Les territoires ruraux en difficulté

Les territoires ruraux en difficulté 

Les territoires ruraux

On pourrait définir un territoire rural en fonction des activités qui s’y exercent et instinctivement on pense que cela est aisé puisque les territoires ruraux sont également des territoires agricoles. Cela était vrai il y a quelques années mais cela a bien changé. Pendant de nombreux siècles, les territoires ruraux n’étaient presque que structurés par l’activité agricole et par la société paysanne. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas même si l’idée que l’agriculture structure presque exclusivement le monde rural reste présente. Après les révolutions industrielles et les nombreux exodes ruraux, la structure des territoires ruraux a bien changée. Depuis ces dernière années, les territoires ruraux voient mêmes un retour de population. Ces dernières quittent la ville pour se réinstaller à la campagne, afin d’y retrouver du calme et une vie moins stressante et plus équilibrée. Ce sont bien évidemment les campagnes proches des villes qui bénéficient de ce regain de population. Ces changements de typologie de population font que les habitants des territoires ruraux ne sont plus les mêmes comme le montrent ces chiffres des derniers recensements.

Les agriculteurs, comme on peut le voir dans le tableau ne sont plus majoritaires dans la société rurale. Ils ne représentaient en 1999 que 7% des ménages des territoires ruraux. Et ce chiffre a du encore diminué aujourd’hui. Les territoires ruraux ne sont donc pas uniquement des territoires agricoles. Certes l’activité agricole est fortement visible mais elle n’est plus majoritaire depuis longtemps. Il faut donc trouver une autre méthode pour définir un territoire rural. Non pas par les fonctions qu’on y exerce mais par des critères géographiques. Ce critère est fondé sur le fait qu’en milieu rural, l’essentiel de l’économie s’appuie sur un usage extensif de l’espace et des ressources naturelles. La ville est un lieu de fortes concentrations voire de surconcentrations, d’investissements, de prix élevé du foncier et de l’immobilier, d’artificialisation parfois excessive du milieu. Les zones rurales sont au contraire des espaces de peuplement faible et dispersé, d’utilisation extensive du sol et de faible prix du foncier. Avec l’étalement urbain, la rapidité des transports qui permettent un axé aisé aux territoires ruraux, le prix du foncier et de l’immobilier en ville, l’envie d’une maison avec jardin, ces territoires ruraux sont aujourd’hui des territoires qui voient leur population augmenter rapidement. Ces territoires ruraux sont donc en train de devenir des territoires plus urbains et sont tous ou presque proche des villes. Ces territoires, outre tous les problèmes de gestion des nouvelles populations et de leur implantation n’ont pas de difficultés particulières, ils ne sont pas menacés. Ce sont des territoires périurbains et on peut considérer que ce sont les territoires englobés dans les aires urbaines. Pour mon étude, ces territoires ne m’intéressent pas car je ne considère pas qu’ils soient en difficulté.

Les territoires ruraux en difficulté 

Mais tous les territoires ruraux ne sont pas dans ce cas. Une grande partie voient encore leur population diminuer et vieillir, leurs jeunes partir. Les territoires touchés par cela sont les plus éloignés des villes et bénéficient d’une topographie difficile. Ce sont ces territoires que l’on peut qualifier de territoires ruraux en perdition et qui vont être l’objet de mon étude.

Selon la DIACT, ces territoires ruraux se retrouvent de manière dominante dans la moyenne montagne du Massif Central et sur ses marges (Berry, Morvan), dans le bassin aquitain (Gers notamment) et sur les contreforts pyrénéens, en Bretagne centrale, ainsi que de manière plus dispersée (Champagne-Ardenne, Normandie, sur les plateaux bourguignons). Avec en moyenne 23 habitants/km2 et une population âgée (les plus de 75 ans représentent 14 % de la population, contre 6 % en rural périurbain, par exemple), ce sont des territoires en déclin démographique prononcé. Le solde migratoire y est légèrement positif, mais il est largement contrebalancé par un solde naturel très déficitaire, résultat d’une régression souvent plus que séculaire. L’agriculture y a une place importante (un actif sur cinq est exploitant) sans dégager pour autant des résultats économiques importants. L’élevage bovin y est fréquemment l’activité dominante. Les conditions de vie y sont globalement modestes, les ménages sans voiture ou les ménages logeant dans un habitat ancien et vétuste étant proportionnellement plus nombreux que sur le reste du territoire. Les maisons inhabitées soit  définitivement (logements vacants) soit temporairement (résidences secondaires) y sont plus nombreuses que les résidences permanentes. Ces territoires sont donc ceux qui vont faire l’objet de mes investigations.

Les énergies renouvelables 

Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle de l’homme. Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres, principalement le Soleil (rayonnement) pour l’énergie solaire, l’éolien, l’hydraulique, la biomasse), mais aussi la Lune ( usines marémotrices) et la Terre (énergie géothermique). Les énergies renouvelables ont toujours étés utilisées par l’homme, ce ne sont pas des énergies nouvelles, c’est seulement le mode d’utilisation de ces énergies qui a changé.

Les sources d’énergies renouvelables

Le soleil
Le soleil, bien que distant de 150 millions de kilomètres de notre planète, est assurément notre plus grande source d’énergie, en effet il est à l’origine de la majorité des énergies renouvelables, outre l’énergie solaire, il est à l’origine du vent, du cycle de l’eau ou encore de la photosynthèse chez les végétaux. Les réactions nucléaires qui ont lieu dans le soleil entretiennent et renouvellent en permanence cette source d’énergie. Néanmoins l’énergie reçue est variable selon les moments : les nuits, les passages nuageux sont autant de moments où l’énergie solaire est inexistante, ou moindre.

Le vent
Le vent est en fait une énergie d’origine solaire. En effet, le rayonnement solaire réchauffe inégalement la surface de la Terre, créant ainsi des zones de températures, de densités et de pressions différentes. Les vents sont des déplacements d’air entre ces différentes zones. Il y a, tout d’abord, des vents planétaires, dus au fait que des mouvements d’air transportent la chaleur des tropiques vers les pôles plus froids. D’autres vents sont plus locaux, par exemple en bord de mer (différence de température entre la mer et la terre) ou dans les sites montagneux (différence de température entre les sommets et les vallées). Les vents sont exploités depuis longtemps par les hommes, et la présence de moulins à vents qui servaient à fabriquer de la farine en est le témoin.

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Table des matières

Introduction
Partie I : définitions préalables
A. Les territoires ruraux en difficulté
1. Les territoires ruraux
2. Les territoires ruraux en difficulté
B. Les énergies renouvelables
1. Les sources d’énergies renouvelables
2. L’exploitation des sources
3. Situation actuelle et intervention de l’Etat
Partie II : Hypothèse, démarche et recherche
A. Problématique de la recherche
1. Problématique
2. Hypothèse générale
3. Sous hypothèses
B. Démarche et choix de la matière de recherche
1. Choix du territoire
2. Choix des communes
3. Méthodologie
MR : Le développement des énergies renouvelables peut-il être moteur d’une redynamisation
des zones rurales en difficultés ?
C. Zones rurales en difficultés et énergies renouvelables
1. L’éolien est aujourd’hui l’énergie renouvelable qui a le meilleur potentiel de
développement.
2. L’éolien, outre un bon rendement énergétique a un bon rapport énergie
produite/surface occupée
3. Les énergies renouvelables ont paradoxalement des impacts sur l’environnement.
4. L’éolien n’est pas producteur d’emploi local, il n’influe donc en rien sur la vie locale
et ne profite qu’à une minorité
5. Récapitulatif de la recherche et tableau de synthèse
Partie III : Etude de cas
A. L’Ardèche, un département rural au potentiel éolien important
1. Présentation du département
2. Démographie du département
3. L’économie du département
4. Le potentiel éolien du département
5. Enquête auprès des communes ardéchoises possédant des éoliennes
B. Une autre énergie renouvelable d’avenir en Ardèche : la filière bois
C. Conclusion
Conclusion
Bibliographie

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