Les ressources numériques en entreprise

Ressource et Identité numérique en entreprise

La transition numérique n’est pas réductible à son aspect technique. Elle bouleverse l’ensemble des dimensions du travail, depuis ses organisations jusqu’à ses finalités, en passant par les manières de le réaliser et par les conditions dans lesquelles il s’exerce. Elle ouvre des perspectives de transformation sociale des rapports au travail et des organisations de travail sur la base d’un renouvellement des usages, des capacités et des relations, dont les acteurs sociaux commencent à se saisir comme enjeux de régulation collective. Le développement des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication a généré, outre les bouleversements économiques que nous connaissons, de nouveaux usages professionnels, souvent peu maîtrisés et mal encadrés. On constate que les TIC ont mis en évidence par leur capacité à exacerber certaines dérives de nombreuses lacunes du droit du travail : forfait jours, prise en compte de la charge et du lieu de travail, télétravail, sécurité et contrôle, etc. Il est donc nécessaire, pour faire des TIC une source de progrès, aussi bien pour l’employé que pour l’entreprise, d’établir de nouvelles protections collectives et individuelles. Celles-ci devront être à-même de poser des mesures capables notamment de recréer une frontière entre vie privée et vie professionnelle, et partant, d’adapter les protections et endiguer les dérives citées. La digitalisation a quelque chose d’inéluctable et chacun doit s’approprier ce nouvel espace, à la fois pour faire bénéficier aux employés des opportunités inhérentes à ces nouvelles technologies mais aussi pour les prévenir des risques.

Les ressources numériques en entreprise

Les ressources numériques sont diverses et regroupent entre autres, les applications, les bases de données et les infrastructures informatiques. C’est un ensemble de ressources qu’il convient de gérer de manière efficiente, afin de s’assurer qu’elles sont sources de performance. Les ressources, ce sont aussi les compétences qui permettent aux acteurs de l’entreprise de tirer parti de toutes les potentialités du numérique pour développer leur modèle d’affaires, leurs activités et leurs offres de valeur. Le développement de ces compétences numériques constitue la clé essentielle permettant à l’entreprise numérique de se déployer de manière pertinente. Selon Roger Martin qui a bien résumé l’enjeu de l’intégration des nouvelles compétences. En le paraphrasant, ses réflexions peuvent être adaptées à l’entreprise numérique : aujourd’hui, pour un acteur métier dans l’entreprise, il n’est pas suffisant de comprendre les systèmes d’information, il faut aussi devenir soit informaticien, soit chef de projet numérique.

Principaux avantages des ressources numériques

Qu’il s’agisse des données de l’entreprise, le site web, les applications ou des vidéos réalisées lors des événements de l’entreprise, les ressources numériques sont des éléments indispensables, sans lesquels l’organisation ne peut pas mener à bien ses missions. Les entreprises ont besoin de ressources numériques pour faire connaître leur marque et instaurer l’identité visuelle de leurs produits ou services. La forte visibilité des ressources imprimées ou diffusées sur les réseaux sociaux, les applications et les sites web leur confère une grande valeur. Ces dernières années, beaucoup d’organisations confrontées à des quantités croissantes de ressources numériques ont adopté des systèmes de gestion de ces ressources. Leurs motivations sont multiples et parfois très simples.

• Les logiciels de gestion des ressources numériques s’intègrent directement aux logiciels de création et en optimisent les fonctionnalités, simplifient les processus de travail et améliorent la productivité.
• Pour dynamiser la productivité, un logiciel de gestion des ressources digitales (DAM) de qualité obéit à une logique intuitive et est mis en place rapidement, sans qu’il soit nécessaire de faire sans cesse appel à l’assistance technique.
• Les ressources gérées par un système de DAM peuvent être partagées plus facilement, ce qui garantit un fonctionnement optimal.
• La gestion des ressources numériques simplifie les échanges des fichiers au sein des équipes, quelle que soit leur taille.

Les systèmes d’information au cœur des ressources numériques

Dans un contexte de forte transformation de l’entreprise, le système d’information prend une place de plus en plus stratégique dans la chaîne de valeur : il est désormais présent dans tous les métiers de l’entreprise, et au-delà dans le cadre de l’entreprise numérique (interactions avec les clients, les fournisseurs et autres parties prenantes). Schématiquement, un système d’information repose sur trois piliers :
✧des applications pour organiser les processus des métiers,
✧des bases de données pour stocker et mettre en forme les données,
✧des infrastructures pour traiter l’information et assurer les échanges.

Le SI est un ensemble organisé de ressources techniques, organisationnelles et humaines, requises par le traitement des informations nécessaires à la stratégie et aux métiers de l’entreprise. Le SI comporte deux dimensions : celle de l’organisation qui se transforme, entreprend, communique et enregistre les informations, et celle du système informatique, objet artificiel conçu par l’homme qui permet l’acquisition, le traitement, le stockage, la transmission et la restitution des informations au service de la gestion de l’entreprise. Pour l’entreprise numérique, le SI est le facteur critique d’efficience opérationnelle.

Les applications

La mise en œuvre d’applications répond à la problématique d’évolution de l’entreprise vers l’entreprise numérique : elles ne peuvent plus être considérées comme accessoires par les métiers. Leur place est au cœur des activités et elles doivent être intégrées en première intention par les métiers pour maîtriser, puis optimiser, les processus en termes de qualité et d’efficience. Ces applications deviennent, comme nous l’avons évoqué, les solutions de l’entreprise numérique (PLM, MRP, CRM, ERP).

Les bases de données

Avec l’explosion de la création des contenus, plus ou moins structurés, les bases de données acquièrent une importance toute particulière comme piliers du système d’information. C’est l’un des domaines qui fait l’objet de recherches, en lien avec les technologies de réseaux. Par exemple l’Advanced Database Research Group (ADRG) étudie l’interopérabilité entre les systèmes de bases de données hétérogènes et définit des échanges électroniques de données transparents entre les différents systèmes de bases de données. Cette solution évite d’imposer des systèmes de bases de données uniformes et permet une plus grande flexibilité. IBM Research a été l’un des premiers à se lancer dans la recherche sur des méthodes efficaces d’accès aux données semi-structurées et non structurées.

L’importance croissante des infrastructures informatiques et des services associés

Le cloud Computing

La tendance la plus marquante actuellement est celle du cloud computing (l’informatique en nuage) et des logiciels en tant que services (Software as a Service, ou SaaS) comme cibles privilégiées des investissements technologiques. Les services logiciels traditionnels sont progressivement transférés sur le réseau (Internet) et proposés sous forme de services. Par exemple, les solutions de CRM sont de moins en moins déployées à l’intérieur du réseau informatique des organisations, mais plutôt hébergées par une entreprise tierce qui offre un accès par Internet à la demande. On peut comparer cette évolution à celle des messageries individuelles, qui sont à présent accessibles depuis n’importe quel ordinateur à l’aide d’un navigateur Internet. Cette approche permet de contourner les investissements initiaux significatifs liés à l’achat des logiciels et des matériels. Différents fournisseurs proposent des produits et des services qui modifient la façon de travailler au quotidien et influencent le mode de fonctionnement des entreprises. Faire plus vite, moins cher, en optimisant les ressources, tel est le message des dirigeants. Les systèmes d’information, en tant que système nerveux de l’entreprise, doivent aider le management dans la réalisation de cet objectif. Le cloud computing est susceptible d’avoir un impact profond sur la stratégie de l’entreprise et sur ses métiers. C’est cet impact qu’il convient d’évaluer en termes de valeur, de risques et de pratiques. L’émergence du cloud computing et des services associés constitue une mutation qui se traduit par des modèles économiques différents et des offres nouvelles ayant un impact important sur l’écosystème des services d’information des entreprises.

Le cloud computing est une solution à combiner aux solutions SI existantes. La fonction SI a un rôle d’intégrateur ultime avec les processus métiers et les autres solutions constituant le patrimoine applicatif de l’entreprise étendue. Les offres de cloud computing doivent donc être interopérables, réversibles et reposer sur des standards ouverts. Ils doivent être aussi source d’innovation pour les entreprises, en termes de financement, de sourcing, d’architecture et surtout de services différenciés.

Le remplacement des ordinateurs portables par les smartphones et les tablettes 

Le nombre de smartphones en circulation dans le monde sera presque équivalent à celui des micro-ordinateurs. On le voit, les nouvelles générations de terminaux nomades vont imposer une reconfiguration des systèmes d’information avec une rapidité qui n’a pas toujours été anticipée par les entreprises. Les nouveaux usages nécessitent de plus en plus des applications mobiles, c’est-à-dire compatibles avec une utilisation par smartphone. La porosité du système d’information, l’effacement des frontières entre la sphère privée et professionnelle, la diffusion rapide des applications à la demande favorisent l’ancrage de nombreux services et produits numériques dans les systèmes d’information. Ceux-ci deviennent des éléments indispensables de cohérence et de flexibilité opérationnelle. Garantir une telle réactivité doit figurer en tête de l’agenda des entreprises : l’excellence opérationnelle conditionne la création de valeur. La gestion des ressources numériques doit désormais non seulement répondre aux exigences des utilisateurs internes, mais également à celles des clients et partenaires de l’entreprise numérique. Elle reste indissociable de la protection et de la valorisation du patrimoine informationnel des entreprises.

L’archivage numérique pour préserver le patrimoine de l’entreprise

L’archivage remonte dans les préoccupations des directions générales, pour plusieurs raisons. D’abord, l’explosion des volumes de données induit, de fait, des interrogations sur la manière de stocker les données (approche quantitative), de les restituer et de les mettre en forme (approche qualitative). Ensuite, l’évolution des technologies impose d’inclure l’archivage dans les problématiques de l’entreprise numérique, notamment parce qu’il faut conserver les données dans de bonnes conditions de pérennité. Enfin, l’évolution du contexte réglementaire pousse également à structurer la réflexion autour de l’archivage. Quatre besoins doivent être satisfaits par l’archivage : garantir la sécurité (disponibilité, intégrité des données, confidentialité, traçabilité), répondre aux exigences légales (pour la conservation et la recherche obligatoires de documents), s’adapter à l’évolution technologique et faciliter la vie des utilisateurs en leur proposant des outils d’accès aux informations. La problématique de l’archivage électronique ne se limite pas à une simple dématérialisation des techniques d’archivage traditionnelles. Outre l’influence des nouvelles obligations, ce nouveau type d’archivage doit être considéré très en amont dans la chaîne de valeur de l’information, d’où la volonté de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie de la donnée. C’est le patrimoine informationnel qui est en jeu. Celui-ci peut se définir comme l’ensemble des données et des connaissances, protégées ou non, valorisables ou historiques d’une personne physique ou morale. Il s’agit donc d’assurer la protection et la valorisation de l’information.

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Table des matières

Introduction
1ère Partie : Cadre général
Chapitre 1 : Cadre théorique
1.1 Problématique
1.2 Les Objectifs
1.3 Pertinence du sujet
Chapitre 2 : L’importance des données
2.1 Les données en entreprise
2.2 Cadre juridique de la protection des données personnelles
2ème Partie : Cadre conceptuel
Chapitre 3 : Ressource et Identité numérique en entreprise
3.1 Les ressources Numériques en entreprise
3.2 L’évolution du Numérique
3.3 L’usage des ressources Numériques en entreprise
3.4 L’identité Numérique en entreprise
Chapitre 4 : Politique de sécurité
4.1. La Sécurité de l’Information
4.2 Les risques informatiques
4.3 La Politique de sécurité
3ième Partie : Mise en œuvre
Chapitre 5 : Politique de réglementation de l’usage du numérique en entreprise
5.1 Plan de continuité d’activité, parangon de la reprise après sinistre
5.2 Elaboration de la politique de réglementation de l’usage numérique
Conclusion et Perspective
Bibliographie
Webographie

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