Les PMEs malgache face au phenomene de la mondialisation

« Madagascar aura une économie à forte croissance avec un taux de croissance atteignant entre 7% et 10% jusqu’en 2012. Nous aurons un secteur privé fort et diversifié prospérant dans le commerce et l’investissement nationaux, régionaux et internationaux. Le gouvernement fournira les conditions fondamentales pour améliorer l’environnement des affaires et faciliter les succès. Nous encouragerons la création et l’utilisation des meilleurs idées, techniques, et stratégies de pointe pour que notre nation puisse répondre aux défis de la mondialisation, faire preuve de haute productivité dans les lieux de travail, et capitaliser sur ses avantages compétitifs » Depuis 2002, le gouvernement Malagasy a mis en œuvre une politique de développement des petites et moyennes entreprises privées à travers les chambres de commerce de l’industrie, de l’agriculture et de l’artisanat. La productivité des PMEs malgache demeure faible due à leur modernisation limitée. L’accès au marché international est restreint. De l’autre côté, la mondialisation est caractérisée par un accroissement du commerce international et un développement de technologie. L’actualité est que notre île et les autre pays membre de la SADC estiment la création de la zone de libre échange le début de l’année 2008 . Le problème qui se pose est : est ce que Madagascar pourra répondre aux défis de la mondialisation et de l’intégration régionale ? Notre entrepreneurs locaux et notre dirigeant doivent certainement déjà prêtent pour pouvoir faire face à ces défis parce que la mondialisation n’attend pas et quelle ne fait ni cadeaux ni sentiments à l’égard de ceux qui ne sont pas encore préparés à l’accueillir. Néanmoins l’entrée dans l’intégration régionale peut se relever être une formidable opportunité pour certains secteurs particuliers(PME).

CADRE GENERAL DE LA MONDIALISATION

La mondialisation 

La mondialisation créera un contexte dans lequel les technologies seront plus disponibles et accessibles, le marché plus ouvert, le flux d’information plus volumineux et plus rapide, le mouvement des capitaux plus intangibles et sélectifs, le mouvement des biens et des personnes plus libres et les visions plus planétaires. Ce terme est entré dans le langage courant, certains en font une croyance, d’autres un mythe ou un bouc émissaire. Pour notre part, notre travail tente tout simplement de diagnostiquer le phénomène de la mondialisation dans ses historiques et définition, ces caractéristiques et d’en décrire les défis.

Historiques et définitions

Historique 

Depuis la XVe siècle, la mondialisation contemporaine trouve son origine dans l’histoire de la modernité occidentale. Plus précisément aux États-Unis pendant les années 70. Elle était comme la conséquence de la révolution informatique et de la télécommunication (NTIC) qui a favorisé le dynamisme international des grandes sociétés Américaines. Mais d’après KRUGMAN. P. R « La mondialisation est une stratégie mondiale de la firme multinationale dont le principal caractéristique est d’organiser les échanges internationales ». La recherche de cette stratégie se manifeste en particulier dans les années 80. Au sens étroit du terme, la mondialisation résulte donc principalement des NTIC. Au sens plus large la mondialisation permet l’universalisation du marché. On pourrait concevoir une économie mondialisée, centralisée, planifiée, en utilisant les réseaux modernes des transports et des communications. Mais en pratique, la mondialisation est favorable à la libéralisation des échanges : elle la rend plus facile.

La délocalisation des multinationales, le vaste mouvement dans le monde des privatisations, les raids, la déréglementation des marchés financiers était d’autres face à la mondialisation de l’économie. Sur le plan économique, comme sur le plan politique, le monde a changé plus rapidement au cours des dernières années qu’il ne l’avait fait depuis 1945. La vie économique internationale avait connu des bouleversements favorisant l’apparition de nouveaux concepts qui est la « mondialisation de l’économie ». Dû à l’apparition de ce nouveau concept (la mondialisation) plusieurs chercheurs essaient de définir le concept de la mondialisation.

Définition 

Donner une définition précise de la mondialisation n’est pas aisée car une grande confusion règne sur la terminologie. À la différence du mot anglais « globalisation » qui exprime simplement le passage à un système de géo-finance durant les années 80, ce terme désigne essentiellement la dimension géographique du phénomène. « À partir des années 90, le terme globalisation va se substituer aux notions d’internationalisation et de multinationalisation… Pour certains, la globalisation signifie une intensification et une accélération du processus d’internationalisation, la globalisation serait le stade ultime de la tendance à l’internationalisation de l’économie et à la multinationalisation des entreprises. »

Le concept est défini suivant l’approche des différents auteurs : Si pour certains la mondialisation est définie comme l’emprise d’un système économique, le capitalisme, sur l’espace mondial, dont la mutation par l’intégration croissante des parties constituant le tout de l’économie mondial donne à celle-ci une dynamique propre, échappant de plus en plus au contrôle des États. Économiquement parlant, REICH. R, définit la mondialisation comme une libre circulation des hommes, des capitaux et des investissements . Selon ADDA. J, la mondialisation pourrait être définie comme l’extension à l’échelle mondiale d’enjeux qui était auparavant limitée à des régions ou des nations . C’est par rapport à ces définitions que FIELEKE. N fait une distinction entre la mondialisation, l’internationalisation et éventuellement la globalisation «d’un côté, l’internationalisation nous réfère aux échanges de diverses natures économiques et culturelles entre nations, des relations qui résultent, pacifique ou conflictuelles, des complémentarités ou des concurrences. De l’autre côté, si on parle de la mondialisation, on entend évoquer un autre réalité contemporaine de cette dernière : l’extension de ces relations et ces échanges internationales et transnationaux à l’échelle du monde […] conséquence de la rapidité toujours croissante des transports et de la communication dans la civilisation contemporaine. Quant à la globalisation, elle fera référence à un système monde au delà des relations internationales, au-delà de la mondialisation, un fait social total au sens propre du terme, un référent en soi » .

KRUGMAN. P. R et OBSTFELD.M notent que « La mondialisation n’est pas simplement l’amplification des échanges mais c’est la mise en compétition des systèmes économiques sociaux » .

Dans son acceptation la plus commune, la mondialisation est souvent définie comme l’extension de la taille des marchés, aussi bien de produit que des facteurs de production à l’échelle planétaire. Étant donné que cette extension géographique est accompagnée par une montée de l’interdépendance des marchés et de la création d’entreprises en réseau, nous préférons adopter le terme globalisation qui exprime mieux la complexité croissante de l’économie mondiale. Les termes mondialisation et globalisation sont généralement considérés comme des synonymes dans la littérature économique française. Toutefois nous préférons ici maintenir la distinction entre les deux termes afin de distinguer entre une simple extension du commerce internationale et de complexification grandissante de ce même commerce. Cette distinction reflète les différentes acceptations du terme mondialisation de COHEN . Au fait, la mondialisation pourrait se définir comme l’extension de l’économie du marché à l’ensemble de la planète. Mais nous faisons référence à la définition de l’OCDE pour décrire les caractéristiques de la mondialisation ; ce terme recouvre trois étapes : la premier, l’internationalisation est liée au développement des flux d’exportation, la deuxième, la transnationalisation à celui des flux d’investissement et des implantations à l’étranger, la troisième, la globalisation, correspond à la mise en place du réseau mondiaux de production d’information .

Les caractéristiques de la mondialisation

Progression du commerce international 

La mondialisation se caractérise par une progression constante du commerce international depuis les années 70. On a constaté qu’on est passé d’un régime de croissance centré sur la demande intérieure à une autre tirée par les exportations. Les échanges commerciaux internationaux connaissent une croissance exceptionnelle depuis les années 70. Ce sont en réalité les pays industrialisés qui sont les principaux responsables de cette croissance.

La révolution industrielle et économique dans le monde augmente la demande de pétrole. Cet accroissement de demande de produits énergétiques entraîne une variation croissante des échanges internationaux au niveau des pays de l’OPEP. Les pays de l’OPEP se spécialisent dans la production où ils ont un avantage absolu vis-à-vis des autres pays. Dans les pays en développement, il y a abondance des matières premières mais les pays développés avec le développement industriel se spécialisent dans les productions de produits finies.

D’après la théorie classique du commerce internationale (théorie des avantages absolus d’Adam Smith) chaque pays doit se spécialiser dans les produits où il a un avantage absolu c’est-à-dire qu’il produit de façon plus efficace. Les PVDs sur les matières premières et les PDs sur les produits manufacturés. Plusieurs économistes faisaient des recherches et des théories pour accroître le commerce internationale comme David Ricardo qui disait par son théorie des avantages comparatifs que même si un pays est en désavantage absolu pour les différents produits para rapport à un autre, il aura intérêt au commerce internationales (il se spécialise dans les produits où son désavantage est le plus faible. Le théorème d’HECKSCHER-OHLIN dit que chaque pays a un avantage à se spécialiser en fonction de sa dotation en facteurs de production ou en d’autres termes, le pays exporte le bien demandant les facteurs de production qui sont abondants chez lui et importe les marchandises pour lesquels les facteurs de production sont rare dans ce pays et abondamment utilisé. Toutes ces théories faisaient le libre échange comme hypothèse. Or, la libre échange détruit les industries ou les entreprises naissantes, surtout dans les pays sousdéveloppés. C’est ainsi que chaque pays utilise les droits de douane pour protéger leurs entreprises. Depuis le traité de ROME en 1957, la tendance à la création de l’intégration économique s’accentue dans le monde. L’intégration économique est le fait que plusieurs pays se regroupent pour développer le commerce entre eux dans le but d’accélérer leurs croissances économiques et de créer une nouvelle entité politique à long terme. Dans les pays du tiers-monde, en association régionale, on peut avancer vers l’intégration économique. En Afrique, il y a plusieurs accords régionaux dont Madagascar faisait partie (COI, COMESA, SADC) mais c’est la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) qui est le plus en avance entre eux. PREGA Ramsamy, secrétaire général de la SADC a estimé que la création de la zone du libre échange devrait être complète en 2008 au lieu de 2012 comme prévu par le protocole commercial de l’organisation régionale. L’intégration économique engendre, aussi bien à l’intérieur de l’union qu’entre celle-ci et l’extérieur, une augmentation et une modification des flux d’échanges internationaux dont bénéficient les consommateurs et les producteurs en termes d’amélioration de leur bienêtre.

Essor de l’IDE 

La mondialisation se caractérise également par l’essor de l’IDE (Investissement Direct Étranger). Seulement, le caractère multilatéral de l’IDE est partagé entre les trois pôles de la triade (USA, Japon, Europe) et non à son volume global. Le FMI définit l’IDE comme étant un investissement effectué par une entité résidente d’une économie dans une entreprise résidente d’une autre économie. Depuis la fin des années 70, le rôle des IDE dans la croissance économique du pays d’accueil a été généralement reconnu compte tenu de nombreux avantages qu’ils apportent. En effet, outre que les capitaux, les IDEs représentent une technologie plus performante, un savoirfaire et expertise plus élevé et aussi une possibilité d’accès aux marchés internationaux . Les IDEs sont le vecteur principal de la mondialisation. Ils se sont fortement accrus dans les années 60 surtout entre les PDs. Les IDEss correspondent à des mouvements de capitaux internationaux dont le but principal est de pénétrer le tissu productif des pays autre que leurs pays d’origine. Ils se présentent sous forme de la création ou de rachat des sociétés et de prise de participation dans des entreprises déjà existantes. Le développement récent des IDE est remarquable parce que, lié à celui de la mondialisation, les flux annuels cumulés représentaient 870 milliards de dollars dans les années 80 contre 290 milliards de dollars dans la décennie 70 . Pour Madagascar, la France reste le premier investisseur direct. Cependant, la part de capital détenue par la France a nettement diminué. Si cette part a représenté près de 50% des capitaux étrangers en 2002 et 2003, elle a régressé entre 2004 et 2005 pour ne représenter que près de 38% de capitaux étrangers. L’Ile Maurice arrive en deuxième position avec un apport de plus de 20% des capitaux étrangers. Vient ensuite la Chine, en 2005 elle a détenu plus de 15% des capitaux étrangers.

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Table des matières

Introduction
Partie 1- CADRE GENENRALE DE LA MONDIALISATION
Chapitre 1 : La mondialisation
Section 1 : Historique et définitions
1- Historique
2 – Définitions
Section 2 : Les caractéristiques de la mondialisation
1- Progression du commerce internationale
2 – Essor de l’IDE
Section3 : Les défies de la mondialisation
1 – Pour les entreprises
2 – Pour l’Etat
Chapitre 2 : Les petites et moyennes entreprises
Section 1 : Qu’est ce qu’une PME
1- Définition d’une entreprise
2- Classification des entreprises
Section2 : Les caractéristiques des PME
1- Petites tailles
2- Personnalisation et centralisation de la gestion
Partie II : ANALYSE DE LA SITUAUTION DES PMEs MALGACHEs
Chapitre1 : Démographie des entreprises à Madagascar
Section 1 : Création des entreprises
1- Définition des PME Malgaches
2 Répartition des entreprises
Section 2 Les investissements directs étrangers (IDE) et de portefeuille Madagascar
Chapitre 2 : les problèmes rencontrés par les entreprises à Madagascar
Section 1 : environnement économique instables
1- Mauvaises états ou inexistences des capitaux physiques
2 – faiblesse de pouvoir d’achat
Section 2 : Insuffisance de financement
1- Rationnement des crédits bancaires
2- Mauvaises connaissances du milieu des affaires du pays
Partie III : SOLUTIONS POUR DEVELOPPER LES PME MALGACHES
Chapitre 1 : Appuyer les PME à participer directement aux marchés Globaux
Section 1 : Agir directement sur les PMEs en les aidants à se moderniser et à se constituer en réseau
1- les gouvernements et les agences internationales doivent jouer un rôle d’appui à la restructurions des PMEs
2- Appuyer les PMEs à se constituer en réseaux
Section 2 : Agir auprès des firmes internationales et des organisations transnationales et des organisations internationales
1- Quels rôles pour les firmes dans la modernisation des MPEs
2- Quel peut être le rôle des organisations internationales
Chapitre 2 :Intégration régiona1e
Section 1 – Présentation
1- La COI
2 – La COMESA
3 – La SADC
Section2 : Les avantages apportés par l’intégration régionale
1- Elargissent de part de marché des PMEs
2- Réduire la dépendance aux produits des PD
3- Intégration à la SADC et ses implications macro-économiques
Conclusion

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