Les récepteurs NK1 et la douleur

Les récepteurs NK1 et la douleur

L’indication antiémétique

Les premières études réalisées sur le maropitant ont eu essentiellement pour objectif de montrer l’intérêt de cette molécule dans la prévention et le traitement symptomatique des états vomitifs médico-induits ou non. En effet il a été démontré que le maropitant permettait d’éviter les vomissements faisant partie du tableau clinique de l’animal (Conder et al., 2008).

De plus en plus d’études se proposent d’étudier l’effet antiémétique du maropitant chez les patients subissant des chimiothérapies (Vail et al., 2007). D’autres études se concentrent sur la gestion des états vomitifs médico-induits lors de la prise d’opioïdes. Une étude publiée en 2014 nous montre que l’administration de maropitant précédant la prise d’hydromorphone (analogue synthétique de la morphine) permet de diminuer l’incidence des vomissements chez le chien. Néanmoins l’administration de maropitant n’empêche pas l’apparition de signes de nausée (ptyalisme, polypnée nauséeuse) (Claude et al., 2014). Une autre étude, en 2016, se propose d’évaluer l’efficacité du maropitant (injection souscutanée) sur des animaux prémédiqués à la morphine (0,5mg/kg) et à l’acépromazine (50μg/kg) dans l’objectif d’éviter toute cause de bronchopneumonie
par fausse déglutition due au vomissement. La conclusion de cette étude est que si le maropitant est administré au moins 30 minutes avant la morphine, on observe une diminution de l’incidence des vomissements. Néanmoins, les auteurs rejoignent les observations de Claude et al. (2014) concernant les signes de nausée persistant sous maropitant (Lorenzutti et al., 2016).

Effets sur le système nerveux

La kétamine est un agent de narcose appartement à la classe des dissociatifs : elle dissocie le système limbique et le thalamonéocortex. Cette propriété rend impossible l’évaluation de la profondeur de narcose, car il y a conservation de certains réflexes dont le réflexe pupillaire et cornéen (Haas, Harper, 1992).

De par ses effets cardiovasculaires, la kétamine augmente la pression intracrânienne par le biais d’une augmentation du débit sanguin cérébral. Cette augmentation fait suite à une vasodilatation cérébrale et à une augmentation de la pression artérielle (Fletcher, 2002) La kétamine agit aussi comme un antagonisme NDMA ce qui lui confère des propriétés analgésiques, co-analgésiques et plus précisément anti-hyperalgésiques (détaillé en 2.3.2).

Schémas posologiques

En monothérapie dans un objectif de contention chimique ou anesthésique, la kétamine peut être administrée à forte dose : 5 à 10mg/kg en IV et 11 à 22 mg/kg en IM.

Dans une optique d’analgésie multimodale, la kétamine peut s’administrer en perfusion continue à raison de 10μg/kg/min jusqu’à 6 heures post-opératoire avec un bolus de charge à 750μg/kg lors que celle-ci est en association avec de la morphine (Sarrau et al., 2007).

La kétamine peut aussi se retrouver en perfusion continue associée à des opioïdes et à de la lidocaïne (perfusion « LMK ») : Morphine : à 0,2 mg/kg/h, Kétamine à 0,6mg/kg/h et lidocaïne à 3mg/kg/h qui peut être mise en place en préopératoire, lors d’une prise en charge en urgence (Ebner et al., 2013). Le moment de l’administration de la kétamine peut aussi avoir son importance,
notamment dans l’apparition ou non de l’hyperalgésie post opératoire. En effet il a été constaté que lorsque l’analgésie est bien menée de la prémédication au postopératoire incluse, on pouvait s’attendre à la non-apparition d’hyperalgésie comme l’illustre la figure 4 (Woolf, Chong, 1993).

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PARTIE 1 : PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE 
1. Le maropitant chez les carnivores domestiques, un antagoniste NK1
1.1. Pharmacologie du maropitant
1.1.1. Pharmacocinétique
1.1.2. Pharmacodynamique
1.2. Mécanisme d’action
1.3. Mentions légales du maropitant
1.3.1. L’indication antiémétique
1.3.2. Les contre-indications
1.3.3. Les voies d’administration
1.3.4. Schémas posologiques
1.4. L’indication analgésique : une nouveauté
1.4.1. Les récepteurs NK1 et la douleur : physiopathologie
1.4.2. Les récepteurs NK1 et la douleur : application avec le maropitant
2. La kétamine chez les carnivores domestiques
2.1. Pharmacologie de la kétamine
2.1.1. Pharmacocinétique
2.1.2. Pharmacodynamie
2.2. Mécanisme d’action de la kétamine sur le signal nociceptif
2.3. Utilisation clinique
2.3.1. indication anesthésique
2.3.2. indication analgésique
2.3.3. Contre-indications
2.3.4. Voies d’administration
2.3.5. Schémas posologiques
3. Problématique
PARTIE 2 : DEMARCHE EXPERIMENTALE 
1. Matériel et méthode
1.1. Procédure générale
1.2. La population
1.2.1. Critères d’inclusion
1.2.2. Critères d’exclusion
1.3. Paramètres étudiés
1.3.1. Anesthésie
1.3.2. Analgésie
1.3.3. Reprise alimentaire
1.3.4. Score de sédation
1.3.5. Evaluation des nausées/vomissements : absence ou présence
2. Résultats
2.1. La population
2.1.1. Ages des chiennes
2.1.2. Répartition des poids
2.1.3. Population raciale
2.1.4. Répartition selon le type de chirurgie réalisée
2.2. L’anesthésie
2.2.1. La durée de l’anesthésie
2.2.2. Les marqueurs indirects de la douleur en per-anesthésie
2.2.3. Les gaz anesthésiques
2.3. L’analgésie
2.3.1. Comparaison des besoins morphinique des 3 groupes en peropératoire
2.3.2. En post-opératoire
2.4. La reprise alimentaire
2.4.1. Pourcentage de couverture du BER
2.4.2. Pourcentage de couverture cumulée du BER
3. Discussion
CONCLUSION 
ANNEXES

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