Soutenance mémoire
METHODES D’ETUDE
Elle permet de réunir les recherches scientifiques ainsi que les documents archivés en relation avec notre thème. Il s’agit de définitions conceptuelles, de méthodologies, de techniques d’analyses et de traitements des données obtenues.
Après analyse cartographique, sont considérés comme principales caractéristiques du choix des sites d’études, le type de mangrove, la densité, l’existence d’une route à proximité, la présence d’un village et de plantation anthropique. Trois sites ont été retenus en conséquence à savoir :
Nioumachoua est (12°21’ S, 043°43’ E) appelé bangacharini, Ouallah-Miréréni (12°20’ S, 043°40’E)
dit mhoko wamdroni ainsi que le site de Ndremeani (12°21’ S, 043°45’ E).
Collecte de données
Plusieurs méthodes ont été procédées pour la collecte des données au niveau des trois sites.
− L’enquête ethnobotanique ;
− L’étude de la végétation ;
− L’analyse de la vulnérabilité.
Enquête ethnobotanique
Ce sont les villages situés à proximité des mangroves qui ont fait l’objet de notre enquête à savoir Nioumachoua, Ouallah-Miréréni et Ndremeani.
Dans ces différents villages, la méthode d’enquête était la même. Il s’agit d’une enquête sous forme
d’interview orientée sur l’histoire, les utilisations/exploitations, la gestion, les stratégies d’adaptations, etc. des mangroves et de ces ressources.
Pour cela les pêcheurs et les agriculteurs/éleveurs ont été choisis pour mener nos enquêtes car ce
sont eux qui côtoient plus fréquemment les mangroves (directement ou indirectement) par rapport aux autres groupes sociaux. Ceci a permis de remarquer la vulnérabilité des populations riveraines et de connaitre leur point de vue sur les stratégies d’adaptation susceptibles d’être mises en place.
Relevé écologique
La méthode utilisée est celle de placeau. Elle consiste à mettre en place des placeaux de 100 m2
(10 m x 10 m) afin d’étudier la régénération naturelle. Elle doit tenir compte des critères d’homogénéité suivants :
− Uniformité des conditions écologiques apparentes ;
− Homogénéité physionomique ;
− Homogénéité de la composition floristique.
Ainsi chaque placeau est installé suivant les critères suivants :
− L’état des mangroves (formation dense, moins dense, dégradée et très dégradé) ;
− L’emplacement suivant l’hydrographie (près des côtes, de la frange maritime, des cours d’eau ou des chenaux) ;
− Entre la mer et la terre ;
Chaque placeau a pu être positionné à l’aide d’un GPS, et dans chacun d’eux figurent les caractéristiques suivantes:
− Le nom scientifique ;
− Les paramètres dendrométriques : le Diamètre à Hauteur de Poitrine (DHP) et la hauteur totale ;
− La phénologie de chaque espèce : floraison, fructification et végétatif ;
− L’état de santé de chaque espèce : vigoureux, normal et dégradé ;
− L’abondance numérique : nombre total d’individus présents dans chaque placette ;
− Abondance des souches des arbres abattus et des individus morts sur pied.
Etude de la régénération
Elle a pour but de faire connaître la capacité de renouvellement et le potentiel de remplacement des palétuviers. Elle permet aussi de mettre en évidence l’aptitude de régénération des espèces pour pouvoir évaluer leur capacité d’adaptation dans les conditions du milieu où ils vivent.
− Modes de dispersion des diaspores
Le mode de dispersion des diaspores dépend de l’espèce. On peut ainsi distinguer :
Les espèces vivipares représentées par les Rhizophoracées. A maturité, les plantules se détachent et se fixent dans la vase en tombant. La taille de ces propagules varie selon les espèces et suivant
les conditions du milieu.
Les espèces non vivipares comme Avicennia marina, Sonneratia alba et Xylocarpus moluccensis, pour lesquelles l’eau constitue le principal vecteur de dispersion des diaspores dans les mangroves.
− Taux de régénération
Il faut noter que le paramètre considéré pour calculer le taux de régénération est le Diamètre à Hauteur de Poitrine (DHP). On compte d’une part les individus semenciers (DHP ≥10cm) et d’autre part les individus régénérés (DHP <10cm) dans chaque placette.
− Exposition : le type, l’ampleur et le rythme des variations du climat et des événements climatiques et/ou des facteurs anthropiques auxquels les communautés et les écosystèmes sont exposés.
− Sensibilité: la proportion dans laquelle un élément exposé est susceptible d’être affecté (positivement ou négativement) par la manifestation des aléas climatiques et/ou anthropiques. Capacité d’adaptation: la capacité des communautés et des écosystèmes à s’ajuster pour faire face aux changements climatiques et/ou écologiques afin de minimiser les effets négatifs et de tirer profit des avantages.
− Vulnérabilité : Degré selon lequel un système est susceptible, ou se révèle incapable, de faire face aux effets néfastes des changements climatiques, notamment à la variabilité du climat et aux conditions climatiques extrêmes.
L’analyse des composantes de la vulnérabilité a été faite à partir des observations sur terrain et des
échelles d’évaluation. Ces derniers ont été notés (mesurés) suivants leurs degrés de vulnérabilité.
1 : très faible ; 2 : faible ; 3 : moyen ; 4 : forte et 5 : très forte.
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Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie analyse de la vulnérabilité écologique |
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. Localisation géographique
I.2. Milieu abiotique
I.2.1. Climat
I.2.2. Hydrographie
I.3.Milieu biotique
I.3.1. Milieu terrestre
I.3.2. Milieu marin
I.3.3. Milieu humain
DEUXIEME PARTIE : METHODES D’ETUDE
II.1. Recherche bibliographique
II.2. Choix des sites d’études
II.3 Collecte de données
II.3.1. Enquête ethnobotanique
II.3.2. Études de la végétation
II.3.2.1. Relevé écologique
II.3.2.2. Etude de la régénération
II.4. Analyse de la vulnérabilité écologique
II.4.1. Les composantes de la vulnérabilité
II.4.2. Les paramètres de changement climatique sur les mangroves
II.4.3. Evaluation des composantes de la vulnérabilité des mangroves
II.4.3.1. Evaluation de l’exposition
II.4.3.2.Evaluation de la sensibilité
II.4.3.3. Evaluation de la capacité d’adaptation
TROISIEME PARTIE:RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1. Caractères biologiques des sites d’études
III.1.1. Site 1 : NIOUMACHOUA EST (Bagacharini)
III.1.2. Site 2 : OUALLAH-MIRERENI
III.1.3. Site de DREMEANI
III.2. Capacité d’adaptation intrinsèque
III.2.1. Site 1 : NIOUMACHOUA EST
III.2.2. Site 2 : OUALLAH-MIRERENI
III.2.3. Site 3 : Site de NDREMEANI
III.3. Analyse de la vulnérabilité des mangroves de Mohéli
III.3.1. Site 1 : NIOUMACHOUA EST
III.3.1.1. Exposition par rapport au risque climatique et non climatique
III.3.1.2 Sensibilité des différents catégories
III.3.1.3. Capacité d’adaptation des mangroves de Nioumachoua
III.3.1.4. Calcul de la vulnérabilité des mangroves de Nioumachoua
III.3.2. Site 2 : OUALLAH-MIRERENI
III.3.2.1.Exposition du site par rapport aux risques climatiques et non climatiques
III.3.2.2 Sensibilité intrinsèque de la mangrove d’Ouallah-Miréréni
III.3.2.3. Capacité d’adaptation extrinsèque des mangroves d’Ouallah-Miréréni
III.3.2.4 Calcul de la vulnérabilité des mangroves d’Ouallah-Miréréni
III.3.3. Site 3 : NDREMEANI
III.3.3.1 Exposition du site par rapport aux risques climatiques et non climatiques
III.3.3.2: Sensibilité extrinsèque de la mangrove de Ndremeani
III.3.3.3. Capacité d’adaptation extrinsèque des mangroves de Ndremeani
III.3.3.4. Vulnérabilité des mangroves de Ndremeani
PARTIE V: DISCUSSION ET RECOMMANDATION
IV. 1. Discussion
IV.1. 1. Sur la vulnérabilité non climatique
IV.1.2. Sur la vulnérabilité climatique
IV.1.3. Sur la stratégie d’adaptation
IV.2. Recommandation
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
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