenant en cours d’anesthésie considèrent que des doses cumulées entre 5 et 10 mg sont plus raisonnables avant de déclarer l’adrénaline inefficace.
Il existe des facteurs qui favorisent l’inefficacité de l’adrénaline : le traitement chronique par ß-bloquants, l’administration tardive de l’adrénaline, désensibilisation des récepteurs adrénergiques ou des médiateurs d’anaphylaxie. En cas d’inefficacité de l’adrénaline, plusieurs traitements alternatifs ont été proposés dans des cas cliniques publiés :
-Le glucagon, surtout en cas de traitement par bêtabloquants.
-Les autres agonistes beta-adrénergiques : noradrénaline, phényléphrine et métaraminol
-la vasopressine, la terlipressine, le bleu de méthylène, les agonistes de l’angiotensine II sont aussi utilisés.
Il est important de souligner que dans la majorité des études rapportant l’efficacité d’un traitement alternatif à l’adrénaline, ce traitement a en fait été associé à des doses d’adrénaline. Ces études témoignent donc de l’efficacité conjointe du traitement cité et de l’adrénaline.

Prévention et prémédication du patient allergique

Prévention Primaire

La seule prévention efficace de l’anaphylaxie consiste en l’identification de l’allergène responsable et en son éviction définitive afin d’éviter les accidents allergiques à répétition. En cas d’allergie aux curares et aux antibiotiques, l’éviction concernera aussi les molécules qui partagent le même épitope (= allergie croisée).
Pour détecter les patients sensibilisés aux médicaments anesthésiques et/ou les produits qui seront administrés pendant l’anesthésie, le principe de la dose-test par voie intraveineuse est à proscrire dans la mesure où une très faible dose d’allergène peut déclencher une anaphylaxie chez le sujet allergique à ce produit. Pour les patients allergiques au latex, un environnement opératoire exempt de latex est à instituer, dans les salles d’intervention, les secteurs d’hospitalisation. Une check-list de prise en charge du patient est conseillée, à commencer dès la consultation d’anesthésie. Elle suivra le patient allergique jusqu’à sa sortie de l’hôpital.
Le principe de la check-list peut aussi être appliquée aux patients allergiques ou intolérants aux médicaments administrés en période periopératoire (antibiotique, aspirine, AINS, antalgiques, désinfectants, ..).

Prévention secondaire

Passe par le dépistage lors de la consultation d’anesthésie, des facteurs de risque d’allergie et à la réalisation d’un bilan allergologique pré-opératoire pour les patients [61] : allergiques à un médicament anesthésiant, ayant des facteurs de risque d’allergie au latex et aux patients suspects d’allergie (pénicilline, AINS, paracétamol, morphine, codéine, contraste iode,…)

Prémédication

Il n’existe aucune médication antiallergique qui s’opposera au déclenchement d’un choc anaphylactique, que ce soit les anti-H1 seuls ou associés aux anti-H2 et/ou les corticoïdes. Il s’agit donc d’une fausse sécurité chez les patients allergiques à risque d’anaphylaxie per anesthésique. En revanche, une prescription par un anti-H1 seul ou associé à un anti-H2 semble prévenir le bronchospasme et les variations hémodynamiques secondaires à une histaminolibération non spécifique. On pourrait ainsi la réserver aux patients atopiques et asthmatiques, à ceux qui font de l’urticaire ou érythème après absorption d’aliments ou médicaments réputés histaminolibérateurs.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1. RAPPELS SUR L’ALLERGIE
1.1. Principes généraux
1.1.1. DEFINITIONS
1.1.2. RAPPEL SUR LE SYSTEME IMMUNITAIRE
1.1.3. Physiopathologie de l’allergie
1.1.4. Cellules et médiateurs impliques
1.1.4.1. Les cellules impliquées
1.1.4.2. Les médiateurs impliquées
1.1.5. Classification des hypersensibilités
1.1.6. Les différents types d’allergènes
1.1.8. Epidémiologie
1.1.9. Formes cliniques
1.1.9.1. Les manifestations respiratoires
1.1.9.1.1. La rhinite allergique
1.1.9.1.2. L’asthme allergique
1.1.9.2. Les manifestations cutaneo-muqueuses
1.1.9.3. Les manifestations digestives
1.1.9.4. Les urgences allergologiques
1.1.9.4.1. Le choc anaphylactique
1.1.9.4.2. L’œdème de Quincke
1.1.9.4.3 L’asthme aigu grave
1.2. Diagnostic des allergies
1.2.1. L’interrogatoire
1.2.2. L’examen clinique
1.2.3. Les tests cutanés
1.2.4. Les tests biologiques appliques a l’allergie
1.2.5. Autres tests biologiques
1.2.5.1. Dosages des médiateurs chimiques
1.2.5.2. Les Nouveaux examens en allergologie :
1.3.1. Traitements symptomatiques médicamenteux
1.3.1.1. Les antihistaminiques H1
1.3.1.2. Les Corticoïdes
1.3.1.3. Les bronchodilatateurs bêta-2 stimulants
1.3.1.4. Les bronchodilatateurs anticholinergiques
1.3.1.5. Les inhibiteurs de la dégranulation des mastocytes = les cromones
1.3.1.6. Les vasoconstricteurs alpha adrénergique par voie orale ou nasale
1.3.2. L’éviction des allergènes
1.3.3. Prévention
1.4. Particularités du choc anaphylactique et de sa prise en charge
1.4.1. Symptomatologie clinique
1.4.1.1. Manifestations cutanéo-muqueuses
1.4.1.2. Signes respiratoires
1.4.1.3. Signes cardiovasculaires
1.4.1.4. Autres signes
1.4.1.5. Evolution
1.4.2. Diagnostique des réactions d’hypersensibilité immédiates
1.4.2.1. Bilan immédiat
1.4.2.2. Bilan secondaire
1.4.2.2.1. Tests cutanés
1.4.2.2.2. Autres tests
1.4.2.2.3. Tests de provocation
1.4.3. Traitement
1.4.3.1. Traitement actuel
1.4.3.1.1. Mesures générales
1.4.3.1.2. Réactions anaphylactiques de grade II et III
1.4.3.1.3. Réactions anaphylactiques de grade IV
1.4.3.2. Adrénaline et traitements alternatifs
1.4.4.1. Prévention Primaire
1.4.4.2. Prévention secondaire
1.4.4.3 Prémédication
2. CONSULTATION D’ANESTHESIE
2.2. Objectifs de la consultation d’anesthésie
2.3. Organisation de la consultation
2.4. Le déroulement de la consultation
2.4.1. Anamnèse
2.4.2. Recherche de signes fonctionnels
2.4.3. Examen clinique
2.4.4 Interférences médicamenteuses
2.5. Examens complémentaires
2.5.1. Bilan cardiologique
2.5.2. Bilan pulmonaire
2.5.3 Autres examens paracliniques
2.6. Risque opératoire
2.6.1. Risque anesthésique
2.6.1.1. Définition
2.6.1.2. Accès aux voies aériennes supérieures : Dépistage de l’intubation difficile
2.6.1.3. Prédiction du risque allergique
2.6.2. Risque lié à l’acte opératoire
2.6.2.1. Risque hémorragique
2.6.2.2. Risque thrombotique
2.6.3. Risque lié au terrain
2.6.3.1. Complications postopératoires
2.6.3.1. Évaluation
2.6.3.2. Déterminants du risque opératoire
2.7. Préparation du patient
2.7. 1. Préparation cardiaque
2.7.2. Préparation ventilatoire
2.7.3. Jeûne préopératoire
3. L’INFORMATION MEDICALE EN ANESTHESIE
3.1. Bases réglementaires et juridiques
3.2. Haute Autorité de Santé (HAS)
3.3.Contenu de l’information et exigence médico-légale
3.4. Les recommandations de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) :
3.5. Rôle du patient :
3.6. Différents supports d’information
3.7. Anxiété liée à l’information
3.8. Satisfaction :
3.9. Particularités du patient pédiatrique
4. RESPONSABILITE, PREVENTION DU RISQUE ET IMPLICATIONS MEDICO-JURIDIQUE
4.1. Rappels sur la responsabilité médicale
4.1.1. Définition
4.1.2. La responsabilité pénale
4.1.3. La responsabilité déontologique
4.1.4. La responsabilité civile
4.1.5. La responsabilité administrative
4.2. Implications médico-juridiques en cas de réaction allergique
4.3. Les sources de responsabilité en anesthésie réanimation
DEUXIÈME PARTIE: TRAVAIL PERSONNEL
1. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
2. CADRE ET METHODE D’ETUDE
2.1. Cadre d’étude
2.2. Type et période d’étude
2.3. Échantillonnage
2.4. Recueil et analyse des données
3. RÉSULTATS
3.1. Épidémiologie et données sociodémographiques
3.2. : responsabilités médicales relatives au statut
3.3. : Code déontologie médical et code harmonisé déontologie de la CEDEAO 64
3.4. : Conditions d’exercice des médecins anesthésistes réanimateurs
3.5. : Evaluation des connaissances des médecins anesthésistes réanimateurs
3.6. : Erreur/faute médicale
3.7. Information du patient
3.8. Evaluation de la prise en charge et de la connaissance de l’anaphylaxie
3.9. Contributions des médecins anesthésistes réanimateurs en matière d’allergie,
d’information et de prise en charge
DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES

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