LES TECHNOPATHIES LIEES AU CYCLISME

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Le Réglage de vélo

Il prend en compte une série de paramètres techniques dont les valeurs sont calculées en fonction des paramètres morphologiques du coureur.
 La hauteur du cadre (HC):
Le cadre est la pièce essentielle du vélo. La HC est calculée en multipliant la valeur de l’entre jambe (EJ) par 0,665. L’EJ équivaut à la distance entre le sol et l’horizontale passant par le siège.
HC = EJ * 0,665
 La hauteur de la selle (HS):
Le cycliste est assis sur la selle et son talon est positionné sur la pédale. La jambe doit être complètement tendue lorsque la pédale est au point le plus bas de sa course (fig. 4).
 Le recul de selle:
Son réglage est très important. Il conditionne la séquence chronologique des contractions musculaires et détermine la position du bassin et du rachis par rapport aux quatre membres. Les pathologies musculaires et articulaires du dos sont liées le plus souvent à un mauvais réglage du recul de selle.
Dans la pratique, il faut mettre les manivelles horizontales et les pieds du coureur en position neutre et faire descendre un fil à plomb qui doit croiser le bord latéral de la patella en haut et le bord postérieur de l’axe de la pédale en bas (fig. 4).
 La selle:
La selle doit être parallèle au sol ou légèrement inclinée vers l’avant. Il faut éviter une selle trop étroite. Elle entraîne une plus grande réduction du flux sanguin dans l’artère caverneuse. Elle favorise le dysfonctionnement érectile, l’hématurie et les mictions douloureuses.
 Le réglage du guidon:
Il faut considérer la longueur du bras et de l’avant-bras, ainsi que la largeur des l’épaules. La manivelle doit être parallèle au tube pédalier-direction et les mains doivent être en bas du guidon. Le coude doit effleurer le genou. La position du guidon et la longueur de la potence qui en dérive doivent permettre une position du dos relaxée et confortable. Il faut éviter la cyphose au niveau lombaire et la lordose cervicale qui en dérive. Elles favorisent la compression vertébrale. Pour cela il faut baisser le bec de selle au-dessous du niveau horizontal et baisser également le plus possible la potence. Ces deux manoeuvres permettent un basculement du bassin en avant et par conséquent la décontraction des muscles paravertébraux, l’aplatissement de la cyphose dynamique du coureur et une meilleure position aérodynamique.
 Les pieds Le réglage des pédales automatiques est déterminant pour l’efficacité la force d’appui et la mobilité de la cheville. On commencera par localiser l’articulation du gros orteil pour ensuite marquer son emplacement sur la chaussure (fig. 5). L’avance et le recul de la cale de la chaussure devront être réglés de sorte que la marque se situe au-dessus de l’axe de la pédale. On agit sur la cale située sous la chaussure. L’axe de l’articulation du gros orteil doit être situé à l’aplomb de l’axe de la pédale lorsque le pied est horizontal.
Les consignes de réglage ci-dessus sont à titre indicatif. Les morphologies des coureurs sont très variables. Le réglage d’un vélo de route nécessite souvent des tests voire une étude posturale pour les professionnels. Par ailleurs, il faut vérifier la validité des changements effectués sur une durée assez longue afin que le corps s’y habitue. Une position adaptée doit procurer une sensation de confort sur le vélo. Il faut revoir le réglage si une douleur persiste.

Le cycle de pédalage

Il ne suffit pas d’appliquer une force importante sur la pédale, mais il faut aussi l’orienter efficacement. Il existe des relations directes entre l’efficience du pédalage et le niveau de fatigue générale et musculaire [11]. Le mouvement de pédalage est décrit en 4 phases (fig. 6).
 Phase 1:
C’est la phase de poussée. Elle est la plus rentable sur le plan biomécanique.
Elle correspond à une extension active de la hanche essentiellement grâce au moyen et au grand glutéal associée à une extension active du genou par le quadriceps. Les ischio-jambiers sont à la fois extenseurs de la hanche et fléchisseurs du genou. Ces deux actions qui paraissent contradictoires sont pourtant synergiques lors du pédalage (paradoxe de Lombard). Le triceps se contracte de façon isométrique. L’appui de la pédale se fait sur l’avant-pied. La contraction du triceps joue un rôle d’aide à l’extension du genou épargnant le quadriceps. Durant cette phase, le bassin doit être fixé par des stabilisateurs (abdominaux, carrés des lombes). Sans leur action puissante, l’extension de la hanche et du genou entraîne non pas une descente de la pédale, mais une surélévation de l’hémi-bassin.
 Phase 2:
C’est la phase de transition basse. L’extension de la hanche se poursuit associée à un début de flexion active du genou. L’action des ischio-jambiers et du triceps est prépondérante. La cheville est en flexion plantaire de quelques degrés.
 Phase 3:
C’est la phase de traction. Elle est possible uniquement sur les vélos équipés de cale-pieds ou de pédales automatiques. Elle est réalisée par une flexion active de la hanche et du genou. La flexion de la hanche est due à l’action du psoas iliaque, du couturier et des muscles abdominaux. La flexion du genou est essentiellement due aux ischio-jambiers, qui se contractent de façon concentrique. Il n’y a quasiment aucune action musculaire au dessus du genou. Les muscles stabilisateurs du bassin sont de nouveau sollicités.
 Phase 4:
C’est la phase de transition haute. Elle permet de remettre le membre inférieur en position de poussée. C’est la seule phase où interviennent les releveurs du pied.
A noter que la position assise et en danseuse génère des patterns complètement différents.

TECHNOPATHIES DU CYCLISME

Pour Guy Bellier membre de la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, « ce terme résume les pathologies engendrées par le corps à corps homme-machine » [7]. Selon Boyer C. et al. de l’Institut Français de Médecine de Sport, « les technopathies désignent les pathologies chroniques occasionnées par le sport et liées aux matériels utilisés, aux gestes techniques, aux terrains, ou à une préparation insuffisante ou inadaptée ». Leur pathogénie est dominée par la mauvaise ergonomie du vélo. Dans les conditions extrêmes des compétitions cyclistes, ces pathologies peuvent être aggravées par la déshydration.
Le principal symptôme des technopathies est la douleur. Elle augmente progressivement d’intensité et apparaît dans un délai de plus en plus court.
Les technopathies du cyclisme sont très variées.
 Les cervicalgies:
Il s’agit en général de simples courbatures ou de contractures musculaires du cou. Elles sont favorisées par l’extension permanente du rachis cervical.
 Les lombalgies:
La charnière lombo-sacrée est soumise à des contraintes venant de la réaction du sol et de la contraction parasite des muscles paravertébraux. La position du cycliste inverse la courbure lombaire. En danseuse les inflexions latérales sont néfastes pour les disques L5-S1. Ces problèmes vertébraux sont liés à une position trop allongée et un buste trop incliné.
 Le surmenage du grand pectoral:
Les contraintes mécaniques répétées sur les insertions musculo-tendineuses costales du grand dentelé entraînent des douleurs souvent comparées à un « point de côté ». Ce syndrome est le plus souvent lié à un cintre trop étroit.
 Les xiphodynies:
L’appendice xiphoïde reçoit en avant les insertions musculaires des grands droits de l’abdomen et du diaphragme en arrière. Les contractions réitérées de ces muscles peuvent entraîner une douleur exquise de l’appendice xiphoïde. Les cyclistes qui tirent violemment sur le guidon lors des démarrages et des ascensions et ceux qui pédalent en « danseuse », les mains en bas du cintre, sont exposés à la xiphodynie.
 Les syndromes canalaires du poignet :
Ils touchent le plus souvent le nerf ulnaire et le nerf médian. Ils se traduisent par des paresthésies des doigts. Il n’y a pas de signe déficitaire. Les symptômes disparaissent après un changement de position. Les facteurs favorisants sont la mauvaise position du coureur sur son vélo et la qualité de la route. . Le traitement consiste à donner des conseils biomécaniques pour améliorer la position des mains sur le cintre.
 L’endofibrose iliaque externe:
Elle se traduit par une sensation d’engourdissement, de paralysie de la jambe lors d’efforts intenses. Elle est liée à un angle tronc – cuisse trop fermé.
 Les tendinopathies du genou:
Le genou est l’articulation la plus sollicitée lors du pédalage. En effet sur 100 km le coureur effectue en moyenne 15 000 à 20 000 coups de pédale [27]. Il existe donc une hyper sollicitation des muscles et tendons croisant l’articulation du genou. Les tendinopathies du genou représentent jusqu’à 40% des douleurs rencontrées chez le cycliste. Les plus fréquentes sont :
– Les tendinites de l’appareil extenseur : ce sont les tendinites patellaires, quadricipitale et des ailerons patellaires. Elles sont dues à l’utilisation de trop grands braquets, de manivelles trop longues ou des selles trop basses. Elles se manifestent par une douleur de la partie antérieure du genou.
– Les tendinites de la face latérale du genou : ce sont les tendinites du biceps fémoral et du tenseur du fascia lata (TFL). Elles sont dues à l’utilisation de selles trop hautes, un mauvais réglage des cales automatiques avec le talon en abduction.
– les tendinites de la face médiale du genou : ce sont les tendinites de la patte d’oie. Elles sont les plus fréquentes. Elles sont favorisées par un mauvais réglage des cales automatiques.
 La tendinite du tendon calcanéen:
Elle est due à une selle trop haute, à des chaussures trop serrées ou à l’utilisation de gros braquets.
 La ténosynovite d’insertion du jambier antérieur:
Elle est provoquée par des chaussures trop serrées sur le cou du pied.
 Les technopathies du pied:
Elles sont liées à des défauts de réglage de la cale automatique et à l’utilisation de chaussures inadaptées. Elles se manifestent par des brûlures plantaires et/ou des sensations de compressions des bords latéraux ou médiaux des pieds.
 La pathologie du siège et du périnée [13]:
Elles sont caractéristiques du sport cycliste. L’ischion et le périnée sont soumis à des pressions importantes et prolongées expliquant la pathogénie de ces lésions. La prévention repose sur un bon réglage du vélo, l’utilisation de selle adaptée et une bonne hygiène corporelle et vestimentaire. Les lésions sont variables :
– Nodule fibreux sous-cutanée connu sous le nom de 3e testicule, il s’agit d’un nodule fibreux qui se développe au niveau du périnée, au contact des tubérosités ischiatiques, en arrière du scrotum. Il mesure 2 à 3 cm de diamètre. Il est ferme, rénitent et douloureux à la palpation. Il peut se surinfecter avec abcédation. Le traitement repose sur des injections intra lésionnelles de corticoïde, le repos sportif, l’adaptation de la selle et les soins locaux avec des pommades anti-inflammatoires. La chirurgie est le dernier recours. La reprise du vélo se fait après 1 mois et la compétition après 2 mois.
– Le syndrome pyramidal qui se présente comme une douleur fessière haute, profonde avec des irradiations descendantes postérieures dans un trajet sciatique plus ou moins tronqué. Il est favorisé par une distance selle-cintre trop grande, les grands braquets et la position en bec de selle.
– Abrasions cutanées
– Folliculites superficielles, furoncles et anthrax
– Kyste sébacé scrotal et bursites ischiatiques
– Compression du nerf honteux interne
– Dysfonction érectile, priapisme, dysurie et hématurie.

Cadre d’étude

Notre étude a été réalisée au sein de la commission médicale du Tour Cycliste International (TCI) du Faso 2016. La TCI est une course à étape créé en 1987 au Burkina Faso. Son but était de développer le sport cycliste et de mettre la lumière sur les potentialités culturelles et touristiques du pays. C’est la première course cycliste à étape organisé en Afrique. Elle figure sur le Calendrier Route de l’Union Cycliste Internationale (UCI) dans la catégorie Men Elite (ME) et classée 2.2 [3]. Le Burkina Faso est un pays enclavé situé au coeur de l’Afrique de l’ouest. Il s’étend sur une superficie d’environ 274 000 km2 avec une population estimée à 19 millions habitants en 2016. Le relief est plat. Le climat est de type tropical avec une température moyenne variant entre 18 et 36°C et une humidité relative de 40 – 65%.
En plus de la commission médicale, l’organisation du TCI du Faso 2016 comptait six autres commissions :
₋ La commission technique ;
₋ La commission sécurité ;
₋ La commission logistique ;
₋ La commission hébergement ;
₋ La commission restauration ;
₋ La commission presse.
Des livres de route (fig. 5) ont été distribués aux membres de l’organisation, aux coureurs et à leurs staffs techniques. Ce livre contient toutes les informations liées au déroulement de la compétition.
Il s’est agi d’une étude descriptive à visée analytique allant du 27 octobre au 07 novembre 2016 soit 12 jours.

Méthodologie

Une fiche de collecte a été préalablement conçue pour recueillir les données (cf. annexe 1). Les registres de consultation du service médical du Tour et les publications de la commission technique ont servi de base de données.
Les fiches de collecte ont été remplies à partir de la liste des équipes engagées (cf. annexe 2) fournie par la commission technique, les registres de consultation et au cours d’un entretien avec les coureurs.
Les données ont étés saisies et analysées à l’aide de Microsoft Office excel 2007. Le test de khi-deux a été utilisé pour vérifier l’existence de lien entre les variables.

RESULTATS

Les Caractéristiques sociodémographiques

La moyenne d’âge était de 26,9 ± 6,2 ans avec des extrêmes de 19 et 48 ans. Le tableau 1 résume les caractéristiques sociodémographiques des participants en dehors de la répartition selon l’âge.

Considérations générales

La moyenne d’âge de notre population (26,9 ans) est comprise entre celle de l’Europe Tour (25 ans) et du World Tour (28 ans) [14]. Ces valeurs seraient influencées par les dispositions de l’article 2.1.005 du règlement UCI du Sport Cycliste (cf. annexe 3). En effet, la présence obligatoire des équipes professionnelles au World Tour avec des coureurs plus expérimentés expliquerait la moyenne d’âge plus élevée à ce niveau. Le quota limité de la participation des coureurs professionnels aux compétitions continentales telles l’Europe Tour et l’Africa expliquerait la moyenne d’âge plus basse dans ces épreuves. Ces compétitions sont un tremplin pour les jeunes coureurs aspirant au professionnalisme.
Le poids moyen des coureurs dans notre population (68,8 kg) est proche de celle du Word Tour (69 kg). Par contre on note une différence significative au niveau de la taille (respectivement 1,74 m et 1,81 m) [14]. Cet écart s’expliquerait par la grande taille des européens.
Les paramètres cardiovasculaires définis par la moyenne de la tension artérielle et du pouls au départ (respectivement 118,1/74,8 mmHg et 58,3bat/min) sont ceux du coeur du sportif de haut niveau.

La prévalence des technopathies

Elle est de 51,3% dans notre étude. Yanturali et al. en 2015 ont trouvé 9,6% sur le Tour de Turquie auquel participaient 166 coureurs élites [15]. Le niveau des athlètes et leur suivi médical pourraient justifier cette différence. Par contre notre résultat est proche de celui de Clarsen et al. 2010 à Oslo (58,3%) et De Bernardo et al. 2012 à Valence (62,7%) [16, 17]. Ces derniers ont travaillé sur des professionnels respectivement sur 108 coureurs pendant 1 saison et sur 51 coureurs pendant 4 saisons. La durée plus longue de leurs études expliquerait sans doute cette réduction d’écart malgré la différence de niveau et d’encadrement des coureurs.
Le taux d’abandon de la compétition chez les coureurs présentant une technopathie (12,5%) est comparable à celle de Wilber et al. (11,5%) [18].
Le genou est la région anatomique la plus touchée (42,5%). La plupart des auteurs ont abouti à la même conclusion [16, 18, 19, 20, 21]. Les chiffres dans la littérature varient entre 21 et 65% d’atteinte du genou. Cette prédominance est rapportée notamment par Barrios en 1997 et De Bernardo en 2012 (respectivement pendant 12 ans et 4 ans en suivant des coureurs professionnels) [17, 20]. Ces résultats illustrent les mécanismes physiopathologiques des technopathies (cf. ci-dessus) [14, 21]. Le genou est l’articulation la plus sollicitée avec 60 – 120 mouvements de flexion – extension par minute. A titre d’exemple, sur la plus longue étape du Tour du Faso (171,5 km) courue en 4h 17min les coureurs ont dû effectuer 15420 – 30840 flexion – extension du genou.
Le rachis constitue la deuxième localisation des technopathies (20%) dans notre population. Cette prédominance est également rapportée par Barrios et De Bernardo. Cette localisation est en tête dans les séries de Clarsen et de Wilber.
Les brûlures plantaires représentent 1/10e de l’ensemble des technopathies. Ce chiffre est élevé comparativement aux données de la littérature. Le climat chaud et humide du Burkina Faso et la vétusté des chaussures utilisées par les coureurs surtout ceux provenant des pays africains expliqueraient cela. Ces derniers étant moins nantis pour se procurer des chaussures adaptées à la morphologie de leurs pieds et au climat.
L’analyse de Khi-Deux ne montre pas de lien statistiquement significative (P < 0,05) entre la prévalence des technopathies et les variables : âge, niveau sportif et du nombre d’années de pratique du cyclisme. L’expérience des coureurs n’aurait pas d’influence sur le risque de survenue des technopathies dans notre population. Il existerait d’autres contraintes non surmontés par l’expérience des coureurs. C’est en l’occurrence la vétusté du matériel, la dégradation des routes et le climat.
Par contre, on remarque grâce au test de Khi-Deux qu’il existe un lien statistiquement significatif entre la prévalence des technopathies d’une part et le niveau scolaire et le suivi médical des coureurs d’autres parts. Il est reconnu que la compréhension des bases physiologiques du sport et la biomécanique du cyclisme peuvent aider à la prévention des technopathies. Pour cela un minimum de bagage intellectuel est indispensable. Aussi le niveau d’étude rime t-il avec une meilleure hygiène de vie. Le rôle du suivi médical dans la prévention et la prise en charge des technopathies est indéniable. Il permet aux coureurs de bénéficier au moins des conseils d’hygiène de vie et au mieux un positionnement optimal sur leurs vélos.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
1. Cyclisme sur route
2. Biomécanique du pédalage
3. Technopathies du cyclisme
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. Matériel et méthodes
2. Résultats
3. Discussion
CONCLUSION
REFERENCES

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