Les particularités des relations finance-développement dans les modèles de croissance endogène

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Les ressources des institutions financières

La trésorerie, les emprunts hors marché monétaire, les dépôts d’établissements de crédit, les dépôts de la clientèle ou les autres comptes financiers peuvent représenter, dans leurs postes respectifs, les différents types de ressources monétaires d’une institution financière venant d’autres agents, autrement dit, les dettes contractées par l’institution envers ces derniers et englobées sous l’appellation de « passifs ». Par ailleurs, les actionnaires de l’institution lui apportent, eux aussi, des ressources classées dans les « capitaux propres ». Il s’agit donc de leur part, incluant les bénéfices nets, dans l’institution.

Les emplois des institutions financières

Quant aux emplois de l’institution financière qui explicitent l’utilisation des ressources par celle-ci, ils sont enregistrés dans les postes d’actifs qui mesurent toutes les activités proprement dites de l’institution, entre autres ses activités objectives tel que, pour un EC, l’octroi de crédits à différents agents (voir le tableau 1).
Notons que le total des emplois, égal à celui des ressources aussi, représente la masse bilancielle ou le volume total d’activité de l’institution ; la masse bilancielle de l’ensemble des institutions reflétant un poids économique du secteur.
Les différentes activités enregistrées dans son bilan créent des charges et produits pour l’institution qui aura créé de la richesse ou connaitra une perte en fin d’exercice.

Les ratios de performance économique et financière interne

L’obligation de payer leurs prêteurs amène les EC à se soumettre à certaines normes prudentielles56 et ainsi à veiller sur leur rationalité et leur robustesse. Celles-ci, sans lesquelles 56Ces normes ont, en effet, comme objectifs de permettre aux EC concernés d’honorer leurs engagements envers toutes les personnes physiques ou morales qui se trouvent dans leurs environnements, aussi bien interne ces acteurs ne peuvent exister avec pérennité ni avoir, donc, des relations à long terme avec le développement, s’apprécient essentiellement par les ratios de performance économique et financière interne57de ces acteurs, que nous présentons dans cette sous-section.Il s’agitdes indicateurs déterminés par des rapports entre des valeurs dans le bilan et/ou dans le compte de résultat des institutions financières et qui mesurent ainsi les performances économiques et financières internes, en termes de volumes relatifs mais non absolus, de ces acteurs.

Les ratios de risque et de liquidité

𝑃𝐴𝑅=𝐶𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑢𝑡𝑒𝑢𝑠𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑖𝑡𝑖𝑔𝑖𝑒𝑢𝑠𝑒𝑠 (𝐶𝐷𝐿)𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒𝑠𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑟é𝑑𝑖𝑡𝑠 Ce ratio représente la mesure de qualité du portefeuille la pluslargement acceptée. Il montre la partie du portefeuille de crédits « contaminée» par lesimpayés et donc ayant un risque de ne pas être remboursée.

Les taux appliqués aux dépôts et aux crédits

Rappelons en particulier que les établissements recueillant ou « empruntant » des fonds du public (en particulier des épargnes ou dépôts de leurs clients) sont tenus, à un moment donné, de les rembourser et de les rémunérer en plus. Ce qui implique, en général,la supériorité des taux d’intérêt des crédits par rapport à ceux des emprunts (dont les dépôts60).
Par ailleurs, les prêts, comme toute autre activité financière, se matérialisent par la monnaie que le secteur financier a créée pour l’économie sous différentes formes. A partir de ces crédits et de la distinction des masses monétaires se détermine,d’une façonprécise, un autre aspect de performance externe du secteur financier, la densité de l’activité financière.

La densité de l’activité financière

Cet indicateur permet d’observer l’importance, par rapport à la production réelle globale, de l’activité financière effectuée par les acteurs financiers. Il indique alors l’efficacité ou l’inverse du rendement de l’activité financière dans la création de richesse réelle et donc l’utilité du secteur financier, laquelle dépend de la nature des produits et services financiers.

Les ratios M2/PIB et M1/PIB

La densité de l’activité financière se mesure généralement par le ratio M2/PIB. Celui-ci montre alors un certain degré de monétisation de l’économie, plus précisément la combinaison de la masse monétaire M2 avec sa contrepartie réelle, la production globale, et permet ainsi d’apprécier la performance et l’utilité du secteur financier collecteur et émetteur de la monnaie.
En outre, le ratio M1/PIB peut aussi indiquer la densité de l’activité financière mais en donnant quant à lui une mesure stricte de monétisation de l’économie et servant à apprécier le développement du secteur financier dans certaines analyses61.

Les ratios crédits sur PIB

Le rapport des crédits à l’économie sur le PIB peut aussi mesurer la densité de l’activité financière en renseignant sur l’efficacité productive des crédits dont l’octroi constitue la fonction objective des EC, principaux acteurs du secteur financier.
Il s’agit donc, à la différence des deux ratios précédents, de la densité de la monnaie effectivement mise à la disposition de l’économie réelle, c’est-à-dire de la monnaie servant les agents de la sphère réelle. En particulier, le ratio crédit au secteur privé / PIB domine dans les analyses théoriques et s’observe généralement dans les études empiriques pour déterminer l’influence du secteur financier sur le développement économique.
Si toutes ces mesures informent sur les performances économiques et financières des acteurs de la finance, d’autres indicateurs caractéristiques renseignent sur les performances sociales de ces derniers. Ce qui sert d’éléments supplémentaires pour apprécier pleinement la place du secteur financier dans un pays.

Les indicateurs sociaux spécifiques aux institutions financières

Certains aspects de leurs activités montrent les performances sociales des institutions financières. Ils concernent notamment, à part l’embauche des ressources humaines, l’importance de la population servie par ces acteurs et des services-mêmes que ceux-ci fournissent à cette population.

L’effectif du personnel

L’effectif du personnelest un premier indicateur de l’importance sociale des institutions financières car il traduit le volume ou nombre d’emplois que celles-ci pourvoient au pays, c’est-à-dire la création d’emplois directe par les institutions-mêmes. Il s’agit en effet du nombre total des personnes employées par ces dernières, dont les cadres et les dirigeants.

Le réseau financier et sa couverture géographique

Le réseau des établissements de la finance, se mesurant par le nombre de leurs agences,ainsi que leur couverture géographique, définie par le nombre de circonscriptions géographiques et administratives où ils implantent leurs agences, déterminent respectivement leur capacité de production de services financiers et la répartition (ou la concentration) de leurs services sur la population du pays concerné. Plus ces indicateurs s’élèvent, moins significatives les différences d’accès des communautés du pays à ces services deviennent.

Les modèles de développement et liens entre croissance et développement

D’après la conception néoclassique, le développement s’assimile tout simplement à la croissance économique dans la mesure où il y a une causalité de la croissance au développement. Ainsi, le modèle néoclassique suppose que le bien-être social ou développement repose sur l’augmentation de la production, plus précisément sur la croissance équilibrée et illimitée, fondée sur l’économie de marché, et où le plein emploi est atteint.
Dans cette même perspective du développement, le modèle postkeynésien de Harrod-Domar souligne que pour assurer la croissance équilibrée, c’est-à-dire le plein emploi, qui se montre toutefois peu probable, et donc le développement, il faut que l’épargne égale l’investissement et que le taux d’accroissement démographique ne dépasse pas le « taux de croissance garantie » ainsi obtenu.
Par ailleurs, en supposant que la productivité du capital reste constante car elle dépend du progrès technique qui est exogène, Kaldorconclut en 1956 que le seul moyen pour les pays pauvres de sortir du sous-développement est alors d’accroitre le taux d’épargne79 pour appuyer l’investissement et augmenter ainsi la croissance économique.
Par contre, l’extension du modèle postkeynésien qui constate la faible probabilité de l’équilibre sur le marché du travail prend en compte le progrès technique pour modéliser le développement. Elle montre en effet que le progrès technique est une source d’amélioration de l’efficacité du travail qui explique alors un taux de croissance économique supérieur à l’accroissement de l’offre de travail ou accroissement naturel. Cette supériorité de la croissance économique par rapport à l’accroissement démographique entraîne ainsi, dans ce modèle, une amélioration du niveau de vie de la population mesurée par l’augmentation du revenu par habitant. D’où le développement. Quant au modèle de Solow qui tient compte du progrès technique également, il montre que le développement ou l’amélioration du niveau de vie vient de la croissance aigue et illimitée, laquelle est conditionnée par l’allocation totale de l’épargne dans l’investissement et par l’existence du progrès technique. Le taux d’accroissement du niveau de vie (ou du revenu par tête) est alors représenté par la grande différence entre la croissance économique et l’accroissement de la population. Cette différence varie en fonction du taux d’amélioration de l’efficacité du travail obtenue à partir du progrès technique, tout en étant supérieure à ce même taux.
Ces modèles fondent donc le développement essentiellement sur le progrès du résultat économique de l’activité productive, avec ou sans progrès technique. Mais dans le cadre de l’économie de développement80 et/ou des analyses de la croissance endogène, d’autres éléments se mettent en exergue pour constituer le développement.

Les facteurs du développement endogène

En excluant l’idée d’équilibre permanent, Schumpeter modélise le développement dans une perspective de croissance endogène où chaque crise81 fait naître une invention qui se généralise en certaines innovations majeures. Celles-ci vont créer de la croissance qui favorisera à son tour les innovations, d’où la croissance produit la croissance. Dans ce modèle, il existe quatre conditions principales du développement qui se définit comme un progrès durable. Il faut, tout d’abord, un certain niveau de croissance économique pour engendrer une nouvelle croissance par l’effet de seuil82. Le capital humain, qui suit une loi de rendement croissant, est aussi nécessaire et représente déjà une dimension du développement par définition ; il en est de même pour les infrastructures de transport et de communication. Le modèle souligne également l’importance de l’intervention de l’Etat, notamment dans ces deux derniers éléments et conditions, dans les subventions des recherches et la création des grandes entreprises.
Tous les facteurs importants dans les différents modèles de croissance endogène sont alors tout autant considérés comme des éléments du développement qui devient aussi endogène, dont le système d’interconnexion des différents agents économiques.
En outre, à l’opposé de l’approche conformiste du développement selon laquelle celui-ci suit une norme83 pour tous les pays du monde, qui se résume en une forte croissance économique précédant l’amélioration du bien-être, les modèles en économie de développement mettent l’accent sur les spécificités communes des pays sous-développés, en particulier le dualisme des secteurs moderne et traditionnel.

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Table des matières

PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DU SECTEUR FINANCIER ET DU DEVELOPPEMENT
CHAPITRE I. LES CONCEPTS ET DEFINITIONS DE BASE
I.1. Généralités sur le secteur financier
I.1.1. Définition du secteur financier
I.1.1.1. Définition au sens strict
I.1.1.2. Le système financier au sens large
I.1.2. Les différents acteurs du secteur financier et leurs activités respectives
I.1.2.1. Les établissements de crédit (EC)
I.1.2.1.1. Les banques
I.1.2.1.2. Les établissements financiers (EF)
I.1.2.1.3. Les institutions de microfinance (IMF)
I.1.2.1.4. Les institutions financières spécialisées
I.1.2.2. Les assureurs
I.1.2.2.1. Les sociétés d’assurance
I.1.2.2.2. Les mutuelles d’assurance
I.1.2.3. Les intermédiaires bancaires
I.1.2.3.1. Les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement
I.1.2.3.2. Les autres intermédiaires bancaires
I.1.2.4. Les acteurs du marché financier
I.1.2.4.1. Les offreurs des titres ou demandeurs de capitaux liquides
I.1.2.4.2. Les demandeurs des titres ou offreurs de capitaux liquides
I.1.3. Les caractéristiques des principaux produits et services financiers
I.1.3.1. La monnaie
I.1.3.1.1. Les fonctions de la monnaie
I.1.3.1.1.1. La fonction d’unité de compte
I.1.3.1.1.2. La fonction d’intermédiaire des échanges
I.1.3.1.1.3. La fonction de réserve de valeur
I.1.3.1.2. Les formes de la monnaie et leur intégration dans les masses monétaires
I.1.3.1.2.1. Les formes de la monnaie
I.1.3.1.2.2. L’intégration des formes de la monnaie dans les masses monétaires
I.1.3.2. Les dépôts
I.1.3.2.1. Les dépôts à vue
I.1.3.2.2. Les dépôts à terme et dépôts sous forme de bon de caisse
I.1.3.2.3. Les dépôts dans les IMF
I.1.3.3. Les crédits
I.1.3.3.1. Les crédits à court terme
I.1.3.3.2. Les crédits à moyen et long termes
I.1.3.3.3. Les crédits de la microfinance
I.1.3.4. Les services d’assurance
I.1.3.5. Les titres financiers et capitaux liquides
I.1.3.5.1. Les titres et les capitaux à long terme
I.1.3.5.2. Les titres à court terme
I.2. Les mesures des performances financières et socio-économiques des acteurs financiers .
I.2.1. Les concepts de croissance et de développement
I.2.1.1. Définitions
I.2.1.1.1. La croissance économique
I.2.1.1.2. Le développement
I.2.1.2. Mesures de la croissance économique et du développement
I.2.1.2.1. Mesures de la croissance économique
I.2.1.2.2. Mesures du développement
I.2.2. Les états financiers des institutions financières
I.2.2.1. Le bilan comptable
I.2.2.1.1. Les ressources des institutions financières
I.2.2.1.2. Les emplois des institutions financières
I.2.2.2. Le compte de résultat
I.2.3. Les ratios de performance économique et financière interne
I.2.3.1. Les ratios de risque et de liquidité
I.2.3.1.1. Portefeuille à Risque
I.2.3.1.2. Ratio de Couverture de Risque
I.2.3.1.3. Ratio Pertes sur Créances
I.2.3.2. Les ratios d’efficacité
I.2.3.2.1. Ratio Charges d’Exploitation ou ratio d’efficacité opérationnelle (REO)
I.2.3.2.2. Ratio charges totales au portefeuille (RCTP)
I.2.3.3. Les ratios de la gestion financière
I.2.3.3.1. Ratio Charges de Financement
I.2.3.3.2. Ratio Coûts des Ressources Financières
I.2.3.3.3. Ratio Dettes/Fonds propres
I.2.3.4. Les indicateurs de rentabilité
I.2.3.4.1. Rentabilité des fonds propres
I.2.3.4.2. Rentabilité des Actifs (ROA)
I.2.3.4.3. Rendement du Portefeuille
I.2.3.5. Les ratios de viabilité financière
I.2.3.5.1. Ratio de couverture des charges d’exploitation
I.2.3.5.2. Ratio de couverture des charges de structure par le résultat opérationnel
I.2.3.5.3. Indice de dépendance aux subventions
I.2.4. Les indicateurs des performances économiques et financières externes
I.2.4.1. Les taux d’intérêt
I.2.4.1.1. Définition
I.2.4.1.2. Les taux appliqués aux dépôts et aux crédits
I.2.4.2. La densité de l’activité financière
I.2.4.2.1. Les ratios M2/PIB et M1/PIB
I.2.4.2.2. Les ratios crédits sur PIB
I.2.5. Les indicateurs sociaux spécifiques aux institutions financières
I.2.5.1. L’effectif du personnel
I.2.5.2. Le réseau financier et sa couverture géographique
I.2.5.3. Le nombre de clients
I.2.5.4. Les volumes moyens des services par bénéficiaire
I.2.5.5. Le taux de pénétration de la population
CHAPITRE II. THEORIES SUR LES RELATIONS ENTRE LE SECTEUR FINANCIER, LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT
II.1. Les modèles généraux de la croissance économique et du développement
II.1.1. Les modèles théoriques de la croissance
II.1.1.1. Les mécanismes généraux de la croissance
II.1.1.2. Le modèle de la croissance équilibrée de l’école néoclassique
II.1.1.3. Le modèle postkeynésien de croissance instable
II.1.1.4. Les modèles de la croissance équilibrée incorporant le progrès technique
II.1.1.4.1. Le modèle basé sur la variation du coefficient du travail
II.1.1.4.2. Le modèle de croissance aigue
II.1.1.5. Les modèles de croissance endogène
II.1.1.5.1. Le modèle fondateur
II.1.1.5.2. Les autres modèles de croissance endogène
II.1.2. Les modèles de développement et liens entre croissance et développement
II.1.2.1. De la croissance au développement
II.1.2.2. D’autres éléments essentiels du développement
II.1.2.2.1. Les facteurs du développement endogène
II.1.2.2.2. Les rapports entre le secteur traditionnel et le secteur moderne
II.1.2.2.3. L’agent producteur-consommateur
II.2. Relations du secteur financier avec la croissance et le développement
II.2.1. Généralités des théories pro-finance
II.2.1.1. Un système de paiement efficace et évolutif par le secteur financier
II.2.1.2. Une dynamisation plus rationnelle de l’épargne
II.2.2. Les particularités des relations finance-développement dans les modèles de croissance endogène
II.2.2.1. La croissance économique par trois canaux financiers
II.2.2.2. D’autres études sur l’allocation des ressources par des intermédiaires financiers
II.2.2.2.1. Accroissement de l’investissement par le développement du système bancaire
II.2.2.2.2. Le développement financier accroissant la productivité de l’investissement
II.2.3. La croissance en fonction du niveau de développement financier
II.2.4. Les discussions, limites et oppositions aux théories pro-finance
II.2.4.1. Le sens de causalité flou entre la finance et la croissance
II.2.4.1.1. Position du problème
II.2.4.1.2. De la croissance au rôle permissif de la finance dans les analyses traditionnelles
II.2.4.1.3. Le développement financier « entraînant l’offre » pour la croissance endogène
II.2.4.1.4. Inversion du sens de causalité dans le développement
II.2.4.2. Les limites admises des théories pro-finance
II.2.4.3. Les courants opposés aux théories pro-finance
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II : ANALYSE DE L’IMPORTANCE SOCIO-ECONOMIQUE DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE A MADAGASCAR
CHAPITRE III. DIAGNOSTIC DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE A MADAGASCAR
III.1. Le développement du secteur
III.1.1. Généralités sur la microfinance à Madagascar
III.1.1.1. Historique
III.1.1.1.1. L’origine
III.1.1.1.2. 1990 – 1995 : Phase d’émergence des IMF
III.1.1.1.3. La phase de développement et de croissance du secteur : depuis 1996
III.1.1.2. Présentation globale des établissements de crédit exerçant actuellement des activités de microfinance à Madagascar
III.1.1.2.1. Leur classement par catégorie, type et niveau
III.1.1.2.2. Leurs services et produits
III.1.2. Evolution des principaux agrégats économiques et financiers
III.1.2.1. Bilan d’ensemble : un développement continu des activités
III.1.2.1.1. La masse bilancielle
III.1.2.1.2. Les dépôts ont progressé
III.1.2.1.3. Les crédits également se sont ainsi accrus
III.1.2.2. Comptes de résultat d’ensemble du secteur des IMF agréées
III.1.2.2.1. Le Produit Net Bancaire (PNB)
III.1.2.2.2. Résultat opérationnel
III.1.2.2.3. Le résultat net
III.1.2.2.3.1. L’évolution du résultat avant impôt et subventions
III.1.2.2.3.2. L’évolution du resultat net
III.2. Evolution des ratios financiers et économiques et des indicateurs des performances sociales
III.2.1. Les ratios des performances économiques et financières globales
III.2.1.1. Risque et liquidité
III.2.1.1.1. Portefeuille à risque à 90 jours (PAR-90j)
III.2.1.1.2. Taux de couverture du risque
III.2.1.2. Ratio charges d’exploitation ou Ratio d’efficacité opérationnelle (REO)
III.2.1.3. Ratios de gestion financière
III.2.1.3.1. Ratio charges de financements
III.2.1.3.2. Ratio charges totales au portefeuille (RCTP)
III.2.1.4. Ratios de rentabilité
III.2.1.4.1. Rendement du portefeuille
III.2.1.4.2. Le taux d’intérêt
III.2.1.5. Ratios de viabilité financière
III.2.1.5.1. L’autosuffisance financière (AF)
III.2.1.5.2. L’indice de dépendance aux subventions (IDS)
III.2.2. Le développement des performances sociales de la microfinance à Madagascar
III.2.2.1. Le réseau financier et sa couverture géographique
III.2.2.2. Elargissement du nombre de bénéficiaires des services de microfinance
III.2.2.3. Progrès continu du taux de pénétration des ménages
CHAPITRE IV. ANALYSE EMPIRIQUE DE LA CONTRIBUTION DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU DEVELOPPEMENT
IV.1. Création et soutien d’emplois et de revenus par le secteur
IV.1.1. Création et soutien d’emplois
IV.1.1.1. Création directe d’emplois par le secteur
IV.1.1.2. Création indirecte et soutien d’emplois à travers l’activité des entreprises financées
IV.1.2. Création directe de revenus par la microfinance
IV.1.2.1. Création directe de revenu sous forme de résultat positif de l’exercice
IV.1.2.2. Revenus du personnel du secteur
IV.1.2.3. Contribution aux recettes de l’Etat à travers l’impôt
IV.1.3. Création indirecte de richesses par la microfinance
IV.1.3.1. Création de richesses par la demande économique des bénéficiaires de crédits microfinanciers
IV.1.3.2. Création de richesses correspondant au résultat d’exercice positif des entreprises financées
IV.1.3.3. Contribution indirecte totale de la microfinance à la création de richesses
IV.2. Amélioration du niveau de vie de la population Malgache par le secteur
IV.2.1. Accroissement de la consommation
IV.2.1.1. Par l’accroissement des revenus
IV.2.1.2. Par les crédits à la consommation
IV.2.2. Amélioration de la santé publique par la microfinance
IV.2.3. Amélioration de l’insertion sociale
IV.2.3.1. Par l’obtention d’emploi et de revenu
IV.2.3.2. Par le renforcement de l’éducation
IV.2.3.3. Par l’émancipation de la femme
IV.2.3.4. Par le développement de la couverture géographique des réseaux
IV.2.4. Analyse économétrique de la contribution du secteur au développement humain
IV.2.4.1. Justification du modèle économétrique
IV.2.4.2. Présentation du modèle
IV.2.4.3. Estimations et tests de significativité
IV.2.5. Perspectives du secteur et recommandations
IV.2.5.1. La situation et les problèmes actuels du secteur
IV.2.5.2. Recommandations
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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