Les objectifs du Palais de l’Univers dans le long terme

Présentation du Planétarium- Palais de l’Univers

Un centre de documentation est toujours dépendant du contexte dans lequel il évolue. L’entreprise pour lequel il travaille, la place qu’on lui accorde influence considérablement son fonctionnement. De nombreuses interactions peuvent engendrer un développement harmonieux des deux structures, la valeur que l’institution accorde au centre documentaire varie selon les services rendus par celui-ci, et les services qu’un secteur documentaire peut rendre dépendent aussi des moyens que l’on voudra bien lui accorder et de l’usage qu’on en fait. C’est pourquoi un bref historique du Planétarium- Palais de l’Univers est nécessaire. Le Planétarium fut ouvert le 20 janvier 1989 sur la volonté de Monsieur Roger Gouvard, Maire de Cappelle la Grande et astronome amateur. Il désirait avoir dans sa ville une structure à caractère scientifique afin d’éduquer la jeunesse à l’histoire de l’univers et à la place de l’homme dans cet univers. Très visiblement le Planétarium répond à une demande, trois ans après son ouverture, monsieur le maire décide la construction du Palais de l’Univers approfondissant la connaissance de la place de l’homme dans l’univers.
Dés le début, il y a la volonté de créer un fond documentaire dont l’objectif premier est de former le personnel, puis cela se transforme en petite bibliothèque accueillant environ 150 lecteurs par an dont une soixantaine d’habitués.
Malheureusement, aucune personne ayant une véritable réflexion documentaire ne gère cette bibliothèque et seul Monsieur Pinte, animateur scientifique, s’en occupe lorsqu’il trouve un peu de temps libre. Il n’a bénéficié d’aucune formation dans ce domaine et seule la bonne volonté l’aide à fournir ce travail.

Les moyens dont dispose le planétarium

Le fond du centre de documentation est fort de 650 livres traitant différents sujets : astrophysique, astronomie, physique-chimie, cosmologie, météorologie, écologie, géologie… Les achats de livres s’étant fait jusqu’à présent pour répondre à des besoins précis, certains domaines comportent toute une série d’ouvrages alors que d’autres sont quasiment vides. Ainsi nous trouvons une catégorie informatique comportant 6% des ouvrages alors que l’informatique n’est pas un des problèmes privilégiés du Planétarium et donc du centre de documentation, à coté de cela le secteur histoire de la vie ne fait que 2% et le secteur sciences de la terre n’obtient que 5%. Pourtant c’est un des thèmes majeurs du Palais de l’Univers. Il convient donc d’harmoniser ces différents secteurs aux objectifs du Planétarium- Palais de l’Univers et j’ai durant mon stage constitué une liste de propositions d’achat que vous pourrez trouver en annexe. Dans le graphique ci-dessous, le secteur « physique » contient aussi bien des ouvrages abordant l’optique, l’électronique, la mécanique ou la chimie. Les sciences de la Terre regroupent la géologie, l’écologie et la météorologie ; l’histoire des sciences regroupe les biographies de scientifiques et les ouvrages historiques et philosophiques sur les sciences ; l’astronomie regroupe l’astrophysique, les éphémérides, atlas du ciel et calendriers. Sous la rubrique professionnelle nous retrouvons aussi bien des ouvrages pratiques (par exemple : HALL Derek, Parler en public c ‘est simple !, Top Editions), que des ouvrages pédagogiques ayant servis aux animateurs à construire une séance en tenant compte des spécificités de leur public. La rubrique divers contient tous les ouvrages n’ayant pas de rapport direct avec les sciences mais susceptibles de pousser les gens à s’y intéresser, on y trouvera un Fantômette par exemple ou encore Impressions du soleil sur soie et sur cotons qui permet de s’amuser avec notre astre.
Pourtant en l’an 2000, la ligne budgétaire du centre de documentation s’élevait à 120000 francs, ce qui permet un grand investissement. Mais cette capacité d’investissement n’a pas été utilisée et seul quelques livres ont été acheté sous l’impulsion du directeur, monsieur Colsenet. Cela handicape, à mon avis, le bon développement du planétarium, comment les animateurs scientifiques peuvent-ils actualiser leurs connaissances dans de telles conditions ? Ils partagent avec le reste du personnel travaillant au planétarium l’un des trois ordinateurs et bien évidemment la gestion du centre de documentation n’est pas informatisée. La répartition des livres selon les niveaux me semble équitable. Plus que la part de chaque catégorie dans l’ensemble, c’est la collection qu’il faut rajeunir et le nombre d’ouvrages total qu’il faut décupler d’autant plus qu’il existe des sujets entiers passés sous silence, par exemple, il n’y a pas d’ouvrage pour enfant sur les éclipses.
La collection des revues est beaucoup plus intéressante, malheureusement, elle n’a jamais été analysée. Elle contient des titres en français, anglais et néerlandais, tous les niveaux sont représentés (sauf les enfants de moins de douze ans). Ils possèdent six titres en anglais :
Nature, Science, Physics World, Astronomy, Sky and telescope, New Scientist qui sont tous des magazines réputés pour leur qualité et leur sérieux. Ils ont aussi EOS qui est une revue de la même qualité que les précédentes mais en néerlandais. Leur fond francophone est composé de titres très spécialisés en astronomie comme l’Eclipsé, le Ciel, Ciel et Espace, ou encore comme Tower net, l’agenda et 6+ qui sont des petits bulletins en informatique ; il y a aussi des revues spécialistes en sciences comme : Sciences et Vie, la Recherche, Pour la Science, Sciences et avenir, Sciences et Vie Junior. Un certain nombre de revues sont généralistes ou régionales : Courrier International, Courrier Senior pour les premiers et la Voix du Nord ou la Gazette pour les second. Ce fond, bien que très intéressant n’est pas exploitable en l’état car il nécessite aussi bien un travail de réflexion sur le mode de stockage à l’heure actuelle très défaillant qu’un travail de bulletinage. Le bulletinage consiste à enregistrer, contrôler et pointer les numéros de périodiques auxquelles l’établissement est abonné au fur et à mesure de leur entrée dans le service  de documentation.Cela permettrait d’avoir une idée plus exacte de la richesse de ces collections, des doublons et de leur éventuelle utilité ailleurs que dans le centre de documentation. On pourrait aussi tenter de retrouver les numéros manquants. Le dépouillement de leurs sommaires serait un avantage, il permettrait de retrouver plus rapidement les informations ayant traits à des événements scientifiques, de vérifier l’évolution d’une théorie, de retrouver le propos d’un savant… Les périodiques ont une très grande importance dans la maîtrise des connaissances en sciences, car c’ est par articles interposés que les scientifiques exposent et débattent de leurs théories. La majeure partie des publications de vulgarisations scientifiques sont aussi des magazines.

Des exemples à suivre et des partenaires possible

Au cours de mon stage au Planétarium, j’ai visité plusieurs structures documentaires et cela m’a permis de sentir un peu mieux la place que devra tenir le centre de documentation du planétarium, d’imaginer les partenariats possibles et les plus enrichissants et de voir, de comprendre de la façon la plus pratique le fonctionnement d’un CDI en Science. J’ai notamment visité le Forum des Sciences de Villeneuve d’Ascq. A peine entré dans celui-ci, on aperçoit tout de suite un panneau signalant « la Doc ». On monte un escalier et tout de suite à droite, on trouve le centre de documentation, à côté du Planétarium. Un panneau situé juste devant l’entrée- on est obligé de le contourner- nous apprend que la doc est ouverte le samedi à tout les publics et la semaine aux responsables éducatifs et culturels, aux étudiants, aux enseignants, aux animateurs et aux abonnés du Forum des sciences.
L’espace est très éclairé, pleins de couleurs vives, du rouge, du bleu, du vert, un tapis de jeu est installé pour les enfants entouré par des fauteuils tous différents, les chaises aussi sont toutes différentes, chacun choisit selon ces affinités. On sent immédiatement qu’il s’agit d’un lieu où le savoir se veut ludique. Le centre de documentation est au cœur du Forum.
Ce dernier est constitué : du petit Forum, c’est un espace d’exposition pour les petits de 3 à 6 ans environ. Il reçoit une exposition par ans et mesure 100m2 pour 30 enfants. des ateliers à partir de 5 ans permettant d’expérimenter un thème par mois. un espace débats- conférences. un espace multimédia proposant des initiations à Internet et des plages de consultations libres un plateau d’expositions temporaires pour adultes et enfants. un planétarium.
Le Forum des sciences est une association apparue en 1989. En 1990, il participe au mouvement : « Livre ta science », c’est une réflexion sur la place du livre scientifique et culturel. Cette réflexion se poursuit jusqu’en 1995 et donne naissance à la Doc. En effet, la réflexion sur la place du livre déboucha sur un constat de manque de documents à caractère scientifique. Il fallait travailler en liaison avec les partenaires régionaux déjà existant, ne pas concurrencer les Bibliothèques Universitaires, Municipales, le CRDP, la Maison de la nature. Il fallait donc cerner précisément les objectifs du centre de doc. Il s’adresse aux responsables éducatifs et culturels, c’est à dire aux personnes ayant déjà un public derrière elles (enseignants, animateurs, chargés de missions) et les aide à monter leurs projets. Cela permet de toucher un plus grand nombre de personnes car à travers chaque interlocuteur, c’est un groupe que l’on sensibilise à la science. Le niveau du public visé se situe entre les tout petits jusqu’au DEUG (pour ne pas concurrencer les B.U.). Sept personnes (six postes) travaillent dans le centre de documentation. En dehors des tâches de manutention, un documentaliste est attaché à chaque exposition afin de négocier les droits, de trouver la documentation et l’iconographie nécessaire au montage de l’exposition, de créer un espace de lecture propre à chaque exposition. Il y a aussi un travail de dépouillement de la presse à visé interne et des «dossiers documentaires » autour d’un sujet. La première page des articles intéressants est photocopiée et affichée afin que le public sache pouvoir trouver ce document à la Doc. La constitution de «MallesDoc » est une des tâches du documentaliste. Les MallesDocs sont des cantines dans lesquelles nous pouvons trouver toutes sortes de documents autour d’un sujet et s’adressant à un public. Elles permettent à ceux qui veulent les emprunter de pouvoir constituer des animations assez facilement.
Les documentalistes du Forum des sciences utilisent le logiciel Texto mais son interface de gestion documentaire est qualifiée de «lourde ». Le classement des documents se fait par centre d’intérêt pour répondre à la volonté de traiter toutes les facettes d’un thème (législation, économie, politique…)- La signalisation des domaines dans l’espace se fait au moyen de documents et objets d’appel placés en évidence. Le centre documentaire ne garde pas d’archives (sauf pour certaines revues), les périodiques périmés ont leurs articles les plus intéressants dispatchés dans les dossiers documentaires. Les documents trop pointus vont rejoindre la bibliothèque interne dans le bureau des animateurs scientifiques pour leurs propres besoins.
Le Planétarium est aussi en partenariat avec l’astrolab Iris à Ypres avec lequel il organise des activités et des échanges fructueux. Des associations à but scientifique existent aussi sur le dunkerquois et toutes peuvent constituer un appui au développement de la base documentaire et de son public. Par exemple, l’Association Jeunes Science Nord présidée par monsieur Hamptaux Patrick, par ailleurs animateur au Planétarium, possède une section astronomie. Il existe aussi dans le domaine des science de la Terre, l’Association des amateurs de minéraux et de fossiles des Flandres Maritime dont l’objectif est de découvrir la minéralogie et la paléontologie. Certaines de ces associations peuvent posséder ou avoir besoin d’une documentation et il serait bon pour optimiser les ressources et répondre facilement au demande du public de travailler ensemble sur la constitution des fonds. Des relations et partenariats moins régionaux peuvent aussi être un enrichissement pour le centre de documentation et le Planétarium. Il existe différentes bibliothèques dont les catalogues sont accessibles en lignes comme certaines bibliothèques universitaires ou MathDoc permettant de joindre le réseau national des bibliothèques de mathématiques, la Bibliothèque Nationale de France qui recense les ouvrages de toutes les disciplines notamment scientifiques et techniques.
On peut accéder au site de la BNF à l’adresse suivante : http://www.bnf.fr/. Des liens suivis avec ces différentes structures, une fréquentation régulière de leurs sites facilitent le travail de documentation nécessaire à l’optimisation d’une structure à but scientifique. L’article 7 de la Charte des Bibliothèques, dont il n’est pas interdit de s’inspirer, précise que : « D’une manière générale, chaque bibliothèque doit élaborer et publier la politique de développement de ses collections et de ses services en concertation avec les bibliothèques proches ou apparentées. ».
De plus cela permet d’échanger les informations et d’éviter les redites, un système de prêt entre ces différentes structures peut même être mis en place. C’est une économie d’énergie et d’argent, un brassage de population plus important qui pourrait être effectué avec un tel système.

La recherche de fond documentaire

Ce travail d’inventaire et de regroupement des ouvrages m’a été utile pour l’élaboration d’une liste de proposition d’achats car il m’a permis de constater les points forts et les faiblesses du fond déjà disponible. Sa principale faiblesse est d’être trop éparpillée, il n’est malheureusement pas possible d’être exhaustif en matière de sciences, le Palais de l’Univers a décidé de se centrer sur les sciences de la Terre et de l’Univers, il faut donc que le fond documentaire s’inscrive dans cet axe là, or nous pouvons trouver de nombreux ouvrages sur l’informatique mais très peu d’ouvrages sur les sciences de la Terre. Son point fort consiste dans le fait que la majeure partie des ouvrages soit lisible par tous et que la bibliothèque jeunesse est très développée. Certains sujets importants manquent (les éclipses par exemple) mais les sujets sont variés et les ouvrages, en général, de bonne qualité.
Pour connaître les ouvrages existants dans les domaines qui nous intéressent, je décidais d’utiliser Electre que je pensais pouvoir facilement me procurer et de recouper ces informations avec les articles parus dans les revus scientifiques et se trouvant dans le fond documentaire et le seul catalogue d’édition spécialisée reçus au Planétarium : Uranus des éditions Burilliers, je n’ai pas trouvé d’autres éditions spécialisées dans le domaine. Je ne savais d’ailleurs pas comment me renseigner sur l’existence de ces sources et aucun agent travaillant au Planétarium ne pouvait m’aider. Je sais maintenant qu’il existe des répertoires de bibliothèques spécialisées que l’on peut trouver en bibliothèque.Et j’ai dressé une liste d’éditeurs spécialisés. Les plus intéressants sont :les éditions du CNRS,EDPS Sciences, l’Institut pour le développement forestier, Osmonde, Le Pommier, Pour la science, La Presse polytechnique et universitaire romande, Tec et Doc… Vous trouverez une liste plus importante et leurs coordonnées en annexe. Le Planétarium appartenant à la Communauté Urbaine de Dunkerque, je pris contact avec leur centre de documentation afin de pouvoir utiliser Electre, malheureusement ils n’utilisent pas ce logiciel et n’ont pas (au moment de mon stage) de système de recherche informatisé. La documentaliste m’a d’ailleurs déclaré qu’il serait sûrement peu intéressant pour mon stage de me déplacer jusqu’à eux. J’ai cherché à le consulter sur Internet mais cela nécessite un abonnement payant. Par ailleurs, les postes informatiques de la Bibliothèque Universitaire de Dunkerque ne sont accessibles qu’aux inscrits à l’université de Dunkerque, quant à la Bibliothèque Universitaire de Lille 3, je n’ai pu me permettre de me déplacer sur Lille qu’à l’occasion d’une journée, envoyé par mon directeur dans le but de visiter d’autres centres de documentation notamment celui du Forum des Sciences. Pour me procurer une liste des ouvrages existants, je me suis donc déplacée jusqu’à la librairie Majuscule à Dunkerque où ils eurent la gentillesse de me fournir les renseignements demandés (une vingtaine de pages). Je renouvelle le processus avec les librairies FNAC et le Furet du Nord à Lille. Seule cette dernière me conseilla de me débrouiller seule.
Effectuer cette même demande auprès de plusieurs librairies me permettait d’obtenir des listes différentes car chaque interlocuteur pouvait la comprendre et l’exprimer différemment face à sa méthode de recherche et m’éviter des silences nuisibles. Par ailleurs, je recherchai via Internet et les sites littéraires et scientifiques des critiques et des références d’ouvrages utiles. Je collectais les citations en fin d’articles et les pages de «lire » de revus comme Sciences et Vie Junior, Ciel et espace, Eclipses…

Mes Propositions

J’ai travaillé sur une première liste de propositions d’achats avec Monsieur Pinte qui en avait besoin avant la mi-décembre, mais celle-ci n’a pas abouti, de gros problèmes d’organisation et de motivation entravant les initiatives du Planétarium. Je l’ai donc reprise et complétée pour le travail que l’on me demandait. J’ai essayé dans la constitution de ma liste de proposition de tenir compte de l’équilibrage du fond documentaire et de la demande des utilisateurs, c’est à dire de l’offre et de la demande. « Dans une logique de l’offre, la collection résulte de l’application d’une politique d’acquisition dans la durée. Dans une logique de la demande, la collection résulte de multiples interactions « élémentaires » centrées sur des titres particuliers (prêts, suggestion d’achat) ou sur des sujets recherchés par le public »4 La politique d’acquisition doit donc être centrée sur les objectifs du Palais de l’Univers. J’ai donc tenté de donner un fond élémentaire aux Sciences de la Vie et aux Sciences de la Terre auxquelles 53 ouvrages sont destinés dont 7 CD-Rom ou vidéos. Je propose quelques logiciels et quelques diapositives. J’ai effectué mon choix de logiciels essentiellement à partir de la liste du Forum des sciences car je pouvais les essayer. Mais, comme il n’existe pas de moyen de lire adéquat pour lire le CD Rom dans le service, l’acquisition de logiciel me laisse sceptique. En effet, dans l’ouvrage, Concevoir, réaliser et organiser une bibliothèque, il est dit : « Si la bibliothèque ne dispose pas des moyens de lire ces supports, du personnel en nombre et en compétence suffisant pour traiter de tels documents, si son budget ne lui permet pas de pérenniser ces acquisition sans compromettre le fond de livres, mieux vaut qu’elle renonce. ».
Toutefois, la diversification des supports d’information dans le milieu scolaire permet de contrebalancer ce point de vue. De plus en plus d’établissements scolaires sont équipés en micro informatique et une partie du public du Planétarium est fortement ancrée dans ce milieu. On peut donc légitimement penser qu’amorcer ce type de fond permettra leur utilisation en milieu scolaire, d’autant plus que ces logiciels peuvent aussi servir lors d’exposition au Palais de l’Univers. Certains supports comme les diapositives et l’un des logiciels m’ont été demandés directement par des professeurs fréquentant le Planétarium. J’ai donc proposé 27 documents multimédias dont 7 concernant les Sciences de la Vie et de la Terre. La partie réservée aux Sciences de l’Univers est malgré tout prédominante car monsieur Pinte se plaignait de la disparition de nombreux livres qu’il fallait racheter. J’ai moi-même constaté à partir d’une ancienne liste qui n’était ni à jour ni complète, 71 disparitions. De plus la demande était très forte tant pour les documents en Astronomie que pour les ouvrages pédagogiques.
Les documents rangés dans la catégorie Professionnelles sont ceux qui sont en relations avec la pédagogie, l’animation, l’éducation nationale ( livres scolaires et Bulletin Officiels…) et avec les besoins internes du service et du personnel du planétarium comme des dictionnaires monolingues ou bilingues. Le faible nombre de périodiques indiqué est dû au fait qu’il signale les nouveaux abonnements et non pas les abonnements reconduits. De plus, la collection de périodique est excellente. J’ai ajouté Le Journal de l’animation : Mensuel pratique de l’animation éducative, sociale, sportive et culturelle. Celui- ci me semble utile car il permettrait aux animateurs et à tout les agents en contact avec le public d’améliorer leur façon de voir leurs fonctions, de pouvoir renouveler leurs tâches avec des propositions pertinentes et originales. J’ai aussi proposé un abonnement à Science Illustré qui est un supplément de France- Soir. En effet, ce périodique a une approche simple des questions scientifiques en les ancrant dans le quotidien des lecteurs. Ils répond à des questions comme : Pourquoi le vinaigre fait briller l’argenterie ? Cette question banale est une accroche à un développement scientifique de la question et semble plus accessible que de faire un gros titre sur l’interaction des différentes molécules.
J’ai aussi tenter de rajeunir le fond documentaire et presque toutes mes propositions concernent des ouvrages récents édités après 1995, auxquels j’ai ajouté quelques livres plus anciens destinés à enrichir le fond d’un point de vue plus historique. On trouvera notamment un Georges Louis Leclerc de Buffon, naturaliste et écrivain français du dixhuitième siècle. Environ 20 pour cent des ouvrages concerne un public de jeunes, j’ai tenté de diversifier au maximum les sujets abordés par ces titres avec des livres sur le cosmos, les éclipses, les mathématiques, les volcans, l’eau, la forêt, les sciences de la vie… et de nombreux logiciels s’adressent à eux. Dans ma liste, on peut trouver de nombreux usuels, des dictionnaires spécialisés dans tout les domaines où cela était nécessaire.
Pour que cette liste puisse être présentée à la Communauté Urbaine de Dunkerque, j’ai recherché les devis possibles dans les différentes librairies et j’ai constitué un dossier avec tout les documents permettant de passer commande de ces ouvrages. J’ai ensuite remis ce dossier à monsieur Pinte et à Monsieur Colsenet. Je ne sais pas si la commande a été passée. Ii reste encore du travail.
La majeure partie des difficultés que j’ai rencontrées, est due essentiellement à une certaine désorganisation qu’il règne au planétariumPalais de l’Univers. Les ambitions ne collent pas avec les moyens offerts et le travail d’équipe semble absent. Il y a une très forte impression d’être dans un placard au sein du personnel et que le site fermera bientôt.
Pourtant, du point de vue du centre de documentation le travail est énorme. Le Centre de documentation pourrait se trouver au centre du Palais de l’Univers et faire croître de manière exponentiel les possibilités du Planétarium.J’ai d’ailleurs dû effectuer un premier travail d’organisation avant de pouvoir prendre en main le récolement des documents. Aucun moyen de prêt n’était prévu, les documents partaient et revenaient au sein de la documentation, on ne sait comment ni par qui. La plupart du temps, les ouvrages étaient confiés sur la bonne foi de l’emprunteur avec parfois la prise en note de son adresse et de son numéro de téléphone sur une feuille volante scotchée à un mur que l’on ne changeait même pas après le retour du volume. Quand je suis arrivée, certains écrits étaient virtuellement chez plusieurs personnes à la fois.
Mon petit cahier d’entrée et de sortie des livres n’a lui-même pas beaucoup servi. En effet, je n’étais là que trois jours par semaine et durant mes deux jours d’absence, les livres sortaient sans être notés, souvent empruntés par un membre du personnel. Pour que le centre de documentation fonctionne vraiment au maximum de ses capacités, il lui faudrait d’abord bénéficier de certains moyens matériels : un espace qui lui serait propre et que l’on pourrait agencer d’une manière plus pratique et plus agréable, une ou deux documentalistes. En effet, le travail que j’ai déjà effectué me semble, lorsque je retourne au planétarium, un peu perdu faute de suivie. La documentation est un vrai travail qui réclame une interrogation et une mise à jour régulière, et le développement actuel des nouvelles techniques de communication et d’information décuple les possibilités des centres de documentations. De plus, Francis Agostini précise dans Science en bibliothèque6 qu’un fond documentaire scientifique a besoin d’être revu régulièrement du fait des progrès toujours nouveaux dans ces domaines. Le travail documentaire à faire au Planétarium- Palais de l’Univers est immense. Le travail ne doit à mon avis pas s’arrêter à la salle de documentation mais s’étendre à toute la structure et aux anciens documents utilisés lors d’ancienne exposition et dont personne ne sait exactement où ils sont. J’ai commencé ce type de travail lors de la préparation de l’exposition Hubbie. En plus, d’une correction des textes permettant de vérifier qu’ils seraient accessibles au public, Monsieur Colsenet m’a demandé de re-photographier les documents iconographiques utilisés. L’idée était de pouvoir posséder un petit exemplaire de ces pièces et de former un catalogue géré par le centre de documentation. Cette idée est très bonne, elle permettrait de centraliser toutes les informations que possède le planétarium, de les recouper et de les utiliser de façon plus optimale car il semble qu’au Planétarium personne ne sache exactement ce qui est à sa disposition. Malheureusement je ne sais pas ce qu’il est advenu de ces clichés.
De plus un important travail doit aussi être effectué au niveau des périodiques qui, à mon avis, devraient être une des clés de voûtes du Centre d’informations. En effet, le nombre des titres reçus est important mais très peu mis en valeurs alors que les revus sont un des moyens de vulgarisations scientifiques les plus utilisés car les vulgarisateurs sont souvent des journalistes.7 La constitution de dossiers à partir d’anciens numéros serait un acte majeur et faciliterait l’utilisation de ces ressources par le public. La constitution d’un site Internet et d’une base de donnée en ligne pourrait être un point fort non seulement pour le centre de documentation mais pour le Planétarium en général en faisant connaître plus facilement ses activités et son matériel. C’est aussi une phase importante tant dans le développement de partenariat que dans la constitution d’une place de choix de cette structure dans le panorama de la culture scientifique.

Conclusion

Mon stage fut intéressant et formatif car si se retrouver seule face à tant de travail est déstabilisant, et je regrette de n’avoir pas pu le mettre entièrement sur pied faute de temps et de moyens. Cela donne une impression de non achevé. Un fond documentaire qui soit dans l’axe des objectifs du Palais de l’Univers- Planétarium aussi bien au niveau des domaines que du public est important certes, mais si personne n’est là pour le faire vivre, peut-on vraiment juger cela comme réussi ? L’accueil du public est aussi une façon de repérer les défauts du centre de documentation et de se rendre accessible au plus grand nombre.

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Table des matières
Introduction
Présentation du Planétarium- Palais de l’Univers
Les objectifs du Palais de l’Univers dans le long terme
Les moyens dont dispose le planétarium
Des exemples à suivre et des partenaires possibles
Le déroulement de mon stage
Récolement ou recensement ?
Un peu d’organisation
La recherche de fond documentaire
Mes Propositions
Il reste encore du travail
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Liste des éditeurs
Liste de proposition

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