Les recherches documentaires et les sources des données documentaires

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Investissement matériel et investissement immatériel :

L’investissement matériel est l’acquisition, par une entreprise, des biens durables (machine, matériel, meuble, immeuble,…) nécessaires pour son fonctionnement.
Selon Perrat et Martory (1996), l’investissement immatériel est l’ensemble des dépenses dans le domaine de l’immatérialité ayant le caractère d’un investissement engagées aujourd’hui dans l’espoir de revenus futurs directs ou indirects.

Investissement de croissance et investissement de rationalisation :

Les investissements de croissances concernent les différentes modalités de développement de l’entreprise comme l’accroissement directe de la production, le lancement des nouveaux produits, la diversification vers des nouveaux secteurs ou activités.
Les investissements de rationalisation ont pour but la réduction des coûts (modernisation des outils de production pour améliorer la productivité, économie de matières premières et autres consommations et aussi des personnels) et la diminution des risques. Les progrès techniques, technologiques ainsi que la concurrence poussent les dirigeants des entreprises à investir aux investissements de modernisation pour suivre l’évolution et être toujours plus compétitifs sur le marché.

Les facteurs déterminants de la décision d’investir

Selon Glesne et Legris (1974) ; Siegle et Smith (1988), l’investissement provient des occasions d’investir suivant :
– L’accroissement de la pression de la demande, jointe à une insuffisance de la capacité de production,
– La volonté d’investir pour satisfaire certaines exigences des dirigeants,
– De la capacité financière pour financer les investissements,
– De l’exploitation d’un brevet, d’une licence ou d’une marque,
– De la détention d’un terrain ou d’une propriété ou d’une ressource naturelle,
– De la disponibilité financière,
– Des compétences managériales et de savoir faire technologique,
– D’une position privilégiée sur le marché,
– Des stratégies des dirigeants.
D’après Clark (1967), c’est la demande qui est l’accélérateur de l’investissement. Plus la demande devient importante, plus les entrepreneurs sont motivés à investir pour répondre à l’accroissement de la demande.
D’après Antoine Naboulet et Sébastien Raspiller (2006), il y a plusieurs facteurs déterminants de la décision d’investir : la demande, les profits, l’irréversibilité, l’incertitude, l’aversion au risque, les contraintes financières, techniques et technologiques.
La hiérarchie des déterminants dépend des objectifs de chaque entreprise. Ces facteurs peuvent être divisés en trois groupes: les facteurs moteurs (accélérateurs) qui poussent les dirigeants à investir, les facteurs limitatifs ou contraintes et les facteurs techniques qui se situent entre ces deux groupes.

Les facteurs moteurs :

La concurrence :
Aujourd’hui, la concurrence, devenue de plus en plus importante, est un facteur influant la décision d’investir. Cela pousse les entreprises à rationaliser leur décision d’investissement pour une rentabilité de l’investissement (Fabien KELLETER, 2004-2005).
Le positionnement par rapport aux concurrents est aussi un élément central de la décision d’investir (concentration, force des concurrents, croissance du marché, coût de structure, rivalité concurrentielle,…).
Le profit :
La décision d’investir dépend de la perspective de profit engendrée par l’investissement. Plus la rentabilité est forte, plus l’investissement est important car une forte rentabilité est synonyme de profits élevés et donc la possibilité de financer l’investissement.
Le profit est le moyen par lequel les entreprises investissent. En effet, plus une entreprise réalise des profits, plus elle dispose des capacités d’autofinancement pour ses investissements, ce qui lui évite de recourir à des financements externes comme l’endettement (Bloch et Coeuré, 1994).
La demande :
Pour répondre à la demande des consommateurs, les dirigeants sont souvent motivés à réaliser des dépenses importantes dans les investissements de capacité (De Bodt et Bouquin, 2001).
L’étude de la demande se porte sur les perspectives d’évolution. Il s’agit de relier les prévisions sur l’évolution future de ce facteur pour un horizon non défini a priori, aux décisions d’investissements actuelles (Hansen et Singleton, 1982).
La faiblesse de la demande peut avoir un effet négatif sur la décision des investisseurs. Les entreprises qui vont investir prennent en compte l’évolution de la demande, agissent en anticipant et en vérifiant si la demande effective est à la hauteur des prévisions (Van Cauwenbergh et al, 1996).

Les facteurs limitatifs :

L’irréversibilité :
Un investissement est irréversible lorsqu’il est spécifique à une entreprise dont d’une part, le coût est irrécupérable, d’autre part, grève les opportunités d’investissement dans le futur. Comme par exemple, l’investissement en marketing qui est un investissement irrécupérable. Cette dépense représente un coût d’entrée, souvent appelé coût fantôme ou sunk cost (Dixit et Pyndyck, 1988). L’aversion au risque :
La présence de l’aversion envers les risques renforce les effets négatifs de l’irréversibilité de la décision d’investissement (Bourdieu, 1997).
March et Shapira (1991) considèrent que le risque est un concept variable qui dépend de la perception que les individus ou les groupes d’individus s’en font.
Le risque pays et la conjoncture économique :
La conjoncture économique est l’un des premiers éléments influençant l’investissement. Lorsque la situation économique d’un pays n’est pas favorable à un investisseur, il préfère investir ailleurs (Christophe et Pierre, 1995).
Le risque pays concerne tous les types d’opérations internationales. Il émane des intérêts des pouvoirs publics, des banques, des entreprises… et il se présente comme le défaut souverain, la dévaluation, la crise bancaire, les troubles politiques… (Cosset, Siskos et Zopounidis, 1992).
Le risque pays peut être d’ordre économique, financier et politique. Les analyses de Bettis and Zenner (2000), considèrent que le risque pays est le résultat d’interdépendance des sphères d’ordre économique, financier et politique. Une compétition politique accrue implique que tout changement politique est défavorable aux investisseurs (Henisz et Zelner, 1999).
L’incertitude :
L’incertitude est perçue par le dirigeant en fonction de sa vision de l’avenir du métier de son entreprise (Epaulard et Mairesse, 2001). Chaque dirigeant doit être en mesure de lire l’avenir de son environnement (son évolution). L’incertitude a une grande influence sur la décision d’investir (Bourdieu ,1997).
Les contraintes financières :
Les difficultés de financement peuvent, souvent paralyser les fonctionnements de l’entreprise. Les prises de décision dans une entreprise sont souvent limitées par les contraintes financières (Yomna DAOUD, 2011), les contraintes financières empêchent les entreprises d’investir autant qu’elles le souhaitent (Mairesse, 2001).
Concernant les moyens de financement, l’entreprise a le choix entre trois types de financement, à savoir : l’autofinancement par l’utilisation des ressources propres, l’endettement par le recours à des emprunts externes et en dernier lieu, l’augmentation de capital par l’émission de nouvelles actions.
L’étude de Bernanke, Giltler et Gilchrist (1996) montre que les prêteurs sont moins bien informés que les emprunteurs sur leur situation réelle de celle-ci sur les opportunités et les risques des projets aux quels ils veulent financer. Il est très couteux pour le prêteur de saisir la production de l’entreprise emprunteuse en cas de défaillance. Le prêteur va donc limiter le montant du crédit en fonction de la valeur de l’actif de l’entreprise emprunteuse qui va servir de garantie en cas de faillite de l’emprunteur.
La taille de l’entreprise :
La littérature montre que les petites entreprises sont défavorisées par les institutions financières soit par leur coût d’emprunt supérieur soit par des garanties plus élevées. Les petites entreprises dont l’investissement dépend entièrement des ressources de financement internes sont davantage contraintes financièrement que les autres (Fazzari, Hubbard, Petersen, 1988).
Les risques et les incertitudes liées à la décision d’investissement peuvent toutefois être sensiblement limités par l’accès à l’information et le suivi des marchés (études markéting et commerciales) ce qui permet d’étudier les perspectives d’évolution de la demande et de l’offre ainsi que la stratégie des concurrents, le risque d’apparition de produits de substitution ou de nouvelles technologies (BETBEZ, 1990). Pourtant, les ressources des PME sont limitées pour payer le coût d’accès à ces informations. Donc, les PME sont plus exposées aux risques et à l’incertitude (Richet, 1995).

Les facteurs techniques :

Les facteurs techniques font référence à la technologie de la production courante de l’entreprise, aux développements techniques anticipés et à la précision apportée en termes de main-d’œuvre. L’évolution du coût de travail est une référence au choix de la combinaison productive en fonction du coût relatif des facteurs (modèle néo-classique de Jorgenson, 1963).

Les instruments de choix d’investissement

Le problème de l’investissement c’est la sélection des projets. Cette sélection peut se faire en comparant les coûts de l’investissement et ce qu’il peut rapporter. Les variables à considérer sont les flux financiers, les gains, les temps et les taux de rentabilité.
Pour calculer les flux de trésorerie générés par le projet on fait recours à la méthode de cash flow. Le cash flow est l’ensemble des gains de trésorerie que le projet va générer dans le futur ; c’est-à-dire, la différence entre les recettes imputables au projet et les dépenses engagées au projet. Les techniques classiques d’actualisation des cash flows qui consiste à déterminer la valeur des cash flows futurs de l’opération avec un taux d’actualisation sont les techniques les plus utilisées dans la littérature.
Il y a 4 types de critères principaux dans l’évaluation classique d’un projet :

La Valeur Actuelle Nette :

La VAN est la différence entres les cash flow actualisés sur la durée de vie du projet et les capitaux investis. n CF VAN = -I0 + t t1 (1 K)t.
CFt = cash flow (ou flux de trésorerie) perçu l’année t
K = taux d’actualisation = coût moyen pondéré des ressources de l’entreprise I0 = investissement initial.
Pour qu’un projet soit acceptable, la VAN doit être supérieure à 0. Entres plusieurs projets, c’est le projet qui aura la VAN la plus élevée qui sera choisi.

Le Délais de Récupération :

Le délai de récupération de capital investi est le montant au quel le montant des cash flow est égal au montant du capital investi. Le risque encouru par le projet est élevé lorsque le délai de récupération est long. Lorsque le délai de récupération est court, le risque est moindre et le projet est plus rentable.

Le Taux de Rentabilité Interne (TRI) :

Le taux de rentabilité interne est le taux au quel la VAN est nulle. Le projet qui aura un TRI inférieur au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise sera rejeté. Entre plusieurs projets, le projet qui a le TRI le plus élevé sera choisi.

Choix du moment opportun pour investir

Le niveau d’information dont dispose les agents économiques sur leur environnement s’accroit avec le temps. Pindyck (1991) pense qu’il est parfois important de retarder la décision pour éviter des risques pour les investissements à caractère irréversible et aussi pour avoir l’opportunité d’attendre de nouvelles informations concernant les coûts, les prix et les conditions du marché avant de s’engager dans le projet. Ces informations permettent également de réduire les incertitudes.
Dans d’autres situations, les conditions du marché exigent d’accélérer l’investissement au lieu de le retarder. Ces investissements peuvent augmenter l’information et réduire l’incertitude. Mais il ne faut pas oublier que en retardant la décision d’investir, il y a le risque d’entrée d’autre société sur le marché ou simplement le risque de laisser échapper des opportunités et par conséquent des cash flow.

Les matériels

Les matériels utilisés pour achever ce travail ont été nombreux :

Les ouvrages et articles

Pour obtenir de bon résultat, il est nécessaire d’avoir les connaissances nécessaires pour maitriser le thème de recherche et d’avoir une idée sur le travail à faire et la manière à laquelle ce travail doit être réalisé. Il s’avère utile de connaitre les différentes théories concernant l’investissement, les différents points de vue des experts, des professionnels et des chercheurs qui ont des expériences dans ce domaine. Plusieurs auteurs ont publié des ouvrages ou des articles concernant leurs travaux de recherches.
La consultation de ces ouvrages et articles a été jugée nécessaire pour acquérir plus de connaissances sur les différentes théories de l’investissement et tout ce qui le concerne.

L’internet

L’obtention de ces ouvrages présente en général deux contraintes :
– La première est le manque de moyen financier pour acquérir ces livres parce que leur prix a une valeur élevée par rapport au pouvoir d’achat.
– La deuxième contrainte est la difficulté pour trouver ces ouvrages.
La solution trouvée pour résoudre ces problèmes est le recours à l’internet. L’internet est un nouvel outil de communication et d’information en pleine évolution, il offre des perspectives de croissance exceptionnelle. C’est devenu le meilleur outil d’information pour les travaux de recherches. Il permet de trouver des documents, des informations et diverses techniques pour l’élaboration d’un mémoire de recherches. Il permet aussi d’obtenir des réductions considérables de temps dans la collecte des données et des informations durant la conception du mémoire. Grâce à Internet, on obtient une réduction considérable de coûts pour avoir accès aux documents et aux informations utiles. On peut obtenir ce qui nous manque sans se déplacer. L’essentielle est d’avoir un ordinateur, une connexion internet et un logiciel qui permet de naviguer sur internet comme le logiciel Mozilla Firefox qui a été utilisé pour ce mémoire.

Les logiciels

Des enquêtes auprès des professionnels ont été aussi réalisées pour les collectes d’informations dans ce mémoire par l’intermédiaire de plusieurs visites d’entreprises. Le logiciel SPHINX a été utilisé pour le traitement et l’analyse des résultats de ces enquêtes.
Concernant la saisie de ce mémoire, c’est le logiciel Microsoft Office Word 2007 qui a été utilisé. C’est un logiciel de traitement de texte sur Windows très employé par la plus part des professionnels et facile à manipuler. C’est aussi le logiciel de traitement de texte qui peut être utilisé sur WINDOWS, c’est pourquoi, ce logiciel a été utilisé pour ce mémoire.

Les recherches documentaires et les sources des données documentaires

Les recherches documentaires se présentent comme suit :

Les recherches documentaires

Des recherches documentaires ont été indispensables pour la réalisation de ce mémoire. Deux types de document ont été employés. Ce sont:
-Les documents théoriques qui comprennent les différents types de théories sur l’investissement,
-Les documents pratiques qui contiennent des données sur des investissements qui ont été réalisés ou qui vont être réalisés.

Les sources documentaires

Les sources de ces données et documents sont diverses :
Les sites web et les moteurs de recherches sur internet ont été les premières sources de documentation dans la réalisation de ce mémoire, surtout pour les documents théoriques. C’est le moteur de recherche google qui a été utilisé pour les recherches documentaires de ce mémoire. C’est un moteur de recherche puissant très utilisé par les internautes dans le monde.
Son utilisation n’est pas difficile, on tape les mots clés sur la zone de recherche et il fait apparaitre des documents électroniques y afférents ou les sites web qui contiennent des données correspondantes. Plusieurs sites web ont été trouvés et utilisés lors des recherches qui ont été effectuées. La liste de ces sites web se trouve dans les pages annexes de ce mémoire. Ces sites nous ont permis d’obtenir divers documents électroniques qui comportent des informations, des théories et des techniques d’investissement ainsi que des livres écrits par des chercheurs ou des diplômés des grandes universités dans le monde.
Après les recherches documentaires sur internet, d’autres documents comme les business plan, les états financiers, les flux de trésorerie,…ont été consultés dans des entreprises visitées. Mais le problème est l’interdiction ou la non publication de ces documents par les responsables.
Pour compléter ces documents, d’autres documents ont été aussi collecté auprès du centre de documentation de l’Institut National de la Statistique (INSTAT).

les recherches sur terrain

Les documents obtenus lors des recherches documentaires ont été très utiles dans la réalisation de ce mémoire. Mais ils sont encore insuffisants puisque la plus part ne sont que des théories.
La théorie est un ensemble très structurée d’éléments, à certains éléments de cette structure doivent correspondre des éléments de la réalité. La théorie juge la réalité avec une structure théorique en fonction de la structure interne de la théorie. Elle doit s’appliquer à différents ensembles de la réalité et elle acquiert ainsi une valeur de généralisation. La théorie permet de prévoir des problèmes dans telle ou telle situation dans la réalité, elle permet les découvertes. Inversement, elle peut être contredite par l’expérience qui montre qu’elle a une structure ne correspondant pas à celle de la réalité.
C’est dans la réalité que l’on applique les théories et les études effectuées. Pour qu’une recherche puisse donc être utile il faut que les résultats de cette recherche serve à la résolution des problèmes et à l’évolution de la situation dans la réalité. Ces résultats doivent être applicables dans la situation réelle.
Dans la pratique, la décision d’investir concerne surtout les entreprises. Sans investissement, aucune entreprise ne peut exister parce que c’est l’investissement qui est la source de l’existence d’une entreprise. Pour fonder une entreprise, l’entrepreneur utilise les ressources financières qu’il a à sa disposition pour l’achat des immobilisations ainsi que les moyens nécessaires pour faire fonctionner la société. Et ce n’est pas seulement à sa création qu’il fait des investissements mais tout au long de la vie de l’entreprise, les dirigeants sont obligés de prendre plusieurs décisions en investissement pour assurer la survie et le développement de l’entité. C’est pour cela qu’il a été jugé nécessaire de faire des collectes de données auprès de plusieurs entreprises pour obtenir le maximum d’informations possibles. L’objectif étant d’observer et de connaitre les différentes pratiques en investissement ainsi que la vérification des hypothèses posées dans l’introduction.

Les méthodes d’approche sur le terrain

Cette section permettra d’aborder la méthodologie de recueil des données dans les entreprises. Trois types d’approches ont été utilisés pour les collectes d’information dans les entreprises.
Ce sont: la méthode d’observation, la méthode quantitative et la méthode qualitative.

La méthode d’observation :

L’observation est une technique qui permet de recueillir des informations sur les comportements non verbaux des sujets. Observer est un processus incluant l’attention volontaire et l’intelligence orientée sur un sujet ou un objet pour en recueillir des informations.
Les observations permettent d’appréhender une réalité vécue, plutôt que d’en obtenir un écho éventuellement déformé à travers d’une présentation que les gens s’en forgent.
L’inconvénient de l’observation est que, l’interprétation des faits observés peuvent être trompeuse ou mal interprétée.

La méthode quantitative :

La méthode quantitative est une méthode de recherche utilisant des outils d’analyse mathématique et statistique en vue de décrire, d’expliquer et de prédire des phénomènes par le biais de concept opérationnalisé sous forme de variables mesurables. Le résultat de la recherche est un nombre ou un ensemble de nombres. On peut les présenter sous forme de tables ou de graphiques.
La méthode quantitative permet de mesurer des faits de la réalité. Mais les chiffres sont souvent insuffisants pour expliquer les raisons qui ont entrainées ces chiffres.

La méthodes qualitative :

La méthode qualitative est une méthode de recherche utilisée dans les études qualitatives. Elle  laisse délibérément de côté l’aspect quantitatif pour gagner en profondeur dans l’analyse de l’objet d’étude.
La tendance moderne consiste a utilisée conjointement les méthodes quantitatives et les qualitatives. L’usage de méthodes qualitatives est souvent possible pour interpréter les nombres fournis par les méthodes quantitatives; l’utilisation de méthodes quantitatives permet d’exprimer avec précision et de rendre vérifiables les idées qualitatives.
Pour ce mémoire donc, les méthodes qualitatives et quantitatives ont été utilisées conjointement. Le recours à des entretiens individuels avec des investisseurs et des dirigeants d’entreprise a donc été nécessaire pour ce travail.

L’entretien

L’entretien est une technique qui s’impose lors qu’on veut aborder certaines questions. C’est une démarche qui soumet le questionnement à la rencontre, au lieu de le fixer d’avance. L’entretien est donc une méthode de production de discours permettant ainsi de recueillir des opinions et des faits concrets.
Ces entretiens visent essentiellement à la connaissance d’un système pratique, c’est-à-dire la conception qu’ont des auteurs sur la question de la décision d’investir au sein de leur entreprise ou de leur vision personnelle.

L’intérêt du recours à l’entretien

Cette approche est intéressante car elle permet de recueillir un grand nombre d’informations car elle fait appel au point de vue de l’acteur, à son expérience, à sa logique, et à sa rationalité. De plus, le recours aux entretiens permet d’avoir un contact direct avec les interlocuteurs et d’obtenir plus de précisions sur les réponses en cas de réponses floues.

Les techniques d’entretien

En général il y a trois types d’entretien : l’entretien directif, l’entretien non directif ou entretien libre et l’entretien semi directif.

L’entretien directif :

L’entretien directif est une méthode d’étude basée sur la réalisation d’entretiens individuels ou collectifs durant lequel l’intervieweur dirige les échanges avec l’individu ou les individus interviewés. Cette méthode d’entretien nécessite souvent une étude exploratoire préalable qui permet de structurer le déroulement de l’entretien. La limite de cette méthode est de passer éventuellement à coté d’éléments qui apparaîtraient plus naturellement ou plus spontanément dans le cadre d’un entretien non directif ou semi directif.

L’entretien libre :

L’entretien libre est basé sur un principe d’écoute positif de la part de l’intervieweur. L’objectif de ce type d’entretien est d’aborder un sujet général en laissant libre l’interviewé d’aborder tous les aspects du sujet qu’il désire approfondir.
Dans ce type d’entretien, le rôle de l’intervieweur est primordial, sa fonction est de relancer la conversation sans toutefois l’orienter. Pour y parvenir certains comportements doivent donc être bannis (introduire des sujets de discussion non évoqués par l’interviewé, émettre des jugements de valeur, montrer des signes d’accord ou de désaccord, etc.). A contrario, il s’agit de montrer son intérêt aux propos de l’interviewé et de rebondir sur ses derniers propos afin que celui-ci “se dévoile” toujours plus.

L’entretien semi-directif ou semi-libre :

L’entretien semi directif est une variante de l’entretien libre dans lequel l’intervieweur dispose d’un guide d’entretien reprenant la liste des thèmes à aborder. L’entretien semi directif est une technique qualitative fréquemment utilisée. Il permet de centrer le discours des personnes interrogées autour des différents thèmes définis au préalable par les enquêteurs et consignés dans un guide d’entretien. Il peut venir compléter et approfondir des domaines de connaissance spécifiques liés à l’entretien non directif qui se déroule très librement à partir d’une question. Ce type d’entretien permet ainsi de compléter les résultats obtenus par un sondage quantitatif en apportant une richesse et une précision plus grande dans les informations recueillies, grâce notamment à la puissance évocatrice des citations et aux possibilités de relance et d’interaction dans la communication entre intervieweur et interviewé.
C’est l’entretien semi directif qui a été utilisé pour le recueil de données de ce mémoire. Ce type d’entretien permet à l’acteur de s’exprimer librement, mais sur des questions précises. En effet cette méthode permet de centrer le discours des personnes interrogées autour de différents thèmes définis au préalable à l’aide d’un guide d’entretien pour éviter que l’interviewé ne s’exprime que sur des thèmes dont on n’a pas besoin. Cette technique est intéressante dans le sens ou elle permet de guider l’interlocuteur dans son témoignage mais aussi de lui laisser une certaine souplesse de réponse. L’entretien semi directif permet donc d’avoir des éléments de réponses aux différentes interrogations en laissant la possibilité à la personne interrogée de s’exprimer de manière libre mais toujours en le guidant sur le sujet.

Le guide d’entretien

Le guide de l’entretien a permis, lors des entretiens, de structurer l’interrogation mais sans pour autant diriger de manière autoritaire le discours de l’interlocuteur. Ce guide a également aidé à recenser les grands thèmes principaux à aborder mais aussi de s’inscrire dans une démarche plus ou moins participative lors des rencontres avec les personnes. En aucun cas, ce guide ne sera un cadre rigide. En effet l’ordre des thèmes prévus doit être le plus logique possible, et ne peut être imposé qu’en fonction des réponses données par l’acteur interrogé au fil de la discussion, chaque entretien ayant sa propre dynamique. Le seul point important est que toutes les questions et thèmes recensés dans le guide sont abordés avant la fin de l’entretien.
Pour construire ce guide, il était d’abord nécessaire de définir les objectifs de ce recueil de données. En effet il était impératif de savoir quels étaient les éléments souhaités à connaitre et à approfondir pour mener à bien ce travail de recherche. En suite une liste des sujets à traiter a été établie pour collecter un maximum d’informations. Enfin, le guide d’entretien a été rédigé en ordonnant les sujets à traiter afin d’avoir une certaine cohérence et une fluidité dans le discours.

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Table des matières

PARTIE I : METHODOLOGIE
Chapitre 1 : Revue de la littérature et théories d’investissement
Section : Différenciation des investissements
Section 2 : Les facteurs déterminants de la décision d’investir
Section 3 : Instruments de choix d’investissement
Section 4 : Choix du moment opportun pour investir
Chapitre : Les matériels
Section : Les ouvrages et articles
Section : L’internet
Section : Les logiciels
Chapitre 3 : Les recherches documentaires et les sources des données documentaires
Section : Les recherches documentaires
Section 2 : Les sources documentaires
Chapitre 4 : Les recherches sur terrain
Section : Les méthodes d’approche sur le terrain
Chapitre 5 : L’entretien
Section 1 : L’intérêt du recours à l’entretien
Section 2 : Les techniques d’entretien
Section 3 : Le guide d’entretien
Chapitre 6 : Choix de la population étudiée et échantillonnage
Section : Les personnes interviewées
Section 2 : Les entreprises visitées
Chapitre 7 : Traitement de données
Chapitre 8 : Les limites de l’étude et les difficultés rencontrées
PARTIE II : LES RESULTATS
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre : Discussions
Chapitre 2 : Confirmation des hypothèses
Chapitre : Recommandations
Section 1 : L’identification de l’entreprise
Section 2 : L’étude de marché
Section 3 : Les études techniques
Section4 : Les dossiers financiers
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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