Les politiques agricoles du Burkina Faso et Institutions de Recherche Agricole

Dans le but d’améliorer l’activité agricole au Burkina Faso, des mesures ont été prises par les autorités. Ainsi les Plans d’Ajustements Structurels Agricoles (PASA1 1992 et PASA2 1998) suivis de la Réforme Agraire et Foncière (RAF 1996) ont permis d’augmenté la production céréalière et renforcée la sécurité alimentaire par le désengagement de l’Etat et des mesures de libéralisation. Avec le Plan Stratégique Opérationnel (PSO) qui allait de 2000 à 2010, ce plan devait quant à lui favoriser la modernisation, la fertilisation du sol et le soutien aux agriculteurs pour la production de céréales, de tubercules et des cultures de rentes. Se fixant comme objectif la lutte contre la pauvreté en milieu rural, la Stratégie de Développement Rural (SDR) horizon 2015 prévoyait l’accroissement de la production agricole, la désertification des activités rurales, la bonne commercialisation des produits (SANOU, 2012).

Partant de la vision de développement à long terme qu’il s’est fixé, prenant en compte les questions transversales prioritaires pour son développement et tirant leçon du bilan d’une décennie de lutte contre la pauvreté, le Burkina Faso s’engage sur une nouvelle stratégie de développement qui vise l’accélération de la croissance et la promotion du développement durable, afin de mettre le pays sur la voie de l’émergence. Cette stratégie, dénommée Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) tire ses fondements de la Vision « Burkina 2025», qui ambitionne de faire du Burkina Faso « une nation solidaire, de progrès et de justice, qui consolide son respect sur la scène internationale» (KABORE, 2015). Toujours dans leur appui au monde paysan, des centres de recherches agronomiques ont été érigés, tels que: l’Institut de Recherche sur les Huiles et les Oléagineux (IRHO) basé à Saria et à Nyangoloko ; l’Institut de Recherche Agronomique Tropicale (IRAT) basé à Saria, FarakoBâ, Kambouinsé et Mogtedo ; l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (!NERA) basé àFarako-Bâ pour les céréales et les légumineuses. Ces instituts ont pour mission de rechercher des variétés adaptées aux réalités agro-climatiques du Burkina Faso. Il faut noter également la Journée Nationale du Paysan (JNP) qui permet aux producteurs d’exposer directement leurs préoccupations au chef de l’Etat (SANOU, 2012).

La présentation de la zone d’étude

La présentation géographique

La province du Houet, créée le 15 Septembre 1983 fait partie des 45 provinces que compte le Burkina Faso. Elle est située à l’Ouest du Burkina Faso et couvre une superficie de Il 540 Km2 soit 4,21 % du pays (DPAAH, 2016). Elle s’étend sur trois bassins versants internationaux : Comoé, Volta et Niger. C’est une des provinces les plus arrosées du Burkina Faso. Son cheflieu Bobo-Dioulasso est la deuxième ville du pays et se situe à 365 km de la capitale Ouagadougou (première ville). La province du Houet est limitée à l’Est par la province du Tuy dans la région des Hauts-Bassins et par la province de la Bougouriba dans la région du SudOuest; à l’Ouest par la province du Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins; au Sud par la province de la Comoé située dans la région des Cascades et au Nord par la province des Banwa dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Les données physiques

Le climat
Il est de type Sud Soudanien et se caractérise par une longue saison sèche d’une durée de 07 mois (octobre à avril) et une saison pluvieuse d’une durée de 05 mois (mai à septembre). La saison sèche se compose d’une période froide (novembre à janvier) et d’une période chaude (février à avril). Les pluies sont relativement abondantes mais inégalement réparties dans le temps et dans [‘espace. Celles-ci tombent annuellement en moyenne 1.1 00 mm d’eau (DPAAH, 2016).

Le relief et les sols
Le relief est peu accidenté et se caractérise par une chaîne rocheuse (falaise de Toussiana) au sud, des bas-fonds et des plaines aménageables. Quant aux sols, ils sont en majorité hydromorphes sur cUirasse ancIenne et favorables à l’agriculture.

Situation socio-économique 

Données Administratives et démographiques 

La Province du Houet est Composée de treize (13) communes dont une (1) commune urbaine (Bobo-Dioulasso) et 12 communes rurales. Elle compte 490 villages. Selon les données du dernier recensement, la province du Houet compte 955 451 habitants dont 474 086 hommes et 481 365 femmes (RGPH, 2006). Des projections démographiques faites par l’INSD, en 2016 la province du Houet comptait 1 315 610 habitants dont 650 090 hommes et 665 520 femmes. Selon aussi la monographie de la région des Hauts-Bassins (INSD, 2009), le Houet est répartie sur une superficie de 25 573,49 Km2 ; cette province qui occupe 45, 16 % de la superficie de la région réuni 65 % de la population régionale. La densité de population du Houet est de 82, 7 habitants au Km2. L’accroissement de cette densité au regard de la moyenne nationale (51, 8 habitants au Km2), masque d’énonnes disparités au niveau communal. Quant aux taux de natalité et de mortalité, ils sont respectivement de 49,6 %0 et 17, 5 %0. Octroyant ainsi un taux de croissance de la population de 4, 4 % pour l’ensemble de la province. Ce taux atteint 7,02 % pour la ville de Bobo-Dioulasso. La croissance de ce taux s’explique par le fait que la province accueille de nombreux migrants (agriculteurs comme éleveurs) à la  recherche de terres de culture et de pâture et également des rapatriés suite aux différentes crises politiques de pays VOISinS. Les caractéristiques principales de cette population est sa jeunesse (les moins de 15 ans atteignent 46 %) et sa diversité ethnique.

Les données générales sur l’économie 

L’Agriculture

L’agriculture étant une des principales activités de la province du Houet, elle occupe 60 à 70 % de la population et l’encadrement des producteurs de la province est assuré par la DPAAH du Houet.

Les conditions de production
Les exploitants agricoles sont regroupés en exploitations familiales et en groupements villageois, en coopératives et en marchés autogérés. Par le biais des groupements, l’encadrement et la vulgarisation des nouvelles techniques culturales sont facilités.

La plupart des exploitants sont équipés en charmes à traction animale et un certain nombre en tracteurs. Ce mode d’exploitation contribue à l’élévation du niveau de production agricole. Il devient impératif aujourd’hui de mettre l’accent sur la préservation de l’environnement car cette agriculture est principalement extensive.

Le niveau de production
La production céréalière (Sorgho, maïs, riz, mil et fonio) se chiffrait à 306 351 tonnes en 2015­ 2016 sur une superficie de 190 795 ha environ (DPAAH, 2016). On constate que la production globale croît en dents de scie d’année en année; il en est de même de la superficie (graphique 1). Ce qui dénote une agriculture extensive en dépit des conseils de l’encadrement technique relatif à l’intensification de la production. D’une manière générale la production céréalière suit la croissance démographique.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
1-1 Brève présentation
1-2 Les Services Régionaux
CHAPITRE II: LA SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
11-1 La définition des concepts
11-2 Les études empiriques
11-3 Les politiques agricoles du Burkina Faso et Institutions de Recherche Agricole
CHAPITRE III : MATERIEL ET METHODES D’ANALYSE
111-1 La présentation de la zone d’étude
III-2 La méthode de collecte de données
111-3 Les méthodes d’ analyse
111-4 Les logiciels utilisés
CHAPITRE IV: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
IV-1 L’Analyse univariée
IV-2 L’Analyse bivariée- Corré1ation-Covariance-Tests de corrélation
IV-3 Le modèle de régression linéaire multiple
CHAPITRE V : DISCUSSION ET LES RECOMMANDATIONS
LIMITES DE L’ETUDE
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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