Les principales qualités physiques des basketteurs

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Lignes de délimitation

 La ligne de touche : c’est la ligne qui forme le périmètre du terrain. Si un joueur met le pied sur cette ligne ou sort avec la balle ou si la balle touche un élément extérieur au terrain (spectateur, banc), le ballon devient mort et l’on procède à une remise en jeu.
 La ligne médiane : elle est située au milieu du terrain. Elle occupe le rond central où a lieu l’entre–deux de mise en jeu. Elle doit être franchie en moins de 8 secondes en attaque si non le ballon est remis à l’équipe adverse. Elle ne peut être franchie que dans un seul sens, c’est-à-dire une fois que l’équipe attaquante a fait franchir la ligne médiane au ballon, celui-ci ne peut retourner en zone arrière : c’est la règle du retour en zone. Au début de chaque quart-temps, la remise en jeu est effectuée au niveau de cette ligne, en face de la table de marque par un joueur de l’équipe.

La raquette ou zone restrictive (Figures 5 et 6)

Couramment appelée raquette ou bouteille, c’est la zone du terrain située sous chaque panier. De forme trapézoïdale à l’origine, elle est de forme rectangulaire depuis le 1er octobre 2010. A cette même date est apparue un demi-cercle (à 1,25m autour de l’arceau) dans lequel aucun passage en force ne peut être sifflé par l’arbitre. En anglais, cette zone est appelée : Key.
Elle est utilisée lors des lancers francs et sert à imposer le positionnement des joueurs pour le rebond d’un lancer-franc : le tireur se place derrière la ligne des lancers francs (aussi appelé « tête de raquette » ou « le poste ») et 5 joueurs (2 attaquants et 3 défenseurs) se placent sur les côtés sur les emplacements délimités par des sortes de graduation, pour se disputer le rebond sur le dernier lancer franc de la série (un ou deux ou trois).

Le règlement [26]

La durée de jeu

Une partie de basket-ball se déroule en quatre quart-temps de 10 mn de temps effectif (FIBA) et 12 minutes (NBA). Le chronomètre est arrêté à chaque coup de sifflets de l’arbitre. Une pause de 10 à 15 minutes est marquée à la mi-temps. En cas d’égalité au score à la fin du temps réglementaire, une ou plusieurs prolongations de 5 minutes peuvent être disputées. Les entraineurs de chacune des équipes peuvent demander chacun un seul temps mort dans les 3 premiers quart-temps et 2 dans le dernier.

L’engagement de la partie

L’engagement de la partie se fait au début de chaque mi-temps par un entre-deux. L’arbitre lance la balle verticalement entre deux joueurs adverses placés face à face dans le cercle central, dos au panier de leur équipe. Les autres joueurs sont placés autour du cercle.

Les règles de temps

 La règle des 24 secondes : l’équipe possédant la balle a 24 secondes pour tirer ; au-delà de ce temps, il perd la balle.
 La règle des 8 secondes : l’équipe qui a la balle dans sa moitié de terrain dispose de 8 secondes pour la faire passer dans la moitié adverse.
 La règle des 5 secondes : tout attaquant en possession de la balle a 5 secondes pour faire une action de jeu (passe, drible ou tir). Cette règle n’est valable que sous la pression défensive.
 La règle des 3 secondes : lorsqu’une équipe a le ballon, aucun de ses joueurs ne doit rester plus de 3 secondes dans la zone restrictive de l’équipe adverse.

Les fautes

 Le marcher : il est interdit de se déplacer avec le ballon en effectuant plus de 2 appuis au sol.
 Les contacts : interdiction formelle à un joueur qui a le ballon de toucher son adversaire ou de tenter un passage en force.
 Les fautes techniques : elles sanctionnent un comportement antisportif d’un entraineur ou d’un joueur et coûte 2 lancers francs.
 Les fautes disqualifiantes : elles sanctionnent un comportement contraire au jeu. Le joueur coupable est exclu, l’équipe adverse bénéficie 2 lancers francs et une possession de la balle.

Le jeu

Le basket-ball se pratique par deux équipes de 5 joueurs sur le terrain ; les 5 joueurs débutant la partie sont appelés les 5 majeurs. Le chronomètre est arrêté à chaque coup de sifflet de l’arbitre (en cas de fautes, sortie,). Les remplacements des joueurs se font pendant les arrêts de jeu et les temps morts.
On distingue trois types de défense : la défense individuelle stricte ; la défense de zone : difficile à pénétrer et la défense individuelle avec prise de risque limité.

Les postes

Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste précis. Le schéma classique est le suivant :
le pivot (center), généralement le plus grand de taille : en défense comme en attaque, il se positionne près du panier ;
l’ailier fort (power forward) joue un rôle similaire au pivot et forme avec lui le secteur intérieur ;
le petit ailier ou ailier shooter (small forward) est un joueur extérieur, agile et rapide ;
l’arrière (shooting guard) est un joueur dont le jeu est principalement orienté à l’extérieur ; il varie son jeu en pénétrant dans la raquette et en tirant à 3 points ;
le meneur (point guard) : il est chargé d’organiser le jeu en attaque et de distribuer les ballons.

Notion de qualité physique

Selon CARZOLA et DUDAL [8], les qualités physiques constituent l’ensemble des facteurs morphologiques, biomécaniques et psychologiques dont l’interaction réciproque avec le milieu détermine l’action motrice.
Réclamant de ses pratiquants une somme de qualités athlétiques telle que la détente, la vitesse et l’endurance, le basket-ball comme tous les sports collectifs est constitué par une série d’efforts : une alternance de sprints courts, de sauts et de repos actifs ou passifs.
Le basketteur doit être capable de courir à des rythmes souvent variables pour parcourir des distances de longueurs différentes avec de continuels changements de direction. Il doit être physiquement capable de répéter ces efforts un grand nombre de fois, sous la pression d’un ou de plusieurs adversaires dans un espace de jeu limité sous le contrôle d’arbitres avec des temps de repos courts, peu nombreux et enfin en évitant de céder sa place et d’aller s’asseoir sur le banc des remplaçants. Il faut donc que le basketteur ait une condition physique irréprochable. Pour cela, il doit développer plusieurs qualités physiques entre autres l’endurance, la vitesse et la détente [10].

Les principales qualités physiques des basketteurs

– L’endurance : elle est définie comme étant la capacité à soutenir un effort physique le plus longtemps possible dans une parfaite aisance cardiaque et respiratoire [15]. Elle permet d’effectuer des efforts relativement intenses pendant une longue période sans donner des signes de fatigue sans que le rendement en soit influencé.
Elle est fortement corrélée à la consommation maximale d’oxygène qui s’est révélée être un excellent indicateur de l’endurance. La consommation maximale d’oxygène ou VO2 max est définie comme étant « la consommation maximale d’oxygène qu’un individu peut atteindre lors d’un exercice musculaire pratiqué au niveau de la mer en inhalant de l’air atmosphérique » [2]. Elle n’est jamais nulle.
– La vitesse : elle peut se définir comme étant la qualité physique requise pour permettre l’accélération des mouvements. Beaucoup d’auteurs [42] la décomposent en 2 types : la vitesse de réaction et la vitesse d’exécution.
Au sens large du terme, la vitesse se définit comme étant la capacité de bouger ou de se déplacer rapidement. Le jeu rapide est une véritable arme d’attaque car il donne naissance à des mouvements offensifs finaux enchainés comme des systèmes. Ces mouvements ont pour but de déplacer les joueurs dans des zones de haut pourcentage de réussite. Ce jeu rapide se termine souvent par un tir à proximité de la zone réservée ou par un tir en course [6].
– La détente : posséder une bonne détente au basket-ball est primordiale car il ne faut pas oublier que lors d’un match un joueur effectue en moyenne 150 à 300 sauts [10].
Cette qualité, qui se concrétise dans l’action au niveau de l’attaque et de la défense, influence le jeu. Un shoot à distance ou «un lay up» pris avec plus de détente permet de s’écarter du défenseur. Sauter le plus haut possible signifie augmenter ses chances au rebond tant offensif que défensif [10].
Quand on sait que : «contrôler les panneaux en attaque et en défense, c’est contrôler le match !».

L’équipement (maillot)

Chaque joueur porte un maillot numéroté (Fig.14). La règle FIBA impose les numéros de 4 à 15 lors des compétitions internationales (soit 12 numéros, autant qu’il y a des joueurs dans une équipe). En NBA, les joueurs peuvent choisir n’importe quel numéro de 0 à 99 (le 00 existe aussi). Ainsi, en général et dans la mesure du possible, les joueurs de NBA conservent le même numéro durant toute leur carrière, même en changeant d’équipe sauf quand un joueur le possède déjà ou quand celui-ci est retiré.
En NBA, lorsque certains joueurs marquent l’histoire de leur franchise, il arrive que celle-ci décide de retirer leur numéro de la circulation pour lui rendre hommage. Ainsi le célèbre numéro 23 porté par Michael Jordan aux Bulls de Chicago a été rendu indisponible dans cette franchise après son départ ; de même Portland Trail Blazers est la seule équipe NBA à avoir décroché le numéro 23 de Michael Jordan alors qu’il n’a jamais joué pour cette franchise.

Principales technopathies [29]

Elles seront scindées en lésions aiguës et en lésions chroniques ou d’usure.

Lésions aigues

Traumatismes crâniens (la commotion cérébrale)

Selon Cherman [9], une commotion cérébrale est un trouble soudain et rapidement résolutif du fonctionnement du cerveau secondaire à un traumatisme. Il se traduit par un comportement anormal du joueur, allant d’une simple confusion, de la constatation de troubles de l’équilibre à la perte de connaissance.
D’évolution immédiate et favorable dans la grande majorité des cas, la commotion cérébrale diminue les performances du joueur pendant au moins quelques heures, augmentant son risque de nouvelles blessures. La prudence demande d’organiser des règles strictes de prise en charge immédiate. Toute commotion cérébrale nécessite un arrêt complet de toute activité sportive pour au moins 48 heures ; délai à partir duquel le joueur doit avoir une consultation spécialisée pour définir et autoriser les conditions de reprise.

Traumatismes maxillo-faciaux

Aux Etats-Unis, 10% des lésions traumatiques dans la pratique sportive touchent la face. Le basket-ball est également particulièrement concerné. Les parties molles (lèvres, langue, joues) ainsi que le maxillaire et la mandibule peuvent être touchés. L’utilisation des protège-dents est conseillée.
Les plaies de la face peuvent être traitées sur place ; il faut cependant prendre en considération le risque de lésion sous-jacente méconnue et de séquelle esthétique.
Le basket-ball est un sport à risque oculaire, qu’il s’agisse d’un corps étranger, d’un choc avec l’adversaire (coude ou doigt) ou le ballon. Ce traumatisme peut entrainer : baisse soudaine de l’acuité visuelle, hémianopsie, photophobie, mouvements oculaires douloureux, scintillements, irrégularité pupillaire, sensation de corps étranger intraoculaire, oeil rouge, inflammation locale, hyphéma, oedème de la cornée, plaie, hémorragie sous conjonctivale, bris de lentilles ou de lunettes…Un avis ophtalmologique est nécessaire.
Les fractures des os du nez sont fréquemment rencontrées au basket-ball. Marquée cliniquement par une déformation anatomique du nez, une ecchymose palpébrale inférieure, un épistaxis et ou une hémorragie sous conjonctivale interne. Le traitement varie de la surveillance simple à l’intervention. L’objectif premier étant de préserver la fonction et l’apparence. Dans certains cas, les joueurs peuvent reprendre précocement, équipés d’une attelle de protection qui le plus souvent est réalisée sur mesure.

Les traumatismes du rachis et du thorax

Les traumatismes du rachis sont rares et surviennent le plus souvent lors des réceptions des chutes.
Les traumatismes thoraciques n’ont pas de spécificité liée à la discipline (contusions, fractures de côtes) : les contusions mammaires sont fréquentes chez les femmes mais non documentées.

Traumatismes de la ceinture scapulaire et des membres supérieurs

– au niveau de la ceinture scapulaire et du bras : on observe des contusions et des entorses à l’occasion de chutes. Les luxations (sterno-claviculaire, acromio-claviculaire et scapulo-humérale) sont plus fréquentes. La luxation scapulo-humérale (Fig.15) doit être radiologiquement prouvée avant d’être traitée en sécurité. Parfois il s’agira d’une épaule douloureuse instable par lésion du bourrelet ou d’une épaule douloureuse d’allure mécanique faisant penser à une lésion de la coiffe des rotateurs. Le diagnostic sera affirmé par l’échographie, l’arthroscanner ou arthro-IRM.
Sur le terrain, le bilan clinique des mobilités passives et actives, l’examen neurologique constitue un préalable indispensable au bilan d’imagerie de débrouillage, éventuellement complété ensuite d’examens selon les orientations diagnostiques. Les traumatismes du bras ne sont pas négligeables.

Traumatismes de la ceinture pelvienne et des membres inférieurs

– au niveau du bassin, de la hanche et du fémur : les lésions de la symphyse pubienne sont fréquemment rencontrées par contact direct avec le joueur.
Les blessures musculaires en liaison avec la pratique du basket-ball n’ont pas de spécificité. Les contusions directes de la cuisse («béquilles») sont relativement fréquentes. Les traumatismes indirects, intrinsèques se manifestent par un syndrome douloureux soudain plus ou moins intense mis en évidence par des manoeuvres cliniques simples et complétées par l’imagerie dont l’objectif est différentiel (radiographie) et positif afin de visualiser ou non un hématome conditionnant le pronostic d’incapacité. L’échographie et l’IRM sont devenues de pratique courante.
La prise en charge immédiate comprend la mise au repos et l’application de froid. Les soins ultérieurs ont pour objectif de favoriser la reconstitution du tissu musculaire et son efficacité.
La remise sur le terrain est toujours délicate ; il n’existe aucun test garantissant le succès. Les éléments cliniques du suivi sont fondamentaux. La prévention est réalisée par des programmes de préparation physique. L’efficacité des techniques d’étirement est l’objet de controverses.
– Traumatismes ménisco-ligamentaires du genou : la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est l’une des lésions les plus fréquentes du sportif dont la pratique sollicite de manière intempestive le pivot central (Fig.17). Elle est habituellement due à un mouvement forcé dépassant les capacités de résistance du ligament.
De nombreux mécanismes ont été identifiés comme responsables de la rupture du ligament qui peut être totale ou partielle, indépendamment du mécanisme. Ils peuvent survenir sur le genou en flexion ou en extension, le pied généralement en appui et fixé au sol. La violence du traumatisme peut être de degré très variable.
Les ruptures du LCA peuvent survenir « sans contact » (dans 70% des cas) ou lors des « contacts » [29]. La rupture du LCA peut être diagnostiquée à l’interrogatoire et lors de l’examen clinique (tiroir antérieur) ; ce diagnostic doit être confirmé par l’imagerie (radiographie standard et IRM).

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : GENERALITES
LE BASKET-BALL
1. HISTORIQUE
1.1. Création
1.2. Développement
1.3. Extension
1.4. Professionnalisation
1.5. Mondialisation
1.6. Historique du basket-ball au Sénégal
2. Règles
2.1. Le terrain
2.1.1. Lignes de tir
2.1.2. Lignes de délimitation
2.1.3. La raquette ou zone restrictive
2.1.4. Les paniers
2.2. Le ballon
2.3. Les équipes
2.4. L’arbitrage
3. Le règlement
3.1. La durée de jeu
3.2. L’engagement de la partie
3.3. Les règles de temps
3.4. Les fautes
3.5. Le jeu
3.6. Les postes
LE BASKETTEUR
1. Qualités physiques
1.1. Notion de qualité physique
1.2. Les principales qualités physiques des basketteurs
2. L’équipement
3. Principales technopathies
3.1. Lésions aigues
3.1.1. Traumatismes crâniens
3.1.2. Traumatismes maxillo-faciaux
3.1.3. Traumatismes du rachis et du thorax
3.1.4. Traumatismes de la ceinture scapulaire et des membres supérieurs
3.1.5. Traumatismes de la ceinture pelvienne et des membres inférieurs
3.2. Les lésions chroniques
DEUXIEME PARTIE : NOTRE SERIE
MATERIEL ET METHODE
1. Cadre d’étude
2. Population d’étude
3. Méthodologie
RESULTATS
1. Aspects diagnostiques
2. Aspects thérapeutiques
3. Aspects évolutifs
DISCUSSION
1. Aspects diagnostiques
1.1. Lésions aigues
1.2. Lésions chroniques ou lésions d’usure
2. Aspects thérapeutiques
3. Reprise sportive
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
ANNEXES

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