Les tumeurs gliales chez le chien

Les tumeurs gliales chez le chien

Epidémiologie

Prévalence des tumeurs du système nerveux central

Il existe peu de données quant à l’incidence des tumeurs du système nerveux central chez le chien, mais il semble que les tumeurs cérébrales soient plus nombreuses chez le chien que chez les autres espèces. L’incidence communément admise de ces tumeurs est de 14,5 pour 100 000 chiens alors que chez l’homme, l’incidence des tumeurs primitives est de 15 pour 100 000.Les tumeurs intracrâniennes primitives sont habituellement uniques, mais des cas de tumeurs multiples ont été rapportées (méningiomes multiples, carcinome des plexus choroïdes…)Les tumeurs intracrâniennes secondaires qui regroupent les métastases et les tumeurs affectant le SNC par extension locale, sont rares.(43, 50)
Dans l’ensemble de ces tumeurs, les méningiomes sont les plus fréquents suivis des gliomes. En effet, une étude de Snyder et al. de 2006 rapporte que sur 173 tumeurs canines intracrâniennes, les tumeurs les plus fréquentes sont les méningiomes (45%), les astrocytomes (17%), les oligodendrogliomes (14%), les tumeurs des plexus choroïdes (7%) et les lymphomes (4%) (42)

Facteurs prédisposant les tumeurs gliales

Chez l’homme, même si un certain nombre de facteurs étiologiques ont été suggérés par les études épidémiologiques menées au cours des dernières décennies (radiations ionisantes et non ionisantes, pesticides, métaux, composés nitrosés, tabagisme, colorants, SV40…), les données actuelles ne permettent généralement pas de conclure définitivement.
Chez le chien également, il existe des facteurs prédisposant notamment l’âge, la race et la taille de l’animal. L’ensemble de la littérature existant à ce sujet est d’accord sur le fait que le sexe n’est pas un facteur prédisposant chez le chien (48). Les tumeurs gliales ont une incidence augmentée chez les chiens :
– de plus de 8 ans – de race brachycéphale tels que les boxers, bostons terriers, les bulldogs et les épagneuls. – de grande taille

Classification des tumeurs gliales

Parmi l’ensemble des tumeurs du système nerveux central, on distingue les tumeurs primitives des tumeurs secondaires.Les tumeurs primitives naissent, soit des cellules issues du tube neural (neurone ou cellule gliale), soit des cellules issues de la crête neurale (méninge ou cellule de Schwann) et pour finir des reliquats embryonnaires.Les tumeurs secondaires, quant à elles se développent, soit par extension locale après effondrement ou non de l’étui osseux (cancers des cavités naso-sinusales par exemple), soit elles sont dûes à des métastases cérébrales. (31)
La classification TNM (Tumor Nodes Metastasis) proposée par l’Organisation Mondiale de la Santé est difficile à appliquer aux tumeurs du système nerveux central, car elles métastasent très rarement.

Classification histologique

L’ensemble des cellules de la névroglie est capable de proliférer de manière incontrôlée et continue, à l’origine de l’apparition d’une tumeur.Le tableau suivant établit les différentes tumeurs susceptibles d’être rencontrées en fonction de la cellule d’origineCette classification permet une bonne appréciation de l’ensemble des tumeurs du système nerveux central. Elle était utilisée il y a quelques années lorsque les techniques d’analyse n’étaient pas encore assez développées et performantes. Aujourd’hui l’on fait plus souvent référence à la classification utilisée en médecine humaine

Classification chez l’homme

La première classification des gliomes chez l’homme a été mise en place en 1926 par Bailey et Cushing, en se basant sur les critères histologiques observés dans les tumeurs gliales et en comparant avec les cellules gliales matures. Depuis, avec l’amélioration des techniques, plusieurs classifications ont vu le jour, et celle utilisée aujourd’hui, est celle de l’OMS faite par 25 pathologistes et généticiens en 2007.Dans cette nouvelle classification, les gliomes sont classés en fonction de leur morphologie (astrocytomes, oligodendrogliomes, oligoastrocytomes…) et de leur grade histopronostique de malignité (grade de I à IV). De plus, la classification prend en compte les données immunohistochimiques et de biologie moléculaire, afin de mieux définir chaque type de tumeur.Le grade I correspond à des tumeurs bien circonscrites à croissante lente, dont la résection chirurgicale complète assure la guérison. Il regroupe principalement les astrocytomes pilocytiques. Le grade II réprésente des tumeurs infiltrantes à croissance lente, qui récidivent fréquemment après résection chirurgicale et qui évoluent toujours vers un gliome de grade III ou IV. Le grade III correspond aux gliomes anaplasiques. Leur degré d’anaplasie et de prolifération est plus important. Le grade IV correspond aux glioblastomes. Ce sont les gliomes les plus fréquents et les plus graves. Ils sont caractérisés, notamment, par une densité cellulaire élevée, des atypies cytonucléaires importantes, une prolifération endothéliocapillaire et des zones de nécroses.

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION
PARTIE 1 : Les tumeurs gliales chez le chien
1. Anatomie du système nerveux central du chien
1.1. Subdivisions fonctionnelles de l’encéphale
1.1.1. Le télencéphale
1.1.2. Le diencéphale
1.1.3. Le mésencéphale
1.1.4. Le métencéphale
1.1.5. Le myélencéphale
1.2. Les méninges
1.2.1. La dure-mère
1.2.2. L’arachnoïde
1.2.3. La pie-mère
1.3. Le liquide cérébro-spinal
1.4. Le système vasculaire
2. Histologie du système nerveux central du chien sain
2.1. Organisation topographique du tissu nerveux
2.2. Les cellules de la neuroglie
PARTIE 2 : Les tumeurs gliales chez le chien
1. Epidémiologie
1.1. Prévalence des tumeurs du système nerveux central
1.2. 1.2. Facteurs prédisposants les tumeurs gliales
2. Classification des tumeurs gliales
2.1. Classification histologique
2.2. Classification chez l’homme
2.3. Classification chez le chien
3. Présentation des gliomes canins les plus fréquents
3.1. Les astrocytomes
3.1.1. Incidence et localisation
3.1.2. Aspect macroscopique
3.1.3. Aspect microscopique
3.2. Les oligodendrogliomes
3.2.1. Incidence et localisation
3.2.2. Aspect macroscopique
3.2.3. Aspect microscopique
3.3. Les glioblastomes
3.3.1. Incidence et localisation
3.3.2. Aspect macroscopique
3.3.3. Aspect microscopique
4. Diagnostic des tumeurs cérébrales
4.1. Suspicion clinique
4.1.1. Anamnèse et commémoratifs
4.1.2. Examen clinique général et examen neurologique
4.1.3. Signes cliniques et localisation
4.2. Tomodensitométrie
4.2.1. Principe de la tomodensitométrie
4.2.2. Indications et contre-indications
4.2.3. Application pratique
4.2.4. Interprétation des images et caractéristiques tomodensitométriques des différents gliomes
4.3. Limites de la tomodensitométrie et imagerie par résonance magnétique
4.3.1. Principe de l’IRM
4.3.2. Indications et contre-indications
4.3.3. Application pratique
4.3.4. Interprétation et modification pathologiques de l’IRM lors de néoplasie
4.3.5. Limites de l’IRM
4.4. Examens histologiques et cytologiques
4.4.1. Les biopsies
4.4.2. Examen cytologique
4.4.3. Examen histologique et immunomarquage
4.5. Technique de biologie moléculaire
5. Traitement des tumeurs gliales
5.1. Traitement symptomatique
5.2. Traitement chirurgical
5.3. La radiothérapie
5.4. La chimiothérapie
5.5. Approche pratique en canine et chez l’homme
6. Nouvelles stratégies thérapeutiques
PARTIE 3 : Etude comparée des différents systèmes stéréotaxiques utilisés chez le chien.
1. Les systèmes stéréotaxiques chez l’Homme
2. La neuronavigation
3. Les systèmes stéréotaxiques déjà utilisés chez le Chien
3.1. Modification et application d’un système stéréotaxique Pelorus Mark III pour une biopsie cerebrale guidée par tomodensitométrie, 1999. (24)
3.1.1. Modèle de dispositif stéréotaxique
3.1.2. Echantillon
3.1.3. Mesure de précision
3.1.4. L’Appareil d’imagerie
3.1.5. Discussion
3.2. Un nouvel appareillage pour les biopsies stéréotaxiques sous imagerie tomodensitométrique chez le chien design, construction et précision du placement de l’aiguille. (36)
3.2.1. Modèle de dispositif stéréotaxique et procédure
3.2.2. Echantillon
3.2.3. Caractéristiques de l’appareil d’imagerie
3.2.4. Mesure de précision
3.2.5. Discussion
3.3. Test de précision d’un nouvel appareil stéréotaxique pour des biopsies cérébrales guidées par tomodensitométrie chez le Chien. 
3.3.1. Modèle stéréotaxique et procédure
3.3.2. Echantillon
3.3.3. Mesure de précision
3.3.4. Caractéristique appareil d’imagerie
3.3.5. Discussion
3.4. La biopsie cérébrale par stéréotaxie assistée par tomodensitométrie : étude prospective chez 23 chiens présentant une affection intracrânienne.
3.4.1. Modèle stéréotaxique et procédure
3.4.2. Echantillon
3.4.3. Mesure de précision
3.4.4. Caractéristiques de l’appareil d’imagerie
3.4.5. Discussion
3.5. Biopsie cérébrale sous scanner et système stéréotaxique de Kopf. (49)
3.5.1. Modèle stéréotaxique et procédure
3.5.2. Echantillon
3.5.3. Mesure de précision
3.5.4. Caractéristiques de l’appareil d’imagerie
3.5.5. Discussion
3.6. Description et validation d’un système de biopsie cérébrale stéréotaxique guidée par imagerie par résonance magnétique.(8)
3.6.1. Modèle stéréotaxique et procédure
3.6.2. Echantillon
3.6.3. Mesure de précision
3.6.4. Caractéristiques de l’appareil d’imagerie
3.6.5. Discussion
CONCLUSION
Annexe 1 : Dolico, méso et brachycéphale

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